Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I haven't received the activation email.

 

If you didn't receive the activation email, you probably entered an incorrect email address or you are using Caramail (that refuses automatic emails). In this case, contact me using the email address you put in your profile or one that you want to use instead, and give ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 07-09-21 - Ultimo aggiornamento: 07-09-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

Chapitre 9  

 

- Elle est introuvable. J’ai fouillé tous les endroits où elle aurait pu se réfugier et je ne l’ai trouvée nulle part., soupira Mick.  

 

Accoudé sombrement au comptoir du Cat’s, il faisait face à Miki et Umibozu. Entendant un raclement de chaise, Kaori tourna la tête et vit Kazue et Saeko non loin. C’était comme plus tôt dans la journée. Elle ne savait comment elle avait atterri là mais elle y était tout en se sentant si loin d’eux.  

 

- Je vais bien. Ne vous inquiétez pas., tenta-t-elle de leur dire mais aucun ne l’entendit.  

- J’ai installé un détecteur de mouvement dans leur appartement. Si quelqu’un rentre, je le saurai. Ca évitera de devoir le veiller en permanence., ajouta l’américain.  

- J’ai appelé tous les hôpitaux, vérifié tous les rapports d’accident… J’ai même appelé la morgue mais personne ne correspond à son signalement., les informa Saeko.  

- C’est déjà ça., pipa Miki, un peu soulagée.  

- Je ne suis pas morte. Je suis… ailleurs., intervint la rouquine, cherchant à attirer l’attention de son amie.  

 

Mais Miki ne la vit pas. Elle tenta alors de poser la main sur l’épaule de Mick mais passa au travers à son plus grand effroi.  

 

- Je… C’est comme si j’étais devenue un fantôme., pensa-t-elle en frissonnant.  

- Tu ne peux pas te faire voir ni entendre d’eux., entendit-elle derrière elle.  

 

Surprise, elle se retourna et vit une lumière violette apparaître dans le fond du café. La lumière s’épaissit avant de s’estomper, laissant apparaître une silhouette féminine habillée d’une manière inhabituelle.  

 

- On… On dirait une déesse grecque…, murmura-t-elle.  

- Oui. Je peux apparaître sous diverses formes mais, très souvent, les gens m’appellent sous cette forme-là., fit savoir la déesse aux longs cheveux blonds ondulés.  

- Je ne comprends pas., balbutia Kaori, sidérée.  

 

Elle l’avait donc appelée ? Mais quand ? Comment ? Elle avait l’impression de devenir folle.  

 

- Eh ! Vous la voyez aussi ?, demanda-t-elle à ses amis en se retournant.  

- Le Lotus Noir est à la recherche de l’objet volé., disait Umibozu.  

- Ca veut dire qu’ils n’ont pas fait le lien avec Kaori et donc ne la cherchent pas. C’est déjà un bon point. De toute façon, je rencontre Edwards pour lui rendre son bien ce soir et il décollera dans la foulée. Ca sera une épine en moins dans le pied. Reste à la retrouver., fit Mick.  

- Je suis là., murmura Kaori, n’arrivant pas à croire qu’ils ne puissent pas la voir ni l’entendre.  

- Ils ne t’entendent pas. Tu n’es plus là., lui fit savoir la déesse.  

 

La rouquine les regarda encore un instant avant de se tourner de nouveau vers la jeune femme.  

 

- Je suis dans un monde parallèle, n’est-ce pas ? J’ai retrouvé Ryo mais ce n’est pas vraiment lui., supposa-t-elle.  

- Je ne peux pas faire revenir les morts. Je t’ai donné le plus proche de ce que tu avais., lui fit savoir la jeune femme d’une voix douce.  

- Je voulais le rejoindre…, répliqua la nettoyeuse.  

- Non. Tes mots exacts étaient de le retrouver, pas de le rejoindre., lui opposa l’apparition.  

- C’est pour cela que je suis partie dans un autre univers…  

- Oui et ce sera à toi de décider si tu veux y rester ou rentrer., lui apprit-elle.  

