Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 52 :: Chapitre 52

Pubblicato: 12-11-21 - Ultimo aggiornamento: 12-11-21

Commenti: Bonjour, voici le chapitre suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 52  

 

Dans le monde de City Hunter…  

 

- As-tu besoin que je te pince ?, demanda Miki à son amie.  

 

Debout devant le miroir, Kaori s’observait tout de blanc vêtue. Bien qu’ils aient préparé ce moment depuis des semaines, elle n’arrivait toujours pas à croire que c’était vrai. Ils allaient se marier devant tous leurs amis. Elle avait espéré ce moment mais n’avait jamais pensé qu’il deviendrait réalité. Ryo avait insisté pour sortir le grand jeu, la cérémonie, les costume et robe de mariée, le repas, les fleurs. Elle avait acquiescé mais craignait qu’il prenne peur face à l’ampleur des choses, que ce soit trop pour lui. Ils s’étaient même disputés à plusieurs reprises pour des broutilles mais elle avait été étonnée par le calme et le recul dont il avait fait preuve face aux évènements.  

 

- Non, ça va aller., murmura Kaori, pensive.  

- Tu n’as pas de doute, n’est-ce pas ?, s’inquiéta son amie.  

- Non, je n’en ai plus., répondit-elle.  

 

Il les avait effacés un à un. Il avait répondu à toutes ces interrogations, conscientes ou inconscientes, l’avait même encouragée à y croire encore alors qu’ils avaient dû remettre la date à plusieurs reprises pour des raisons diverses et variées. Contrairement à ce qu’elle s’était attendue, il avait été serein et elle nerveuse et, apprenant une nouvelle facette de l’autre, ils avaient grandi comme couple, leurs liens s’étaient renforcés.  

 

- Je n’arrive pas à y croire, Miki. Je n’arrive pas à croire que Ryo ait voulu qu’on se marie., lui avoua-t-elle.  

- Pour tout t’avouer, moi non plus, je n’arrive pas à y croire. Je n’ai aucun doute sur ses sentiments mais il semblait tellement allergique à toute forme d’engagement que c’était déjà un miracle pour moi qu’il ait accepté que vous deveniez un couple., admit son amie.  

- Pour moi aussi… Je n’en attendais pas tant en fait. Je m’étais faite à l’idée que ça en resterait là. Ca faisait longtemps que j’avais abandonné mes rêves de petite fille., expliqua la future mariée.  

- Et aujourd’hui te voilà en robe blanche prête à échanger tes vœux avec l’homme que tu aimes. Je suis si contente pour toi, si contente que mon bouquet ait fini par faire effet., s’extasia Miki, la serrant dans ses bras.  

- J’espère juste que Ryo fera une autre tête en me voyant dans cette robe-ci., plaisanta Kaori.  

- Moi, j’espère bien qu’il te sautera dessus pour te l’enlever. Qui sait ? Peut-être qu’il y aura un autre bébé qui arrivera dans l’année à venir., pipa la barmaid.  

- Tu peux t’y coller aussi. Ca aurait certainement plus de chance d’arriver., répliqua la rouquine sans aucun regret dans la voix.  

 

Elle aurait aimé cet enfant mais de tous ses rêves, c’était le plus irréalisable. Alors même si l’un d’eux devenait réalité, elle ne ferait pas de plan sur la comète. Elle était avec l’homme qu’elle aimait et qui l’aimait et elle en acceptait toutes les contraintes.  

 

- Sur ce point-là, je ne sais pas qui est le plus dur d’Umi ou de Ryo…, ironisa Miki.  

- Tu crois qu’il lui fait payer la monnaie de sa pièce pour votre mariage ?, l’interrogea Kaori, le regard malicieux.  

- Peut-être… Je ne sais pas si j’ai envie de savoir en fait., répondit son amie.  

 

Elles rirent ensemble avant d’ajuster le voile sur la tête de la mariée et de sortir de la pièce pour rejoindre le cœur de l’église.  

