Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 49 chapters

Published: 02-10-20

Last update: 22-11-20

 

Comments: 32 reviews

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DrameRomance

 

Summary: "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé..." Un an après la disparition de la lumière de sa vie, comment Ryo, et la bande, a-t-il repris le cours de sa vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Message in a bottle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you rea ...

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   Fanfiction :: Message in a bottle

 

Chapter 35 :: Chapitre 35

Published: 09-11-20 - Last update: 09-11-20

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Sam partie, que va-t-il se passer? Départ définitif ou transitoire? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapter: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48


 

Chapitre 35  

 

Ryo allait entrer dans sa chambre quand il se rendit compte qu’elle lui avait emboîté le pas. Furieux, blessé, il se retourna brusquement et lui fit face.  

 

- Va-t’en, je t’ai dit. Maintenant. Aie au moins la politesse de ne pas jouer avec mes sentiments., gronda-t-il.  

- C’est fait. Maintenant, dis-moi où je pose ça., lui demanda sa rouquine, désignant ses sacs.  

- J’avais dans l’idée de réintégrer ma chambre mais tu veux peut-être autre chose, Ryo ?, l’interrogea-t-elle, posant un regard serein sur lui.  

 

Il fut hypnotisé par ses prunelles noisette affichant une lueur résolue mais également douce, chaude…  

 

- Kaori…, murmura-t-il, incrédule.  

- Oui, c’est moi. Je suis de retour… même si j’ai pris mon temps., plaisanta-t-elle, un petit sourire contrit aux lèvres.  

 

Ils s’observèrent un long moment, l’une attendant le jugement de l’homme qu’elle aimait et ce dernier réalisant ce qu’il se passait. Soudain, ils avancèrent au même moment l’un vers l’autre.  

 

- Tu es là ? Vraiment ?, lui demanda-t-il.  

- Oui… sans la mémoire toujours mais c’est moi, Ryo., lui affirma-t-elle.  

 

La fixant dans les yeux, il attrapa ses sacs et les jeta dans sa chambre à lui, en dehors du passage, avant de revenir et, sans lui laisser le temps de réfléchir, d’encadrer son visage et de l’embrasser passionnément. Ils gémirent tous deux sous la violence des sentiments qui naquirent, peinant à se détacher même lorsque l’air vint à leur manquer.  

 

- Pour être clair, je vais te prendre dans mes bras, t’emmener dans ma chambre qui devient notre chambre, te déshabiller et te faire l’amour. Si le programme ne te convient pas, tu me le dis maintenant., la prévint-il.  

- Tu ne veux pas d’explications ?, lui demanda-t-elle, ne rougissant pas à ses propos.  

- Ca peut attendre. Pour le moment, je ne veux plus perdre de temps avec toi., lui dit-il, un regard sombre de désir posé sur elle.  

- Moi non plus., affirma-t-elle.  

 

Fort de sa réponse, il l’embrassa, prit ses mains qu’il passa autour de son cou sans rencontrer d’opposition puis, saisissant ses fesses, la souleva. Sans rien avoir à lui indiquer, elle entoura son bassin de ses jambes et il l’emmena dans sa chambre. Il ne la posa pas à terre mais les allongea directement sur le lit, la clouant au matelas. Il avait vraiment cru la perdre une nouvelle fois et ne lui laisserait aucune chance de lui échapper.  

 

- J’aurais presque envie de t’attacher, juste pour être sûr que tu ne disparaisses pas., lui murmura-t-il, son regard plongé dans le sien.  

- Je ne m’en irai pas, Ryo. Plus jamais., lui assura-t-elle, caressant sa joue.  

 

Elle soutint son regard avant de plonger les doigts dans ses cheveux et de l’amener de nouveau à elle pour l’embrasser. Elle se fichait de sentir son poids sur elle, de sa chaleur qui l’envahissait, de se sentir comme emprisonnée entre le matelas et lui… Elle s’en fichait, ça la rassurait même et lui permettait de s’abandonner à la caresse de ses lèvres sur les siennes, de ses mains sur ses hanches, et c’était juste divin et enivrant. Quand il glissa le bout de sa langue sur ses lèvres, elle lui ouvrit les portes sans réfléchir, prête à aller au bout des choses avec lui. Elle n’avait aucune crainte, aucun doute sur le fait que c’était le bon moment ou la bonne personne, pour lui comme pour elle. Elle ne se souvenait plus de ce qui les avait liés mais elle savait que le sentiment qui existait, ce lien qui les reliait et qui s’était ravivé lorsqu’ils s’étaient retrouvés étaient bien réels.  

