Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 51 :: Chapitre 51

Pubblicato: 09-11-21 - Ultimo aggiornamento: 09-11-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. On approche tout doucement de la fin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 51  

 

Dans le monde d’Angel Heart…  

 

Caressant les cheveux de sa rouquine, Ryo lui adressa un sourire tendre. Il ne voulait pas l’inquiéter en se montrant anxieux alors il faisait bonne figure face à elle.  

 

- Reste encore au lit si tu en as besoin. Je ne pensais pas que tu mettrais autant de temps à te remettre du décalage horaire., fit-il.  

- Moi non plus. Ca ne fait que quelques jours que nous sommes rentrés. Ca ira peut-être mieux demain., le rassura-t-elle avec un léger sourire.  

 

Elle ne put retenir l’énorme bâillement qui la prit et la fit rougir de honte.  

 

- Désolée., s’excusa-t-elle.  

- Tant que le voyage t’a plu, c’est le principal., fit Ryo, magnanime.  

- C’était une énorme surprise. Je n’oublierai jamais, Ryo. Merci de m’avoir permis de rencontrer ma sœur., répondit-elle, le regard pétillant de bonheur.  

- De rien et, si je veux être honnête, je ne l’aurais jamais su sans elle…, murmura-t-il.  

- Si un jour tu la revois, remercie-la de ma part., répliqua-t-elle, reconnaissante.  

- Ce sera fait. Allez, repose-toi. Je vais emmener Xiang Ying pour faire les courses., lui apprit-il avant de déposer un baiser sur son front.  

 

Elle acquiesça et le regarda partir, se sentant fautive, mais elle n’était vraiment pas en état de bouger. Elle se renfonça dans la couette, cherchant la chaleur bienvenue, et se laissa porter par ses pensées qui les menèrent une fois de plus vers Sayuri.  

 

*****FLASH-BACK*****  

 

Une porte s’ouvrit et un brouhaha se fit entendre. Instinctivement, les deux femmes relevèrent les yeux et Kaori ouvrit des yeux ronds en voyant une femme qui lui ressemblait énormément apparaître. Comme si elle avait senti son regard posé sur elle, cette dernière releva les yeux à son tour et se figea.  

 

Le tout sembla durer une éternité mais seulement quelques secondes passèrent avant que Kaori n’avança vers son sosie… un peu plus âgée qu’elle, remarqua-t-elle.  

 

- Bonjour… Je… Je m’appelle Kaori… Kaori Makimura… Vous êtes Sayuri Tachiki ?, commença-t-elle.  

- On se connaît ?, l’interrogea Sayuri, acquiesçant malgré elle.  

- Oui… et non. Y a-t-il un endroit où nous pourrions discuter en privé ?, lui demanda Kaori, nerveuse.  

 

Elle serrait contre elle le dossier que lui avait confié Ryo comme s’il pouvait l’aider à résister à la nervosité qui montait en elle à travers ces feuilles de papier rassemblées. Elle aurait aimé qu’il soit là avec elle mais c’était elle qui avait insisté pour y aller seule, pour ne pas effrayer sa sœur.  

 

Laissant la professionnelle prendre le dessus pour couper l’anxiété croissante, Sayuri lui indiqua le chemin vers son bureau. Elle referma la porte en invitant Kaori à s’asseoir avant de contourner le bureau et de prendre place, mettant une distance entre elles.  

 

- Je vous écoute., fit-elle d’une voix neutre.  

- Voilà, j’ai été adoptée en étant bébé. Je n’avais que quelques mois. Après des recherches récentes, on a retrouvé mes origines et c’est là que j’ai découvert votre existence. Vous… Vous êtes ma sœur biologique., lui apprit-elle, lui tendant le dossier.  

- Je ne veux pas vous déranger plus dans votre travail ni dans votre vie. Je vous ai noté les coordonnées où vous pouvez me joindre pendant quinze jours et celles où vous pourrez me joindre après lorsque nous rentrerons chez nous., lui indiqua Kaori.  

- Où habitez-vous ?, lui demanda Sayuri.  

