Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 54 :: Chapitre 54

Pubblicato: 15-11-21 - Ultimo aggiornamento: 15-11-21

Commenti: Bonsoir, nous y voilà: c'est le dernier chapitre de cette histoire. Merci à tous et toutes qui l'ont suivie jusqu'au bout ou même partiellement. Merci à Rkever pour tes commentaires. On ne le répétera jamais assez : vos commentaires sont un moteur et une récompense pour le temps passé à écrire ces histoires. Merci merci merci à vous. Merci à Jujube205 de m'avoir confié cette histoire qui lui tenait à coeur, de m'avoir obligée à rentrer de nouveau dans le monde de Angel Heart et au final de comprendre et de l'apprécier et d'avoir été ouverte aux choses qui me dérangeaient et d'avoir ouvert le dialogue pour trouver une trame qui nous convenait à toutes les deux. Je vous transmets ce message qu'elle m'a donné: "Je me souviens avoir eu cette idée de fic en lisant les mangas CH et AH. Et un jour je me suis dis pourquoi ne pas mélanger les deux. ???? Car à chaque fois que je lisais AH ou regardais l’anime, j’étais triste pour Ryo par rapport à Kaori. Je me souviens même, en fouillant divers site de fic avoir cherché un crossover mais ne pas avoir trouvé, ce à quoi je pensais. Du coup la seule solution était d’écrire une fic. Mercury a su exactement écrire cette idée qui avait germé dans ma tête, retranscrire les sentiments et émotions de nos héros." Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 54  

 

Des pleurs résonnèrent soudain dans la nuit et Ryo se réveilla en une fraction de seconde. Il entendit Kaori bouger et grogner et sourit, compatissant.  

 

- Rendors-toi, j’y vais., lui dit-il, déposant un baiser sur sa joue.  

- Merci., soupira-t-elle.  

 

Silencieusement, il se leva et se rendit dans la chambre du bébé qui pleurait.  

 

- Alors Kiseki, couche, biberon ou les dents ?, demanda-t-il à son fils, le prenant dans ses bras.  

 

Le bébé se calma un peu quand il commença à le bercer. Il caressa ses joues gonflées et un peu rouges et sourit tendrement.  

 

- On va soulager cette vilaine douleur et t’aider à te rendormir., lui chuchota-t-il, l’emmenant dans la salle de bains.  

 

Après s’être occupé du mal-être de son bébé, il alla dans le salon et prit place dans le divan. Kiseki avait tellement grandi et changé qu’il avait du mal à croire que c’était le même bébé qu’il avait pris dans ses bras neuf mois plus tôt. Ce qui n’avait pas changé en revanche c’était le bonheur et l’amour qu’il ressentait depuis son arrivée. Il avait enfin le sentiment d’être complet avec sa femme, leur fille et leur fils. C’était un pari fou pour un homme comme lui, avec un parcours aussi dangereux et atypique mais c’était un pari réussi.  

 

- Tout ça parce qu’une jeune femme a déboulé dans mon salon aujourd’hui même il y a un peu plus de deux ans.  

 

Ce jour-là était effectivement le même jour où Kaori était apparue dans sa dimension suite à une manipulation du palingénésium.  

 

- Je ne te parlerai pas de ce qu’on faisait à cette heure. Tu es trop jeune pour cela. Je te dirai juste de toujours respecter les femmes et encore plus celle que tu aimeras, de tout faire pour elle et la rendre heureuse. Elle te le rendra au centuple, Kiseki. Tu en es la preuve., lui dit-il, observant ses deux yeux sombres.  

 

Il eut la même impression que bien des fois, que cet enfant sondait son âme et il se demandait ce qu’il y voyait. Apparemment, il n’en fut pas effrayé puisqu’il bâilla seulement, ce qui fit rire son père. Ryo s’allongea sur le divan et déplaça le bébé sur sa poitrine, le tenant fermement. Il adorait dormir dans son lit avec sa femme mais il s’était déjà endormi ainsi quelques fois et y avait trouvé un plaisir certain.  