 

- Une cigarette ?, proposa Mick à son ami.  

- Pourquoi ? J’ai la tête d’un condamné ?, répliqua Ryo, détendu.  

- Du tout. C’est presque ce qui m’inquiète., plaisanta l’américain, allumant son tube de nicotine.  

- Je l’ai demandée en mariage parce que j’en avais envie, pas par peur de la perdre ou parce qu’elle me tannait. Elle m’en a parlé une fois ou deux depuis qu’on se connaît mais c’est tout. C’est Kaori, Mick. Je suis sûr que j’aurais pu lui proposer d’aller vivre en Afrique et qu’elle aurait accepté sans réfléchir., fit le japonais, un sourire aux lèvres.  

- Donc il n’y a pas besoin de garer la voiture devant l’entrée de l’église ?, l’interrogea son ami.  

- Sauf si tu penses que Kaori risque de nous la jouer à la Julia Roberts…, plaisanta le futur marié, les mains dans les poches.  

- Et si elle le faisait, ce serait certainement plus par crainte que je n’étais pas vraiment enclin à me marier que par manque d’envie de m’épouser., ajouta-t-il.  

 

Nonchalamment, il consulta sa montre et décida de rentrer. Mick le suivit, jetant son mégot dans le cendrier non loin. Il rejoignit sa compagne et caressa son ventre arrondi par quatre mois de grossesse.  

 

- Ca va ? Tu ne fatigues pas trop ?, s’inquiéta-t-il.  

- Tout va bien. Les filles ne devraient pas tarder à arriver et, comme tu peux le voir, personne ne m’a laissée me fatiguer., lui fit-elle remarquer.  

- Tant mieux. La journée sera déjà assez longue pour toi même si elle sera festive., lui dit-il, caressant sa joue.  

- Qui aurait cru que tu serais papa poule avant même l’arrivée de notre bébé…, le taquina-t-elle, l’embrassant tendrement.  

 

Soudain, un rire tonitruant résonna dans l’église, décuplé par l’écho dans la nef. Umibozu était plié en deux face à Ryo, se vengeant du cinéma qu’il lui avait fait lors de son propre mariage. Le nettoyeur le laissa faire sans se fâcher. C’était un retour bien mérité pour son comportement de l’époque, pour ses œillères qu’il tenait bien fermées pour ne pas avoir à admettre ce qui était déjà réalité entre Kaori et lui.  

 

- Merci d’être venu, Umibozu., le salua simplement Ryo, lui tendant la main.  

- Je n’aurais raté cela pour rien au monde. De toute façon, je ne suis pas venu pour toi mais pour Kaori., répondit-il, tournant les talons et allant s’asseoir.  

- Voilà mes maîtresses… qui me trahissent. Alors Professeur, vous avez trouvé une bonne compagnie…, le taquina le futur marié.  

- Deux sœurs aussi délicieuses que piquantes… tout à fait à mon goût., affirma le vieil homme, pinçant les fesses des sœurs Nogami.  

- On ne verse pas de sang aujourd’hui les filles. C’est un jour exceptionnel., leur intima Ryo, les voyant prêtes à se défendre.  

- Tu as raison… Tu as pensé à établir ton contrat de mariage ?, l’interrogea Reika.  

- Reika chérie. Je me marie avec Kaori mais ça n’apparaîtra jamais dans aucun registre., lui apprit-il.  

- Mais pourquoi ?, s’étonna-t-elle.  

 

Ryo laissa un sourire cynique étirer ses lèvres. Il pensait que depuis le temps, elle avait appris quelques particularités le concernant, ce qui n’était apparemment pas le cas.  

 

- Je suis un homme mort., lui apprit-il.  

 

Reika se retourna vers l’entrée, s’attendant à voir Kaori apparaître avec une massue vu ce qu’il venait de dire mais elle n’arriva pas.  

