Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 49 chapters

Published: 02-10-20

Last update: 22-11-20

 

Comments: 32 reviews

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DrameRomance

 

Summary: "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé..." Un an après la disparition de la lumière de sa vie, comment Ryo, et la bande, a-t-il repris le cours de sa vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Message in a bottle" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Message in a bottle

 

Chapter 38 :: Chapitre 38

Published: 12-11-20 - Last update: 12-11-20

Comments: Bonjour, voici la suite de l'histoire. J'espère que vous apprécierez. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 38  

 

Dépitée, Kaori rentra et jeta les clefs sur la tablette de l’entrée, surprenant Ryo qui nettoyait son arme.  

 

- Tu en fais une tête., plaisanta-t-il, histoire de la dérider.  

 

Elle lui lança un regard noir qui s’adoucit en un instant et il aurait presque juré qu’elle était prête à pleurer. Soudain lasse, elle vint le rejoindre et prit place à ses côtés, se laissant volontiers envelopper dans une étreinte réconfortante.  

 

- Je ne suis bonne à rien, Ryo., soupira-t-elle.  

- Je ne dirais pas cela. Il y a des domaines dans lesquelles tu excelles., lui retourna-t-il, taquin.  

- Explique-toi., l’incita-t-il, voyant bien que ça ne prenait pas.  

- J’ai été au tableau et on avait un message., commença-t-elle.  

- C’est une bonne nouvelle. Alors ça disait quoi ?, lui demanda-t-il.  

- C’est ça le problème. Je n’en sais rien., expliqua-t-elle.  

- Tout était écrit en idéogrammes… Comment veux-tu que je t’aide si je ne comprends pas la langue ? Je baragouine quelques mots de japonais, je comprends certaines phrases mais je ne sais ni le lire ni l’écrire ni le parler. C’est désespérant., soupira-t-elle.  

- Kaori, ça va prendre du temps. Sois patiente. Tu es au Japon depuis à peine plus de quatre mois, tu as déjà fait des progrès en japonais même si tu ne te rends pas compte., la rassura-t-il.  

 

Elle le regarda sceptique puis se leva et alla chercher son calepin sur lequel elle avait retranscrit ce qu’elle avait vu. Elle l’ouvrit à la bonne page et revint auprès de Ryo mais ne le lui donna pas immédiatement, l’observant songeuse.  

 

- A partir de maintenant, on ne se parle plus en anglais. Tu me parles en japonais et je dois te répondre en japonais. L’anglais, ce ne sera que pour les cas d’urgence. Pareil avec nos amis. Tu pourras les prévenir, s’il te plaît ?, lui demanda-t-elle.  

- C’est radical. Tu es sûre que c’est ce que tu veux ?, l’interrogea-t-il, soucieux.  

- Oui. Finie la facilité. Je dois réapprendre à parler japonais et à l’écrire aussi. Tu pourras m’aider ? Il faut qu’à la fin de l’été, l’objectif soit atteint., affirma-t-elle.  

- Je t’aiderai sans problème et tu pourras peut-être demander à Kazue qui a un cursus plus scolaire aussi mais ne te mets pas la pression., s’inquiéta-t-il.  

- Il le faut, Ryo. Il faut que je m’adapte et que je ne sois plus un poids pour toi. Je ne suis pas capable de me débrouiller, de prendre le métro, de demander mon chemin… Il n’y a que dans les situations de grand stress que ça semble revenir. Je ne peux pas tout le temps me faire enlever pour parler ma langue maternelle tout de même !, se fâcha-t-elle, frustrée.  

- Non, c’est vrai. Ca me donnerait beaucoup de boulot., la taquina-t-il.  

- Peut-être qu’en me plongeant dedans complètement, ça me reviendra enfin vraiment…, soupira-t-elle.  

- Je l’espère. On va mettre du piment dans l’enjeu. Je t’avais promis un week-end dans un onsen lors de notre dernière mission. Si tu réussis ton challenge, ce sera une semaine complète., lui promit-il, se levant et l’enlaçant.  

