Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 42 :: Ma soeur

Publiée: 01-05-21 - Mise à jour: 01-05-21

Commentaires: Et me revoilà ! bonne lecture ! lectures fantômes lol

 


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De son point de vue, tout sonnait faux.  

L’attitude nonchalante, le sourire de façade et les gestes lubriques.  

Elle avait passé des heures et des heures à regarder les vidéos sur cet homme qu’elle avait en horreur, au point même de pouvoir l’imiter à la perfection. Pourtant, maintenant qu’elle l’avait devant elle, elle se rendait compte de l’aura et du charisme qu’il dégageait, chose que les vidéos n’avaient pas réussi à lui retransmettre.  

Elle devait bien avouer qu’elle en avait été déstabilisée, au tout début, en s’en apercevant.  

Mais la haine qu’elle lui vouait, était bien trop forte et avait repris le dessus rapidement, lui laissant après le soin de continuer sa vengeance, sans aucun remord.  

Par contre, elle aurait un seul regret, qu’il ne souffre pas autant qu’elle l’aurait voulu.  

Elle hésita une seconde, se demandant si tuer la petite fille serait la solution mais elle voulait tellement le tuer de sa main, qu’elle abandonna l’idée aussi vite. Par contre, l’aura qu’elle ressentait, non loin, pourrait peut-être être sa roue de secours. Elle sourit à l’idée et continua à lui tirer dessus sans pour autant le toucher.  

Il n’avait pas volé sa réputation et malgré « sa retraite », il restait un redoutable adversaire. Malgré tout, Ranza ne se faisait pas de souci, elle le tuerait sans problème. Elle n’avait rien à perdre contrairement à lui.  

Surtout si son allié exécutait le plan qu’elle avait établi.  

D’ailleurs, elle s’arrêta une seconde pour le repérer et se sentit contrarier de ne ressentir que faiblement son aura. Avec la drogue qu’il avait dans le sang, il était impossible pour cette femme d’avoir pu s’en débarrasser aussi facilement.  

Elle aussi, elle l’avait étudiée sous toutes les coutures et la conclusion s’était rapidement imposée. Elle ne serait pas un danger pour elle et son plan. Même si une mère serait surement capable de tout pour sa fille, elle n’avait rien à craindre de cette japonaise, qui bien qu’elle est fait équipe avec Saeba, n’avait rien d’exceptionnel.  

Un grain de sable, tout au plus.  

Son idée germa à la vitesse de la lumière et elle orienta le nettoyeur exactement là où elle voulait qu’il aille. Ils auraient un point de vue juste parfait sur la suite des événements.  

 

 

 

 

Ryô n’était pas stupide, il remarqua que la sud-américaine voulait le mener dans un endroit bien précis. Sentant l’aura de Kaori toute proche, il se laissa guider où elle voulait le mener pour s’éloigner de sa femme. Mais, il se rendit compte trop tard que Kaori allait surement être mêlée à leur duel s’ils continuaient à jouer au chat et à la souris.  

Malgré tout, il avança dans la direction voulue par son adversaire, tout en faisant marcher son cerveau à fond.  

Soufflant, il quadrilla les environs de son regard perçant et repéra trois points stratégiques qui pourraient lui servir. Il ne savait pas encore comment prendre le dessus sur la fille de Kaibara mais il devait agir plus vite pour la sécurité de Kaori et d’Ai.  

L’un des points stratégiques en question, était un dévers mais le japonais n’avait pas assez de vision pour en comprendre la profondeur. Pourtant, il pencha pour ce lieu, qui se trouvait dans la même direction que son adversaire avait l’air de choisir pour lui, espérant arriver à ses fins avant que Kaori le rejoigne.  

S’abritant derrière un arbre, il remarqua qu’en contre bas, il n’y avait plus ni explosions ni coup de feu. Il repéra rapidement l’aura de Falcon mais du faire un effort pour sentir celle de Mick. Cela l’agaça mais quand une balle frôla sa joue pour y tracer son passage, il se reconnecta sur son duel.  

 

-Alors Saeba, on rêve ?  

