Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 8 :: Le prisonnier

Publiée: 12-03-09 - Mise à jour: 12-03-09

Commentaires: Kikou tlm :) voilà la suite du retour de CH avec un chapitre un peu court je m'en excuse mais je voulais que le suivant soit un seul chap donc je ne l'ai pas lié... mais j'espère que vous me suivez tjrs ^^ bonne lecture et faites moi par de vos remarques !! ++

 


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Falcon décrocha son téléphone alors qu’il démarrait la jeep.  

 

-Miki ? On se rejoint chez Ryô. Viens avec Kazue…Heu… pour la petite ?  

-Non, elle n’est pas là… répondit faiblement la jeune femme. Ca va vous ?  

-Hum…  

 

L’homme raccrocha et se tourna vers le nettoyeur qui avait toujours le visage crispé. Puis jetant un œil sur la banquette arrière, il vérifia que l’hispanique était toujours en vie.  

 

 

Mick se releva difficilement et regarda autour de lui. La maison ou plutôt ce qui l’en restait, était en feu, des débris recouvraient tout le jardin. Criant le prénom de Kaori, l’américain se rua vers la maison délabrée et balaya les lieux du regard. Son cœur battait la chamade et l’inquiétude grandissait en même temps qu’il voyait les dégâts. Il continua à hurler le prénom de la japonaise tout en zigzaguant entre les flammes. La chaleur envahissait le jardin et commençait à faire transpirer à grosses goutes l’homme affolé. Mais il ne relâchait pas sa recherche par désespoir et par peur. La petite Ai venait d’être enlevée, il ne pouvait pas annoncer à Ryô que sa femme venait de mourir dans l’explosion d’une maison dans laquelle on l’avait fait venir volontairement. Entendant un murmure, Mick fit volte face et vit une main sortir d’un reste de porte en bois.  

 

-Kaori !!!  

-Je suis là…  

 

L’aidant à se relever, Mick soupira de soulagement en voyant son amie en vie et en un seul morceau.  

 

-Comment vas-tu ?  

-Ca va…j’ai eu de la chance…j’étais encore dans le jardin quand la maison a explosé…aie…mon bras, grimaça la jeune femme en se le tenant.  

 

Seulement blessée au bras et avec quelques griffures et de la suie au visage, l’ancienne nettoyeuse s’en sortait bien. La lourde porte d’entrée l’avait protégée de la déflagration. Se remettant de ses émotions, Kaori lança un regard désespéré autour d’elle.  

 

-Ai…non !!! Ai !!! Hurla-t-elle.  

 

Mick l’attrapa et la serra contre lui. La jeune femme se mit à pleurer, regardant les décombres en feu. Si sa fille était dans cette maison, elle n’avait pas pu s’en sortir vivante.  

 

 

Assis sur une chaise, les poings liés en arrière, Adrian reprenait connaissance. Les diverses douleurs de ses blessures le tiraillait. Il essaya de se redresser pour trouver une position plus confortable mais c’était peine perdue. Sa blessure par balle était celle qui le faisait le plus souffrir après sa tête. Cette dernière le lançait affreusement. Il avait l’impression qu’on lui enfonçait des milliers d’aiguilles dans le crâne. De plus, la lumière de l’ampoule l’agressait. Traversant ses yeux, elle amplifiait son mal de tête. Son sang avait cessé de couler et avait collé ses cheveux contre son front. La sensation poisseuse le démangeait mais il ne pouvait rien faire contre. Battant des paupières pour atténuer le flux de lumière, l’hispanique essaya de regarder autour de lui pour voir où il se trouvait. La pièce n’était pas grande et ne comportait aucune fenêtre. Dépouillée de toute décoration, il avait l’impression d’être dans un cagibi. Une odeur de poudre arrivait jusqu’à ses narines mais il ne voyait aucune arme près de lui. La porte était fermée mais il ne savait pas si elle l’était à clef car il ne voyait aucune serrure.  