 

Kaori la fixa, les yeux écarquillés. Décider si elle voulait rester ou rentrer ? Elle ouvrit la bouche, persuadée que la réponse serait simple et sans appel, mais elle s’aperçut que rien n’était joué. Deux jours avaient suffi à chambouler sa vie. Elle entendait ses amis derrière elle et culpabilisait de l’angoisse qu’elle leur causait mais elle ressentait autre chose, quelque chose d’encore évanescent mais déjà suffisamment fort pour la faire douter : l’envie de vivre, d’aimer à nouveau. Cela n’allait pas sans heurts mais elle n’avait pas envie de retrouver son ancienne vie vide et dépourvue de sens.  

 

- Comment saurais-je ?, murmura-t-elle.  

- La décision t’appartient. Dans vingt-huit jours maintenant, tu sombreras dans un profond sommeil et je réapparaîtrai. Tu devras me dire à ce moment-là quel monde tu veux intégrer., lui apprit la déesse.  

- Si je choisis de rester là-bas, je pourrais les prévenir ?, demanda Kaori, jetant un regard derrière elle.  

- Non. Tu ne pourras pas. Tous les liens seront coupés avec ce monde., l’informa son interlocutrice.  

- Je suppose qu’il en sera de même si je décide de rentrer. Je n’aurais plus aucun lien avec Ryo., suggéra la rouquine.  

- Effectivement.  

 

Kaori sentit son cœur sombrer. C’était un choix cornélien, impossible à faire au demeurant.  

 

- Dans vingt-huit jours, tu choisiras, tu n’auras plus de lien avec le monde que tu quitteras mais tu n’oublieras pas cette période. Tu seras affectée par tout ce qui t’arrivera entre deux., lui expliqua la déesse.  

- Si je suis tuée là-bas, je ne rentrerai pas ici, c’est cela ?, explicita la nettoyeuse.  

- C’est cela.  

- Les visions de mon monde vont continuer jusqu’à l’expiration du délai ?  

- Oui. C’est le seul lien que tu auras. Tu ne peux pas interagir avec eux, juste les voir et les entendre pour que tu saches quelles conséquences a ta disparition., lui apprit la beauté blonde.  

- Où est-elle, bon sang ?!, s’écria soudain Miki, faisant se retourner Kaori.  

- D’abord Ryo qui meurt, Kaori qui sombre et maintenant disparaît… Est-ce… est-ce que vous croyez…, commença-t-elle, sa voix s’étranglant.  

 

Le silence se fit dans la pièce et Kaori regarda ses amis afficher un air sombre. Ce fut Saeko qui le brisa, prenant un air impassible que trahissait l’éclat de ses yeux.  

 

- Tu penses qu’elle se serait enfuie pour se suicider, le rejoindre ?, suggéra l’inspectrice.  

 

Les sanglots de Miki confirmèrent sa pensée et elle détourna le regard.  

 

- Je ne sais pas. S’il y avait une personne dont j’aurais juré qu’elle ne ferait jamais cela, c’était bien elle mais…, s’arrêta-t-elle, sa voix mourant.  

- Mais depuis la mort de Ryo, elle n’a fait que chercher à le rejoindre… Elle en a peut-être eu marre d’attendre et décider de passer à l’acte. On sait tous ce que ce jour-là représentait pour elle., soupira Mick, touillant son café de manière absente.  

- Je n’aurais pas… Il m’en aurait voulu…, murmura Kaori, n’arrivant pas à croire que ses amis puissent penser qu’elle était prête à se donner la mort.  

 

Elle repensa à son comportement depuis deux ans, sa quête effrénée de justice sous-tendue par ce besoin de se mettre en danger, de chercher à défier la Faucheuse jusqu’à ce qu’elle gagne enfin et l’emmène près de lui, et elle sentit les larmes rouler sur ses joues. Elle n’aurait pas pu se suicider, elle n’en avait jamais eu le courage, mais elle était effectivement prête à mourir. Le raccourci était facile pour un œil extérieur.  

 

- Tu n’as pas le droit de venir me rejoindre, Kaori.  

