Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 46 :: Prières

Publiée: 29-05-21 - Mise à jour: 29-05-21

Commentaires: Bientôt la fin lol bonne lecture !

 


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Falcon était en train de jouer avec Yui quand le téléphone sonna. Il se tourna vers sa femme et comprit qu’elle donnait la tétée à Kenshiro. Il se leva alors pour répondre. La voix de Mick raisonna fort dans le combiné alors qu’il n’avait même pas parlé.  

 

-Du calme l’amerloque ! Je ne comprends rien quand tu parles si vite.  

-Kaori est en danger ! Elle m’a laissé Ai et elle est retournée à son appartement toute seule !  

 

Les échos des « allô » de Mick raisonnèrent dans le vide. L’ancien mercenaire était déjà parti. Miki regarda la scène avec étonnement mais ne put arriver à temps jusqu’à son téléphone pour comprendre de quoi il en retournait. Elle prit sur elle et s’occupa de ses enfants, priant pour que rien de grave ne se soit passé.  

 

 

 

 

Quand Kazue arriva chez elle, elle fut étonnée de voir Ai sur le canapé en train de regarder un dessin animé. Elle chercha rapidement des yeux son mari et le vit en équilibre précaire sur le balcon. Son cœur rata un battement et elle se précipita vers lui pour le faire se rassoir dans son fauteuil.  

 

-Mick, mais tu es fou !  

-Non, inquiet ! grogna-t-il en jetant un œil à l’enfant.  

-Que se passe-t-il ?  

-Je ne sais pas mais j’espère que tout va bien. Je n’ai pas entendu de coup de feu, c’est bon signe.  

-Mick, tu me fais peur, là.  

 

L’américain attrapa les mains de la japonaise et lui fit un sourire sans chaleur.  

 

-Rentrons, je vais te raconter.  

 

Ils s’isolèrent du salon et Mick raconta pourquoi Ai se trouvait chez eux.  

 

-Mon dieu et tu as laissé Kaori y aller seule ? Mais c’est trop dangereux dans son état !  

-Que voulais tu que je fasse dans le mien ? s’exaspéra-t-il. Si j’avais pu, j’y serai allé à sa place !  

-Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire mais…  

 

Kazue ne termina pas ses paroles et retourna dans la pièce principale. Elle regarda la petite fille et se mit à prier. Il ne pouvait pas se passer un autre drame. Pas maintenant.  

 

 

 

 

 

Quand son téléphone vibra, elle souffla longuement. Un rire raisonna et elle fit une grimace à son fiancé.  

 

-Saeko, si c’est le boulot, tu devrais répondre.  

-C’est un message de Mick…  

 

Mais en lisant les premiers mots, la policière sauta sur ses pieds et attrapa ses vêtements.  

 

-Je dois y aller. Kaori est en danger.  

-Tu as besoin de moi ? demanda Kentaro en se levant à son tour.  

-Non. Je n’ai pas tout compris mais je vais appeler Mick en allant chez elle.  

-Ok, fais attention à toi.  

-Comme toujours.  

 

La commissaire était dans sa voiture en un temps record et elle démarra son bolide dans la foulée. Elle sentait son cœur battre à tout rompre et elle se rappela la discussion qu’elle avait eu avec Kaori, seulement un mois en arrière.  

 

-Tu n’y penses pas ! Reprendre City Hunter à toi toute seule ? C’est du suicide, Kaori ! Tu cherches à mourir ? Et Ai ?  

 

La nettoyeuse soupira. De tous ses amis, c’était Saeko qui avait réagi au quart de tour en apprenant ses intentions. Umi avait dit qu’il la soutiendrait malgré les réticences de Miki et Mick avait grogné. Mais Saeko était celle qui avait refusé d’en rester là.  

 

-Hors de question que tu joues à la justicière dans la rue ! Je ne te laisserai pas faire.  

-Saeko, c’est mon choix…  

-Un choix stupide ! Tu vas te faire descendre, c’est tout ce que tu vas gagner ! Ce n’est pas ce que Ryô voudrait !  

 

Les deux femmes s’étaient affrontées du regard un moment avant que Kaori lâche et se laisse tomber sur le tabouret du bar. Elle ne voulait pas se mettre à dos son amie mais elle ne voulait pas qu’on décide à sa place.  

 

-Je ne vais pas risquer le diable mais il faut bien protéger la ville.  

-On s’en sort très bien sans City Hunter !  

 

La voix de Saeko avait claqué dans le café, paralysant la nettoyeuse.  

Elle avait presque immédiatement regretté ses paroles mais le mal était fait.  

 

-Je vois.  

 

Kaori était partit du café sans un mot.  