- Tu te souviens de ce qu’est un onsen, j’espère ?, l’interrogea-t-il d’une voix langoureuse.  

 

Elle se laissa attirer contre lui et hocha la tête. Hajime lui en avait parlé quand elle était encore en Californie.  

 

- Ca nous fera certainement du bien de pouvoir nous poser un peu., lui murmura-t-il.  

- Oui. J’ai l’impression de devenir folle par moments. Je voudrais contrôler mon cerveau mais il semble n’en faire qu’à sa tête., se plaignit-elle.  

- Pour un cerveau, c’est normal, non ?, se moqua-t-il tendrement.  

- Idiot., lâcha-t-elle, riant légèrement.  

- Pour te servir… Donc tu ne deviens pas folle qu’entre mes bras… Je dois être jaloux ?  

- Ryo…, gronda-t-elle, un peu vexée qu’il tourne ses mots à la dérision.  

- Tu te mets trop de pression, Kaori., lui dit-il, s’écartant et prenant son visage entre ses mains.  

- On vient de passer quatre semaines à s’entraîner intensivement. Maintenant, tu veux te lancer dans l’apprentissage intensif de la langue sans même remarquer les progrès que tu as faits. Tu restes convalescente. Prends le temps., lui conseilla-t-il.  

- Ca fait plus d’un an que je suis convalescente comme tu dis. Je dois avancer, Ryo, et, pour cela, je dois faire le deuil de ce que j’ai su. Peut-être que si on m’avait parlé en japonais dans les premiers jours de mon amnésie, je m’en serais souvenu, peut-être pas. Peut-être qu’en me forçant à baigner dedans, ça reviendra. Je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que je dois savoir parler, lire et écrire le japonais et vite…, insista-t-elle, déterminé.  

 

Il l’observa un instant puis esquissa un sourire amusé. C’était bien son genre et il aurait beau essayer de la convaincre, rien ne lui ferait changer d’avis. Il voyait bien dans son regard que c’était important pour elle, que ça la contrariait et qu’elle était résolue à remédier à ce problème. En revanche, il pouvait essayer de rendre la chose moins stressante.  

 

- Ok, donc je maintiens la récompense si tu y arrives : une semaine dans un onsen plutôt qu’un week-end et interdiction de chercher à apprendre quelque chose là-bas si ce n’est perfectionner ta connaissance de mon anatomie., lui affirma-t-il, la faisant rire.  

- Et, à partir de maintenant, japonais uniquement., acheva-t-il en japonais.  

 

Il vit à son froncement de sourcils l’instant d’incompréhension puis elle hocha la tête, ayant saisi l’idée.  

 

- Merci., lui répondit-elle en japonais.  

- Tu me donnes le calepin ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle le regarda sans comprendre puis suivit son regard vers sa main et lui donna le carnet ouvert à la bonne page..  

 

- Merci., dit-il.  

- Appelez-moi., lut-il à voix haute, pointant les idéogrammes.  

- C’est signé Kimiko. Ah ah une jolie jeune femme., se targua-t-il avec un sourire concupiscent.  

 

Le coup de coude dans les côtes lui fit comprendre qu’elle avait bien saisi la teneur de ses propos.  

 

- Tu vois, tu comprends mieux que tu ne penses. Il n’y a que toi., la rassura-t-il, l’embrassant brièvement avant de se diriger vers le téléphone.  

 

Kaori aurait aimé lui répondre mais elle ne savait comment lui dire en japonais ce qui lui venait en américain naturellement. C’était rageant. Pourquoi elle arrivait à envoyer bouler des malfrats qui lui voulaient du mal mais pas à dire quelques mots à son homme ? C’était tellement frustrant. Entendant Ryo parler, elle se concentra sur la conversation et comprit qu’il fixait un rendez-vous au Cat’s. Pour le reste, elle ne pourrait que suivre, ce qu’elle fit quelques minutes plus tard. Ils arrivèrent au café et, de suite, Ryo s’adressa en japonais à Miki et Umibozu qui lui retournèrent un regard un peu inquiet suivi d’un sourire. Elle se retint de pousser un long soupir. Quelle idée l’avait piquée encore une fois… Elle glissa un bonjour crispé en japonais, hocha la tête à la question de Miki qui devait lui demander si elle allait bien – peut-être qu’elle lui demandait si Ryo était un bon coup si ça se trouvait, pensa-t-elle, se retenant de rire nerveusement – puis suivit son compagnon jusqu’au comptoir. Là, attentivement, elle tenta de comprendre la conversation qui s’engagea, souriant lorsque les regards se tournaient vers elle, se sentant terriblement frustrée.  