 

- Je t’aime, Ryo., lui murmura-t-elle, s’écartant de lui, le souffle court.  

- Moi aussi, Sugar. N’en doute jamais malgré ce qui s’est passé., lui répondit-il, craignant un peu qu’elle lui reproche de l’avoir laissée partir.  

- Je n’ai aucun doute là-dessus., lui assura-t-elle avec un léger sourire confiant.  

- Tu songes à me déshabiller ou on va se bécoter pendant des heures ainsi ?, le taquina-t-elle.  

 

Ryo la regarda, un peu surpris, puis sourit. Il avait dû s’habituer à trouver du Kaori en Sam et, aujourd’hui, il devrait s’habituer à trouver du Sam en Kaori… et, quelque part, ça ne lui déplaisait pas qu’elle garde des traits de sa nouvelle, ancienne ?, se demanda-t-il, personnalité. Il ne voulait pas perdre la qualité de la relation qu’ils avaient acquise et, même si pour lui, Sam ou Kaori, c’était un peu du pareil au même sauf qu’il était ravi de pouvoir de nouveau prononcer son prénom, il voyait bien que, pour elle, il y avait des différences. Le changement d’humeur était plus que flagrant.  

 

- Tu es sûre que c’est ce que tu veux, Kaori ?, lui demanda-t-il, juste pour qu’elle soit certaine de son choix.  

- Oui. Je sais que ça doit être déstabilisant pour toi mais je suis sûre de moi., lui affirma-t-elle.  

 

Vrillant un regard brûlant de désir sur lui, elle glissa les mains le long de ses épaules puis de son dos et attrapa son tee-shirt. D’un coup sec, elle le tira de sa ceinture et le fit glisser le long de son corps, caressant ses flancs par la même occasion. Obligeamment, il se redressa et fit passer le vêtement au dessus de sa tête, exposant son torse musclé à la vue de sa compagne, et le jeta sans un regard sur le côté. Il fixait les traits de la femme sous lui et aimait son regard qui le déshabillait sans réserve. Quand il sentit ses mains se poser sur sa taille et remonter sur son abdomen, il ne put s’empêcher de frissonner. Il ferma les yeux et se laissa aller alors que sa partenaire découvrait chaque ligne de son torse, traçait la forme de ses abdominaux, si lentement que c’était une torture exquise. Il ne se serait jamais cru aussi patient.  

 

Quand il sentit cependant ses doigts s’attaquer à sa ceinture, il les captura et se pencha de nouveau sur elle pour l’embrasser. Elle semblait pressée mais lui avait tout son temps. Il avait attendu plus de huit ans pour découvrir le plaisir charnel avec elle, il n’allait pas gâcher cela en bâclant la dégustation. Parcourant ses lèvres, ses joues, la ligne de sa mâchoire de ses lèvres, il se mit sur le côté, l’entraînant avec lui, et caressa son dos, ses fesses, remontant par sa hanche et le long de son flanc avant d’effleurer sa poitrine qu’il savait si sensible. Il voulait lui donner tout ce qu’elle méritait, tout ce qu’il avait eu envie de partager avec elle, tendresse, passion mais avant tout l’amour qu’il lui vouait et le manque qu’il avait ressenti en son absence.  

 

- Ta douceur… c’est un supplice…, soupira-t-elle.  