Depuis, elles n’en avaient plus parlé mais heureusement aucun message n’était apparu sur le tableau provisoire de la gare. Même si elle savait que Kaori avait repris le tour des indics à Shinjuku.  

 

Saeko s’en voulait. Elle culpabilisait d’avoir réagi de la sorte mais cela avait été sa façon de protéger son amie.  

Tous souffraient de la disparition de Ryô.  

Mais après Kaori, Saeko était celle qui avait eu le plus de mal à le supporter. Elle avait déjà tant perdu qu’elle ne voulait pas que cela continue.  

Elle était restée longtemps en lien avec la police colombienne pour avoir des nouvelles, sans aucun succès. Elle avait gardé un espoir jusqu’au bout mais avait finalement dû se rendre à l’évidence que Ryô ne reviendrait plus.  

Et maintenant si quelque chose devait arriver à la femme du nettoyeur, la policière ne savait pas si elle se le pardonnerait.  

Appuyant sur le champignon, elle pria pour arriver à temps à l’immeuble de briques rouges.  

 

 

 

 

 

Le vieux Kenji regardait les passants d’un œil discret.  

Depuis les événements de Shinjuku, il avait pris ses quartiers dans le cabaret d’Erika. Aidée de la population, la travestie avec pu reconstruire rapidement les lieux et reprendre du service dans la foulée. Les liens qui s’étaient tissés dans la communauté des gens de la nuit, c’était renforcé en apprenant la disparition de City Hunter. Tous avaient à cœur de protéger leur quartier et à plus grande échelle, leur ville.  

Kenji n’échappait pas à la règle et malgré le toit qu’il avait maintenant sur la tête, il continuait de jouer les espions dans la rue. Il savait que les habitudes avaient la vie dure et même s’il avait un lit chaud pour son vieux corps, l’appel de la rue était encore très présent.  

Il avait d’ailleurs été étonné de voir débarquer la partenaire de Ryô, lui annonçant reprendre là où s’était arrêté son mari. Il avait essayé de l’en dissuader mais avait bien vu que c’était peine perdue en croisant ses yeux remplis de tristesse et de colère. Il avait alors accepté de lui servir d’indic à elle aussi, pour rendre hommage à celui qui les avait protégé pendant si longtemps.  

Pourtant, il filtrait ses informations comme pour la protéger et l’empêcher de se retrouver dans des situations périlleuses. Il savait que quand son tour viendrait, il aurait des comptes à rendre avec un homme ailé armé d’un magnum et il préférait un repos éternel au calme que torturé.  

Beaucoup de clans avaient essayé de profiter de la nouvelle et avec les coréens qui avaient quitté la capitale, ils s’étaient vu s’ouvrir une voie royale. Heureusement, Falcon et son frère avaient œuvré dans l’ombre pour calmer les ardeurs et appuyés par la population, les clans s’étaient retirés pour le moment.  

L’indic avait alors pris le parti de taire cette histoire à la rouquine et lui faire des comptes rendus plus ordinaires.  

Mais il savait qu’il n’y arriverait pas sur le long terme. Surtout qu’une rumeur s’élevait depuis l’aube. Une rumeur qui l’inquiétait au plus au point car il concernait la jeune femme.  

Espérant qu’elle lui rendrait visite ce soir, il s’était décidé à devenir un peu plus bavard avec elle.  

C’est ainsi que ses pas le menèrent près de l’immeuble de briques rouges malgré lui, inquiet de ne pas la voir venir près de ses quartiers car c’était le jour où elle aurait dû passer. Il fut étonné de le trouver dans le noir le plus complet malgré l’heure.  

Si la partenaire de Ryô ne passait pas dans le quartier au milieu de la nuit comme le faisait son mari, elle avait pris l’habitude de venir après avoir déposé sa fille au Cat’s Eye en fin d’après-midi. Et si elle ne le faisait pas, elle ne pouvait que se trouver chez elle à s’occuper de cette dernière.  

Kenji avait toujours eu un œil sur les habitudes de la petite famille pour en comprendre le mécanisme et pouvoir la prévenir en cas de danger. C’est pour cela qu’il était étonné qu’elle change ses habitudes en ce jour. Il chercha dans sa mémoire si une information lui avait échappée et partit vers la petite supérette pour s’en assurer.  

 

-Bonjour Amaru ! Tu as vu la petite, aujourd’hui ?  

-Salut Kenji ! Tu parles de Kaori ? Oui, elle est passée y a quelques minutes devant la vitrine.  

-Avec sa gosse ?  

-Hum, non seule, pourquoi ?  

-Y a eu un truc spécial ? demanda l’ancien SDF en regardant la rue qui se vidait tranquillement en cette fin de journée.  