 

La voix de Ranza était pleine d’assurance, ce qui l’énerva au plus haut point.  

Faisant le bilan de ce qui lui restait de munitions, il grogna. Cinq balles et une grenade. Il devait économiser ou alors il allait se piéger tout seul.  

Rampant à couvert dans la mousse et les fougères, il se rapprochait de son objectif quand il entendit un clic.  

 

 

 

 

 

Elle se risqua à regarder derrière elle et fut soulager de voir qu’il ne la poursuivait pas. Ralentissant sa course, elle se concentra sur l’aura de son époux et continua son chemin pour le rejoindre.  

Le terrain était plus escarpé et elle s’essouffla plus vite, posant les mains au sol pour s’aider. Elle prit quelques secondes de repos, quand elle en entendit une série de coups de feu. Son cœur se serra et se mit à battre frénétiquement. La peur la saisi à nouveau et elle se remit en marche.  

Elle avait des images qui défilaient devant ses yeux et elle sentit les larmes arriver.  

Ils avaient été heureux seulement quelques années, enfin non, tranquilles, était surement le mot qui serait le plus proche de sa pensée. Car heureux ils l’ont été depuis longtemps malgré leur travail et leur lien étrange.  

Pourtant, elle n’arrivait pas à se l’expliquer mais elle avait l’impression que ce bonheur allait finir aujourd’hui et qu’elle ne serait plus heureuse comme elle l’entendait.  

Serrant les poings, elle accéléra son pas et du revers de sa manche, sécha les larmes qui commençaient à couler. Elle ferait tout pour lutter contre ce pressentiment et pour que cette journée se finisse bien.  

 

 

 

 

 

Falcon posa Mick contre le tronc d’un arbre et tâta son pouls à nouveau car l’américain avait encore perdu connaissance. Il n’était pas médecin mais l’état de son ami le préoccupait fortement car sa respiration était faible et sifflante au point qu’il devait vérifier si son cœur battait encore.  

Prenant la décision de le laisser en sécurité où il l’avait posé, le géant repartit vers le couple City Hunter. Plus vite cette histoire serait finie et plus vite, ils pourraient soigner le blondinet.  

Pendant qu’il marchait, il ressortit le téléphone satellite et essaya de l’allumer. Ce téléphone serait leur porte de sortie et sans lui, le retour à la civilisation allait être plus compliqué.  

Il essaya plusieurs fois sans succès avant de capituler et de le remettre dans sa poche en soufflant. Le destin n’était pas en leur faveur, ce qui agaça profondément l’ancien mercenaire, lui redonnant assez d’énergie pour accélérer la cadence et sentir l’aura de Kaori encore plus proche.  

 

 

 

 

 

-Saeba !  

 

Ryô s’immobilisa. Il ne l’avait pas vu se rapprocher autant de lui. Cette erreur allait lui couter cher.  

L’arme de Ranza était à juste deux mètres de sa tête. Elle ne pourrait pas le rater.  

L’avait-il sous-estimée ? Avait-il cru être le plus fort ? Ou son satané principe de ne jamais s’attaquer à une femme avait-il pris le dessus ?  

Il ferma les yeux et se mit à sourire. Il pensa à sa femme et à une vieille discussion.  

 

Kaori venait juste de rentrer dans l’appartement, les bras chargés de sacs de courses. Comme à son habitude, Ryô nettoyait son arme sur la table du salon et ne leva même pas la tête vers sa partenaire.  

Ils ne travaillaient pas ensemble depuis très longtemps mais les habitudes s’étaient déjà bien installées.  

Continuant son labeur, il sentit la jeune femme lui jeter des coups d’œil et avoir envie de lui parler mais elle n’en fit rien et partit dans la cuisine dès les chaussures enlevées.  

Quand elle eut fini sa corvée, elle fit de nombreux allées-retours dans le salon, le contrariant de plus en plus.  

 

-Kaori ? Que veux-tu me demander ? Tu m’agaces rien qu’en brassant de l’air.  

-Heu…  

-Quoi ?  

