Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 49 chapters

Published: 02-10-20

Last update: 22-11-20

 

Comments: 32 reviews

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DrameRomance

 

Summary: "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé..." Un an après la disparition de la lumière de sa vie, comment Ryo, et la bande, a-t-il repris le cours de sa vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Message in a bottle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Message in a bottle

 

Chapter 48 :: Chapitre 48

Published: 22-11-20 - Last update: 22-11-20

Comments: Bonjour, voici le dernier chapitre de cette histoire. J'espère qu'elle vous aura plus bien qu'elle ait certainement été dérangeante. Merci à ShaninXYZ, Rkever, PAtatra, Minisoleil et Didinebis pour vos reviews. A demain pour un OS et mardi pour une nouvelle histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 48  

 

Réveillés par les cris de Kei de bon matin, Ryo et Kaori ouvrirent les yeux pour l’un en grognant, pour l’autre difficilement.  

 

- Pourquoi il n’a pas mes gênes du sommeil ?, se plaignit le papa.  

- C’est parce qu’il a tes gênes de l’appétit., répondit la maman dans un murmure.  

- On ne peut pas tout avoir., ajouta-t-elle avec un léger sourire amusé.  

- Vraiment ? Je dois être chanceux alors., la taquina-t-il, se glissant sur elle et l’embrassant.  

 

Leur baiser s’enflamma et il glissa les mains sous le débardeur de son pyjama, allant chercher ses deux rondeurs qu’il se plaisait à titiller, prélude à l’embrasement général qu’il envisageait bien d’initier. Il les caressa en l’entendant gémir contre ses lèvres. De nouveaux cris du bébé les interrompirent.  

 

- Je vais devoir lui expliquer le sens des priorités., gronda-t-il, se séparant de son épouse à contrecœur.  

- Certainement., fit-elle, étouffant un bâillement.  

- Reste au lit. Je vais m’occuper de lui., lui dit-il, se levant.  

- Ryo, biberon pas python., plaisanta-t-elle.  

- Ca va, je suis réveillé., répliqua-t-il, le regard pétillant.  

- Ryo., l’appela-t-elle.  

- Ton fils va râler si tu continues à me retenir, Sugar., lui fit-il remarquer, s’arrêtant sur le seuil de la porte.  

- Joyeux anniversaire., lui souhaita-t-elle, lui adressant un regard lumineux malgré la fatigue.  

 

Elle vit son visage s’éclairer d’un large sourire et lui envoya un baiser d’ange. Libéré de ses entraves passées, Ryo l’attrapa et le posa sur ses lèvres sans aucune honte. Elle n’en avait aucune conscience mais elle avait été l’élément moteur d’une profonde métamorphose pour lui, chose dont il lui était plus que reconnaissant  

 

- C’est le plus beau de toute ma vie., admit-il.  

 

Il lui décocha un clin d’oeil pétillant et s’en alla chercher Kei. A dix mois, leur fils faisait preuve de beaucoup de vivacité et se tenait debout dans son lit, se pliant et dépliant vivement en poussant des cris. Comme chaque matin où il le retrouvait, un sourire étira les lèvres du papa. Il avait encore du mal à croire que cette scène était bien réelle. Il n’aurait jamais pensé avoir la chance de pouponner et, pourtant, c’était ce qu’il faisait, il pouponnait sans honte et avec beaucoup de plaisir. Il n’était pas un élément passif de leur famille à assister aux choses sans y participer. Il changeait les couches, se levait la nuit, donnait le bain et le biberon, jouait avec Kei… et il y prenait un plaisir réel.  

 

Pour autant, il n’avait pas abandonné son travail à côté et y mettait encore plus de cœur même parce que les enjeux étaient plus grands. Ce n’étaient plus des adultes réalistes et parfois blasés qu’il protégeait et pour lesquels il maintenait un ordre établi, ce qu’ils pouvaient comprendre et dont ils pouvaient se contenter. Désormais, il oeuvrait pour Kei et leurs neveux et nièces à non seulement maintenir l’ordre établi mais aussi à créer un plus bel endroit où ils pourraient grandir en toute sécurité, loin de la perfidie et de la méchanceté de certains hommes qui continuaient à leur en vouloir. La vie de Kei était toujours risquée mais, un jour peut-être, les choses iraient mieux et ils pourraient sortir en famille sans avoir à assurer leurs arrières à chaque pas.  