 

Finalement, quelques minutes plus tard, une jolie jeune femme entra. Ryo se leva, l’incitant à le suivre, et les guida toutes deux vers une table. S’engagea alors une nouvelle discussion dont tout ce qu’elle comprit fut les présentations. En revanche, pas besoin pour elle de parler japonais pour voir le regard intéressé de leur cliente sur son compagnon qui se montrait cordial mais sans plus, quoiqu’il aurait pu être en train de lui proposer de tirer un coup, elle n’y aurait certainement vu que du feu. Elle chassa cette idée saugrenue de sa tête, croisant au même moment le regard narquois de Ryo… Elle se demanda soudain si elle avait parlé à haute voix mais souffla en réalisant que non. Il ne pouvait pas lire dans ses pensées tout de même ? Nerveuse, elle se mit à gesticuler sur sa chaise et n’arrêta que lorsqu’il posa une main sur sa cuisse, l’apaisant instantanément.  

 

Quand les deux se levèrent, elle suivit le mouvement, s’imaginant très bien en marionnette à exécuter la chorégraphie qu’on lui imposait.  

 

- Tu restes ici et tu m’attends. Je n’en ai que pour quelques heures., lui dit-il en japonais, pointant un doigt vers l’endroit où ils étaient.  

 

Elle avait vaguement compris l’idée et acquiesça, les regardant partir. Elle aurait aimé savoir de quoi il retournait, ce qu’il devait faire, si c’était dangereux ou non mais c’était elle qui avait voulu l’immersion totale et elle devait assumer et tout faire pour réussir à percer le voile du langage. En attendant, elle devait lui faire confiance.  

 

Une main se posa sur son épaule et elle releva le regard pour croiser celui souriant et confiant de Miki. Cela la réchauffa et elle se laissa guider jusqu’au comptoir où un café l’attendait.  

 

- Merci., souffla-t-elle.  

- De rien. Ca va aller., lui fit Miki, ce que Kaori comprit.  

 

Elle hocha la tête et esquissa un sourire.  

 

- Parle., incita-t-elle son amie.  

 

Miki la regarda, un peu surprise, et chercha un instant un sujet.  

 

- On a fait une échographie du bébé., lui dit-elle, voyant la rouquine se concentrer mais sans répondre.  

 

Elle leva un doigt, lui signifiant d’attendre. Elle partit dans la pièce arrière et revenant un instant plus tard avec une pochette dont elle sortit des clichés en noir et blanc.  

 

- On a fait une échographie du bébé., redit-elle, désignant tour à tour Umi et elle, l’encadrement du cliché et le bébé apparaissant en blanc.  

- Bébé… enfant ?, reprit Kaori, se rappelant de ce mot qui lui avait servi à désigner Layla.  

- Oui, plus petit, bébé., expliqua Miki, berçant un bébé fictif.  

- Il va bien ?, demanda la rouquine après avoir acquiescé.  

- Super !, répondit la future maman, extatique qui leva le pouce et partit dans une explication de tout ce qu’ils avaient appris.  

 

Kaori la regarda, s’efforçant de garder le sourire, mais son humeur s’assombrissait au fur et à mesure qu’elle se rendait compte du fossé qui existait. Comment allait-elle faire pour réussir à se réapproprier sa langue et garder le contact avec sa famille ? Elle pourrait aller prendre des cours mais ce serait trop long et elle craignait de perdre patience même si elle avait de très bonnes raisons de le faire. Elle voulait reprendre sa vie en mains pleinement, pouvoir construire son couple avec Ryo, leur famille sur de bonnes bases et comment faire s’ils ne pouvaient communiquer ? Soudain, submergée et comme épuisée par l’ampleur de ce qui lui restait à faire, elle laissa tomber la tête sur ses bras.  