 

Elle se retourna et se retrouva dans une clairière face à Ryo… son Ryo. Elle se figea, son cœur battant douloureusement. Elle n’arrivait pas à croire qu’il était là devant elle.  

 

- Ryo…, souffla-t-elle avant de courir et de se jeter dans ses bras.  

 

Il l’accueillit et ferma les bras autour d’elle. Avec soulagement, elle sentit sa chaleur, son odeur l’entourer et retrouva nostalgiquement la sécurité et l’amour qu’elle n’avait eus que pendant un mois, un tout petit mois, avant que son rêve devenu réalité ne vole en éclats.  

 

- Tu me manques. Je ne veux plus vivre sans toi., lui affirma-t-elle, le serrant fort comme pour se fondre en lui.  

- Ton heure n’est pas venue, Kaori. Tu dois rester ici et vivre., lui dit-il.  

- Mais pourquoi ? Tu me manques trop, Ryo. La vie sans toi n’a pas de sens., lui opposa-t-elle.  

- En es-tu si sûre ? Tu as oublié ce que tu étais, ce que tu représentais pour moi., lui répondit-il.  

- Tu… tu es fâché à cause de lui ?, osa-t-elle lui demander, la culpabilité remontant en flèche.  

- Je dois ?, lui retourna-t-il.  

 

Elle s’écarta de lui, fâchée de sa réponse qui n’en était pas une. Elle lui posait une question qui n’avait rien de compliquée et appelait une réponse toute aussi simple et, comme toujours, il esquivait. Etrangement, ce qu’elle avait toujours supporté jusque là ne passait plus aujourd’hui. Elle attendait autre chose de lui…  

 

- J’attends une réponse claire de ta part pour une fois, Ryo !, lui asséna-t-elle.  

- Mais tu connais la réponse, Kaori. Tu me connais mieux que quiconque., lui répliqua-t-il, un demi-sourire aux lèvres.  

- Ce n’est pas une réponse ça, Ryo !, lui opposa-t-elle.  

- Tu sais, Kaori. Tu sais., lui assura-t-il.  

 

Avec désillusion, elle le vit s’estomper et resta seule face à la clairière, remarquant enfin que c’était celle où ils s’étaient retrouvés après qu’elle avait été enlevée par Kreutz.  

 

- Tu m’énerves !, hurla-t-elle.  

- Tu m’énerves…, répéta-t-elle, se laissant tomber par terre, épuisée.  

 

Elle ferma les yeux pour lutter contre les larmes qui montaient. Deux jours avec Ryo avaient suffi pour mettre en exergue certaines choses qui pouvaient être améliorées dans sa relation avec son Ryo. Elle aurait aimé pour une fois qu’il lui parle clairement et non par énigme ou question retournée.  

 

- Je suis désolé, Kaori.  

 

Elle rouvrit les yeux et se retrouva dans l’appartement face à Umibozu.  

 

- Umi ?  

- Ryo ne reviendra pas.  

 

Elle se sentit frissonner en revivant ce moment déchirant. Elle ne voulait pas continuer, elle voulait échapper à ce moment douloureux qui revenait une fois encore mais elle ne put arrêter le cours de ses pensées.  

 

- Je… Non… Il… Il m’a dit de l’attendre. J’ai mis une belle robe.  

- Il a été pris en traître. Il a tué son adversaire mais ils étaient trois au total. Il en a tué un deuxième mais le troisième… le troisième lui a mis une balle dans le dos.  

- Non… Ryo…  

 

Elle se retrouva propulsée à la clinique face au corps immobile de Ryo. Elle ne voulait pas continuer. C’était encore trop douloureux. Il était immobile, les paupières fermées. Sa peau avait pris cette couleur grisâtre mais le plus douloureux, c’était peut-être de voir cet air serein qu’il arborait dans la mort, cet air qu’elle ne lui avait jamais vraiment vu auparavant comme s’il savait que tout était enfin fini, qu’il ne souffrirait plus, que la douleur cesserait, qu’il était libéré de cette vie maudite. Soudain, ses yeux couleur d’onyx s’ouvrirent et il la regarda, droit dans les yeux d’un air sombre.  