Seul dans la pièce avec la chaise comme compagnie, l’homme se mit à sourire. City Hunter le retenait pour le faire parler. Il avait déjà connu ce genre de situation et il savait qu’il pouvait tenir longtemps, assez longtemps pour qu’elle soit partie.  

 

 

Saeko passa la porte de l’immeuble aux briques rouges en premier. Cherchant Ryô des yeux, elle l’interpella vivement :  

 

-Alors Ai ?  

 

Ryô se tourna vers son interlocutrice, alors que Kazue et Miki arrivaient à leur tour. Ne répondant pas à la commissaire, il s’adressa à Kazue d’un ton neutre.  

 

-Kazue, il faudrait que tu ailles voir notre prisonnier. Falcon va venir avec toi.  

 

L’infirmière ne demanda rien de plus et parti à la suite de l’ancien mercenaire qui tenait une boite de premiers secours dans les mains. Miki, elle regardait, tout comme Saeko le nettoyeur qui s’était retourné vers la fenêtre.  

 

-Ryô ?  

-Je ne sais pas où elle est…il ne m’a encore rien dit…laissant sa phrase en suspend, Saeko comprit pourquoi il l’avait amené ici.  

-Très bien, je te couvre mais ne fais rien d’insensé, d’accord ?  

 

Puis le nettoyeur se retourna et scruta les deux femmes.  

 

-Où est Kaori ?  

 

Miki détourna les yeux et Saeko toussota. Elles ne le savaient pas et n’osaient pas le dire à Ryô qui semblait déjà très énervé. Pourtant Miki prit son courage à deux mains, voyant que la commissaire ne disait rien non plus :  

 

-Nous ne savons pas…elle est partie précipitamment avec Mick après avoir reçu un coup de fil… J’ai essayé de l’appeler mais elle ne répond pas…je suis désolée Ryô.  

 

Ryô se senti encore plus énervé. Elle était encore partie sur un coup de tête et il allait lui arriver des ennuis, il en était sûr. Tout de même un peu rassuré que Mick soit avec elle, il lui en voulait quand même de faire sa forte tête dans un moment pareil. Pourtant ça tombait bien car sans Kaori il pouvait faire parler plus facilement son prisonnier. Il n’aurait pas autant de scrupules que si sa femme le retenait dans ses coups. Soufflant son mécontentement, il demanda à Miki d’essayer encore de la joindre, puis il quitta la pièce pour rejoindre Falcon et Kazue.  

 

 

L’hispanique regardait d’un œil étonné la jeune femme qui essayait de lui soigner ses blessures. Celle-ci avait poussé un cri de terreur en voyant dans quel état était l’homme mais n’avait rien demandé à Falcon. Elle se doutait bien dans quel état d’esprit Ryô devait être et même si elle n’approuvait pas ses méthodes, elle s’abstenu de tout commentaire et alla soigner son « patient ». S’occupant d’abord de ses blessures à la tête, elle les nettoya puis posa un bandage de fortune dessus les plus graves. Elle s’attela ensuite à la blessure par balle dans l’épaule. Heureusement pour Adrian, la balle était sortie et Falcon avait arrêté l’hémorragie. Elle désinfecta la plaie puis demanda au mercenaire de lui trouver du fil pour le recoudre. Ne voulant pas la laisser seule avec l’individu, Falcon lui avait demandait de quitter la pièce mais l’infirmière avait refusé prétextant l’état de faiblesse de son patient et continuant ses soins. Le géant avait du se résigner à les laisser seuls et ils étaient ainsi tous les deux dans ce petit cagibi quand Adrian prit la parole :  

 

- Pourquoi me soignez-vous ? Vous allez me tuer de toute façon…  

 

Kazue regarda l’hispanique et lui fit un sourire triste. Elle ne savait pas ce qu’allait lui faire Ryô mais son rôle à elle était de soigner les blessures qu’il avait.  