- A Tokyo. J’aimerais beaucoup vous connaître mais je ne veux pas vous forcer la main. Donc, voilà, vous avez toutes les cartes en main. Je vous souhaite une bonne journée., la salua sa benjamine avant de s’en aller.  

 

Elle espéra jusqu’au moment d’entrer dans l’ascenseur que Sayuri viendrait la rattraper mais les portes se refermèrent sur ses espoirs. Les larmes aux yeux, elle sortit du bâtiment et s’appuya contre le mur, incapable de faire un pas de plus. Moins d’une minute plus tard, elle sentit deux bras l’entourer et l’attirer et elle se laissa aller contre Ryo, pleurant sa déception.  

 

- Ca s’est mal passé ?, l’interrogea-t-il, inquiet.  

- Je ne sais pas. Elle n’a quasiment posé aucune question., répondit-elle, se calmant.  

- Je lui ai laissé les coordonnées pour nous joindre ici et à Tokyo.  

- Elle appellera, j’en suis sûre., intervint Xiang Ying, glissant sa main dans celle de sa mère.  

- Merci., murmura-t-elle, forçant un sourire sur ses lèvres.  

- Allez, on va se changer les idées en faisant un peu de tourisme., suggéra Ryo.  

- Mais si elle appelle à l’hôtel ?, fit Kaori, anxieuse.  

- Elle laissera un message à la réception. Elle te fait poireauter, elle attendra elle aussi., répondit-il nonchalamment.  

 

Il était resté calme pour elle, comprit-elle. Il avait le chic pour dédramatiser les choses et il lui en faisait profiter, sinon leur séjour virerait à l’enfer si Sayuri n’appelait jamais.  

 

- Tu as raison ; Nous ne viendrons pas très souvent à New York., admit-elle.  

 

Mieux valait profiter du moment présent. Ils savaient tous trois que la vie réservait parfois des surprises inattendues, bonnes comme mauvaises. Un bras passé autour de ses épaules, Ryo les emmena jusqu’à Central Park où ils passèrent un long moment à errer dans les allées, faire le tour du lac, profitant de ce moment de calme.  

 

- Tu as bien fait de nous amener ici, en tous cas, en ce qui me concerne. J’avais presque l’impression d’être à la maison., admit Kaori, apaisée.  

- C’était le but. Maintenant, on va se trouver un endroit où manger avant de rentrer un peu à l’hôtel se reposer. Ce soir, on ira voir le quartier de Times Square., leur apprit-il.  

 

Elles se laissèrent guider et profitèrent du moment. La déception fut de nouveau au rendez-vous pour Kaori lorsque, arrivés à l’hôtel, aucun message ne l’attendait.  

 

- Ca viendra., la rassura Ryo.  

- Ou pas… mais c’est à elle de décider., acquiesça-t-elle.  

- Oui. Allez, une petite sieste et on retourne fouler le sol new-yorkais., leur enjoignit-il.  

 

Plusieurs jours passèrent ainsi où chaque retour à l’hôtel était synonyme de désillusion et, bien qu’elle essaya de faire bonne figure, ça minait la jeune femme un peu plus à chaque fois. Ryo n’était pas dupe qu’elle compensait ce manque qui grandissait en elle par une ardeur décuplée à procréer leur bébé. Il ne s’en plaignait pas mais il n’aimait pas la voir souffrir.  

 

La délivrance arriva quatre jours avant leur retour : Sayuri l’avait contactée, lui proposant un rendez-vous le lendemain midi. Cette fois, ils y allèrent tous les trois.  

 

- Je suis venue avec ma famille. J’espère que ça ne vous dérange pas., lui expliqua Kaori, craignant de la voir partir.  

- Non, du tout., acquiesça Sayuri, les yeux rivés sur elle.  

- Je vous présente Ryo, mon mari, et Xiang Ying, notre fille., lui apprit la jeune femme.  

- Je suis enchantée de faire votre connaissance. On pourrait peut-être se tutoyer, non ?, suggéra la journaliste.  