 

- Que fais-tu avec lui, Kaori ?, lui demanda-t-il.  

- Je… Je ne sais pas. Je ne sais plus où j’en suis. Je voudrais que tu me dises que tu comprends, que tu me pardonnes. Je ne t’oublie pas, Ryo. Je t’aime. Je t’aime vraiment. Tu es le premier homme que j’ai aimé. Je n’ai rien simulé., pleura-t-elle, se laissant tomber sur sa poitrine.  

- Tu es ce que je n’ai jamais eu, Kaori. J’aimerais que tu redeviennes ce que tu étais., lui dit-il.  

- Qu’est-ce que tu veux dire, Ryo ?, lui demanda-t-elle, reniflant.  

- Tu le sais, Kaori. Tu le sais. Dors maintenant., lui enjoignit-il, caressant ses cheveux.  

 

Elle ferma les yeux et se laissa envelopper dans une étreinte rassurante, sentant la poitrine sous elle se lever et se baisser moins rapidement. Ryo était mort alors pourquoi sa poitrine bougeait, se demanda-t-elle. L’anxiété qui la tenait jusque là s’évapora et elle cessa de s’agiter dans son sommeil, se nichant plus près du corps masculin qui la rassurait.  

 

Lorsque le matin arriva, elle se réveilla, l’esprit embrumé, un arrière-goût amer dans la bouche. Elle resta un moment sans bouger, le bras de Ryo autour de sa taille, se remémorant ses rêves agités. Elle avait le choix de rester ou de repartir dans son monde, le choix de soulager ou faire souffrir ses amis, de les laisser dans l’ignorance, de poursuivre égoïstement son chemin à côté d’un homme qui voulait une chance avec elle, pour qui elle éprouvait quelque chose même si elle ne savait pas encore comment vraiment le qualifier, affection, amour, gratitude… Elle ferma les yeux, épuisée par tant de chaos dans sa vie, de tant d’émotions et de stress à gérer. Elle voulait juste dormir encore un peu et oublier.  

 

- Bonjour toi., entendit-elle.  

 

Elle releva le visage et croisa le regard chaud et serein de Ryo. Vingt-huit jours, se rappela-t-elle soudain. Elle sentit son cœur battre douloureusement. Vingt-huit jours pour décider du reste de sa vie… Trop peu pour être sûre de leurs sentiments, beaucoup trop pour ne pas s’attacher et souffrir après… Elle sonda ces deux prunelles foncées et sut qu’elle s’était déjà attachée. Elle ne parlait pas forcément d’amour mais elle ressentait quelque chose de fort pour lui et elle savait que le quitter serait dur. Serait-ce impossible ? Elle ne savait pas mais elle comprenait mieux lorsqu’il lui disait qu’il voulait profiter de chaque instant.  

 

- Ca va, Kaori ?, s’inquiéta-t-il face à son silence et son air sérieux.  

- Tu veux parler de tes rêves de cette nuit ?, lui proposa-t-il.  

- Après… Je veux en parler mais… après…, murmura-t-elle.  

 

Elle laissa glisser la main sur son torse jusqu’à sa nuque. Elle le fixa droit dans les yeux avant de descendre sur ses lèvres. Elle se hissa sur lui, sentant ses mains se poser dans son dos, et l’embrassa. Ryo s’empressa de répondre à son baiser. Si elle voulait un peu de chaleur et d’affection, il était plus qu’enclin à les lui procurer. Ils partagèrent un long baiser d’abord empreint de beaucoup de tendresse jusqu’à ce qu’elle se laisse aller à son désir le plus profond. Elle mordilla ses lèvres doucement, les taquina du bout de la langue tout en caressant sa nuque d’une main et son flanc de l’autre, laissant ses ongles érafler la surface par moments, le sentant tressaillir contre elle. Lorsqu’il écarta les lèvres, elle partit à sa rencontre et commença un langoureux ballet qui les laissa pantelants quand ils se séparèrent.  