 

Il l’admira, le visage penché en arrière, les yeux clos, les joues rosies et son souffle si court qui s’échappaient de ses lèvres et qui était synchronisé avec les mouvements de sa poitrine. Il eut un léger sourire et se pencha pour butiner sa gorge délicatement, traçant par moments du bout de la langue des sillons de feu, tout en caressant sa poitrine en ses sommets. Il la sentait se dérober et rire sous le chatouillis que provoquaient ses lèvres et c’était à la fois un jeu et un défi de retourner explorer cette zone si sensible. Cela prit fin quand elle l’attrapa par les cheveux et plaqua sa bouche sur la sienne. Elle mêla leurs langues passionnément, lui insufflant tout le désir qu’elle ressentait. Dans le même temps, ses doigts traçaient des arabesques dans son dos tendrement, s’arrêtant parfois sur les cicatrices qui le parsemaient.  

 

Soudain, il bascula, l’entraînant avec elle, et, à son tour, lui retira son débardeur, découvrant le soutien-gorge bandeau qui retenait sa poitrine voluptueuse. Il posa ensuite les mains sur ses hanches et remonta, les yeux rivés sur le tissu blanc qui barrait son corps, tissu qui soudain disparut de sa vue et laissa place à deux magnifiques rondeurs qui excitèrent un peu plus son membre central.  

 

- La vue te plaît apparemment., lui susurra Kaori à l’oreille.  

- Oui, tout à fait, mais la prochaine fois que tu retires toi-même ton soutien-gorge, je me verrai contraint de prendre des sanctions., la menaça-t-il.  

- Tu m’ôtes une partie de mon plaisir., lui expliqua-t-il, légèrement boudeur.  

- Et si je n’en mets pas ?, lui chuchota-t-elle, lui lançant un regard provocateur.  

 

Il resta un instant bouche bée, ne s’attendant pas du tout à cela de sa part. Il la fixa intensément un moment, cherchant en elle un signe indiquant qu’elle jouait un rôle pour lui plaire et se montrer à la hauteur de ses habituelles compagnes de jeu mais n’en trouva pas. Il se rappela alors qu’elle ne pouvait pas s’en souvenir et que les dernières semaines qu’ils avaient partagées ensemble avant sa disparition, elle avait parfois eu des propos équivoques volontairement… même si souvent un rougissement les accompagnait. Kaori provocatrice… il ne l’aurait jamais cru et, si elle ne l’était qu’avec lui, ça ne le dérangerait pas le moins du monde.  

 

- Je ne sais pas. Peut-être que j’aurai les mains baladeuses…, lui répondit-il avec un sourire félin.  

- Ca pourrait ne pas me déranger…, répliqua-t-elle.  

- Même dans la rue ?, la provoqua-t-il.  

- Sois discret…, chuchota-t-elle à son oreille, avant d’en attraper le lobe et de le suçoter doucement.  

 

Sentir au même moment ses lèvres sur son oreille, ses seins écrasés contre lui et son bassin commencer à onduler contre le sien, le corps de Ryo s’embrasa. Il prit ses lèvres, fit descendre les mains le long de son dos jusqu’à empoigner ses fesses qu’il malaxa avant de la faire basculer sur le dos. Elle n’avait pas encore repris son souffle que ses lèvres descendirent le long de son cou, puis de sa gorge et remontèrent l’un de ses deux sommets, allant planter leur drapeau. Léchant, suçant ou mordillant la pointe érigée, il sentit le corps de sa partenaire se mouvoir contre le sien, entendit ses gémissements grimper dans les décibels puis, soudainement, elle s’arqua contre lui, plaquant son visage contre la rondeur agressée… pour son plus grand plaisir.  

 

- Tu vas me tuer., souffla-t-elle.  

- Mourir d’amour est une belle mort, Kaori, et pour t’aimer, je t’aime., lui assura-t-il, allant prendre ses lèvres un court instant.  

 

Ses doigts se posèrent sur le sein délaissé et commencèrent à le torturer doucement. Il regarda son regard se voiler de nouveau et se pencha sur elle jusqu’à effleurer ses lèvres.  

 

- Je ne peux pas décemment faire de jaloux…, lui apprit-il, le regard pétillant.  

- Tu oses parler de décence avec ce que nous faisons ?, murmura-t-elle, ne pouvant retenir le gémissement qui la prit alors qu’il commençait à tourmenter des lèvres la deuxième pointe.  

- Je ne te baise pas, Kaori. Je te fais l’amour. Il n’y a rien d’indécent dans ce que nous faisons dès lors., répliqua-t-il, reprenant son activité.  