 

- Miki…, interpela Umibozu, alors que la jeune femme était prise par son enthousiasme de future mère.  

 

La barmaid s’arrêta et observa son amie. Peinée, elle contourna le comptoir et alla l’enlacer.  

 

- Je n’y arriverai jamais., lâcha Kaori, au bord des larmes, en anglais.  

- Pourquoi je peux parler japonais quand je suis énervée mais à peine sortir trois mots quand je suis posée ?, lui demanda-t-elle.  

- Viens., souffla Miki.  

 

Elle l’emmena dans le salon à l’arrière du café et elles prirent place dans le canapé. Pendant un long moment, elles restèrent silencieuses, se tenant juste par la main en soutien.  

 

- On va briser la règle pendant quelques minutes., fit soudain Miki en anglais.  

- Pourquoi ? Ce n’est pas comme ça que je vais m’améliorer., soupira Kaori.  

- Non mais tu es en train de te mettre une pression phénoménale et je suis sûre que tu ne vas pas tarder à te dire que tu es nulle ou inutile. Ce n’est pas dans la douleur qu’on apprend une nouvelle langue. Tu dois y trouver du plaisir., lui affirma son amie.  

- Je sais mais j’ai besoin que ça aille vite. J’en ai assez d’être un poids pour Ryo et pour vous., soupira la rouquine.  

- Tu n’es pas un poids. En revanche, je peux te donner un coup de pouce par l’hypnose. Je ne peux pas faire remonter la langue mais te permettre d’y prendre du plaisir en l’apprenant., lui proposa-t-elle.  

- C’est possible ?, s’étonna-t-elle.  

- Oui. Laisse-moi faire. Détends-toi., lui conseilla-t-elle.  

 

Tout doucement, elle la plongea dans un état proche de l’inconscience et fut flattée de voir que, cette fois-ci, elle n’avait pas eu besoin de Ryo, que Kaori se sentait suffisamment en confiance avec elle pour se laisser aller.  

 

- A chaque fois que tu entendras parler japonais, tu auras envie de…, commença Miki, interrompue par la porte qui s’ouvrit.  

 

Ryo passa la tête par la porte, un regard interrogateur posé sur elle.  

 

- Ryo…, souffla Miki, lui faisant signe sortir de là.  

- Donc je disais…, réfléchit-elle, se tournant de nouveau vers Kaori.  

- A chaque fois que tu entendras parler japonais, tu te sentiras bien et disponible pour laisser la langue t’imprégner. Laisse ton désir ouvrir la voie., acheva-t-elle, souhaitant favoriser l’apprentissage du japonais et éventuellement le retour des souvenirs pour son amie.  

 

Satisfaite de l’ordre donné, elle ramena doucement son amie à la pleine conscience en quelques minutes.  

 

- C’est fait ?, demanda Kaori.  

- Oui, tu verras, tu te sentiras bien mieux., lui affirma-t-elle, souriant.  

- Ryo est là., lui apprit-elle en japonais.  

 

Heureuse pour son amie, elle vit une douce flamme s’allumer dans le regard noisette. Kaori regagna le café en suivant Miki et vit Ryo, assis sur un tabouret, bavardant avec Umibozu.  

 

- Ca va ?, lui demanda-t-il, l’attirant à lui et la calant entre ses jambes.  

- Oui, très bien., fit-elle d’une voix sensuelle, passant les bras autour de son cou et posant les lèvres sur les siennes.  

 

A la grande surprise de son compagnon, elle intensifia le baiser, glissant la langue entre ses lèvres. Il ne savait pas quelle mouche l’avait piquée mais il savait que la température était en train de monter et qu’il n’y était pas insensible… Umibozu non plus d’ailleurs, virant au rouge carmin.  

 

- On rentre ?, lui proposa le nettoyeur.  

- Oui., souffla-t-elle, laissant glisser ses mains le long de son torse puis de son ventre.  