-C’était la rentrée des classes…la petite Ai est allée à l’école, aujourd’hui. A part ça, je ne vois pas. Un souci ? Tu m’inquiètes.  

 

Le visage du vieil homme se détendit. Il avait oublié quel jour on était et la rentrée de l’enfant pouvait expliquer le changement de planning de la nettoyeuse.  

 

-Rien, tout va bien.  

-Par contre, maintenant que tu me le dis. Shina m’a dit avoir vu un individu louche trainer près de chez elles en début d’après-midi…mais Kaori n’y était pas.  

-Tu ne pouvais pas commencer par ça ! Nom de dieu ! Elle allait où quand tu l’as vu il y a quelques minutes ?  

 

Le petit vendeur parut surpris du ton de son interlocuteur et resta, quelques secondes, silencieux. Ce qui mit en rogne Kenji qui lui lança un regard noir.  

 

-Alors ?  

-Heu… Elle repartait chez elle…je crois.  

 

Kenji sortit de la supérette et regarda à nouveau l’immeuble avec intensité. Le jour était en train de quitter le ciel et il était étonnant que l’appartement ne soit pas allumé si elle était rentrée chez elle. Dans la rue, les fenêtres des appartements laissaient apercevoir la vie de ses occupants en reflétant leur lumière.  

Le vieil homme se tourna pour regarder l’immeuble de l’américain et constata que ce dernier était présent. Mais vu son état physique, il savait qu’il ne lui serait pas d’une grande aide. Il retourna dans le magasin et cria à l’employé.  

 

-Amaru ! File-moi ton téléphone.  

 

Le jeune contourna le comptoir et lui donna son portable.  

 

-Erika ! On a un souci, tu peux appeler Falcon ? Dis-lui de me rejoindre chez la nettoyeuse.  

-Que se passe-t-il, vieux fou ? demanda la travestie d’une voix inquiète.  

-J’te dirais ça en rentrant, fais ça, ok ?  

-Ok.  

-Tu as l’air de croire qu’un truc cloche, Kenji, enchaina Amaru en récupérant son bien.  

-J’espère me tromper…petit. J’espère me tromper…  

 

Le vieil homme soupira, priant pour que son instinct le trompe.  

 

 

 

 

Kasumi soupira d’aise. L’eau chaude lui faisait un bien fou et l’odeur du bain moussant la relaxait.  

Elle avait eu une rude journée et ce moment de calme était appréciable.  

Écouteurs sur les oreilles et un verre de vin sur le bord de la baignoire, elle était au paradis. Fermant les yeux, elle se laissa envelopper dans les volutes de la vapeur de la salle de bain.  

Les vibrations de son téléphone la sortirent de son rêve et elle grogna de mécontentement.  

Le temps de relever la tête et de s’essuyer les mains, l’appel s’arrêta et la voleuse se demanda un instant si elle n’allait pas laisser tomber quand les vibrations se remirent en marche.  

 

-Et merde !  

 

Elle attrapa le téléphone pour remettre à sa place l’opportun quand elle vit le nom de son correspondant apparaitre.  

 

-Saeko ? Que se passe-t-il ?  

-Kasumi… je suis chez Mick et on s’inquiète pour Kaori…Tu pourrais être là dans combien de temps ?  

 

La jeune femme sauta hors de sa baignoire et attrapa une serviette d’une main.  

 

-Je suis là dans 15 minutes max !  

-Ok, merci.  

 

Elle raccrocha et se précipita dans sa chambre pour s’habiller à toute vitesse. Si Saeko l’appelait cela ne présageait rien de bon, elle le savait. Alors, elle ne prit même pas le temps de s’habiller en civil et elle enfila ses affaires de voleuse. Inconsciemment, elle se mit à prier pour que rien de grave n’arrive.  

 

 

 

 

 

Falcon regardait l’immeuble de la ruelle la moins exposée. Il avait beau se concentrer au maximum, il ne ressentait aucun danger. Pourtant, l’aura de Kaori, bien que faible, était distincte. Il hésita sur la marche à suivre et se décida à ne pas faire cavalier seul, pour une fois. Son instinct le lui disait.  

Il allait partir vers chez l’américain quand il repéra une aura amicale.  

 

-Kenji…que fais-tu ici.  

-Tu n’as pas eu Erika ?  

-Non. C’est Mick qui m’a appelé.  

-Merde, viens.  

 

Le vieil homme l’entraina plus loin dans la pénombre.  

 

-J’ai attendu Kaori mais elle n’est pas venue me voir aujourd’hui, alors je suis passé ici. Il y a une rumeur depuis ce matin…  

-Une rumeur ?  

-Hum…oui…c’est parti du port.  

-Parle ! Je n’ai pas la nuit. La petite est en danger ?  