 

- Viens bonhomme. Je vais m’occuper de toi., fit Ryo, prenant le bébé à bras.  

 

Le posant sur la table à langer, il changea sa couche en lui parlant doucement. Comme souvent, il réprima l’envie de regarder derrière lui en voyant le regard profond de son fils posé sur lui. Il le scrutait si intensément que le nettoyeur ne pouvait s’empêcher de penser qu’il buvait les paroles d’un autre mais il le savait, il n’y avait qu’eux et c’était lui que son fils écoutait. Dans ces moments-là, il se sentait presque pousser des ailes comme lorsque Kaori le regardait au départ avec amour et bienveillance. Il avait fini par s’habituer à ces regards-là, les accepter pour une réalité mais, venant d’un bébé, de leur bébé, c’était autre chose, c’était une nouvelle étape pour lui. Kei était pur et innocent, il n’avait pas encore eu le temps de devenir réaliste et d’apprendre à accepter les compromis, que tout ne pouvait être parfait. Il devait franchir une nouvelle étape avec lui.  

 

- C’est l’anniversaire de papa, aujourd’hui., lui apprit-il, le serrant contre lui pour descendre.  

- Le plus beau de toute sa vie parce que tu es là et ta maman aussi, parce qu’on s’aime et qu’on est une famille., lui dit-il, le posant dans sa chaise haute et l’attachant.  

 

Comme s’il participait à la conversation, Kei poussa un petit cri heureux.  

 

- Tu sais, c’est maman qui a choisi cette date et je t’expliquerai un jour pourquoi., lui promit-il, préparant le biberon.  

- Maman ne se souvient pas de tout et peut-être que ça reviendra un jour mais je suis là et je t’expliquerai. Je te dirai comment on s’est rencontrés, comment je suis tombé sous son charme au premier regard, qu’elle m’a impressionnée par sa volonté et son abnégation, comment je suis tombé amoureux d’elle au fil du temps et comment elle m’a amené à accepter que j’en valais la peine et que je pouvais vivre une relation normale.Ta mère est une faiseuse de miracles. Prends exemple sur elle, Kei. Sois joie de vivre, amour, courage et espoir., lui dit-il, lui donnant le biberon.  

 

Comme s’il acceptait la mission que venait de lui confier son père, Kei attrapa sa main et la serra, les yeux dans ses yeux, créant le trouble chez celui qui lui avait donné la vie.  

 

Réfrénant les larmes qu’elle sentait monter, Kaori repartit à l’étage. Elle n’avait pas voulu interférer dans ce moment père-fils ni espionner mais ses pieds n’avaient pas voulu l’emmener ailleurs. Elle avait tout entendu et son cœur battait la chamade. Peu importaient les souvenirs. Tout ce qu’elle devait savoir était devant elle, autour d’elle. Ryo venait de lui offrir le plus beau message d’amour et d’espoir sans le savoir.  

 

Elle ne se souvenait que des deux dernières années de sa vie et c’était souvent frustrant quand elle entendait une conversation sur un évènement passé mais elles semblaient à elles seules résumer tout l’ensemble : un chemin chaotique, dangereux par moments, des moments durs, voire même pénibles, des doutes, des craintes mais aussi de belles choses, de très belles choses qui compensaient largement le tout : des certitudes quasi instinctives, un soutien incomparable, des moments d’une douceur infinie, d’amitié inaltérable, de joie et surtout l’amour d’une famille au sens large et la création de leur famille, leur couple et leur enfant qui lui donnaient une force et un bonheur sans nom.  

 

Repensant à son arrivée deux ans auparavant, elle n’aurait jamais imaginé le tournant que sa vie allait prendre. Elle avait toujours, souriant à cette expression alors que ses souvenirs remontaient à l’époque à moins d’un an, pensé qu’elle retrouverait la mémoire et serait ainsi capable de réintégrer sa vie en même temps que son identité mais la réalité avait été loin d’être si simple. Elle avait retrouvé son identité mais n’avait pas su l’accepter tout de suite. Elle avait eu besoin de temps et, loin de la pousser dans un sens ou une autre, elle avait trouvé un appui sans faille auprès de Ryo bien qu’elle ne l’ait pas ménagé dans toute cette épreuve. Il n’avait rien dit, il lui avait laissé le choix de sa vie, de son nom. Il lui avait même proposé de tuer Livia pour garder Layla… Elle frissonna à cette pensée. Même si ça avait été une dure épreuve, les choses étaient bien comme elles étaient. Mère et fille s’épanouissaient à Yokohama. Ils avaient des nouvelles régulièrement et se voyaient pour l’anniversaire de Layla juste avant Noël plus deux ou trois fois dans l’année.  