 

- Je ne vais pas tenir longtemps à ce rythme, Kaori., souffla-t-il, caressant son dos.  

 

Elle pouvait effectivement sentir son désir contre son intimité et s’enhardit. Elle ne voulait pas penser à ses rêves, à ce qu’ils pouvaient signifier. Elle voulait juste oublier et profiter de ce moment où elle ne se sentait plus seule, où elle se sentait désirée et désirait un homme qui faisait naître quelque chose en elle, quelque chose de positif et réconfortant, quelque chose qui redonnait des couleurs à sa vie. Elle culpabiliserait après, plus tard, dans vingt-huit jours peut-être, quand elle serait peut-être de nouveau seule et qu’il lui resterait ces souvenirs-là. Elle plongea dans son regard et se sentit au bord des larmes quand elle se rendit compte qu’avec lui aussi, elle n’aurait peut-être qu’un mois. Etait-ce tout ce qu’elle était sensée avoir avec les hommes qui traversaient sa vie ? Elle se força à chasser ces pensées moroses et lui adressa un sourire provocateur.  

 

- Alors ne te retiens pas. J’ai envie de toi., lui avoua-t-elle, se redressant sur lui.  

 

Comme pour lui prouver ses dires, elle déboutonna le chemisier qu’elle portait toujours et le jeta au loin avant de dégrafer le soutien-gorge et de lui administrer le même sort. Quand elle commença à défaire le bouton de son jean, il posa la main sur la sienne, l’arrêtant.  

 

- Doucement, ne m’ôte pas tout mon plaisir., lui signifia-t-il.  

- Alors profite., lui offrit-elle, lui adressant un regard lourd de désir.  

 

Il laissa ses mains remonter le long de son ventre avant d’empaumer sa poitrine et de la masser délicatement avant de s’attaquer aux sommets. Il l’entendit haleter lorsqu’il pinça les pointes avant de les torturer avec plus ou moins de rudesse. En réaction, elle ondulait sur son bassin, lui prodiguant un massage très érotique, lui donnant la sensation d’être de plus en plus serré dans son jean. Quand elle ferma les yeux et rejeta la tête en arrière, son cou semblant s’offrir à la découverte, il ne résista pas et se redressa en la tenant fermement par les fesses. Il posa les lèvres au creux de son cou et taquina la zone avec lenteur, maintenant sa nuque d’une main pour l’empêcher de s’échapper. Kaori ne savait plus où donner de la tête. Elle sentait la chaleur grossir au creux de ses reins et envahir tout son corps alimentée par les sensations qui naissaient au centre de son corps qui frottait contre le désir masculin grandissant, au niveau de sa poitrine qui frottait contre le torse de Ryo, agaçant ses pointes sensibilisées par le précédent traitement et les lèvres qui chatouillaient son cou.  

 

- Fais-moi l’amour, Ryo. Fais-moi perdre la tête…, murmura-t-elle, plongeant dans son regard.  

- Avec plaisir., répondit-il avant de reprendre ses lèvres.  

 

Il l’embrassa fougueusement tout en la faisant basculer sur le dos. Sentant ses mains sur ses fesses, il fouilla consciencieusement son antre chaude et humide, les vibrations de ses gémissements faisant frémir leurs deux appendices qui se mêlaient avidement. Il ne daigna quitter son exploration que l’espace d’un instant lorsqu’elle tira sur son tee-shirt pour le faire passer au dessus de sa tête. Son dos fut ensuite largement caressé avant que les mains ne s’aventurent entre eux, défaisant boutons et fermetures éclair.  

 

- Tu es bien pressée., lui fit-il remarquer, partagé entre l’amusement et la tension grandissante alors qu’une main se glissait dans son pantalon et s’emparait de sa virilité.  

 

Il nicha la tête au creux de son cou, le temps de contrôler la vague qui monta de manière puissante. Elle apprenait vite, ses doigts étaient agiles et il se sentait durcir, contrôlant difficilement l’envie de la déshabiller et s’immiscer en elle sans attendre. Il ne voulait pas aller si vite, il voulait prendre le temps même s’il ne savait combien il en avait encore avec elle. Il devait la ralentir tout en maintenant le désir. Il posa les lèvres sur son épaule et descendit jusqu’à sa poitrine, échappant à sa prise. Il l’entendit gémir lorsqu’il attrapa une pointe entre ses lèvres.  