 

- Apparemment, tu ne risques rien. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi elle te punirait. Tu n’as rien fait de mal., lui fit-elle remarquer.  

- Non, tu ne comprends pas. D’après l’état civil, je suis mort, il y a bien des années. Je n’existe pas. Je pourrais me marier avec autant de femmes que je voudrais, je n’aurais jamais à divorcer. Kaori ne portera pas mon nom, notre mariage n’existera que pour nous et pour ceux qui y assisteront et, finalement, c’est tout ce qui compte., lui répondit-il sérieusement.  

- C’est juste une journée pour se dire que l’on s’aime, que l’on veut finir notre vie ensemble et partager notre bonheur avec ceux que l’on aime., ajouta-t-il.  

 

Derrière la porte qui la séparait du cœur de l’église, Kaori écoutait, les larmes aux yeux. Il y avait une telle sérénité dans sa voix, une telle conviction que tous ses doutes s’évaporèrent. Il ne s’était pas forcé par amour pour elle, ça avait vraiment été une évidence comme il le lui avait dit et donc il n’y avait aucune chance qu’il regrette sa décision par la suite. Elle le connaissait mieux que quiconque et aurait dû s’en rappeler plutôt que de craindre les répercussions d’une décision qu’il avait prise lui-même.  

 

- Ca va, Kaori ?, s’inquiéta Miki qui avait elle aussi entendu les paroles de son ami.  

- Oui. Tu peux aller lui dire que je suis prête, que j’ai hâte d’être sa femme, s’il te plaît, Miki ?, lui demanda la future mariée, le regard brillant de bonheur.  

 

Son amie lui adressa un sourire radieux et acquiesça avant de la laisser. Maintenant qu’elle savait que rien ne se mettrait entre eux et surtout pas leur mariage, Kaori se sentait sereine. Lorsqu’elle entendit la musique monter dans les airs, elle ouvrit la porte et avança dans l’allée centrale, adressant un sourire éblouissant à son futur mari. Lorsqu’elle fut à sa hauteur, Ryo souleva le voile qui lui masquait son joli visage et lui retourna son sourire.  

 

- Je pensais que tu pleurerais., murmura-t-il, se souvenant de la dernière fois où ils s’étaient retrouvés devant un autel en tenue de mariés.  

- J’aurais pu mais, aujourd’hui, il ne manque qu’une seule chose pour que ce soit parfait., lui répondit-elle à voix basse.  

- Peut-être pas…, répondit-il, faisant un signe de tête vers les sièges de l’assistance.  

 

Kaori tourna la tête et ses yeux s’arrondirent en s’embuant. Au premier rang derrière elle, un portrait de son frère avait été posé sur la première chaise et tous leurs amis avaient laissé ce rang vide.  

 

- Ryo…, souffla-t-elle, émue.  

- Il est là avec nous et tu vois, il sourit en plus., lui fit-il remarquer.  

- Oui comme s’il était heureux pour nous., murmura-t-elle.  

- Il l’est, je suis sûr qu’il l’est. Tu ne crois pas ?, l’interrogea-t-il.  

- Si… parce que tu me rends heureuse et que c’est tout ce qui compte pour lui., acquiesça-t-elle, prenant sa main.  

 

Il la leva et l’embrassa avant de se tourner vers le prêtre qui était arrivé. Celui-ci entama la cérémonie par les paroles d’usage et le couple l’écouta dans un silence religieux, toujours main dans la main.  

 

- Ils sont beaux tous les deux…, murmura Miki, tamponnant ses yeux.  

- Oui, magnifiques. Ils sont tellement bien assortis., concourut Kazue, les larmes roulant sur ses joues librement.  

- Argh… fichues hormones…, soupira-t-elle, les essuyant.  

- Tu pleureras ainsi aussi le jour de notre mariage ?, l’interrogea Mick, les yeux toujours rivés sur le couple de mariés.  