 

Pénétrant dans la salle de bains, elle se posta face au miroir et se souvint de ce jour où elle était redevenue elle. Mue par un besoin irrépressible de ressembler à la photo, elle s’était coupée les cheveux par automatisme. Ca avait été étrange de voir ses longs cheveux blonds tomber par terre et de les observer jonchant le sol. Elle les avait balayés avec un sentiment mitigé, balayant sa vie factice tout en se demandant si elle ne faisait pas une grosse erreur. Elle s’était posée mille et une questions qui tournaient en boucle dans sa tête. La coupe achevée, elle avait appliqué la couleur. C’était la dernière qu’elle faisait, celle qui lui permettrait de retrouver sa teinte naturelle d’ici quelques mois. Elle s’était appliquée tout comme elle avait passé du temps à coiffer ses mèches, retardant à chaque moment celui où elle poserait le peigne. Ca avait été l’un de ces instants où elle avait pensé que quelque chose se déclencherait mais, plus elle passait dans ses cheveux, plus son cœur se faisait lourd car rien ne lui revenait.  

 

Elle en avait vécu d’autres depuis et n’arrivait pas à se résigner au fait qu’elle ne retrouverait pas la mémoire. La pensée lui donnait envie de pleurer à chaque fois, surtout pour Kei. Elle avait juste appris à vivre avec cette absence et elle devrait continuer peut-être jusqu’à la fin de ses jours. C’était peut-être la chose la plus difficile à accepter. La vie avait repris son cours. Elle avait repris sa place au sein de City Hunter, avec néanmoins beaucoup moins d’action pour sa part, ils avaient organisé leur vie avec l’arrivée de Kei et, aujourd’hui, ils pouvaient dire qu’ils avaient une certaine routine qui leur allait bien. Ouvrant enfin l’armoire, elle y prit la boîte qu’elle avait rangée là quelques jours auparavant et ressortit.  

 

Dans la cuisine, Ryo commença à se demander ce que faisait sa femme. Il n’entendait pas de bruit en haut et se dit que peut-être elle s’était rendormie, ce qui ne lui ferait pas de mal. Connaissant leurs amis, ils seraient certainement retenus au café pour fêter son anniversaire quand ils passeraient dans l’après-midi et cela risquait de se terminer tard.  

 

- Tu viens, bonhomme. On va aller prendre le bain., fit-il à son fils, le soulevant dans ses bras.  

 

Kei poussa un cri de plaisir et le nettoyeur se prépara à recevoir une douche en même temps. L’arrosage en règle ne se fit pas attendre. A peine assis dans l’eau, le bébé se mit à taper à poings fermés avant de se mettre sur le ventre et battre des pieds sous l’oeil vigilant de son père, trempé mais pas fâché.  

 

- Doucement, mon grand. C’est amusant mais maman risque de râler quand elle verra l’état de sa salle de bains., le sermonna-t-il doucement.  

 

Autant dire que ses paroles tombèrent dans l’oreille d’un sourd, Kei s’en donnant à cœur joie. Quand, au bout d’un moment, il montra les premiers signes d’ennui, Ryo le sortit et l’emmitoufla dans une serviette avant de l’emmener dans sa chambre pour l’habiller. Cela fait, il le posa par terre à côté de ses jouets et rangea l’endroit avant de s’asseoir à côté de son fils. Observant sa montre au bout d’un moment, il commença à s’inquiéter car l’heure tournait et ce n’était pas du genre à Kaori de se lever si tard. Tergiversant un moment, il finit par se décider à aller la voir, juste pour s’assurer qu’elle allait bien.  