-Je ne sais pas mais je pense…un homme a été aperçu trainant près de chez elle cet après-midi.  

-Que dit ta rumeur, vieux bouc !  

-Un étranger aurait débarqué ce matin d’un cargo…un camé au PCP…  

 

Umibozu ne répondit pas et fixa de ses lunettes noires l’immeuble d’en face.  

Serait-ce pour cela qu’il ne repérait rien ?  

Et Kaori, était-elle blessée ?  

Ses informations le déboussolèrent. Lui qui pensait que cette histoire était enfin finie, se retrouvait étrangement interdit de la situation.  

 

-Tu es sur de tes sources ? Tu n’as rien d’autres ?  

-Je ne suis sûr de rien mais l’histoire est assez sérieuse pour faire attention à la suite.  

 

Le géant acquiesça et repartit vers l’immeuble blanc.  

Montant les escaliers de l’immeuble de Mick, il se retrouva dans l’appartement après l’arrivée de Saeko, l’esprit embrouillé.  

 

-Umi…rentre, soupira Kazue. Je prépare le repas pour Ai…ils sont dans notre chambre.  

 

L’ancien mercenaire fit un signe de tête puis passa rapidement dans le salon et gratta la tête de la petite fille qui était encore devant la télévision. Cette dernière ne le regarda même pas mais lui répondit d’un grand sourire en attrapant une chips dans le paquet posé à côté d’elle.  

Il se faufila ensuite vers la chambre du couple.  

 

-J’ai une info, commença-t-il sans laisser le temps aux deux personne présentes de parler.  

-On t’écoute, enchaina Saeko, voyant le sérieux du ton de Falcon.  

-Un gars sous poussière d’ange aurait débarqué d’un cargo ce matin…  

-Quoi ? Et tes indics ne te le disent que maintenant ? s’indigna Mick en serrant les poings.  

-C’est Kenji qui vient de m’en parler, il est en bas de l’immeuble, lui aussi.  

-Putain, il faut que vous alliez en face ! Vous attendez quoi ? Bordel, Kaori est partit ya au moins trente minutes !  

 

Mick s’essouffla et passa sa main gantée sur son visage en sueur. Il jeta un regard par la fenêtre et dû renoncer à y voir quelque chose dans la pénombre de l’appartement d’en face.  

La tension dans la chambre était palpable et le silence s’invita après ces révélations. Chacun perdu dans ses pensées.  

 

-Ce n’est pas cohérent, fini par dire la policière.  

-Oui, c’est ce que je pense aussi, enchaina Falcon.  

-Vous pouvez développer ? s’énerva l’américain en les fixant les sourcils froncés.  

-Qui viendrait s’en prendre à Kaori ? Et pourquoi ? Ryô disparut, elle n’est pas un danger…  

 

Saeko avait beau se dire qu’un danger devait être réel mais elle n’y trouvait aucune logique.  

 

-Mais on s’en fou ! s’emporta Mick. On attend qu’elle se fasse descendre en restant ici ou vous y allez ? C’est quand même elle qui a descendu la sud-américaine ! Donc oui, c’est logique qu’elle soit une cible !  

 

Kazue ouvrit la porte et la referma rapidement.  

 

-Moins fort ! Ai vous entend là !  

 

Le visage de Mick se radoucit et il soupira.  

 

-Désolé, je suis contrarié.  

-On va y aller mais on ne veut pas faire n’importe quoi. S’il y a du PCP dans le coup, il faut qu’on soit préparé. Son aura est encore présente, elle est en vie, dit doucement l’ancien mercenaire.  

-Je sais mais moi j’y serai déjà là ! Drogue ou pas drogue. Il s’agit de Kaori !  

-J’ai demandé à Kasumi de nous rejoindre…si elle n’est pas là dans les cinq minutes, on y va.  

 

La voix de Saeko était déterminée malgré son anxiété. Elle sortit son arme et la vérifia. Mick indiqua sa réserve à Umi et Kazue repartit avec la petite fille dans le salon.  

Le petit groupe quitta ensuite l’appartement et retrouva la voleuse dans la ruelle.  

Saeko la briefa rapidement et tous se tournèrent vers l’immeuble.  

 

-Je reste ici pour vous couvrir, commença Mick.  

-Ce n’est pas raisonnable, lui répondit Saeko en le regardant.  

-Peut-être mais je ne bougerais pas.  

-Hum, allons-y, grogna Falcon.  

 

Tous acquiescèrent et ils traversèrent la rue en laissant l’ancien nettoyeur derrière eux. L’américain les regarda s’éloigner, se maudissant de n’être d’aucune utilité. Il leva les yeux vers l’appartement et sans le vouloir, il se mit à réciter une prière en anglais dans sa tête pour protéger son amie. 

 


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