Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 45 :: Chapitre 45

Pubblicato: 29-10-21 - Ultimo aggiornamento: 29-10-21

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

Chapitre 45  

 

Dans le monde de City Hunter…  

 

Les mains glissaient sur les corps moites, attisant le désir encore présent malgré leurs étreintes précédentes.  

 

- Que fais-tu, Sugar ?, murmura Ryo, sentant les lèvres de sa compagne errer sur son torse… tout en descendant l’air de rien.  

- Moi ? Rien…, fit-elle, levant les yeux vers lui.  

 

Son regard pétillait et avait une teinte qu’il ne lui avait jamais vue jusqu’il y a peu, sauvage, empreinte d’assurance, terriblement sensuelle. Il sentit qu’elle lui échappait en même temps que ses mains s’emparaient de sa virilité.  

 

- Vas-y doucement., lui suggéra-t-il, déjà très tendu.  

- Toujours, tu me connais., lui promit-elle.  

 

Ses doigts montaient et descendaient en douceur pendant qu’elle déposait des baisers sur ses aines, le bas de son ventre et ses cuisses. Il regretta lorsqu’elle arrêta même si ça lui permit de faire redescendre la pression… un instant, juste un instant avant qu’il ne sente une petite chose chaude et humide traçait la ligne de la veine qui remontait le long de son sexe. Elle n’allait tout de même pas lui faire une fellation alors qu’ils venaient d’avoir plusieurs rapports et que leurs sécrétions étaient encore là ? Il prit une profonde inspiration en sentant ses lèvres se resserrer autour de lui et ferma les yeux, luttant pour ne pas se retirer. Il devait lui faire confiance comme elle le faisait, garder à l’esprit qu’elle pouvait en avoir envie tout simplement, qu’elle ne se forçait pas pour lui faire plaisir.  

 

D’abord un peu intimidée mais agissant sur ses envies, Kaori suivit son instinct et alterna mouvements légers et plus appuyés, allers-retours plus ou moins poussés et attouchements linguaux, s’enhardissant au son des gémissements et râles de plaisir de son partenaire, des caresses de sa main sur ses cheveux et des mouvements involontaires de bassin qu’elle ressentait. Elle n’avait jamais imaginé ressentir un tel plaisir personnel en lui prodiguant ce préliminaire mais elle se délectait de ce pouvoir qu’elle avait sur lui.  

 

Un énième « Kaori » murmuré d’une voix de velours eut raison de ses résistances et elle se releva, venant se mettre à califourchon sur ses hanches et l’invitant en elle. Elle n’y resta pas longtemps cependant puisqu’il la bascula sur le dos d’un geste preste et prit la position dominante tout en l’embrassant langoureusement, sa langue s’invitant sans autre cérémonial dans sa bouche, la fouillant minutieusement. Elle en ressentit un léger malaise face à un sentiment d’indécence après ce qu’elle avait fait avant de se laisser emporter par la sensualité du moment.  

 

- Tu as bon goût, tu sais…, lui murmura-t-il d’une voix chaude, son regard sombre plongé dans le sien.  

- J’avais peur que tu trouves ça dégoûtant., lui avoua-t-elle.  

- Ce n’est que le fruit de notre plaisir mutuel et on sait qu’on n’a rien à craindre. Je t’ai trouvée terriblement bandante au contraire., lui confia-t-il, se forçant à lui dire clairement ce qu’il en pensait.  

 

Avant, elle aurait probablement hurlé d’horreur en entendant ces mots mais là, elle se sentait juste encore plus excitée et désirée.  

 

- Fais-moi l’amour, Ryo, comme tu en as envie., lui demanda-t-elle.  

- Si je m’écoute, ça pourrait être rude., admit-il, le désir courant violemment dans ses veines.  

- Je ne dois pas être la seule à écouter mes envies., lui affirma-t-elle, glissant la main derrière sa nuque pour l’attirer à elle.  

 

Elle l’embrassa à son tour langoureusement, nouant les jambes autour de ses reins. Elle bougea le bassin et il comprit qu’elle était prête. Il entoura son visage de ses bras et se mut lentement tout en la regardant attentivement. Il n’avait jamais pris grand plaisir à observer les traits de sa partenaire avec les autres mais pas avec Kaori. Il avait besoin de savoir qu’elle était bien, qu’elle prenait autant voire plus de plaisir que lui et surtout il avait ce sentiment inédit de partage, de communion.  