 

Malgré la confiance que le Professeur affichait, il y avait des moments, comme celui-ci qui sortait de l’ordinaire, où il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter des conséquences à retardement que pouvait avoir eues l’explosion sur le bateau. Elle avait souffert d’une grave hémorragie cérébrale dont elle s’était sortie par miracle et il craignait que, dans cette machine mystérieuse qu’était le cerveau, ils soient passés à côté d’un rouage défectueux qui le priverait de la lumière de sa vie bien trop tôt. C’était quelque chose pour lequel il n’était pas prêt, si tant est qu’un jour il puisse l’être. Prenant Kei, il se dirigea vers leur chambre.  

 

- Positif…, murmura Kaori, sentant les larmes lui monter aux yeux.  

 

Elle chercha des mouchoirs dans sa table de chevet et n’en trouva pas. Elle contourna le lit en sentant les perles salées dévaler ses joues et ouvrit le tiroir de la table de chevet de Ryo, trouvant ce qu’elle cherchait. Les doigts tremblants, elle sortit un kleenex et essuya ses joues, se laissant tomber assise sur le lit. Elle resta un long moment à triturer le paquet, l’émotion vive après la découverte de sa deuxième grossesse. Elle était anxieuse et ne savait comment réagirait Ryo. Bien certainement mais elle lui mettait une charge supplémentaire sur le dos… Elle se reprit : il ne serait pas fâché. Il aimait Kei, il aimerait leur deuxième enfant.  

 

Rassurée, elle reposa le paquet dans le tiroir et remarqua une lettre adressée à Ryo. Ce fut l’écriture, son écriture qui l’interpela et elle prit l’enveloppe. Elle hésita, n’aimant pas fouiller dans les affaires de son mari, mais, après tout, c’était une lettre qu’elle lui avait écrite. Quel mal y avait-il ? Et s’il l’avait gardée si près, c’était qu’elle était importante, non ? Ecartant tous ses doutes, elle sortit la feuille de l’enveloppe et la déplia d’une main tremblante. Chassant ses derniers scrupules, elle baissa les yeux et commença la lecture :  

 

« Ryo,  

J’espère que tu n’auras jamais à lire cette lettre. Si tu le fais, c’est que je ne suis plus là et ça me brise le cœur de te laisser seul.  

J’aurais aimé pouvoir partager plus avec toi, pouvoir t’appeler mon amour autrement que dans mes rêves. Apparemment, le destin en a décidé autrement. Je t’aime et je pars en sachant que tu m’aimes même si tu ne me l’as jamais dit ouvertement. Tes gestes, tes regards ont parlé pour toi. Ca me suffit.  

Ne culpabilise pas et surtout vis. Ne te laisse pas mourir sinon ma fin sera définitive également. Je suis en toi, Ryo, comme tu es en moi, et tant que ton cœur battra, je serai là. Tant que tu vivras, je vivrai. Ne laisse pas l’homme que tu es sombrer de nouveau dans les ténèbres. Vis, aime, ris, espère.  

J’ai aimé chaque moment que nous avons passé ensemble. Je les emmène avec moi là où je m’en vais. Ils m’aideront à supporter d’être séparée de toi. Ils m’aideront à t’attendre parce qu’on se retrouvera un jour pour l’éternité.  

Je t’aime, prends soin de toi et de nos amis.  

Kaori  

 

PS : interdiction de fumer dans la maison ! »  

 

Elle ne sentit pas les larmes rouler à nouveau sur ses joues. Elle revécut toute son histoire depuis qu’elle était revenue au Japon, bien avant de découvrir qui elle était, quand elle était encore et seulement Sam Taylor, jeune américaine maman célibataire d’une petite fille. Elle se souvint du jour, le jour qui était celui de son anniversaire, pile un an après sa disparition, où elle avait été sauvée par Ryo, où cette connexion s’était établie d’elle-même, où ce lien s’était retissé instantanément. Ils avaient tous les deux lutté contre cette évidence qu’ils ne comprenaient pas. Ils avaient cherché à lutter contre cela, à rester distants pour se préserver parce qu’ils s’aimaient mais que ça ne semblait pas le bon moment.  

 

Elle repensa à Ryo, la façon dont il avait été déchiré entre le fantôme d’elle et Sam, comment il avait finalement décidé d’avancer pour respecter ce qu’elle lui avait demandé. Il lui était resté fidèle en respectant la vie qu’il portait en lui. Quelque chose se libéra en elle et elle s’accrocha à la couverture face au vertige qui la prit soudainement.  