 

Elle n’eut pas le temps d’approuver face à la puissance de ce qu’elle ressentit alors qu’il infligeait un traitement un peu plus sauvage mais tout aussi délectable à son deuxième téton, l’emmenant vers un orgasme puissant.  

 

- Je te jure de m’appliquer très souvent à me faire pardonner tout ce que j’ai pu te dire sur ta poitrine. Je vais la vénérer. Tu vas planer très souvent, Sugar., lui promit-il avant de l’embrasser.  

 

Le corps de la jeune femme s’embrasa de nouveau à ses paroles alors qu’il venait à peine de redescendre. Peu importait le caractère salace de ses propos, il y avait tellement de tendresse et d’adoration dans ses paroles qu’elle savait que leur relation était bien plus profonde qu’une simple performance sexuelle. Si le désir sauvage était là, si le brasier qui brûlait dans son corps menaçait de la submerger, elle avait l’envie et le ressenti d’un amour profond et surtout, elle se sentait respectée même si elle n’aurait su l’expliquer.  

 

Sentant ses lèvres se poser sur les siennes, elle glissa les doigts dans ses cheveux et tenta de lui transmettre tout ce qu’il lui faisait ressentir par leur baiser. Avec plus ou moins de difficulté, elle parvint à le mettre sur le dos et, de sa bouche qu’elle aimait tant déguster, elle partit en exploration, les mains ouvrant le passage aux lèvres. Elle descendit sur sa poitrine, embrassant ses pectoraux, laissant sa langue parcourir la zone, tourner autour de ses tétons le sentant tressaillir sous son passage. Ses mains glissèrent sur son ventre, remontèrent le long de ses flancs avant de repartir plus au sud, caressant son bassin, ses cuisses, remontant, effleurant sa virilité emprisonnée…  

 

Ne sentant plus ses lèvres contre lui, il rouvrit les yeux qu’il avait fermés sans s’en rendre compte et baissa la tête. Quand leurs regards se connectèrent, sa main se posa sur son sexe tendu à travers le jean et commença à le caresser. Il nota la lueur de tendresse dans son regard, son petit côté frondeur lui laissant penser qu’elle avait envie de lui rendre la monnaie de sa pièce et se laissa retomber en arrière, prenant de profondes inspirations pour lutter contre la montée du plaisir. Elle allait le tuer… Mourir d’amour est une belle mort, se rappela-t-il en souriant… mais avec la main au panier, c’était un peu plus lui aussi… La seule chose qui l’empêcha de rire à sa pensée fut la main qui glissa un peu plus bas et captura doucement ses bourses, les massant lentement. Il eut bien du mal cependant à retenir le juron qui menaçait d’échapper de ses lèvres alors qu’il agrippait le drap.  

 

Très peu de femmes s’étaient montrées douces et patientes en mettant en forme son mokkori. En général, c’était un concours de rapidité, quelques aller-retours avant de voir la sauce monter et de finir le travail par un enfournage buccal. Il fut un temps, c’était le genre de choses qu’il appréciait. Ca pouvait même s’arrêter là quand la demoiselle était efficace. La main posée sur lui le caressait doucement, prenant tout son temps pour aller et venir, descendre plus bas puis remonter et, bon sang, il aimait. C’était comme s’il se sentait prendre vie sous ses doigts, comme si elle avait tout son temps pour lui, comme si elle lui disait qu’ils avaient tout le temps du monde devant eux dorénavant. Du temps, il se promit qu’ils en auraient et pas que pour le sexe.  

 

- Si je ne mets plus de caleçon, tu auras aussi les mains baladeuses ?, lui demanda-t-il pour détourner son attention des sensations qui devenaient insoutenables dans son sous-vêtement.  

- Si tu dormais nu, j’aurais déjà suffisamment à m’occuper., répondit-elle, mutine.  

- Mais je dors nu, ma chère., lui apprit-il, ironique.  

- Alors corrigeons les choses…, lâcha-t-elle, avant de le lâcher au sens propre du terme.  

 

Nullement gênée par le fait d’être toujours les seins à l’air, elle se mit à genoux et posa les mains sur sa ceinture.  