 

Il se fit d’abord tendre et lent, prenant son temps pour ressentir chaque centimètre carré frôlé, contrôlant ses pulsions pour faire durer les choses. Il voyait sa partenaire plonger toujours plus loin dans cette bulle de sensualité et de plaisir, se détendre, un léger sourire aux lèvres.  

 

- Tu es si belle…, lui souffla-t-il avant de prendre ses lèvres.  

 

Elle s’accrocha à lui un peu plus et répondit avec ardeur à son baiser. Elle y mit tant de passion qu’il perdit le contrôle et ses pulsions prirent le dessus. Les râles furent remplacés par des cris de plus en plus aigus, l’air devint moite et lourd de cette odeur caractéristique, les draps et coussins tombèrent par terre. Les corps se mêlèrent, démêlèrent, les positions s’inversèrent, revinrent à leur position initiale. Le tout ressemblait presque à un pugilat savamment chorégraphié sauf que les deux protagonistes n’étaient pas adversaires mais partenaires, anticipant, répondant aux mouvements de l’autre, venant à sa rencontre sans faillir jusqu’au moment final où ils s’immobilisèrent, bassin contre bassin, le corps tendu pour l’un, tremblant pour l’autre, dans un cri à l’unisson.  

 

- Tu vas bien ?, s’inquiéta Ryo, retirant les chevilles de sa partenaire de ses épaules.  

 

Il savait qu’il ne s’était plus du tout contrôlé après un certain temps et il n’était pas du tout sûr qu’il aurait décelé le moindre signe d’inconfort de Kaori. Peut-être qu’il lui avait fait mal, qu’il avait été trop loin…  

 

Kaori était incapable de parler, le souffle trop court et l’esprit encore embrumé après ce moment de plaisir intense. Elle mit un moment à redescendre et sa première réaction fut de rire, d’un rire franc et heureux. D’abord surpris, Ryo se laissa contaminer et se trouva soulagé de sa réaction. Il s’allongea à ses côtés et l’attira contre lui. Se sentant lasse, elle posa la main sur son ventre musclé et le caressa lascivement jusqu’à ce qu’il capture ses doigts, le désir enflammant de nouveau ses sens.  

 

- C’était… waouh…, souffla-t-elle.  

- Je sais., répondit-il, narquois.  

 

Prenant un air sévère, elle le frappa sur le torse, se libérant de l’emprise de ses doigts, avant de se mettre à rire de nouveau. Arborant un large sourire, Ryo l’enveloppa dans une large étreinte et la fit basculer sur le dos, cherchant ses lèvres. Elle les lui offrit sans rechigner. Quand ils se séparèrent enfin, ils se remirent à rire avant de se calmer et de rester simplement enlacés, se caressant tendrement.  

 

- Je ne t’ai pas fait mal, dis-moi ?, chercha à se rassurer Ryo.  

- Est-ce que j’ai l’air d’avoir mal ?, lui retourna-t-elle, un grand sourire aux lèvres.  

- Non., admit-il, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.  

- J’ai adoré, Ryo. C’était fort et intense. J’ai cru que j’allais défaillir., lui avoua-t-elle, traçant des arabesques sur son torse.  

- J’ai aimé autant que nos étreintes plus tendres., lui dit-elle, voyant son regard s’ombrager.  

- Ca nous donnera de quoi varier les plaisirs., conclut-elle, ses prunelles pétillant de joie.  

- Tu es sûre ? Parce que je ne me suis pas vraiment retenu., objecta-t-il.  

- Sûre, Ryo, plus que sûre., lui affirma-t-elle.  

 

Il la scruta des yeux un moment avant de se détendre. Ils restèrent ainsi encore quelques temps avant que Kaori ne se soulève légèrement appuyée sur le torse de son amant. Elle se releva en sursaut quand elle vit l’heure tardive.  

 

- Que fais-tu ?, s’étonna Ryo alors qu’elle s’éloignait.  

- Tu as vu l’heure ? Je dois aller à la gare voir s’il y a des messages., lui répondit-elle, ouvrant les portes de l’armoire pour choisir ses vêtements.  

 

Il la regarda faire, se demandant s’il devait la laisser faire ou s’il pouvait espérer l’en dissuader comme il en avait envie. Elle était « rentrée » depuis un peu plus de quatre semaines maintenant et sa santé s’était nettement améliorée. Elle avait encore quelques moments de fatigue mais ils se raréfiaient et il décida de tenter sa chance malgré tout.  