 

-Je ne sais pas…je suis infirmière, je ne fais que vous soigner. Ryô me l’a demandé…  

-Il veut me faire parler alors il veut que j’ai un peu plus de force. Je vois…il n’est pas bête.  

 

Kazue ne savait pas quoi lui répondre. Peut-être que si elle le faisait parler, elle, Ryô l’épargnerait.  

 

-Si vous disiez où se trouve la petite fille, je pourrais faire quelque chose pour vous…essaya-t-elle.  

 

Adrian la regarda à nouveau surprit puis éclata de rire. A moins que le stratagème de City Hunter ne soit cette femme.  

 

-Bien essayé ! Il pensait peut-être que je serais plus bavard avec vous ! lança-t-il entre deux rires. Non, vraiment bien essayé !!  

-Je n’essaie rien du tout, réplica une voix froide.  

 

Ryô se tenait sur le pas de la porte. Il regardait son prisonnier avec mépris. Puis faisant signe à Kazue de sortir, il s’avança vers lui.  

 

-Je n’ai pas fini Ryô…se hasarda la jeune femme.  

-Ce n’est pas grave…sors…  

 

Sa voix ne laissait aucun choix à l’infirmière. Lançant un dernier coup d’œil à l’homme, elle quitta la pièce.  

 

 

Mick regardait tout autour de lui. Il ne restait pratiquement plus rien de la maison, les flammes finissaient le travail. Kaori s’était calmée et rationnellement s’était persuadée que sa fille ne pouvait pas être dans la maison. Ils cherchaient des éventuels indices de sa « présence » mais c’était devenu difficile. Ils avaient du se résoudre à s’arrêter quand les premières sirènes de pompiers avaient retenties. Reprenant la mini où cette fois ce fut Mick qui prit le volant, ils repartirent pour l’appartement de City Hunter.  

 

-Je suis sûr que Ryô l’a retrouvé, essaya de la rassurer Mick en regardant sa meilleure amie.  

-J’espère… en tout cas, elle est en vit…je le sens…oui elle est en vit.  

 

 

Enervée était le mot qui qualifiait le mieux la femme dans la limousine. Non loin du port, elle regardait les gyrophares de la police briller dans la nuit. Son cargo avait été saisi ainsi que les enfants. Il ne lui restait plus que ce bébé de malheur qui avait été confié à l’une de ses subordonnées et la fille de City Hunter. Bien sûr la gamine était la plus importante dans l’histoire mais elle se sentait frustrée qu’une partie de son plan soit tombé à l’eau. Entendant un coup sur la vitre, elle la baissa et vit un de ses hommes se tenir devant elle.  

 

-Madame…  

-Que c’était-il passé ?  

-City Hunter est venu et…  

-Je vois…tu es seul ? demanda-t-elle si froidement qu’il en sursauta.  

-…oui …  

 

Elle soupira. Elle ne pouvait plus rester au Japon avec aussi peu de soutien.  

 

-Très bien, monte ! On s’en va !  

 

La limousine repartie dans l’aube qui se levait.  

 

 

Adrian ne tremblait pas. S’il devait mourir, ce serait dignement. Il n’avait pas peur du nettoyeur car ils étaient pareils. Ils avaient connu les mêmes choses et les mêmes peurs. Il n’était pas impressionné au contraire il était même excité par ce qu’il l’attendait.  

Jetant un regard au nettoyeur, l’homme attendait avec curiosité le premier assaut. S’il avait été à la place de Ryô, il aurait drogué son prisonnier mais le japonais ne devait pas avoir ça sous la main. La partie risquait d’être corsée.  

Ryô, lui, évaluait la situation. L’homme attaché sur la chaise n’avait plus rien à perdre. Ce serait donc difficile de le faire parler mais il le devait pour retrouver sa fille. Et il ne lui ferait aucun cadeau pour y arriver.  

Se regardant dans les yeux, les deux hommes avaient chacun leur objectif qui passait avant tout.  

 

 


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