- Qu… Quoi ?!, s’exclama Kazue avant de poser la main sur sa bouche.  

- Mick, tu feras ta demande plus tard., gronda Ryo, lui adressant un regard malicieux.  

- Oops, désolé, ça m’a échappé., s’excusa l’américain, prenant la main de sa compagne à son tour.  

- Et maintenant, il est l’heure pour nos mariés de prononcer leurs vœux., annonça le prêtre.  

 

Le couple se fit face et se prit les mains avant de plonger dans le regard de l’autre.  

 

- Plus de trois minutes de sérieux, c’est exceptionnel., plaisanta Kaori.  

- Ca fait huit ans que j’apprends à devenir sérieux. Il était temps que ça se voit., lui retourna-t-il, un léger sourire aux lèvres.  

- Tu as embelli ma vie, Kaori. Je t’ai trouvée insupportable, énervante, envahissante. Tu m’as martyrisé, blessé et engueulé à volonté mais, malgré tout cela, je n’ai pas regretté un instant notre vie commune. Tu m’as épaulé, guidé et aidé à découvrir l’homme que je pouvais être, à accepter que je pouvais aimer sans craindre de perdre, que la vie valait la peine de prendre des risques. Depuis l’année dernière, je me sens vivant et serein comme je ne l’ai jamais été. Loin de m’affaiblir, tu m’as rendu plus fort. J’ai cette force nouvelle en moi qui est née et a grandi avec nous. T’aimer a été la plus difficile épreuve mais la plus belle victoire que j’ai pu vivre. Je t’aime, Kaori, je t’aime et je suis heureux que tu acceptes de lier nos vies à jamais., lui dit-il.  

- A jamais…, murmura-t-elle, émue.  

- Oui, à jamais. Rien ne nous séparera. Quoiqu’il arrive, on se retrouvera toujours., lui promit-il.  

- Toujours. Je remuerais ciel et terre pour toi, pour te retrouver si jamais tu t’éloignais. Je me battrais contre la mort, irais en enfer pour te récupérer., lui affirma-t-elle.  

- Tu l’as déjà fait… Pense positif., lui murmura-t-il, voyant l’intensité de son regard.  

 

Elle lui sourit, comprenant ses mots. Il savait déjà tout cela. Elle l’avait fait l’année précédente. Elle avait déjà traversé l’enfer et réussi à le ramener. Même si elle savait maintenant comment faire, elle ne voulait plus que ça arrive à nouveau.  

 

- Tu as raison. Alors, je vais continuer à t’enquiquiner, à te faire bosser comme un malade et à courser…, commença-t-elle, faisant rire l’assistance.  

- Positif, j’ai dit., objecta-t-il, roulant des yeux.  

- Mais je te promets de t’aimer encore plus chaque jour, de te rendre heureux au point que ça en devienne insupportable. Je te promets de toujours croire en toi, en nous, en toutes les belles choses qui peuvent nous arriver. Je continuerai à être là pour toi, pour t’épauler dans les moments difficiles, à partager avec toi les moments heureux, d’être ta partenaire personnelle et professionnelle… pour la vie. Parce que… je t’aime, Ryo et je veux que tu sois heureux comme tu mérites de l’être., conclut-elle.  

- Et toi aussi., lui retourna-t-il, caressant sa joue.  

 

Elle ne tint pas une seconde de plus et se serra contre lui. Il l’enlaça quelques instants avant de la laisser s’éloigner… un peu, juste un peu.  

 

- Kaori, veux-tu prendre Ryo pour époux ?, lui demanda le prêtre.  

- Je le veux., affirma la jeune femme, glissant l’alliance à l’annuaire gauche de son époux.  

- Ryo, veux-tu prendre Kaori pour épouse ?, fit l’homme de foi, se tournant vers elle.  

- Je le veux., répondit-il d’une belle voix grave avant de passer l’anneau au doigt de sa femme.  