 

Il se leva et la rejoignit, l’enlaçant par derrière. Il attrapa la jupe qu’elle sortit et la jeta sur le siège non loin.  

 

- Bon d’accord, je n’ai pas ton approbation pour celle-là., fit-elle en sortant une autre à laquelle il réserva le même sort.  

- Celle-là non plus. Un pantalon peut-être ?, le questionna-t-elle, n’obtenant aucune réponse.  

 

Elle chercha dans l’armoire, se mettant sur la pointe des pieds pour trouver celui qu’elle voulait mettre avant de le sortir. Ryo prit sur lui lorsqu’elle se rebaissa et que ses fesses frôlèrent son membre qui reprenait déjà de la vigueur. Il ne lui laissa même pas le temps de lui poser la question qu’il attrapa le jean et le jeta sur le côté.  

 

- Bon d’accord, tu veux peut-être me dire que je ne commence pas par le début…, suggéra-t-elle, malicieuse, se dandinant légèrement contre lui, sentant son désir.  

 

Il se retint de la plaquer contre l’armoire et de lui faire tout ce que son esprit lui suggérait. Elle avait envie de jouer et il avait envie de la suivre. Il la regarda se pencher, traçant la ligne de sa colonne vertébrale.  

 

Elle frissonna à la douceur de ses doigts. Elle avait compris ce qu’il voulait mais elle avait envie qu’il le lui demande, juste pour l’entendre vocaliser une nouvelle fois ses désirs. Les mots se multipliaient entre eux depuis qu’ils en avaient parlé et elle aimait l’entendre parler, lui parler.  

 

- Celle-là, tu en penses quoi ?, lui demanda-t-elle, taquine, montrant une de ses culottes panda.  

- Trop classique…, fit-il, la jetant sur le côté.  

- Rends-la moi simplement pour que je la range. Celle-là ?, lui présenta-t-elle une jolie culotte en dentelle blanche.  

- C’est nouveau ça, non ?, apprécia-t-il, la prenant.  

- Tu as le soutien-gorge qui va avec ?, l’interrogea-t-il, intéressé.  

- Oui, il est là., lui montra-t-elle.  

- Ca doit être joli sur toi., affirma-t-il… avant de les jeter sur la chaise.  

 

Kaori se retourna et lui adressa un regard sévère, posant les mains sur les hanches. Elle avait bien du mal à conserver son sérieux face au sourire amusé et au regard enjôleur qui lui firent face mais elle s’y efforça.  

 

- Il faut bien que je m’habille pour aller à la gare., lui fit-elle savoir.  

- Non., répondit-il simplement.  

- Quoi ? Tu veux que j’y aille nue ?, lui retourna-t-elle, l’air interrogateur.  

- Non !, s’exclama-t-il, horrifié à l’idée que son corps magnifique et sensuel soit exposé à d’autres yeuxe qu’aux siens.  

- Je te veux toi toute nue ici toute la journée., lui apprit-il, l’enlaçant.  

- Mais la gare…, tenta-t-elle, attendant de voir sa réaction.  

- La gare attendra. Le message ne s’autodétruira pas., lui dit-il, la soulevant dans ses bras et la plaquant contre l’armoire.  

- Ce n’est pas sérieux. Il y a peut-être des gens qui ont besoin de nous., murmura-t-elle alors que des lèvres butinaient son cou et sa gorge.  

 

Ryo l’embrassa langoureusement et glissa ses jambes sur ses hanches.  

 

- Moi, j’ai besoin de toi… maintenant., lui affirma-t-il.  

- Tu veux bien contrarier tes plans pour moi ?, lui demanda-t-il malgré tout.  

- J’attendais que tu me le demandes., lui avoua-t-elle, tout sourire.  

- Oh toi… tu vas me rendre dingue., souffla-t-il, la bâillonnant.  

 

Ils s’aimèrent à nouveau, finissant leur danse dans le lit, épuisés.  

 

- Ca va être tous les jours comme ça, tu crois ?, lui demanda-t-elle après avoir récupéré un peu.  

- Non, parfois ce sera pire., la taquina-t-il.  

- Sauf si tu deviens moins désirable… ce qui n’est pas près d’arriver., lui dit-il.  