-Ryô…je me demandais…pourquoi tu ne pourrais jamais t’en prendre à une femme ?  

 

La question l’avait surpris. Il ne s’y attendait pas. Il faut dire qu’il était avare de confidences mais que son attitude parlait pour lui depuis qu’ils travaillaient ensemble, elle avait dû se faire son opinion.  

 

-Pourquoi cette question ?  

-Je me demande, c’est tout…tu les aimes trop c’est pour ça ?  

 

Il en tomba à la renverse tellement elle respirait l’innocence. Sa remarque en était presque mignonne.  

 

-On va dire ça…  

-Mais si l’une d’elle veut te tuer ?  

-Me tuer, moi ? Quelle femme m’en voudrait assez pour s’en prendre à l’étalon de Shinjuku ? se vanta-t-il en bombant le torse.  

-Je suis sérieuse, Ryô. Si un jour une femme veut te tuer, tu ne riposteras pas ?  

-Tu veux me tuer, Kaori ?  

-Ryô, tu ne peux pas être sérieux deux secondes !  

 

La jeune femme de l’époque avait laissé la discussion là. Mais ils avaient eu de nombreuses fois cet échange avec le temps. Avec toutes les missions qu’avait eues City Hunter, il avait toujours réussi à épargner les femmes qu’ils avaient croisées.  

 

Le nettoyeur se rappela avoir toujours dit qu’il ne pourrait pas tuer une femme, question de principe et qu’elles succomberaient toujours à son charme avant d’en arriver à cet extrême. Mais aujourd’hui, il devait se rendre à l’évidence, c’était elle ou lui.  

Pourtant quelque chose le perturbait. Il savait qu’il devait mettre la main dessus.  

 

-Ranza ? C’est ça ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour me tuer ?  

 

Sa voix restait neutre et sans peur. Il ne voulait rien laisser paraitre.  

 

-Hum…le temps de tout mettre en place surement… et le temps de te faire croire que tu étais en sécurité peut-être. En fait, je n’en sais rien…c’est comme ça, c’est tout !  

-Pourquoi enlever des enfants ?  

-Couvrir mes intentions ! Je te pensais plus malin !  

-Tu aurais pu enlever ma fille sans tout ce cinéma, non ?  

 

Ryô se redressa pour lui faire face. Elle ne bougea pas d’un centimètre.  

 

-Oui, j’aurais pu, en effet…  

-Alors pourquoi tout ça ? Et pourquoi maintenant ?  

-Veux-tu gagner du temps, Saeba ?  

 

Le nettoyeur ricana. Bien sûr qu’il voulait gagner du temps mais surtout il voulait comprendre.  

 

-Pas plus que ça. La mort ne me fait pas peur. Je l’ai côtoyé si souvent…comme toi, non ?  

 

La jeune femme parut hésiter puis elle releva son canon en direction du visage du japonais.  

 

-L’as-tu vu de si près ?  

-Oui.  

-Alors tu es plus que prêt pour la rencontrer.  

-Nous aurions pu être amis…même frère et sœur…  

 

Ranza se crispa et son visage se ferma. Il se dit qu’il avait raté une occasion de se taire. Il devait bien se rendre à l’évidence, il n’avait pas la psychologie de sa femme.  

 

-Tu as vraiment envie de rejoindre notre père, on dirait ! siffla-t-elle, méchante.  

-Pas plus que ça mais si tu penses que je le portais dans mon cœur, tu te trompes… comme tu te trompes sur le fait que je l’ai tué car je ne l’aimais pas.  

 

Il la vit se décontracter comme si son discours, finalement, l’intéressait. Il la quitta du regard et plongea dans ses souvenirs, se rappelant la difficulté qu’il avait eu à affronter Kaibara. Kaori avait raison, même s’il ne lui avait jamais avoué mais ce jour-là, une larme avait bien coulé sur sa joue.  

 

-Shin n’a pas été un père pour moi, comme il ne l’a surement pas été pour toi. Cet homme ne servait que ses intérêts…Mais à sa façon, je pense qu’il nous a aimés…et nous aussi malgré que nous ne sachions pas ce qu’aimer pouvait être…  

 

Ryô la regarda à nouveau le regard plus doux et le visage plus ouvert.  