 

Pendant un long moment, il resta éveillé, caressant le dos de son bébé jusqu’à ce qu’il le sente s’endormir. Il écouta alors sa respiration feinte et profonde et s’endormit ainsi.  

 

**********  

 

- Tu viens te coucher ?  

- J’arrive.  

 

Kaori sourit en regardant son reflet dans le miroir. Malgré la fatigue de la journée, elle se sentait belle, rayonnante. Elle retira son alliance et l’observa un long moment avant de la remettre. Elle n’avait jamais imaginé se sentir aussi heureuse et pourtant, depuis qu’ils étaient mariés, et même avant, admit-elle, elle avait l’impression de vivre un rêve. Ce n’était pas facile tous les jours : il y avait toujours les missions, le danger qui rôdait provenant du milieu ou des anciennes connaissances de Ryo et parfois les petites tensions qui naissaient entre eux. Ils avaient cependant appris à les résoudre et les dépasser et s’en portaient à merveille.  

 

Elle éteignit la lumière et gagna la chambre où Ryo l’attendait, déjà couché. Les mains derrière la nuque, il observait le plafond, pensif. Elle grimpa dans le lit, referma la couverture sur elle et s’allongea à côté de lui en le regardant.  

 

- Ca va ?, l’interrogea-t-elle.  

- Très bien. Je pensais., répondit-il avec un sourire moqueur.  

- Tu pensais… Ce n’est pas nouveau… A quoi ?, l’interrogea-t-elle, le regard moqueur.  

- Même pas un petite blague sur le fait que je suis sérieux ? Ca me manque…, lui fit-il savoir.  

- Vraiment ? Et mes massues te manquent ?, lui retourna-t-elle, malicieuse.  

- Non, certainement pas et je t’interdis d’en sortir une pour tester mes allégations., lui ordonna-t-il, le regarda pétillant.  

- Je ne le ferai pas. Ta parole me suffit., lui promit-elle.  

- Tu es rayonnante… fatiguée mais rayonnante. Ca te va bien., fit-il, caressant sa joue.  

 

Elle lui sourit et se pencha sur lui pour l’embrasser. Il l’entoura de ses bras et la plaqua contre lui, lui rendant son baiser avec tendresse avant d’attirer sa tête sur son torse.  

 

- Tu me rends heureux, tu le sais ça ?, lui demanda-t-il.  

- Oui et je le suis aussi., murmura-t-elle.  

- On devrait dormir. On en a besoin tous les deux., lui dit-il, glissant les doigts dans ses cheveux.  

 

Elle se cala à côté de lui et il se plaqua dans son dos, posant une main sur la sienne sur son abdomen.  

 

- Fais de beaux rêves, Kaori., lui souhaita-t-il, déposant un baiser dans ses cheveux.  

- Toi aussi., répondit-elle, étouffant un bâillement.  

 

Elle repensa à la même nuit deux ans auparavant. Elle pleurait sur son divan, manipulant un objet d’art sans savoir qu’il lui accorderait une deuxième chance… et elle avait eu bien plus qu’une simple deuxième chance… Elle eut une pensée pour le deuxième homme qu’elle avait rencontré cette nuit-là, un homme qu’elle avait aimé et qui avait permis tout cela.  

 

Bercée par le souffle de Ryo dans son cou, elle finit par s’endormir, se sentant protégée et aimée, heureuse.  

 

**********  

 

Une lumière violette apparut dans l’obscurité de leurs rêves et Kaori et Ryo fouillèrent les lieux et se virent. Ils se précipitèrent l’un vers l’autre et s’étreignirent maladroitement à cause du paquet qu’il tenait contre lui.  

 

- Tu vas bien ?, se demandèrent-ils simultanément.  

 

Ils se regardèrent étonnés et se mirent à rire.  

 

- Alors ?, lui demanda Ryo.  

- Je vais bien et toi ?, lui retourna-t-elle.  

- Très bien., fit-il avec un large sourire.  

- Tu as l’air très heureux effectivement., constata-t-elle.  