- Tu pourrais trouver plus jolie que moi., répondit-elle, l’air plus sombre.  

- Kaori…, soupira-t-il.  

 

Il ne savait comment la rassurer, lui dire qu’il n’avait pas l’intention d’aller voir ailleurs. Tout lui semblait trop niais, trop doucereux pour elle mais, après tout, c’était peut-être ce dont elle avait besoin pour avoir confiance en leur avenir.  

 

- Je pourrais peut-être trouver une fille physiquement plus jolie que toi dans dix, quinze ou vingt ans…, commença-t-il.  

- Si loin ? Tu… tu penses vraiment que nous deux ça peut durer aussi longtemps ?, chuchota-t-elle, surprise.  

- Pas toi ?, lui retourna-t-il.  

- Si… enfin, c’est ce que j’espère… voire plus…, osa-t-elle, lui lançant un petit regard plein d’espoir.  

- On peut peut-être aller jusqu’à vingt-cinq ans… Tu auras quoi cinquante-cinq et moi… vingt ans… Ca te dérange d’être taxée de cougar ?, plaisanta-t-il.  

- Alors ça ! Tu rêves, mon vieux !, s’écria-t-elle, se redressant.  

- Et puis t’auras l’air bien avec tes cheveux gris à vingt ans !, lui lança-t-elle, moqueuse.  

- Je n’aurais jamais les cheveux gris, tu verras…, lui assura-t-il, l’observant sans retenue.  

 

Pouvait-on vraiment désirer quelqu’un à ce point ? Ca allait même bien plus loin que du simple désir. Il l’aimait tout simplement et il savait qu’il n’aurait aucun souci à l’aimer encore dans vingt-cinq ans… et plus encore.  

 

- Donc, je disais avant que tu ne me coupes la parole, je vais mettre du temps à trouver une jeune femme plus jolie que toi mais j’en mettrai encore plus à en trouver une qui me fasse ressentir ce que je ressens avec toi., lui dit-il.  

- Je ne la trouverai même jamais., conclut-il, voyant ses yeux se brouiller de larmes.  

 

Il se sentit encore plus mal à l’aise qu’en faisant son petit discours. Avait-il complètement foiré son propos ? L’avait-il blessée en laissant supposer qu’il pourrait désirer une autre femme ? Attendait-elle plus de virilité de sa part ? Peut-être avait-il été trop loin dans la confession…  

 

- Je t’aime, Ryo., lui répondit-elle.  

- Je t’aime tellement., répéta-t-elle, se jetant sur lui.  

- Waouh… doucement, Sugar., se moqua-t-il, ne sachant comment réagir.  

- Oh… Désolée, pardon, je suis désolée. J’arrive pas à croire que tu m’aies dit que tu pensais que nous deux ça pouvait durer… aussi longtemps., fit-elle, mesurant ses paroles pour ne pas l’effrayer.  

- Toute notre vie, tu veux dire ?, éclaircit-il, conscient de son effort.  

- Oui, toute notre vie., admit-elle.  

- On ne fera pas l’amour comme des bêtes tous les jours mais nous deux, ça peut durer toute la vie., lui assura-t-il, caressant ses cheveux.  

- Merci, Ryo. Merci de l’avoir dit. Si tu savais comme ça fait du bien., lui avoua-t-elle.  

 

Il embrassa sa crinière rousse et caressa son dos avec douceur. Il ne pouvait qu’approuver ses paroles. Avoir vocalisé cela, la possibilité que leur couple dure toute leur vie lui faisait du bien aussi. C’était comme s’avouer l’inavouable, ce qu’il avait toujours refusé d’admettre, s’accorder ce qu’on lui avait inculqué impossible à avoir.  

 

- Je sais., murmura-t-il.  

 

Il sentit ses doigts aller et venir sur son flanc, les mouvements se faisant plus lents jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent. Il baissa les yeux et vit Kaori endormie.  

 

- Tu as encore un peu de chemin à faire avant d’être totalement rétablie., constata-t-il, repliant le drap housse, seul drap qui leur restait, sur eux pour la mettre au chaud.  

 

Elle dormit un long moment avant de se réveiller, enlacée par son compagnon qui somnolait derrière elle. Elle se sentait bien ainsi. Elle n’arrivait pas à croire qu’il lui avait dit que leur couple durerait toute leur vie. Déjà quand il lui avait dit quinze puis vingt et vingt-cinq ans, elle avait eu du mal à croire qu’il puisse se projeter jusque là mais toute leur vie, c’était incroyable.  