 

- Ryo…, l’appela-t-elle, glissant les doigts dans ses cheveux.  

 

Il descendit sur son ventre, déposant une pluie de baisers, avant de contourner son nombril du bout de la langue. Gêné par son jean, il se releva et tira sur le bas pour le faire glisser le long de ses jambes. Il fit suivre sa culotte avant de prendre un instant pour la contempler avant de saisir son pied droit et de poser les lèvres sur sa cheville tout en la fixant droit dans les yeux. Il pouvait voir son regard voilé mais confiant et lourd de désir, entendre son souffle saccadé, sentir son odeur différente de celle de sa Kaori.  

 

Elle était différente et toute aussi désirable… si délicieusement désirable, se dit-il, atteignant la fleur de sa féminité. Il la butina tout en délicatesse avant de s’autoriser à l’explorer tactilement, faisant monter les décibels dans la pièce. Il accéléra ses caresses en la sentant trembler de plus en plus jusqu’au moment où tout son corps s’arqua. Quittant son poste, il remonta le long de son corps, parsemant son chemin de baisers avant de prendre ses lèvres en un baiser langoureux.  

 

Sans avoir le temps de réagir, il se retrouva sur le dos, une tigresse à califourchon sur ses hanches. Il observa son amazone, splendide dans sa nudité malgré les marques de sa vie douloureuse, pensa-t-il, traçant la ligne de la cicatrice du coup de couteau sur son abdomen. Ses poignets se retrouvèrent prisonniers de ses mains, plaqués sur le côté. Elle le surplombait sans aucune gêne, plongeant son regard de braise dans le sien. Elle se pencha sur lui et l’embrassa, plaquant sa poitrine voluptueuse contre son torse musclé. Elle sentait son bassin pousser contre elle régulièrement et le lâcha pour pouvoir profiter de ses pectoraux puis abdominaux à sa guise avant de le délester de son pantalon et de son caleçon.  

 

Se mordillant la lèvre anxieusement, elle l’observa avant de baisser les yeux vers son membre dressé. Elle s’en empara et le caressa lentement avant d’oser agir sur ses envies, repoussant la crainte qu’il la juge mal à ce geste si osé… Elle posa les lèvres sur le sommet et les fit glisser sur la longueur, entendant le râle de plaisir qu’il lâcha. Elle n’avait jamais osé avec Ryo de peur de s’y prendre mal, de le décevoir à se montrer dépravée ou plus simplement de ne jamais arriver à la hauteur de toutes celles qui étaient passées par là avant. Si elle avait su qu’elle aurait si peu de temps, elle aurait fermé les yeux sur tout cela comme elle le faisait maintenant.  

 

- Kaori, viens…, l’appela-t-il, contenant de moins en moins bien le plaisir qui montait.  

 

Si on lui avait posé la question, il aurait juré qu’elle était totalement inexpérimentée. Malgré tout, elle l’envoyait côtoyer le paradis avec une relative aisance comme l’avait fait… Non, il n’avait pas le droit de penser à elle quand il était avec elle. C’était injuste pour elles. Il sentit ses lèvres le quitter et s’attendait à les sentir parcourir de nouveau son ventre et son torse mais il n’en fut rien. Elle se hissa de nouveau à califourchon sur lui et le fixa droit dans les yeux tout en le faisant pénétrer en elle.  

 

Elle ne s’immobilisa que lorsque leurs bassins se touchèrent et tendit les mains vers lui. Elle avait eu ce qu’elle voulait mais, malgré tout, une petite part d’elle-même n’arrivait pas à oublier la nuit précédente. Elle avait besoin de lui et il répondit à son appel silencieux, glissant les doigts entre les siens. Elle resserra son emprise et se mit à se mouvoir lentement sur lui. Il la laissa œuvrer un moment seule, uniquement concentré sur elle, son regard, son souffle, sa façon de bouger, la manière dont sa poitrine se balançait doucement dans un mouvement presque hypnotique, les sensations qu’elle faisait naître en lui. Similaires mais différentes, il n’aurait su expliquer en quoi pour le coup mais c’était toujours ce qu’il ressentait.  

