Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Auteur: thalia

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 49 chapitres

Publiée: 12-01-09

Mise à jour: 07-06-21

 

Commentaires: 110 reviews

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ActionRomance

 

Résumé: Bon me revoilà après une très longue absence sur le site et aussi en écriture alors ne soyez pas trop méchants :) Je me lance sur une fic alternative sur ce que j'aurais voulu qu'il se passe à la fin de la série. Différente de ma 1ère : "Et si on arrêtait le temps" (un peu de pub pour ceux qui ne l'ont pas lu:) je vais essayer de faire dans l'action. Bonne lecture et dites moi ce que vous en pensez :)

 

Disclaimer: Les personnages de "Le retour de City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le retour de City Hunter

 

Chapitre 9 :: Tortures.

Publiée: 30-03-09 - Mise à jour: 30-03-09

Commentaires: Coucou tlm ^^ voilà la suite de cette fic en espérant toujours vous plaire :) désolée pour le retard...avec le one shot je publie un peu après mes fics en cours gomen ^^ d'ailleurs un grand merci à toutes celles qui m'ont laissées de gentilles reviews pour "premier anniversaire" ça m'a beaucoup touché :) Pour ce chapitre, j'espère ne pas y être allé trop fort lol ça n'a pas été facile... :/ j'espère que ça va dans les descriptions :p n'hésitez pas à me le dire ! ++

 


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Ryô ne bougeait pas. Son adversaire semblait sur de lui. Il n’allait pas lui faciliter la tâche. Très bien, puisqu’il devait en arriver là, il le ferait. Pour sa fille, il était près à tout. Il sorti alors de la pièce et se dirigea vers l’armurerie. Prenant tout ce qui allait « peut-être » lui être nécessaire, il passa ensuite devant Falcon sans lui adresser aucune parole. Puis il referma la porte derrière lui.  

 

 

 

A l’étage, le silence était maitre. Personne n’osait parler. Kazue tremblait malgré elle. Elle avait croisé le regard de Ryô et ses yeux la hantaient. Ils étaient si froids et si cruels. A cet instant elle avait croisé l’ange de la mort, elle en était sûre. Et elle ne pouvait s’empêcher de trembler face à cette révélation sans édulcorants. Au premier hurlement du prisonnier, la jeune femme se boucha les oreilles avec ses mains et se mit à pleurer. Se recroquevillant sur elle-même, elle n’avait qu’une envie, c’était de quitter cet appartement et d’aller le plus loin possible mais ses jambes refusaient de bouger. Alors elle se ratatinait sur elle-même et se mit à fredonner pour couvrir les bruits, telle une enfant perdue.  

Miki n’en menait pas plus large que son amie. Malgré tout ce qu’elle avait vécu dans sa vie, le retour au calme de son quotidien l’avait affaiblie et son état de grossesse la fragilisait aussi énormément. Fixant un point dans le vague, elle essayait de faire fuir son esprit loin du lieu où elle se trouvait.  

Saeko faisait les cents pas, ses yeux passaient sur chaque protagoniste de la pièce et ses doigts tapaient frénétiquement sur sa jupe. Elle attendait que Ryô remonte et elle espérait vraiment qu’il ne le tuerait pas. Pourtant elle en doutait, elle doutait de lui à cet instant.  

 

 

Ryô essuyait le sang qui avait giclé sur son visage. Kazue qui avait pourtant bien nettoyée la blessure par balle, ne serait pas contente de voir ce que le nettoyeur venait de faire à son prisonnier. Ce dernier se tordait de douleur, un tournevis enfoncé à l’endroit même où la balle l’avait transpercé. Il y était allé fort et vite. Adrian avait hurlé sa douleur et maintenant au bord de l’évanouissement, sa tête pendait. Mais Ryô ne s’arrêta pas pour autant. Lui collant une gifle magistrale pour lui faire relever les yeux vers lui, il attrapa son briquet et s’alluma une cigarette. Après seulement deux bouffées, il tendit son arme vers l’hispanique et lui murmura gentiment :  

 

-Je sais c’est très classique mais ça fait vraiment mal…alors évites toi ça et dis moi où est ma fille…  

 

Adrian le fixa et sourit. Ryô soupira et appuya sa cigarette sur l’avant bras de l’homme. Aucun cri ne sorti de sa bouche, appuyant encore plus la braise rouge sur la peau du mercenaire, Ryô le regardait intensément. Une odeur de poulet grillé envahie la pièce.  

 

-Alors ?  

- Rêves !  