 

La sentant progresser vers des contrées dangereuses, il se leva en emprisonnant ses poignets, salua leurs amis puis l’emmena à la mini qu’il avait récupérée entre temps.  

 

- La voiture ?, lâcha Kaori, d’un regard interrogateur.  

- J’en ai eu besoin pour la mission., expliqua-t-il en japonais.  

 

Elle ne comprit pas sa réponse mais ses mots attisèrent la chaleur qui montait en elle. Elle glissa un peu plus vers lui sur le siège et se colla contre son épaule amoureusement.  

 

- Euh Kaori, j’apprécie beaucoup mais ce n’est pas très pratique pour conduire., pipa-t-il, un peu surpris.  

 

Il ne s’attendait pas à une réponse mais à ce qu’elle fasse un mouvement. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’au lieu de s’éloigner, elle posa une main sur l’intérieur de sa cuisse, la faisant aller et venir langoureusement. Il appréciait sa caresse, surtout une certaine partie voisine de son anatomie qui s’éveillait doucement, mais ce n’était pas vraiment le bon moment.  

 

- Tu ne voudrais pas attendre qu’on soit arrivés à la maison. J’ai envie de toi aussi mais là…  

 

Il ne put terminer sa phrase, le souffle coupé lorsqu’elle posa carrément la main sur son intimité, le massant délicatement. A ce rythme-là, il ne tiendrait pas et il appuya sur l’accélérateur, ouvrant la porte du garage dès qu’ils eurent tourné au coin de la rue.  

 

- Kaori, ce n’est pas le moment… On devrait peut-être attendre d’être en haut…, suggéra-t-il.  

- Non., fut tout ce qu’elle répondit, ouvrant la fermeture de son jean et glissant la main dans son caleçon, le libérant de toutes entraves.  

- Kaori… Putain, tu me rends dingue., lâcha-t-il alors qu’elle le caressait sans le moindre signe de gêne alors que la porte se refermait à peine.  

 

Il coupa le moteur alors que ses lèvres remplaçaient sa main. Incapable de résister à la douceur et la chaleur de sa bouche entourant son membre durcissant, il ferma les yeux en gémissant légèrement et se laissa aller, ses doigts s’emmêlant dans ses cheveux.  

 

- Qui aurait cru un jour que tu me feras ça dans la mini ?, murmura-t-il.  

- Pas que ça., lui répondit-elle, se redressant.  

 

Elle le força à glisser vers sa place en agrippant son tee-shirt et, se débarrassant rapidement de son sous-vêtement, se mit à califourchon sur lui, se laissant glisser sur lui dans un râle de plaisir.  

 

- J’adore quand tu te montres autoritaire., fit-il avec un petit sourire amusé.  

- Tais-toi et…, lui ordonna-t-elle, cherchant les mots pour exprimer le reste de sa pensée.  

- Fais-moi l’amour ?, suggéra-t-il, déboutonnant les boutons du bustier de sa robe avec un regard coquin.  

- Oui, fais-moi l’amour., répéta-t-elle, prenant beaucoup de plaisir dans son apprentissage du japonais.  

 

Quand il eut fini de la débarrasser de sa robe et de son soutien-gorge, elle lui retira sa veste, son holster puis son tee-shirt. Ils se retrouvèrent ainsi partiellement peau contre peau, savourant leur proximité. Malgré l’exiguïté des lieux, ils prirent le temps de savourer leur échange, de partager la tendresse et la passion que chacun inspirait à l’autre, de s’aimer tout simplement. Ils restèrent enlacés dans la voiture encore un moment après le final de leur chorégraphie, s’embrassant, s’observant en silence, avant de reprendre leurs vêtements et sortir de la voiture.  

 

- Je vais être quitte à mettre mon pantalon au linge sale maintenant., s’exclama Ryo, se rajustant, un sourire aux lèvres.  

- Mon caleçon aussi d’ailleurs. Tiens, ta culotte et ton soutien-gorge., lui dit-il, lui tendant ses sou-vêtements.  