- Ca fait longtemps que je le veux., murmura-t-il, lui lançant un regard intense.  

 

Elle frissonna et sentit le désir monter dans son ventre. A son sourire qui s’élargit, elle sut qu’il avait compris et rougit légèrement.  

 

- Je vous déclare mari et femme. Ryo… vous pouvez embrasser la mariée., lui annonça le prêtre.  

- Ca m’étonne qu’il ne l’ait pas encore fait…, murmura Saeko.  

 

Le couple s’observait, un sourire ravi aux lèvres. Ils étaient tous les deux plongés dans ce moment où leurs liens avaient quelque peu changé, où ils venaient de s’accorder pour finir leurs jours ensemble, à se jurer fidélité et assistance.  

 

- Eh les tourtereaux ! Le monsieur a dit que vous pouviez vous embrasser ! Ryo, tu ne sais plus comment on fait ? Il faut que je vienne te montrer ?, les taquina Mick, tous les autres riant autour de lui sauf le Professeur.  

- Idiot… Laisse les profiter de ce moment. Ca n’était pas gagné d’avance et peut-être qu’il le regrettera…, pipa-t-il.  

- Vous allez tous vous taire ! Je sais très bien comment on embrasse et je ne regretterais rien du tout., leur affirma-t-il.  

- Je ne regrette rien du tout., murmura-t-il à sa femme avant de poser une main sur sa joue avant de l’embrasser.  

 

Ils partagèrent un long baiser sous les applaudissements de la bande avant de se séparer et de partir vers la sortie.  

 

- Attends !, fit Umibozu, les faisant s’arrêter avant de sortir.  

- Il faut d’abord voir si on n’a pas un comité de réception., leur indiqua-t-il.  

- Y a pas de raison… J’ai évité d’énerver des généraux fous dernièrement., répliqua Ryo sur le ton de l’humour.  

- Et toi ?, lui retourna-t-il.  

- Je n’ai pas besoin qu’ils soient fous. J’en ai titillé plus d’un par le passé., répondit le géant.  

- Kazue, tiens-toi prête., l’avertit Kaori.  

- Pourquoi ?, s’étonna-t-elle.  

- Le bouquet, c’est à ton tour de le recevoir. Le mien a porté ses fruits., lui apprit la jeune mariée, adressant un sourire chaud à Miki.  

- Merci Kaori., souffla la future maman.  

 

Elle n’eut pas le temps de répondre qu’elle fut tirée en avant par son homme qui venait de recevoir l’autorisation de sortir. Ils furent alors copieusement arrosés de grains de riz mais, loin de s’en agacer, ils en rirent, se protégeant du mieux qu’ils purent.  

 

- Je suis sûre que je vais en mettre plein la maison en retirant ma robe ce soir., murmura-t-elle lorsque ça se calma enfin.  

- On verra ça. Je me ferai un plaisir de t’aider à ôter chaque grain., lui répondit-il à l’oreille d’une voix grave.  

- Je n’en attendais pas moins de ta part., acquiesça-t-elle, malicieuse.  

 

Pour la faire taire, il l’embrassa fougueusement, l’enlaçant contre lui. Gênée par son bouquet, Kaori le lança en arrière pour glisser les bras autour de son cou. Forte de l’apprentissage qu’elle avait acquise avec Ryo, elle avait réussi à viser et les fleurs atterrirent entre les mains de la future maman.  

 

- Je l’ai eu !, hurla Kazue, folle de joie.  

- Mick ! J’ai eu le bouquet de la mariée !, lui apprit-elle.  

- Je vois, darling. Il est peut-être temps que je te passe ça au doigt alors ?, fit-il, sortant une bague de sa poche intérieure.  

- Ce n’est pas tout à fait la demande en mariage que j’avais prévue mais ça tombe pas trop mal, non ?, pipa-t-il, lui tendant l’anneau.  