 

- Kaori… Kaori ? Ca va ?, entendit-elle Ryo lui demander inquiet à ses côtés.  

- Kaori… Ne bouge pas bonhomme., dit-il en asseyant Kei contre le lit.  

- Kaori, parle-moi., insista-t-il, caressant sa joue et essuyant ses larmes.  

 

Son regard se baissa et il vit la lettre dans ses mains. Son cœur sombra en imaginant sa douleur en lisant ce message d’outre-tombe.  

 

- Tu n’aurais pas dû la lire, Sugar., murmura-t-il, la lui retirant et la posant sur la chevet.  

- Merci, Ryo., répondit-elle.  

 

Il releva les yeux, surpris, et croisa son regard chaud. Elle avait quelque chose de changé mais il n’aurait su dire quoi.  

 

- Merci ? Mais… de quoi ?, lui demanda-t-il.  

- D’être resté celui que tu étais devenu, l’homme que j’aimais et qui avait enfin accepté de m’aimer., lui dit-elle d’une voix tremblante.  

- Tu ne m’as pas laissé le choix., plaisanta-t-il, ému par l’amour qu’il sentait venir d’elle.  

 

Elle laissa éclater un rire léger malgré ses larmes. Elle sentit Kei s’agripper au drap et le vit se relever, se tournant vers elle. Elle le prit à bras et l’assit sur ses genoux, déposant un baiser dans ses cheveux. Tout était facile soudain, si facile, si évident…  

 

- Je suis enceinte, Ryo. On va avoir un deuxième enfant., l’informa-t-elle, le regard pétillant.  

 

Incapable de prononcer un mot, il se releva et l’embrassa tendrement avant de s’asseoir à ses côtés et de la serrer contre lui, heureux.  

 

- Tu es heureux ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui, il manque peu pour que ce soit parfait mais les choses sont bien ainsi., répondit-il, ne voulant pas la blesser.  

- Tu ne pouvais avoir que deux membres dans ta famille, Ryo. Quatre, ce n’est pas deux de trop ?, l’interrogea-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Avec toi, ce ne sera jamais de trop…, démentit-il avant de réaliser.  

 

Il se tourna vers elle, les yeux écarquillés. Incrédule, n’osant admettre ce qu’il venait de comprendre, il encadra son visage de ses deux mains, sentant son cœur battre de plus en plus vite.  

 

- On… On n’a jamais parlé de cet épisode-là., murmura-t-il.  

- Non, jamais., admit-elle, les yeux brillant.  

 

Ils s’observèrent un long moment et Kaori finit par acquiescer, se mordant la lèvre tout en souriant.  

 

- Tu te souviens ?, lâcha-t-il, l’espoir montant en flèche.  

- Tout… tout est revenu après avoir lu la lettre., lui avoua-t-elle.  

- Et ?, lui demanda-t-il, anxieux.  

- Et quoi ?, fit-elle sans comprendre.  

- Ca change quelque chose ? Tu regrettes ?, expliqua-t-il.  

- Je ne regrette rien. Ma vie est mieux que je l’espérais et, ça, je le sais de source sûre., plaisanta-t-elle, tapotant le côté de sa tête.  

 

Ils s’observèrent et se mirent à rire, soulagés, heureux, incrédules. Ils mirent un moment à se calmer avant que Ryo leva la main pour la poser sur sa joue.  

 

- J’ai l’impression que c’est une nouvelle rencontre entre nous, Kaori., murmura-t-il, ému.  

- Il faut croire que cette date est faite pour nous., répondit-elle, les larmes aux yeux.  

 

Elle se retrouva prise dans une étreinte à la limite de l’étouffement et enlaça Ryo en retour, caressant son dos pour l’apaiser.  

 

- Finalement, il y avait bien un message., fit-elle, s’écartant de lui et caressant son visage.  

- It was not a message in a bottle., conclut Ryo, se sentant à la limite de pleurer.  

- It was a message in a table., répliqua-t-elle.  

 

Ils rirent ensemble de bon coeur puis se regardèrent amoureusement et caressèrent les cheveux de Kei, conscients que tant de choses auraient pu les séparer.  

 

- Mais il est toujours le même : peu importe ce qui peut nous séparer, je t’aime pour l’éternité. 

 


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