- Avec plaisir., répondit sa cadette, soulagée.  

- Vous avez eu votre fille bien jeunes., fit Sayuri, posant un regard sur Xiang Ying.  

- En fait, non. Nous l’avons adoptée il y a quelques mois. Elle est venue embellir notre vie., assuma Kaori, posant la main sur celle de sa fille, posant un regard tout maternel sur elle.  

 

La conversation continua ainsi, passant en revue leurs situations actuelles sans jamais évoquer le passé pendant une bonne heure.  

 

- Nous pourrions peut-être nous revoir ?, suggéra Sayuri, prenant congé d’eux.  

- Nous partons dans trois jours., lui apprit Kaori, anxieuse.  

- Est-ce que vous seriez libres ce soir ? Je pourrais te parler de notre mère., proposa la journaliste.  

- J’aimerais beaucoup., répondit la rouquine, émue.  

- C’est mon adresse. Venez vers vingt heures., les invita son aînée avant de les laisser.  

- J’ai peur de ce qu’elle pourrait nous dire., murmura-t-elle le soir même, immobile devant l’immeuble de sa sœur.  

- Tu ne veux pas y aller ? Tu préfères ne pas savoir ?, l’interrogea-t-il, l’enlaçant.  

 

Elle se laissa aller contre lui, puisant dans sa force pour continuer sa démarche. Elle savait que, quoiqu’elle dise, il la soutiendrait. Elle hésita, craignant de souffrir à nouveau alors qu’elle avait réussi à mettre ce manque derrière elle mais se rendit compte qu’il était revenu avant même qu’il lui parle de Sayuri, depuis que Ryo lui avait évoqué son envie d’avoir un enfant.  

 

- Non, je dois savoir. J’en ai besoin., répondit-elle, s’écartant de lui.  

 

Elle lui tendit la main et il la prit avant que Xiang Ying en fasse de même. La soirée fut riche en émotions. Sayuri avait préparé quelques albums photos de son enfance et elles les avaient feuilletés, la journaliste lui expliquant certains moments.  

 

- Où est notre mère ?, l’interrogea Kaori.  

 

Le regard de Sayuri se fit triste et la rouquine comprit.  

 

- Elle est décédée, n’est-ce pas ?, fit-elle d’une voix douce.  

- Oui, il y a quelques mois. Je suis sûre qu’elle aurait été heureuse de te revoir. Elle ne m’a parlée de toi que vers la fin. Elle était persuadée que tu étais morte., lui apprit Sayuri, peinée.  

- J’aurais été ravie de la connaître aussi. Il faut profiter du moment présent, Sayuri. Aujourd’hui, nous avons connaissance de l’existence de l’autre. Il nous suffit de rester en contact., nuança Kaori, un sourire aux lèvres.  

- Oui, tu as raison. Je suis désolée d’avoir mis autant de temps à te recontacter. J’ai gâché un temps précieux., s’excusa son aînée.  

- J’ai eu mes propres doutes. Je peux comprendre., l’excusa la benjamine.  

 

Elles s’étreignirent un long moment avant de se séparer.  

 

- Tu me diras où est sa tombe. Je voudrais aller lui rendre hommage., lui demanda Kaori.  

- Sans problème. Si j’avais su, je n’aurais pas pris ce poste à New York. Je serais restée à Tokyo., soupira Sayuri.  

- Nous vivons chacune notre vie. Le plus important, c’est que nous soyons heureuses. Pour le reste, il y a le téléphone., lui opposa Kaori.  

- Oui, c’est vrai. Au fait, Xiang Ying, je ne t’ai pas demandé comment se passait l’école ? Tu es en seconde, non ?, l’interrogea sa tante.  

- Je ne vais pas à l’école. Je travaille avec papa et maman., lui répondit la jeune fille le plus naturellement du monde.  

 

La journaliste l’observa les yeux ronds avant de se tourner vers sa sœur qui lui offrit un sourire serein.  

 

- C’est quoi cette histoire ? Elle ne fait pas d’études ?, s’étonna-t-elle.  