 

-Nous avons vécu des choses semblables et oui, j’ai peut-être eu plus d’admiration de sa part mais je ne pense pas qu’il aurait voulu la même chose de nous deux.  

-Il ne voulait que toi ! hurla-t-elle. Il est partit des Etats-Unis, où nous avions un avenir tout tracé ensemble, pour te retrouver toi !!! Il m’a laissé seule là-bas ! Seule pour rejoindre son seul fils !  

 

La colère laissa place à la tristesse et Ranza baissa son arme. Ryô en profita pour reculer légèrement et il vit que le dévers était alors un à pic qui n’avait en fond que les arbres qui l’habitaient. Il soupira d’agacement, attirant l’attention de la sud-américaine.  

 

-Que cherches-tu, Saeba ? Que veux-tu que je te dise ? J’ai passé tellement de temps à te haïr que je ne vais pas te tomber dans les bras maintenant ! Même si Shin n’étais pas un père, il était le mien et tu me la enlevé !!! Et maintenant, je suis seule !!  

 

Ranza hurlait. Haine et tristesse confondues, elle laissait parler ses sentiments. Ryô fut touché par sa détresse mais il se rendit compte qu’il ne pourrait pas atteindre son cœur.  

Apercevant la silhouette lointaine de sa femme se détacher de l’horizon, il comprit que sa dernière chance se présentait et sans tarder, il lui tira dans le bras la faisant hurler cette fois de douleur.  

 

-Salop !  

 

Il avait visé les nerfs et il savait qu’elle ne pourrait plus utiliser sa main pour lui tirer à son tour dessus.  

 

-Abandonne…Refais ta vie et oublie moi.  

-Sinon ?  

-Je te tues.  

 

Son arme monta, visant la tête de la jeune femme. Il ne voulait pas en arriver là mais si elle ne lui laissait pas le choix, il le ferait.  

Ranza hésita puis attrapa la fiole dans sa poche. Elle la sortit rapidement pour la porter à sa bouche mais le nettoyeur se jeta sur elle.  

 

 

 

 

 

 

Kaori voyait enfin des ombres. Deux pour être exact et l’une d’elle était Ryô. Elle accéléra quand un nouveau coup de feu retentit. Elle se stoppa net et observa la scène. Personne ne tomba et elle se sentit soulagée. Puis, les ombres s’entremêlèrent et disparurent.  

Le cœur de la japonaise était au bord de l’explosion. Elle reprit sa course et alla le plus vite qu’elle le pu.  

 

 

 

 

 

Falcon avait enfin repéré le lieu de la bataille. Il avait compris que l’aura en face de celle de Ryô, était surement celle de la femme qui en avait après City Hunter. Il fut étonné cependant du changement d’attitude du nettoyeur et il grogna en se rendant compte que ce dernier pouvait ne pas avoir le dessus sur cette confrontation.  

Il vit aussi rapidement que Kaori allait les atteindre avant lui, et cela le contraria doublement. Si la rouquine s’interposait, c’était quitte ou double. Soit Ryô prenait le dessus soit Ai allait devenir orpheline.  

L’ancien mercenaire chercha une solution pour intervenir mais n’en vit aucune. Il serait surement sur les lieux quelques minutes trop tard. Il ne renonça pas malgré tout et augmenta le rythme de ses pas.  

 

 

 

 

 

Une fiole glissa de ses mains et roula sur le sol. Malgré sa corpulence, elle arrivait à lui tenir tête et au corps à corps, elle était vraiment douée.  

Elle arriva à le repousser et elle se redressa pour lui balancer un coup de pied bien placé. Il réussit à l’esquiver mais le reçu quand même dans la jambe, le faisant grimacer. Elle tapait fort, très fort.  

Il allait de nouveau se servir de son arme, quand elle arriva à le désarmer avec son bras valide. Puis, elle lui asséna un coup de boule qui le fit reculer de deux pas.  