- Pourquoi tu me regardes ainsi ?, l’interrogea-t-il, voyant ses yeux briller d’une flamme chaude.  

- J’ai envie de toi., lui apprit-elle en japonais, repliant sa robe et la posant sur le toit de la voiture, et par dessus ses sous-vêtements.  

- Tu apprends vite…, souffla-t-il, ne sachant quoi dire d’autre tellement il était surpris.  

- Fais-moi l’amour., lui demanda-t-elle, approchant de lui.  

- Vos désirs sont des ordres, Mademoiselle Makimura., lui répondit-il.  

 

Il l’attira dans ses bras et l’embrassa langoureusement tout en la soulevant dans ses bras. Il sentit ses jambes se nouer autour de son bassin et résista à l’envie de la plaquer contre le mur pour lui faire l’amour là, maintenant. Il réussit à l’emmener jusqu’à la salle de gym à défaut d’atteindre l’ascenseur tant ses mouvements de bassin contre lui rendaient chaque pas presque impossible. Il ne la quitta qu’un instant pour retirer les vêtements qu’il n’avait pas encore perdus avant de s’allonger sur elle.  

 

- Tu es insatiable., murmura-t-il, faisant glisser les lèvres dans son cou.  

 

Il porta la bouche sur l’un de ses seins et en agaça la pointe, la sentant onduler sous lui, avant de s’attaquer à l’autre. Il entendait ses gémissements lascifs grimper.  

 

- Jusqu’où tu veux aller comme cela ?, lui demanda-t-il d’une voix grave.  

 

Voyant ses prunelles s’enflammer, il glissa une main entre ses cuisses et la caressa intimement de plus en plus profondément, variant le rythme, la sentant trembler par deux fois sous ses doigts. Quand elle posa une main dans ses cheveux, les caressant tendrement en redescendant de son nuage, il remonta et l’embrassa doucement tout en plongeant dans son corps.  

 

- Ca va ?, l’interrogea-t-il, remettant une mèche de cheveux en place.  

- Oui, très bien., répondit-elle, mouvant son bassin pour l’inciter à prendre possession de son corps.  

- Fais-moi l’amour, Ryo., l’implora-t-elle.  

- Cette phrase-là est plus qu’acquise, je vois…, la taquina-t-il.  

- Oh la vilaine fille… souffla-t-il, sentant la contraction de ses muscles intimes autour de lui, le massant sensuellement.  

 

Il vit la lueur de désir brut s’accentuer dans son regard et lui infligea un baiser sauvage, lui montrant qu’il savait être aussi dur que doux, que son amant n’avait pas démérité sa réputation d’étalon même si elle ne se souvenait peut-être pas de ce petit détail…  

 

- Tu parles trop., souffla-t-elle alors qu’il se retirait lentement et revenait en elle brusquement, la fixant du regard, la faisant gémir.  

- Ta langue se délie. Ton apprentissage du japonais progresse., fit-il, taquin, saisissant son genou pour le ramener un peu plus contre sa hanche.  

- J’ai l’impression que tu ne fais qu’un avec moi ainsi., lui dit-il, se doutant qu’elle ne comprendrait pas.  

 

Elle dut cependant sentir la tendresse dans sa voix et glissa la main sur sa nuque pour l’attirer contre elle, nouant ses jambes derrière son dos. Il s’entendit gémir contre son cou sous le coup de la violente vague d’émotion qui le prit. Ils ne se comprenaient pas avec les mots mais leur compréhension se plaçait sur un tout autre plan, bien plus important, sur un plan qui ne pouvait être trompé par des palabres mensongers, où tout était vérité absolue.  

 

- Je t’aime., murmura-t-elle à son oreille alors qu’il s’immobilisait au plus profond d’elle-même, déclenchant la vague ultime pour eux deux.  

 

Il releva le visage de son cou où il était resté niché, se sentant protégé de tout le mal du monde, et l’embrassa tendrement, mêlant une dernière fois leurs langues avant d’apaiser leur baiser progressivement. Basculant sur le dos pour ne plus lui faire supporter son poids, Ryo attira sa compagne contre lui et ils restèrent ainsi un long moment, plongés dans un silence confortable, somnolant après leurs ébats passionnés. Finalement, après un long moment, ils se levèrent et firent le même constat : les trois-quarts de leurs vêtements étaient encore dans le garage.  