 

- Je devrai peut-être prendre mes précautions…, pensa-t-elle à voix basse.  

- Il ne va pas te sauter à la figure., plaisanta-t-il.  

 

Elle releva les yeux vers lui et se mit à sourire.  

 

- Qui sait ? Je ne sais pas de quoi il a l’air mais la taille semble conséquente… la vigueur aussi., rétorqua-t-elle, malicieuse.  

 

Ryo se retint de lui dire qu’elle l’avait déjà vu un nombre incalculable de fois mais eut plus de mal à ne pas rougir à la fin de sa phrase, espérant qu’elle n’aurait pas peur de lui. Malgré tout, il cacha sa gêne en prenant un air vantard.  

 

- Les dimensions sont à l’aune de la personne qui m’inspire., répondit-il avec un petit sourire en coin.  

 

Elle se pencha vers lui, lui donnant la vision tentatrice de ses deux collines, et l’embrassa brièvement, émue.  

 

- Merci. J’ai cru que t’allais me sortir un truc dégueulasse du genre que j’allais la sentir passer. T’es un mec correct en fait., plaisanta-t-elle.  

- Juste un mec qui t’aime., répliqua-t-il, caressant sa joue.  

 

Il vit le plaisir éclairer son regard et se dit que c’était vraiment facile d’être un mec qui aimait avec elle. Il aurait vraiment dû essayer depuis longtemps… A sa plus grande surprise, il la vit se lever et passer une jambe au dessus de lui avant de se mettre à califourchon sur son ventre.  

 

- A quoi tu joues ?, s’étonna-t-il.  

- J’ai vraiment envie de te déshabiller. Tu ne m’arrêteras pas une deuxième fois., lui répondit-elle, l’amusement perçant dans sa voix.  

 

Ses doigts tracèrent la ligne au dessus de la ceinture de son jean et tout son corps se tendit de désir. Puis juste après, il sentit qu’elle ouvrait la boucle, la dégageait doucement avant de s’attaquer aux boutons. Ses doigts se glissèrent sous le denim et entrèrent en contact avec son mokkori avec, pour seul obstacle, la fine couche de coton de son caleçon.  

 

- En fait, j’aurais peut-être moi aussi les mains baladeuses si tu ne portais pas de caleçon., finit-elle par admettre.  

 

Il sentit le désir pulser dans son corps et son jean devenir définitivement trop serré. Heureusement, au même moment, elle attrapa la ceinture de son pantalon et le fit glisser. Il releva les hanches pour l’aider tout en attrapant ses deux seins par derrière et les caressant lentement. Le mouvement la stoppa et elle resta immobile, rejetant la tête en arrière pour apprécier ses caresses subtiles. Le désir montant, elle fureta et trouva le sexe de son homme qu’elle se remit à caresser pour lui rendre le plaisir qu’il lui donnait.  

 

Quand il lâcha sa poitrine, elle laissa échapper un léger gémissement de frustration qui se transforma en cri de surprise alors qu’il l’attrapait derrière les genoux et la faisait basculer contre lui, son dos posé sur son torse. Il ne lui laissa pas le temps de réaliser ce qui venait de se passer que son jean était à son tour ouvert et ses longs doigts chercher la gâchette à activer dans son entrejambe féminin.  

 

- Ryo…, soupira-t-elle quand il trouva l’endroit qui abritait son bouton d’amour.  

 

Doucement, il se mit à le caresser et sentit bientôt sa main se poser sur la sienne. Il crut un instant qu’elle voulait qu’il arrête mais elle ne fit rien, suivant juste son mouvement. Elle tourna son visage vers le sien et, alors que leurs autres mains se joignaient sur son ventre, ils s’embrassèrent tendrement. Le baiser s’éternisa et se fit plus sauvage lorsque, le désir l’assaillant, Kaori se mit à onduler sur son corps, ses fesses massant sensuellement le sexe de son compagnon, l’emmenant au bord du précipice. Juste avant le moment fatidique, le corps de sa compagne se mit à frissonner puis trembler avant de se raidir alors que son cri s’écrasait sur ses lèvres.  