- Non, Xiang Ying et le lycée, ça n’a pas collé., répondit Kaori tout simplement.  

- Et donc elle travaille avec vous ? Vous tenez un commerce ?, s’enquit Sayuri, se rendant compte qu’elle ne savait pas vraiment ce que sa sœur faisait, qu’elle avait été vague sur leur occupation.  

- En quelque sorte. Nous sommes à notre compte., répliqua sa benjamine.  

- Et dans quel domaine ?, insista la journaliste.  

- La sécurité., expliqua Ryo.  

- Je suis garde du corps et détective privé. Kaori et Xiang Ying m’aident toutes les deux., ajouta-t-il.  

 

Sayuri les dévisagea tous les trois, étonnée avant de froncer les sourcils. Ils étaient tous sereins mais elle pouvait voir une certaine tension dans la position de sa sœur, tension qu’elle ne retrouvait pas chez les deux autres qui étaient donc certainement plus expérimentés qu’elle. Xiang Ying était cependant si jeune. Comment pouvait-elle…  

 

- Mais… c’est un métier dangereux, non ?, pipa-t-elle, inquiète.  

- Avec Ryo ? Non, du tout. Il est très précautionneux., éluda Kaori.  

- Mais Xiang Ying devrait aller à l’école. Elle ne devrait pas travailler avec vous…, objecta Sayuri.  

- Je comprends que tu t’inquiètes mais il n’y a pas de quoi, Sayuri. Nous aimons Xiang Ying et nous faisons ce qui lui convient le mieux en parfait accord avec elle., insista sa cadette.  

- Tu peux espérer mieux, Xiang Ying., tenta de la convaincre sa tante.  

- Non. J’ai trouvé le mieux avec papa et maman. Ils savent qui je suis et ce dont je suis capable. Je m’épanouis avec eux et surtout ils m’aiment et me protègent. Je ne veux pas aller à l’école. Je veux être utile à d’autres., lui opposa la jeune fille.  

- Mais tu…, réessaya la journaliste.  

- Arrête Sayuri., intervint Kaori, les sourcils froncés.  

 

Elle se leva et alla faire face à sa sœur, l’air déterminé.  

 

- Je mène ma vie comme je l’entends. Ryo et moi nous occupons de Xiang Ying comme nous le jugeons utile dans son seul intérêt et avec beaucoup d’amour. Nous sommes heureux ainsi., lui apprit-elle.  

- Je te laisse y réfléchir mais, si ça ne te convient pas, alors autant en rester là., conclut-elle.  

- On y va., fit-elle, se dirigeant vers la sortie, y attendant Ryo et Xiang Ying.  

- Va rejoindre ta mère, Xiang Ying., conseilla ce dernier à la jeune fille.  

 

Elle acquiesça et obéit, prenant la main de sa mère qui les attendait dans le couloir.  

 

- Kaori est quelqu’un d’intègre, honnête et pleine d’amour à donner. Vous n’approuvez peut-être pas ses choix de vie, vous auriez peut-être voulu un col blanc pour elle ou que sa fille fasse de longues études mais elle vaut la peine que vous la connaissiez, que vous la compreniez. Sa vie n’a pas été facile et, malgré tout, elle y croit toujours et est prête à tout pour son prochain. Votre sœur est une très belle personne et je m’estime l’homme le plus chanceux du monde de l’avoir dans ma vie., lui dit-il.  

- Réfléchissez-y et, si vous revenez dans sa vie uniquement pour la régenter, abstenez-vous. Je ne laisserai personne lui faire du mal, même pas sa sœur., l’avertit-il.  

 

Il lui fit un petit salut de la tête avant de se retirer. Il enlaça sa femme brièvement avant d’entraîner ses deux femmes vers l’ascenseur et ils rentrèrent à leur hôtel. Kaori partit s’enfermer dans leur chambre laissant Xiang Ying et Ryo seuls.  

 

- Ca va aller ?, demanda la jeune fille.  

- Ne t’inquiète pas, elle surmontera cela. Elle a cette force en elle et nous sommes là pour l’aider., la rassura-t-il.  