 

Alors il souleva la clope contre la plaie près du tournevis et tout en appuyant sur sa blessure à la tête, il posa la braise sur la chair à vif. L’hispanique eut un haut le cœur. Il était incapable de dire si c’était la brulure ou la pression sur sa tête qui lui faisait le plus mal mais en tout cas il dégustait comme jamais. Commençant à s’enfoncer dans l’inconscience, il fut ramené à nouveau dans la pièce par le nettoyeur qui lui renversa le contenu de la bouteille d’eau sur la tête.  

 

-Non, non, tu restes avec moi…j’ai besoin de toi, tu as oublié ?  

 

Adrian secoua légèrement la tête. Puis se remit à fixer le nettoyeur.  

 

-Continu…je n’ai toujours rien à dire…  

 

Ryô se mit à rire. Bien sur il n’avait pas de temps à perdre mais cet homme forçait son respect. Soit il était très fort, soit il était fou mais en tout cas il forçait le respect. Attrapant sur la table devant lui un long couteau effilé, le nettoyeur le fit passait de sa main gauche à sa main droite, fixant toujours le prisonnier.  

 

-Tu en es sur ?  

 

Adrian ferma les yeux deux secondes, il essaya d’inspirer profondément mais cela le fit tousser. Il senti, alors, une main attraper sa mâchoire et lui écarter les lèvres. Puis la lame du couteau s’enfoncer dans ses gencives du bas, butant ensuite contre la racine d’une dent, forçant en faisant levier et tournant de droite à gauche. Sa bouche se rempli de son sang et il faillit s’étouffer avec. La douleur était tellement forte qu’il voyait des paillettes devant ses yeux. Il criait mais ne s’en rendait pas compte plus que ça comme si son esprit sortait de son corps. La lame du couteau insistait toujours sur le même point. Il senti sa dent avoir de plus en plus de leste puis un craquement. Son esprit reprit place dans son corps et la douleur le submergea. Sa voix couvrait ses oreilles, il hurlait autant qu’il le pouvait. Son sang coulait hors de sa bouche et il cracha sa dent.  

 

 

Kazue n’en pouvait plus. Elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte d’entrée quand celle-ci s’ouvrit sur un Mick couvert de suie. D’abord déconcerté de voir sa femme dans cet état, il comprit très vite en entendant un hurlement bestial lui parvenir aux oreilles. La jeune femme se jeta dans ses bras et se mit à sangloter encore plus fort. Il la serra contre lui et fixa Saeko qui prit un air désolé pour lui mais ne souffla pas mot.  

 

Kaori était comme au ralenti. Elle montait les marches qui la menaient à son appartement d’un pas lent et fatigué. Mick avançait plus vite qu’elle et avait déjà atteint la porte d’entrée. Alors qu’elle allait le rejoindre, elle entendit un hurlement qui lui transperça le corps. Tournant la tête dans la direction du cri, elle hésita quelques instants avant de s’y précipiter, ne suivant que son intuition. Ses jambes, mues d’une énergie nouvelle, la firent avancer encore plus vite. Elle arriva devant Falcon en moins de temps qu’elle ne le cru et se stoppa, voyant le visage grave de ce dernier. Puis elle fixa la porte fermée d’où venaient les hurlements.  

 

 

Ryô fixa quelques secondes la dent ensanglantée qui gisait sur le sol. Il y était allé fort mais il ne voulait plus perdre de temps car d’après Adrian, sa fille risquait de partir loin de lui et il ne pouvait pas se le permettre. Des vieux souvenirs lui remontèrent en mémoire. Il se voyait dans la jungle évitant ses ennemis, se cachant, masquant sa présence. Son maquillage de guerre le fondant dans la végétation. Pourtant, il se rappelait le jour où il avait été capturé et torturé comme il le faisait aujourd’hui. En fait, inconsciemment, il reproduisait les mêmes gestes de douleurs. Il avait été victime, le voilà bourreau.  

 

Se saisissant d’un mouchoir en tissu assez large, il l’imprégna d’eau. Aucune expression ne transparaissait sur son visage. Il était de marbre. Il s’approcha d’Adrian et sans évacuer le surplus d’eau du tissu, le lui plaqua sur la bouche et le nez, bouquant ainsi sa respiration. L’enfonçant même un peu dans sa bouche, il le regarda lentement perdre son air.  

 

-Je ne plaisante plus, soupira-t-il en s’adressant à Adrian. Je vais te tuer et d’une manière très lente. Alors parle car ma patience a ses limites.  