 

Quand il commença à l’accompagner dans ses mouvements, le rythme s’accéléra et elle lâcha ses mains pour s’appuyer sur son torse. Il entendait ses gémissements, sentait ses doigts se crisper sur sa peau et eut envie de lui faire perdre complètement pied. Il voulait la voir se déchaîner et l’entendre hurler, espérant qu’il serait le premier à l’amener là… même s’il savait qu’il ne lui poserait jamais la question. Il avait bien compris qu’elle défendrait le premier contre vents et marées, même contre lui.  

 

Il glissa les doigts entre eux et trouva son bouton, le caressant légèrement au départ, le temps qu’elle s’habitue à ce contact, avant d’appuyer le geste alors que ses gémissements s’accentuaient, que ses mouvements s’accéléraient. Elle commença par ouvrir des yeux ronds à la caresse mais, quand le plaisir la submergea, elle perdit enfin complètement pied et oublia tout. Elle se laissa porter par le plaisir qu’il lui procurait, la sensation d’être désirée, belle et par dessus tout vivante et elle savait qu’elle le devait à lui. Elle plongea le regard dans celui de Ryo avant de se pencher sur lui et de l’embrasser fougueusement.  

 

- Merci…, souffla-t-elle en s’écartant.  

 

Il posa une main sur sa nuque et l’attira de nouveau à lui, saisi par la douceur de sa compagne qui l’instant d’avant se déchaîner comme une diablesse. Elle n’était que contraste et il n’était pas habitué à cela… ou peut-être qu’il ne l’était plus. Non, sa Kaori avait été plus lisse. Elle avait eu des moments de faiblesse mais elle s’était toujours montrée plus audacieuse et forte. Il y avait chez la jeune femme qu’il tenait entre ses bras cette sensation de toujours être sur une corde sans savoir de quel côté pencher, une certaine retenue à exprimer ses envies.  

 

Il la serra contre lui, voulant lui donner ce sentiment de sécurité, cette envie d’oser en toute liberté, en toute confiance, la sensation que des ailes lui poussaient. Ils restèrent un moment immobiles, peau moite contre peau moite, le cœur battant à tout rompre, le souffle court… Se sentant bien, Kaori commença par de petits mouvements de bassin tout en allant chercher les lèvres de son amant. Ils s’embrassèrent longuement et, quand ils se séparèrent, elle se redressa, s’offrant totalement à sa vue. Appuyée sur ses cuisses, elle montait et descendait tout en sentant son pouce tourner sur son bouton. Elle sentit la vague monter en elle, ne pouvant s’empêcher de gémir tant il la rendait ivre de plaisir.  

 

A en juger ses râles, Ryo ressentait la même chose et elle se sentait fière de réussir à lui donner autant de plaisir qu’elle en recevait. Il ne se maîtrisait pas, il se laissait aller sans aucune honte, partageant son plaisir, ce qui lui en procurait en retour. Ryo… Ryo n’avait pas été comme cela. Il maîtrisait tout, même dans leurs moments intimes. Elle n’avait rien à redire sur la qualité de leurs rapports mais elle aurait aimé qu’il se lâche plus avec elle, qu’il perde la tête comme elle l’avait fait, qu’il partage plus avec elle…  

 

Soudain, elle sentit une déferlante s’abattre sur elle et tout son corps se contracta. Les mains de Ryo étaient agrippées sur ses hanches et il poussait au plus profond d’elle, le souffle court. Lorsque la tension retomba, elle s’effondra sur lui et il l’enlaça, posant les lèvres sur son front.  

 

Soudain, un mouvement attira son attention et il tourna les yeux vers la porte de sa chambre.  

 

- Xiang Ying…, murmura-t-il, sentant son cœur s’arrêter de battre. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de