- J’ai toutes les raisons de l’être. On a eu un bébé., lui apprit-il.  

- Ce qui explique la couverture dans tes bras… C’est lui ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Il baissa la couverture et fut surpris de trouver Kiseki contre lui tout comme elle. Malgré tout, elle écarta légèrement le tissu et admira le visage angélique du bébé profondément endormi, émue.  

 

- Il est magnifique. Comment vont Kaori et Xiang Ying ?, lui demanda-t-elle, les yeux toujours sur l’enfant.  

- Très bien. Xiang Ying s’adapte. La présence physique de Kaori lui a encore plus apporté qu’avant. Nous avons tous trouvé notre place. Et toi avec Ryo ?, s’inquiéta-t-il.  

- On s’est mariés il y a quelques mois., lui apprit-elle, lui montrant son alliance.  

 

Son large sourire contamina Ryo, heureux pour elle.  

 

- On a appris beaucoup de choses ensemble… grâce à toi notamment., ajouta-t-elle, lui adressant un regard reconnaissant.  

- Ton charme n’y a certainement pas été pour rien., lui retourna-t-il, taquin.  

- Certainement., admit-elle en riant.  

- Kaori a rencontré sa sœur ?, lui demanda-t-elle soudain, inquiète.  

- Oui. Je l’ai emmenée à New York et elles se sont rencontrées. Ca n’a pas été facile mais elles sont devenues très proches maintenant. Sayuri essaie même de rentrer sur Tokyo mais ce n’est pas gagné.  

- Et la petite Miki ? Vous l’avez retrouvée avec sa mère ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Ryo rajusta le bébé sur ses bras alors qu’il commençait à s’agiter un peu. Quand l’enfant se calma, il releva les yeux, touché par l’intérêt réel que Kaori leur portait encore malgré la distance et le temps passé.  

 

- Nous les avons retrouvées il y a quelques mois, peu après la naissance du bébé. Il nous a d’ailleurs aidé à les convaincre de nous suivre., l’informa-t-il.  

- Sa première mission de City Hunter… Un peu jeune, non ?, plaisanta-t-elle, le regard pétillant.  

- Ce n’était pas volontaire. Xiang Ying promenait son frère lorsqu’elle a vu une petite fille qui ressemblait à la description que j’avais faite et elle l’a suivie., expliqua-t-il.  

- Avec le bébé ? Elle n’a pas peur., pipa Kaori.  

- D’un autre côté, elle est compétente pour le protéger., reconnut-elle.  

- Oui, effectivement mais elle s’est quand même pris un savon : Kiseki n’avait qu’un mois., précisa-t-il.  

 

Kaori grimaça, compatissant avec les jeunes parents et aussi la jeune fille qui avait certainement voulu bien faire.  

 

- J’imagine que certains choses changent de perspective avec un bébé., murmura-t-elle, baissant les yeux.  

- Oui. Etre parent change beaucoup de choses mais je n’imaginais pas m’inquiéter autant jusqu’à la venue du bébé. Xiang Ying sait se défendre mais lui non., soupira-t-il.  

- Je comprends. On ne veut pas qu’il leur arrive quelque chose., acquiesça-t-elle, caressant la couverture.  

- Excuse-moi, je ne devrais pas te dire cela alors qu’il… qu’il ne voulait pas d’enfant., s’en voulut-il, se souvenant de ce qu’ils avaient partagé lorsqu’ils étaient ensemble.  

- Tout va bien, Ryo., le rassura-t-elle, levant un regard serein vers lui.  

- Il ne voulait pas non plus se marier si tu te souviens bien., lui rappela-t-elle avec un sourire ravi.  

 

Il l’observa un long moment avant d’écarquiller les yeux, pensant comprendre où elle voulait en venir. Elle acquiesça, le regard pétillant de bonheur.  

 

- Je suis enceinte de deux mois., lui apprit-elle.  

- Oh Kaori… Je suis tellement heureux pour toi., souffla-t-il, la prenant dans ses bras à nouveau.  

- Merci., murmura-t-elle.  