 

Adrian se crispa. L’air lui manquait et de l’eau coulait le long de son torse. Malgré tout, il secoua la tête négativement pour faire comprendre au nettoyeur qu’il ne parlerait pas. Pourtant mourir de cette façon ne l’enchantait pas mais il devait gagner le plus de temps possible pour que la gamine ne soit plus à portée de main. Sa mission avait échoué mais il réussirait cela. Se sentant partir, il renversa sa tête en arrière, ses yeux commençaient à se fermer. Puis il ressenti encore une vive douleur et de l’air lui arriva d’un coup. Ryô lui avait enlevé le mouchoir et appuyait sur le tournevis.  

 

- Réveille-toi ! ¡Hâblas ! (parle !)  

 

Toujours les mêmes mots. Adrian jubilait. Pas si fort que ça ce City Hunter, finalement. Il le regarda et sourit encore alors que le japonais lui reposa le mouchoir sur le visage. Plus d’air. Il allait jouer ce jeu longtemps. Très bien, il tiendrait.  

 

 

- Laisse-moi passer, Umibozu, hurla Kaori, hors d’elle en voyant son ami faire barrage devant la porte.  

-Non, je ne peux pas…tu ne dois pas voir ça…répondit calmement le géant en croisant les bras.  

 

Kaori ne contenait plus sa rage, elle était rouge et le son de sa voix était monté d’un cran.  

 

-Je rentrerais ! Tu m’entends ! Je DOIS rentrer ! cria-t-elle à nouveau, plantant son regard dans celui de Falcon.  

 

Il sentait toute la détermination de la jeune femme et savait qu’elle ne changerait pas d’avis. Bien sur, il pouvait la maitriser sans aucun problème mais son intuition lui disait qu’il devait la laisser faire. Alors lentement il se déplaça sur le côté, laissant assez d’espace pour qu’elle ouvre la porte.  

 

Kaori reprit sa respiration et fixa la poignée de la porte. Son cœur battait à tout rompre et d’un pas hésitant, elle avança. Elle tourna ensuite la poignée et la porte s’ouvrit dans un grincement métallique. La première chose qu’elle vit, c’est le visage tournant au bleu de l’homme attaché sur la chaise. Sans même comprendre pourquoi, elle se précipita vers lui et retira le tissu mouillé. La couleur de la peau retourna à la normale et à ce moment là, elle entendit enfin les parole de Ryô lui arriver aux oreilles :  

 

-Mais qu’est ce que tu fais ? cria-t-il en la poussant sur le côté.  

 

Ce ne fut que là qu’elle regarda son mari. Mais en face d’elle, il n’y avait pas l’homme qu’elle connaissait si bien. L’homme doux et affectueux avait laissé place à l’ange de la mort au visage sans expressions. Ses yeux ne reflétaient même plus de l’amour pour elle, seulement de la haine pour l’homme qu’il était entrain de torturer. Ils étaient noirs et froids. Ses traits étaient tirés à l’extrême et son teint livide. Des goutes de sang séchées étaient parsemées sur son visage et contrastaient avec la blancheur de sa peau. Ses cheveux étaient en bataille et son t-shirt couvert de sang et froissé donnait une image diabolique du nettoyeur.  

Kaori prit sur elle et d’un autre geste qu’elle fut incapable d’arrêter, elle gifla fortement son époux. Le bruit résonna dans toute la salle et déconcerta autant le nettoyeur que sa victime. Puis Kaori regarda droit dans les yeux Ryô et d’une voix calme, elle lui parla :  

 

-Tu es devenu fou, c’est ça ? Tu penses vraiment que c’est le bon moyen pour avoir les infos qu’il nous faut ? Tu l’as regardé ? Dis moi tu l’as vu ?  

 

Kaori se tourna vers Adrian en le pointant du doigt.  

 

-………………..  

-Tu crois qu’il va te parler parce que tu vas le tuer ? Mais ce mec n’en a rien à faire de mourir ! Et ça ne t’avanceras à rien de le torturer ! Tu es un idiot Saeba !  

 

Comme si le nettoyeur redescendait sur terre, il regarda sa femme, étonné. Comme si pour la première fois depuis qu’il était rentré dans cette pièce, il voyait vraiment ce qui s’y trouvait, il la parcouru des yeux. Puis il les arrêta sur Adrian qui perdait son sang. L’homme était dans un sale état et tout ça s’était sa faute. Il ne voulait pas que Kaori voit ça mais c’était trop tard et maintenant elle lui en voulait. Regardant à nouveau sa femme, il vit qu’elle s’était approché de l’hispanique et avait prit le mouchoir pour lui essuyer son sang. Puis elle se tourna vers Ryô et toujours d’une voix neutre, elle s’adressa à lui :  

 

-Va me chercher de quoi le soigner et demande à Kazue si elle peut venir.  