- Je… J’aurais mieux fait de ne pas venir ou de mentir., s’excusa-t-elle.  

- Certainement pas. Elle aurait été déçue. Tu es restée toi-même et c’est très bien ainsi. C’est à Sayuri de s’adapter., répliqua-t-il, lui adressant un sourire serein.  

- Allez, file te coucher. Je sens que je vais devoir nous préparer une journée bien épuisante pour demain., la taquina-t-il.  

 

Il la regarda partir dans sa chambre avant de gagner la sienne. Kaori était allongée sur le lit, le regard perdu dans le vide. Il s’allongea derrière elle et l’enlaça. Cela mit du temps mais elle finit par s’endormir et il la suivit de peu.  

 

***** FIN DU FLASH-BACK *****  

 

Kaori finit par se lever et se dirigea directement vers la salle de bains. Après une bonne douche, elle s’habilla chaudement et alla s’asseoir sur le canapé en attendant le retour de son homme, une tasse de thé entre les mains. Perdue dans ses pensées, elle sursauta lorsque le téléphone sonna et décrocha sans regarder le numéro.  

 

- Allô ?, commença-t-elle.  

- Bonsoir… enfin bonjour Kaori. C’est Sayuri., répondit la journaliste.  

- Sayuri… Comment vas-tu ?, l’interrogea Kaori sur ses gardes.  

- Ca va et toi ?, lui retourna sa sœur.  

- Ca va. Tu ne m’appelles pas juste pour me demander comment je vais…, déclara la nettoyeuse de but en blanc.  

 

Elle l’entendit rire au téléphone et sourit à son tour.  

 

- Directe… J’apprécie. Je voulais m’excuser pour la dernière fois où on s’était vues. Je… J’étais… inquiète., s’excusa Sayuri.  

- D’accord… Je peux comprendre., admit la nettoyeuse.  

- Merci. On peut reprendre sur de nouvelles bases ?, lui demanda sa sœur.  

- Avec plaisir. Ca ne m’a pas fait plaisir de devoir partir ainsi mais je protège les miens. Tu ne peux pas remettre en cause ma vie dont tu ne sais pratiquement rien., lui expliqua la nettoyeuse.  

- J’ai compris. Peut-on définir un jour, une heure où l’on s’appellerait pour apprendre à se connaître ?, lui proposa la journaliste.  

- Ca me plairait énormément. J’ai hâte d’en apprendre plus sur toi., lui affirma Kaori.  

- Moi aussi.  

 

Elles discutèrent encore quelques minutes, se fixant un futur rendez-vous téléphonique avant de raccrocher. Kaori leva les yeux vers le ciel blanc des nuages lourds de neige et sourit quand elle vit des flocons aussi fins que la poussière commençaient à tomber.  

 

- C’est une belle journée qui commence., murmura-t-elle, avalant une gorgée de thé, un sourire aux lèvres.  

 

Elle entendit peu après la clé dans la serrure et vit apparaître Ryo et Xiang Ying, les bras chargés. Elle se leva et alla à leur rencontre, les aidant.  

 

- Tu as enfin réussi à t’extraire du lit ?, la taquina Ryo.  

- Oui et sans aide., répondit-elle, amusée.  

- Tu as encore l’air fatiguée mais je ne sais pas… il y a quelque chose d’autre, on dirait…, fit-il, caressant sa joue.  

- Sayuri a appelé. On s’est réconciliées et on va se rappeler dans quelques jours., lui apprit-elle.  

- C’est super. Tu dois être heureuse., répondit-il, soulagé.  

- Oui. C’est une super nouvelle., admit-elle.  

- Tu pars déjà Xiang Ying ?, s’étonna-t-elle, voyant la jeune fille reprendre ses affaires.  

- Oui, je dois aller voir Xin Hong. J’ai plein de choses à lui raconter., leur dit-elle avant de s’enfuir.  

- Elle va l’embêter…, lâcha-t-elle.  

- Oh oui mais ça nous laisse un peu de temps pour nous., répondit-il, l’enlaçant.  