 

Ils restèrent un moment sans bouger dans la même position, enlacés, le souffle court. Il n’avait jamais tenu aussi longtemps au bord du précipice avant. Quand le besoin d’assouvir son désir se manifestait, il abrégeait et faisait ce qu’il avait à faire, point barre. Là, la barre était là mais il n’avait pas encore atteint le point, même s’ils en étaient proches, très proches.  

 

Remise de ses émotions, Kaori se laissa glisser sur le côté et se lova contre son presque amant. Elle ne s’était pas attendue à cela. Elle pensait que cela ferait déjà un moment qu’il lui aurait sauté dessus et l’aurait faite sienne mais il prenait un malin plaisir à faire durer la chose, à lui prodiguer un plaisir intense. Elle aurait pu s’inquiéter de son ressenti en retour mais elle sentait qu’il n’était pas en reste. Elle l’avait senti contre ses fesses mais aussi dans ses gestes, dans la façon dont il l’avait embrassée alors qu’elle atteignait les sommets pour la troisième fois. Trois fois… Elle aurait dû être terrifiée ou épuisée mais elle ne l’était pas. Le meilleur était encore à venir.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il, caressant oisivement son épaule.  

- Très bien et toi ?, lui retourna-t-elle, se hissant un peu sur lui.  

- J’attends la prochaine montée du grand-huit. Un peu de calme, ça fait du bien. Ca permet d’apprécier le moment., lui dit-il.  

 

Il savait que ce moment resterait gravé dans sa mémoire toute sa vie. Il resterait même gravé dans leur mémoire. C’était le premier souvenir qu’ils se forgeraient à deux. Il accepta le baiser qu’elle lui offrit et sourit quand il sentit ses doigts voyager sur son torse et descendre sur son ventre. Il adora le contact de son index traçant le contour de son nombril et sentit la température remonter quand elle glissa la main sous son caleçon, caressant son membre sur toute sa longueur. Quand elle s’écarta, elle le regarda droit dans les yeux.  

 

- Je suis heureuse d’être de retour à la maison, Ryo., lui dit-elle dans un murmure.  

 

Tous ses sens s’embrasèrent et il ne put résister à l’appel dans ses yeux. Il la plaqua contre le matelas et l’embrassa passionnément avant de s’écarter et de se relever. Il se débarrassa de ses derniers vêtements, attrapa le bas du jean de sa compagne et le tira d’un coup sec alors qu’elle levait les hanches avant de le jeter de côté.  

 

- Tu es sûre de toi ?, lui demanda-t-il dans un dernier sursaut de scrupules.  

 

Pour toute réponse, elle leva de nouveau les hanches et il lui retira sa culotte. Il se plaça entre ses jambes et remonta tout leur long en la caressant du bout des doigts. Arrivé au dessus du genou, elle écarta ses cuisses lentement, luttant contre la dernière barrière de timidité qui la tenaillait, et se retrouva totalement, impudiquement exposée à son regard.  

 

- Peu importe ce que tu fais, je ne te prendrai jamais pour une fille facile ou perverse… tant que tu le fais avec moi bien entendu., la rassura-t-il.  

- Avec qui d’autre voudrais-tu que je le fasse ?, répliqua-t-elle impatiemment.  

- Très bonne réponse., admit-il.  

 

La regardant avec un léger sourire, il se pencha et posa les lèvres sur son ventre. Kaori croisa son regard et, se détendant, se prépara à le voir remonter le chemin jusqu’à ses lèvres avant de la faire femme. Le sentant butiner, elle se laissa aller aux douces sensations qui remontaient et ferma les yeux. Elle le sentit aller et venir sur son ventre, montant, descendant, la rendant folle puis, plus rien.  

 

Soudain, un souffle chaud vint caresser son intimité et elle ouvrit les yeux, surprise. Simultanément, des lèvres se posèrent sur son entrejambe et une langue s’immisça et explora la zone. Elle se sentit horriblement gênée mais cela fut aussi vite remplacé par le plaisir induit et, sans pouvoir les contrôler, des gémissements échappèrent bientôt de ses lèvres. Quand il trouva ce petit point si particulier, elle ne put s’empêcher de jeter la main entre ses jambes mais ne rencontra que ses cheveux qu’elle agrippa, luttant contre la puissance des sensations.  