 

- Reste ici. Je vais chercher de quoi te couvrir les fesses., taquina-t-il sa compagne, claquant doucement son postérieur dénudé.  

 

Il ne vit pas la flamme s’allumer de nouveau dans son regard ni qu’elle le suivait, s’arrêtant sur le seuil de la pièce, l’attendant.  

 

- Dis donc pour une jeune femme qui m’écrasait dès qu’elle voyait mon mokkori dans sa splendeur matinale, tu es bien impudique., lui lança-t-il, la voyant, lascivement adossée au chambranle de la porte.  

 

Il vit son sourire mutin s’élargir et elle partit vers l’ascenseur, lui adressant une oeillade incendiaire en entrant dans l’ascenseur.  

 

- Elle n’a quand même pas l’intention…, murmura-t-il, incrédule, approchant de la cabine.  

 

Il n’eut pas le temps de réfléchir qu’une main l’attira à l’intérieur et sa bouche fut bâillonnée par une autre.  

 

- Kaori, il va falloir se…, tenta-t-il d’intervenir avant de se retrouver de nouveau coupé par un baiser ravageur.  

- C’est le japonais qui te met dans cet état ?, la taquina-t-il, réussissant à s’écarter.  

- Non, un japonais. J’aime beaucoup sa langue., susurra-t-elle.  

- Tu apprends à vitesse grand V mais je ne suis pas sûr que ce soit le vocabulaire le plus utile., murmura-t-il, emprisonnant ses mains baladeuses au dessus de sa tête.  

 

Il vit le désir flamber dans ses yeux et, sans comprendre comment, se retrouva propulsé contre l’autre paroi, sa tigresse lui bondissant dessus, sa bouche s’écrasant à nouveau sur la sienne. Sans même qu’ils s’en rendent compte, ils immobilisèrent la cabine et leur étreinte se termina contre la paroi dans un cri rauque.  

 

Sans un mot, le souffle court, Ryo rappuya sur le bouton et la cabine acheva son ascension. Arrivé là, il tendit juste son tee-shirt à Kaori et enfila son pantalon avant de sortir sur le palier. Il déverrouilla la porte d’entrée et s’effaça pour la laisser passer admirant ses longues jambes entre lesquelles il aimait se perdre. Néanmoins, il devait avouer que, pour le moment, il était quelque peu rincé et surtout affamé. Une pause leur ferait du bien même s’il ne déclarait pas forfait pour la journée. Il se dirigea alors vers la cuisine.  

 

- Tu veux quelque chose à manger ?, lui demanda-t-il.  

 

N’obtenant pas de réponse, il se dit qu’elle n’avait pas compris et il trouverait un moyen de lui exprimer. Il sortit un plat du frigo et le mit au micro-ondes. Sortant ensuite des couverts, il se retourna et croisa le regard chaud de sa compagne.  

 

- On mange ?, lui proposa-t-il, soulevant ce qu’il tenait en main.  

- On mange., répéta-t-elle d’une voix suave, prenant les assiettes et les posant sur la table.  

 

Se retournant après avoir sorti le plat, il faillit le lâcher de surprise : Kaori était assise sur le bord du plateau, le tee-shirt à ses pieds, nue, complètement nue et offerte à sa vue.  

 

- A table., lui dit-elle sensuellement.  

 

Il déglutit face à la vision tentatrice qu’elle lui offrait. Version affranchie, il voulait bien mais là, c’était… waouh. Il allait frôler l’épuisement sexuel.  

 

- Tu es possédée ou quoi ?, l’interrogea-t-il, approchant d’elle, rendant les armes.  

 

Elle le regarda sans comprendre mais l’attira brusquement à elle, entourant son bassin de ses jambes.  

 

- Je ne peux que contribuer à ton apprentissage de la langue., murmura-t-il avant de l’embrasser. 

 


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