 

Elle le laissa faire et accepta son baiser avec plaisir. Elle passa les bras autour de son cou et se pressa un peu plus contre lui.  

 

- Et si on profitait un peu de ce moment de solitude pour se réchauffer ?, murmura-t-elle.  

- Après tout, je me suis endormie comme une masse hier soir et je ne veux pas que tu crois que je n’ai plus envie de faire des cochonneries avec toi…, le taquina-t-elle, lui adressant un regard mutin.  

- Tu sais, je ne dis jamais non à une proposition malhonnête de ce genre…, répondit-il.  

- Alors fais-moi l’amour., lui demanda-t-elle.  

 

Il la souleva dans ses bras et l’emmena jusqu’à leur chambre où il la déshabilla avant d’en faire de même. Il la reprit dans ses bras et l’embrassa tout en laissant courir ses mains sur son corps. Il l’entendit gémir et la serra contre lui. D’un geste souple, il la souleva dans ses bras et elle noua les jambes autour de lui, se laissant porter sur le lit. Ils s’embrassèrent un long moment avant qu’il ne parte en exploration de son corps.  

 

- Toujours aussi belle et délicieuse., murmura-t-il, embrassant ses collines.  

- Tais-toi et continue., l’implora-t-elle.  

- Laisse-moi profiter de ce moment, femme ingrate. J’apprécie la beauté que j’ai entre mes bras., la sermonna-t-il.  

- La beauté entre tes bras a fortement envie de faire l’amour., lui apprit-elle, caressant ses cheveux.  

- Pressée que je te fasse ce bébé ?, la taquina-t-il.  

- Je n’ai pas le droit de vouloir faire l’amour juste pour être proche de toi ?, lui retourna-t-elle.  

- Si, bien sûr mais si on peut faire d’une pierre deux coups, ce serait encore mieux., répliqua-t-il, caressant l’intérieur de ses cuisses et la sentant frissonner.  

 

Elle enserra sa main entre ses jambes et le força à la regarder.  

 

- Il n’y aura pas de deuxième effet cette fois., lui affirma-t-elle, sereine.  

- Oh… Ce n’est plus le bon moment, c’est cela ?, se résigna-t-il.  

- On attendra un peu plus longtemps alors. Ce n’est pas grave, ça ne nous empêchera pas de nous amuser., ajouta-t-il avec un sourire coquin, cherchant à se libérer.  

 

Elle le maintint coincé, sa main dans ses cheveux pour qu’il ne quitte pas son regard, et lui sourit.  

 

- On n’aura pas à chercher un autre bon moment, Ryo. Je suis enceinte. On a réussi dès le premier mois., lui apprit-elle, son sourire s’élargissant.  

- Tu… tu es enceinte ? C’est vrai ? J’y crois pas !, s’exclama-t-il, ému.  

- Oui, c’est vrai. J’ai fait un test ce matin et il est positif., lui affirma-t-elle, bouleversée par son regard admiratif.  

 

Ils s’observèrent un long moment avant qu’il ne revienne cueillir un baiser sur ses lèvres.  

 

- Merci, Kaori. Merci d’être là et d’être toi malgré tout ce qu’on a pu vivre., lui chuchota-t-il, reconnaissant.  

- C’est toi qui y as cru, Ryo. Si tu n’avais pas saisi ta chance, on n’en serait jamais arrivé là. Si tu n’avais pas cru en elle, non plus., lui dit-elle, caressant ses cheveux.  

 

Il la serra contre lui, les larmes aux yeux adressant un merci silencieux à l’autre Kaori qui avait fait battre son cœur et lui avait rendu l’amour de sa vie.  

 

- Je t’aime., lui dit-il avant de l’embrasser à nouveau.  

 

Un baiser qui en amena un autre et puis un autre encore et ils finirent par s’aimer avec beaucoup de tendresse et de retenue avant de rester enlacés l’un contre l’autre dans le lit, leurs mains posées sur le ventre qui abritait la nouvelle vie qui viendrait embellir celle de trois personnes. 

 


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