 

-Tu n’y vas pas avec tout ton cœur, Saeba ! Ça va te perdre. Tu aurais dû me tirer une balle dans la tête quand tu en avais l’occasion !  

 

Il savait qu’elle avait raison mais quelque chose l’avait retenu. Cette maudite morale le tiraillait et il n’arrivait plus à la haïr comme il l’avait haï quelques minutes auparavant.  

Se sentait-il coupable de son sort finalement ? Il avait tué Kaibara, ce qui avait entrainé cette histoire. Il avait détruit plus d’une vie mais celle-ci le touchait plus qu’il ne l’aurait cru. Cette femme lui ressemblait tellement qu’il se sentait touché par sa peine. Ça aurait pu être lui. Mais il avait fait les bonnes rencontres sur sa route et cela lui avait permis de changer sa vie.  

Cependant, il devait se reprendre et mettre fin à cette bataille avant que Kaori n’arrive. Il savait que si sa femme se trouvait près de lui, la sud-américaine en profiterait pour l’utiliser. Mais malgré ça, il n’arrivait pas à se battre à fond et à reprendre le dessus.  

Perdu dans ses tourments, il ne remarqua pas qu’elle réussit à récupérer son arme et elle le mit en joue de sa main gauche.  

 

-Pas de chance…je sais aussi bien l’utiliser de cette main. Et, je n’aurai pas besoin de poussière d’ange pour te tuer !  

 

Il sentit dans sa voix qu’elle avait atteint son but et il évalua ses chances. Puis, l’image de Kaori apparut devant ses yeux et il comprit qu’il n’avait plus le choix. Il se précipita sur son pistolet dans une roulade et l’attrapa.  

Il tira et il eut un écho.  

Il se jeta sur le côté et sentit une douleur au bras mais il n’en prit pas compte. Il vit Ranza comme dans un miroir, ajuster ses gestes, elle allait encore tirer et elle était de plus en plus précise. L’échange dura quelques minutes insoutenables puis le nettoyeur vit qu’il ne lui restait qu’une balle et sa grenade. Il attrapa cette dernière dans un geste désespéré mais elle réussit à la lui faire lâcher en tirant dans sa main.  

Elle avait les mêmes réflex que lui, les mêmes attitudes, c’était comme se battre contre son ombre. Deux âmes similaires mais l’une si noire qu’elle envahissait l’autre de son ombre alors qu’elle n’était pourtant pas si blanche que cela.  

Ryô n’arrivait pas à comprendre pourquoi il ne prenait pas le dessus. Il devait la tuer mais il eut une hésitation de trop. Son arme vola dans les airs quand elle le désarma à nouveau avec habileté. Alors il tenta le tout pour le tout en se jetant de nouveau sur elle, leurs corps s’entremêlèrent pour un dernier corps à corps à cœurs perdus. Puis, il eut un nouveau coup de feu et du sang.  

 

 

 

 

 

 

Il eut un cri, puis, un coup de feu, ensuite, elle les vit.  

A quatre mètres d’elle, Ryô se tenait droit devant une femme brune plus petite. Cette dernière le tenait en joue et s’apprêtait à l’abattre. Le sang de Kaori ne fit d’un tour. Pourquoi ne tirait-il pas sur elle ? Pourquoi avait-elle l’impression qu’il allait perdre ce duel.  

Sans qu’elle ne se reconnaisse, elle pointa à son tour son arme sur cette femme, la visant. Les secondes lui paraissaient tellement longues mais elle ne tremblait pas. Pour Ryô, elle était prête à tout, même tirer dans le dos de son adversaire.  

Deux détonations raisonnèrent en même temps.  

Le nettoyeur leva les yeux vers Kaori et leurs regards se connectèrent avant qu’il ne tombe en arrière comme au ralenti.  

Elle se mit à courir pour le rattraper, butant sur un objet qui vola à son contact, mais elle arriva trop tard. Le corps de son mari chuta dans le vide et il disparut rapidement de son champ de vision. Sa main rattrapa de l’air et sa gorge se noua après son cri désespéré.  

 

-RYÔ !!!!!!!!!! 

 


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