 

Des petits cris commencèrent à arriver aux oreilles du bourreau l’encourageant à parachever son travail d’orfèvre. Joignant les actes à la parole, façon de parler, il envahit digitalement l’antre humide et chaude de sa compagne, s’appliquant à lui donner du plaisir, ce même plaisir qui faciliterait leur premier rapport et atténuerait la douleur, ce même plaisir qui lui donnait du plaisir à la voir s’abandonner à lui en toute confiance, à la voir s’exprimer et vouloir jouer avec son corps d’homme et lui montrer l’étendue de ses sentiments et la puissance des sensations qu’elle ressentait.  

 

Quand il sentit les muscles de ses cuisses et intimes commencer à trembler tout comme ses doigts dans ses cheveux, il accéléra le mouvement et se retrouva capturé par ses jambes resserrées. Sans arrêter, récoltant le fruit de ses efforts, il ralentit le mouvement de sa langue avant de se retirer et d’être libéré, pouvant ainsi remonter embrasser celle qu’il aimait. Il sentit ses doigts capturer son sexe et le dorloter tout le temps qu’ils échangèrent un long baiser et encore un peu plus, les yeux dans les yeux.  

 

Doucement, Kaori passa une main dans le dos de Ryo et l’attira vers elle, le plaçant au bon endroit de l’autre. Lentement, soufflant longuement pour maîtriser ses sens qui s’affolaient, il pénétra ce territoire inviolé dont il ressentait parfaitement la douceur, l’étroitesse et la chaleur tout en étant plongé dans deux prunelles noisette qui le regardaient, brillant d’une douce flamme, signe de la confiance et de l’amour qu’elle lui portait. Lorsqu’il sentit la résistance, il poussa à peine et elle céda provoquant une légère crispation de la part de sa partenaire. Il continua alors son invasion en douceur et s’immobilisa au fond d’elle, laissant sa tête tomber sur son épaule, vaincu par le ressenti qu’il expérimentait. Il l’avait fait. Il venait de briser une autre barrière qu’il avait érigée entre lui et elle lorsqu’il voulait la tenir éloignée de lui. Elle était sienne désormais et il se sentait sien. Plus personne ne se mettrait entre eux.  

 

- Je t’aime, Ryo., murmura-t-elle, le tirant de ses pensées.  

- Moi plus, Sugar., lui répondit-il, relevant les yeux pétillant.  

 

Il se pencha sur elle et l’embrassa tendrement, tout en ramenant ses mains de chaque côté de sa tête et entrelaçant leurs doigts. Plongé dans son regard, il commença à se mouvoir en elle. Il ne lâcha sa main que lorsqu’elle entoura son bassin de ses jambes, l’aidant à trouver une position confortable, s’accrochant à son genou comme s’il avait besoin d’un support pour lutter contre la sensation vertigineuse qui le prit en pénétrant encore un peu plus en elle, avant de retrouver sa main et leur étreinte.  

 

Ils restèrent ainsi un long moment partageant une complicité tendre alors que la passion montait progressivement. Puis ils eurent envie de plus et scellèrent à leur tour leurs lèvres, leurs langues. Les mouvements devinrent plus erratiques, plus passionnés, les décibels grimpèrent jusqu’au moment où la passion frôla l’insoutenable, où tout n’était plus que sensations et vertiges, besoin d’assouvir. Les mains se lâchèrent mais les bras s’agrippèrent au corps de l’autre comme pour se fondre l’un en l’autre et, finalement, l’explosion finale les prit en même temps, les cris s’étouffant sur les lèvres de l’autre. Ils restèrent un long moment ainsi avant de se séparer et de se lover l’un contre l’autre. Le silence domina encore pendant quelques minutes, laissant aux corps, coeurs et esprits le temps de reprendre le dessus sur le maelstrom d’émotions et de sensations qu’ils venaient de traverser.  

 

- Merci pour ce beau moment, Ryo., finit par murmurer Kaori.  

- C’est moi. Je préfère nettement celui-là à celui d’avant toutefois., lui fit-il savoir avec un léger sourire.  