 

Ryô ne bougeait pas, interdit.  

 

-C’est un ordre, Ryô ! hurla-t-elle pour le faire réagir.  

 

Il la regardait, elle ne plaisantait pas. Il sorti alors de la pièce et regarda Falcon d’un regard noir.  

 

-Pourquoi l’as-tu laissé entrer ?  

-Humf…  

-Ouai…  

 

Puis il remonta vers l’appartement.  

 

 

Kaori regardait les dégâts sur l’homme. Il était mal en point. Elle ne savait pas si Kazue pourrait faire quelque chose mais elle ne pouvait pas le laisser mourir même s’il avait enlevé sa fille, elle n’avait pas le droit de le laisser mourir.  

Sous les bleus et le sang qui commençait à se coaguler, deux yeux remplis de surprises, fixaient la jeune femme.  

 

-Pourquoi…gémi-t-il.  

-…………. Pourquoi quoi ? demanda la nettoyeuse en continuant à lui dégager le visage doucement.  

-Pourquoi me sauver ?  

-Je ne vous sauve pas…je sauve mon époux…  

-..............  

 

Ses mains se tachaient du sang de l’homme mais elle n’en avait rien à faire. Elle devait juste faire ce qu’elle trouvait juste.  

 

-Je ne vous dirais pas où elle est…  

-Ne me le dites pas.  

 

Adrian fixait toujours ce petit bout de femme et se rappelait encore avec quelle vivacité, elle s’était défendu au moment où ils avaient pris son enfant.  

 

-Vous avez des enfants ? demanda Kaori en le fixant dans les yeux.  

-……….Non.  

-Je comprends mieux pourquoi alors, vous n’avez aucun scrupule à les enlever.  

-Je ne fais que ce que l’on me demande.  

-Et vous ne vous dites jamais que c’est mal ce que l’on vous demande ?  

 

L’hispanique parut encore plus étonné. Pourquoi le faisait-elle parler ? Pour avoir des informations sur sa fille ou pour essayer de le comprendre, lui ?  

 

-Non…  

 

Kaori continuait ses gestes remplis d’une certaine douceur. Le tissu était maintenant imprégné entièrement de sang mais elle continuait pourtant sans s’arrêter.  

 

-Pourquoi mon bébé ? Que nous voulez-vous ?  

-Moi…rien.  

-Une vengeance contre mon époux n’est-ce pas ?  

 

Adrian ne répondit pas mais il comprit que son interlocutrice avait comprit son silence. C’était une femme étonnante, il devait le reconnaitre. A son contact, il se sentait comme apaisé.  

 

-Elle va bien ? Je veux dire, elle est en vie ?  

-Oui.  

 

Kaori parut soulagée. La maison ne lui était destinée que pour elle. Son bébé allait bien, elle croyait cet homme.  

 

-On ne lui fera pas de mal, n’est-ce pas ?  

-Non.  

-Merci.  

 

Kaori avait les larmes aux yeux. Elle se sentait soulagé mais aussi vidée de toutes forces.  

 

-Je ne la reverrais jamais… ?  

 

Adrian ne savait pas quoi lui répondre. En fait, il ne savait plus pourquoi il se battait.  

 

-…………….  

-Je comprends…on va vous soigner, j’espère que vous vous en sortirez.  

-Pourquoi ?  

-Même si vous êtes l’homme le plus horrible de la terre, je n’ai pas le droit de vie sur vous. La police fera son travail…  

-Vous êtes quelqu’un de droit.  

 

Kaori ne répondit rien. Elle avait envie de partir en courant et de pleurer toutes les larmes de son corps. Pourtant elle restait près de l’homme qui lui avait enlevé son bien le plus précieux.  

 

-Ma patronne…elle emmène votre fille avec elle…  

 

Kaori dévisagea le prisonnier. Des larmes commencèrent à couler le long de ses joues.  

 

-Où ?  

-Amérique du Sud…  

-Quoi ?? demanda-t-elle en haussant la voix de surprise.  

-Amazonie…  

 

Kaori lâcha son mouchoir des mains et les porta à sa bouche. Puis se levant précipitamment, elle se mit à courir comme une folle dans la direction de l’appartement.  

 

 


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