 

- Tu rêves éveillée ?, lui demanda-t-il, embrassant son épaule.  

- Ca fait deux mois que ça dure alors et ça devient plus beau chaque jour qui passe., lui répondit-elle, attrapant ses doigts et les posant contre ses lèvres.  

 

Ryo sourit en sentant sa bouche sur ses phalanges. Il avait presque envie de frissonner à la douceur de son geste et resserra son étreinte sur elle. Ils étaient tous deux encore nus mais il n’avait pas envie de fusionner charnellement avec elle de nouveau pour le moment, juste de profiter de sa présence, de sa chaleur. C’était un de ces moments de tendresse entre eux et il s’était aperçu qu’il les appréciait énormément tout comme il avait appris à apprécier les petits gestes d’amitié qu’ils avaient eus entre eux avant.  

 

- Tu sais très bien que ça ne sera jamais un conte de fées, Kaori., ne put-il s’empêcher de lui dire.  

- Tu ne peux pas t’en empêcher., rit-elle légèrement.  

- M’empêcher de quoi ?, lui retourna-t-il.  

- Me gâcher mon plaisir., rétorqua-t-elle d’un ton léger.  

- Rendre moins belles les belles choses que tu peux vivre., ajouta-t-elle plus sérieusement.  

- Je… Je suis désolé., s’excusa-t-il.  

- C’est moi qui le suis. Je voudrais que tu puisses juste vivre ces moments, les apprécier pleinement., dit-elle, se retournant dans ses bras.  

 

Il plongea dans son regard et y lut son empathie, sa volonté qu’il accepte qu’il avait droit à ce tournant de leur vie sans plus jamais en douter.  

 

- Alors, tu sais me dire pourquoi tu as besoin de faire ça ?, lui demanda-t-elle doucement.  

- Je… Je ne sais pas. Peut-être parce qu’on ne m’a pas appris… Peut-être parce que j’ai fait des trucs trop moches., répondit-il après un instant de réflexion.  

- Tu as aussi fait beaucoup de choses bien, Ryo., lui opposa-t-elle.  

- Et il n’est pas trop tard pour apprendre. Tu sais, je ne crois pas aux contes de fées mais je crois au fait que nous deux, c’est tout simplement beau.  

 

Même s’il était sceptique, il lui sourit et caressa sa joue, espérant bien apaiser ses inquiétudes.  

 

- D’accord., acquiesça-t-il.  

- Menteur… Tu ne me crois pas., lui lança-t-elle, nullement dupe.  

- Cesse de m’analyser., la tança-t-il, un sourire amusé aux lèvres.  

- Comme tu voudras mais tu ne me diras pas que ça, ce n’est pas beau… et très bon…, fit-elle, le faisant basculer sur le dos et l’embrassant.  

 

Il se prit à sourire contre ses lèvres. Elle se laissait aller complètement dans leur couple pour lui, pour le persuader, loin de la jeune femme réservée et timide qu’il avait connue le premier mois de leur relation. Alors il ne savait pas mais il apprendrait tout comme il avait commencé à apprendre à s’ouvrir et lui parler.  

 

- Effectivement, beau et très bon…, approuva-t-il lorsqu’elle s’écarta.  

- Je vais même te montrer quelque chose que je trouve sublime…, murmura-t-il avec un sourire mutin, la faisant basculer sur le dos.  

- Je l’ai déjà vu, tu sais…, plaisanta-t-elle avec un large sourire.  

- Qui a l’esprit mal placé cette fois ?, rétorqua-t-il, lui lançant un regard faussement sévère.  

- Je me trouve très bien placée…, répliqua-t-elle, entourant ses hanches de ses jambes.  

 

Elle le plaqua contre elle, faisant se frôler leurs intimités. Il en profita pour attiser le désir qui courait déjà dans son corps.  

 

- En effet, je sens bien ça. Si tu me libérais deux secondes ? On n’est pas bien positionnés., lui apprit-il.  

- Pas bien positionnés ? Tu plaisantes ? Après tout ce qu’on a fait aujourd’hui, tu es gêné par un problème de position ?, lui retourna-t-elle, surprise.  

- Je sais qu’on doit parler mais tu vas vraiment discuter tout ce que je te dis ?, répliqua-t-il, un sourcil levé.  