- Il l’a bien pris ?, s’inquiéta-t-il, s’écartant d’elle.  

- Ca a été une décision commune dont on a commencé à discuter après la naissance du bébé de Mick. Ca a pris un peu de temps pour les concevoir mais c’est fait., expliqua-t-elle, posant la main sur son ventre.  

- C’est merveilleux… Attends… tu as bien dit « les » ?, fit-il, surpris.  

- Oui, les. On va avoir des jumeaux., répondit-elle, partageant avec lui la nouvelle qu’ils avaient appris dans la journée lors de la première échographie.  

 

Elle se souvint de leur réaction à tous les deux, la joie de voir le premier, la stupéfaction en voyant le deuxième, le moment de flottement qui avait suivi attendant qu’on leur dévoile le canular et la réalisation qui les avait frappés.  

 

- Il n’a pas flippé ?, la questionna-t-il.  

- Un peu au départ… comme moi. Un enfant, c’était mon rêve mais, deux, j’ai eu peur de tout perdre. Finalement, quand on est rentrés à la maison et, après un temps de réflexion, le temps de digérer, tout s’est réglé., lui expliqua-t-elle.  

 

Elle replongea dans ses souvenirs, le voyant redescendre du toit et la rejoindre alors qu’elle était allongée sur le divan, craignant ce qui allait suivre. Il était si sérieux, si impassible qu’elle s’était sentie pâlir.  

 

- Eh bien, je crois que je t’ai encore une fois prouvé que j’étais un fin tireur…, s’était-il soudain vanté avec un large sourire.  

- Qu… Quoi ?, avait-elle bafouillé, s’attendant à tout sauf à ça.  

- La mise en route a tardé mais je me suis bien rattrapé, non ? On va avoir deux bébés, Kaori., avait-il fait, agitant deux doigts victorieux.  

- Tu… tu nous gardes ?, avait-elle murmuré.  

- Comme si j’allais vous laisser partir… On est mariés pour le meilleur et pour le pire. Pourquoi je partirais alors que le meilleur est encore à venir ?, lui avait-il répondu.  

 

Ryo esquissa un sourire, ravi de savoir qu’elle était aussi heureuse qu’il l’était. Ils avaient tous les deux eu une seconde chance à l’amour, au bonheur. Ils pouvaient même considérer qu’ils en avaient eu une troisième puisqu’ils s’étaient aimés sincèrement tous deux.  

 

- Donc tout va bien pour vous deux ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, tout va bien., lui assura-t-elle.  

 

Ils ressentirent une étrange sensation tous les deux et levèrent les yeux vers l’obscurité teintée de violet qui les entourait.  

 

- Je crois qu’on va bientôt être séparés…, murmura Kaori.  

- Je crois aussi. Fais attention à toi, Kaori. Sois heureuse et profite de la vie., lui conseilla-t-il.  

- Toi aussi, Ryo. Prends soin d’eux et de toi., lui répondit-elle.  

- Merci encore pour ce que tu as fait pour moi. Tu m’as rendu l’espoir et le goût de vivre avant même qu’on ait su ce qu’on allait faire, qu’on pourrait les retrouver. Je t’aime, Ryo. Je ne t’oublierai jamais., lui promit-elle.  

- Moi non plus. Tu as redonné un sens à ma vie, Kaori. Tu m’as rendu l’envie d’être un homme en plus de celle d’être un père. Je t’en suis reconnaissant. Je te dois ma nouvelle vie. Prends soin de toi., lui souhaita-t-il.  

 

Quelque chose les poussa à s’écarter l’un de l’autre.  

 

- Au revoir, Ryo., souffla-t-elle.  

- Au revoir, Kaori. On aura peut-être l’occasion de se revoir., fit-il.  

- Peut-être, je l’espère., acquiesça-t-elle.  

 

La lumière violette se fit plus forte, les aveuglant avant de s’atténuer.  

 

L’un dans son divan, l’autre dans son lit, non loin des leurs, Ryo et Kaori dormaient sereinement, un léger sourire aux lèvres. 

 


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