 

Elle leva un regard coupable vers lui, inquiète de savoir s’il serait capable de lui pardonner.  

 

- Il est peut-être temps que je t’explique ?, lui demanda-t-elle.  

- Je veux bien comprendre ce qui se passe dans ta petite tête. J’avoue que je ne m’attendais pas à finir la journée au lit avec toi même si c’est une fin comme je les aime., la taquina-t-il pour alléger la tension naissante et ne pas gâcher ce qu’ils venaient de partager.  

- Le départ de Layla, ça m’a dévastée. Je ne voyais pas comment continuer à vivre même si tu étais là… Sam t’aimait réellement mais…, expliqua Kaori, anxieuse.  

- Mais un enfant compte plus que tout. Je peux comprendre. Qu’est-ce qui a changé ?, lui demanda-t-il, écartant une mèche humide de son front.  

- Moi. J’ai compris que Layla était le fait principal qui avait poussé Sam à exister. Sans elle, je serai restée… personne en fait. Je n’aurais pas eu de nom en attendant de retrouver le mien, pas de vie normale non plus, rien de tout ce que j’ai fait pour Layla n’aurait existé. J’aurais juste cherché qui j’étais ou je me serais laissée mourir. Le départ de Layla, ça a démoli Sam mais ça m’a poussée à reprendre ma vie.  

 

Ryo la contempla un moment en silence, essayant d’assimiler et comprendre son explication. Pour lui, les choses n’avaient pas vraiment changé et il ne voyait pas comment elle pourrait passer outre le départ de Layla mais, d’un autre coté, il avait déjà vu à quel point Sam et elle semblaient bien distinctes dans l’esprit de Sam, donc, dans son esprit, c’était possible aussi.  

 

- Ca te paraît dément, n’est-ce pas ?, soupira-t-elle, le regard sombre.  

- Non. Difficilement compréhensible pour moi qui ne vois qu’une femme mais pas dément. Layla partie, Sam n’a plus de raison d’être mais pourquoi toute cette mise en scène ?, lui demanda-t-il, sentant encore la douleur alors qu’il pensait qu’il la perdait.  

- Au départ, je voulais simplement te demander où je posais mes bagages mais, quand je t’ai vu, j’ai eu besoin de te dire au revoir en tant que Sam, de clore votre histoire proprement. Elle avait un passé, Ryo. Vous aviez vécu quelque chose ensemble et, même si j’ai ses souvenirs en tête, je n’ai pas l’impression qu’ils m’appartiennent. Celle qui se tient dans tes bras maintenant n’a pas de passé, plus aucun souvenir. L’amour que je ressens pour toi est instinctif, raisonné et raisonnable mais instinctif. Il n’est pas fondé sur ce qu’on a vécu puisque, pour moi…  

- C’est le néant… Je sais, Kaori., soupira-t-il.  

- Ce qui nous lie est bien réel si ça peut te rassurer., lui affirma-t-il.  

- Je sais. Est-ce… Est-ce que tu pourras me pardonner de t’avoir fait du mal ?, l’interrogea-t-elle anxieusement.  

- Oui. C’est déjà fait. Kaori, tu n’as pas besoin d’oublier celle que tu étais quand tu étais Sam ni Layla., lui dit-il, caressant sa joue.  

- J’ai mal de son départ, tu sais. Je ne l’oublierai jamais et je serai là pour elle si elle en a besoin. Mais son départ, ça m’a libérée, ça m’a permis de me tourner vers le futur.  

- Ce que Sam n’aurait pas pu faire ?, supposa Ryo.  

 

Kaori fixa un point dans le vide, réfléchissant.  

 

- Non, elle n’aurait pas pu. Elle n’avait plus de sens à son existence. Il fallait la laisser partir., conclut-elle.  

- D’accord. En tous cas, toi, je ne te laisserai plus partir. Alors, tu avais l’intention d’aller quelque part ?, l’interrogea-t-il, la basculant sur le dos et se mettant au dessus d’elle.  

- Juste défaire mes bagages ?, proposa-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Ca attendra. Pour le moment, tu n’auras pas besoin de vêtements., lui apprit-il, se baissant et prenant ses lèvres dans un baiser fougueux. 

 


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