- Oui., répondit-elle, prenant la bague et l’enfilant avant de se jeter à son cou et de l’embrasser.  

- Bon, on fait quoi nous en attendant ?, demanda Reika.  

- Ben… on attend…, répondit Saeko, stoïque.  

- Je peux vous divertir, Mesdemoiselles…, suggéra le Professeur, les doigts frétillants.  

 

Il reçut deux tapes sur les mains et les rangea, penaud. Indifférent au raffut alentours, le couple de jeunes mariés continuait à s’embrasser jusqu’au moment où Ryo s’écarta et posa son front sur celui de sa femme.  

 

- Si on continue, je vais te faire l’amour mais il paraît que la nuit de noces doit attendre jusque ce soir…, plaisanta-t-il.  

- Oui… avant, on doit assister au repas, tu vas me faire danser sur de la vraie musique avant de me faire danser sur la tienne et on va trancher le gâteau., lui répondit-elle, caressant sa nuque.  

- Rappelle-moi : il y a de la crème sur le gâteau ?, lui demanda-t-il, prenant un air gourmand.  

- Oui, de la crème, beaucoup de crème et j’en ai un qui nous attend à la maison avec une bouteille de champagne…, lui apprit-elle, lui lançant un regard coquin.  

- Madame se dévergonde…, la taquina-t-il.  

- Madame se sent aimée et en confiance, libre d’explorer sur beaucoup de terrains., répondit-elle avant de l’embrasser.  

- Alors allons déjeuner. Il te faudra des forces pour continuer à explorer., lui dit-il, prenant sa main et l’entraînant vers la voiture pour rejoindre le Cat’s où ils allaient passer le reste de la journée.  

 

Plus tard dans la soirée, une robe tomba par terre dans un bruit feint de tissu froissé, étouffant celui des grains de riz. Les gémissements qui suivirent furent loin d’être étouffés, eux. Ils montèrent crescendo dans la pièce jusqu’aux cris libérateurs qui les conclurent… avant qu’un nouveau cycle ne reprenne.  

 

- Le gâteau de Madame., annonça-t-il au milieu de la nuit après une absence de quelques minutes.  

- Ne me dis pas que tu n’as pas faim après ce qu’on vient de faire…, la taquina-t-il.  

- Et soif aussi., ajouta-t-il, lui montrant la bouteille de champagne.  

- Tu as oublié les verres., lui fit-elle remarquer.  

 

Elle vit son regard prendre une teinte chaude et la chaleur éclata dans son bas-ventre.  

 

- On s’en accommodera… On a beaucoup de terrain à explorer, non ?, répondit-il d’une voix suave.  

- Oui, c’est vrai., admit-elle.  

 

Sans plus un mot, il ouvrit la boîte du gâteau et plongea le doigt dedans, remontant avec une bonne dose de crème qu’il porta aux lèvres de sa femme. Elle le suça avidement en lui lançant un regard aguicheur qui ne le laissa pas de marbre avant de plonger à son tour un doigt dans la crème sucrée. Elle l’avança jusqu’à ses lèvres mais ne le laissa pas le happer, le faisant grogner de frustration.  

 

- C’est pas du… jeu…, souffla-t-il, la regardant poser le doigt sur la pointe de son sein et y déposer son sucré fardeau.  

- Je crois que je me suis salie…, minauda-t-elle.  

- Laisse-moi t’aider à corriger cela., chuchota-t-il, la poussant en arrière et venant laper sa pointe rose, la faisant s’ériger.  

 

Leur jeu dura un long moment, mêlant le sucré du gâteau au goût alcoolisé du liquide pétillant, les laissant moites, ivres de désir et poisseux de leurs expériences qui les menèrent une fois de plus vers les sommets du plaisir.  

 

Ce ne fut qu’au petit matin que le sommeil les enveloppa de son voile noir alors qu’épuisés, le souffle court, ils finirent enlacés la dernière danse de leur nuit de noces. 

 


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