- J’ai très envie de te faire l’amour maintenant et tu m’empêches de m’épanouir., ajouta-t-il.  

 

Elle le laissa partir et se laissa guider par son compagnon.  

 

- Parfait… juste parfait. Ne bouge pas., lui demanda-t-il.  

 

Il l’embrassa légèrement avant de poser les lèvres sur sa poitrine. Il la parcourut longuement du bout de la langue avant de monter à un sommet qu’il aspira et tortura quelques minutes avant de passer à l’autre. Il se complut à entendre les gémissements de plaisir de sa compagne mais s’arrêta lorsqu’il sentit ses mains dans ses cheveux. Il les saisit et les écarta.  

 

- Pour cette partie-ci, tu vas devoir me laisser jouer. Tu es autorisée à te toucher mais pas moi., lui apprit-il.  

- Me… me toucher ?, reprit-elle, rougissant.  

- Oh oui, te toucher toi. Tu dois déjà l’avoir fait, non ?, l’interrogea-t-il.  

- Peut-être même en pensant à moi…, suggéra-t-il au creux de son oreille.  

 

Lorsqu’il la vit se mordiller la lèvre, il sut qu’il avait visé juste et en éprouva une certaine fierté.  

 

- Oui., finit-elle par acquiescer.  

- Rassure-toi, moi aussi, je l’ai fait., lui confia-t-il, voyant une flamme de plaisir s’allumer dans son regard.  

- Mais tu disais…, souffla-t-elle.  

- Pour le coup, j’ai trop parlé., admit-il.  

- Tu étais trop tentante pour que je puisse oublier que tu étais une femme, une très belle femme., ajouta-t-il.  

- Maintenant, je vais laisser mes envies s’exprimer., lui apprit-il.  

 

Il posa les lèvres dans la vallée de ses seins et descendit lentement sur son ventre alors que ses doigts remontèrent le long de ses cuisses et vinrent s’immiscer dans son intimité. Il la sentait danser sous lui, l’entendait gémir, haleter. Un premier orgasme la submergea et il calma le jeu quelque peu, embrassant simplement sa peau avant de continuer sa descente et s’attaquer à son intimité. Il ne lui laissa aucune minute de répit et goûta son intimité, l’investit, la caressa, l’emmenant à nouveau à la jouissance en quelques minutes avant de remonter.  

 

- Regarde., fit-il, tournant son visage rosie par le plaisir vers le miroir de l’armoire.  

 

Elle comprenait mieux son intérêt soudain pour leur position. Ses prunelles étaient voilées et ses lèvres gonflées et rouges à force de les avoir mordues pour ne pas hurler son plaisir.  

 

- Ca, c’est sublime., lui murmura-t-il, embrassant sa joue avec tendresse.  

- Ryo…, souffla-t-elle, touchée.  

- Regarde-toi. Tu n’es pas belle. Tu es magnifique., lui assura-t-il.  

 

Leurs deux visages tournés vers le miroir, il s’immisça en elle lentement, attrapant sa main et entrelaçant leurs doigts. Il gémit avec elle, encore une fois submergé par les mêmes sensations que les précédentes fois.  

 

- Regarde-moi, Ryo., lui demanda-t-elle, cherchant le contact visuel avec lui.  

 

Il plongea dans son regard et ils s’aimèrent tendrement, atteignant la jouissance à deux. L’embrassant juste après, elle tourna leurs visages vers le miroir.  

 

- Ca, c’est sublime aussi., lui affirma-t-elle.  

- Tu as raison. Je t’aime, Kaori., lui murmura-t-il à l’oreille avant d’embrasser sa tempe.  

 

Il vit la surprise se peindre sur son visage et un large sourire prendre la suite malgré son regard humide.  

 

- Ne pleure pas. C’est le tableau le plus sublime que j’ai jamais vu., lui confia-t-il.  

 

Elle acquiesça, incapable de parler. Elle n’avait jamais su à quoi s’attendre avec lui. Elle avait espéré beaucoup de choses mais la réalité était encore meilleure, bien meilleure puisqu’elle la savait être le fruit d’une deuxième chance.  

 

- Si on allait à la gare ? Ca nous permettrait de nous reposer un peu., suggéra-t-il, l’aidant à se relever.  

- Normalement, c’est ici qu’on devrait se reposer…, lui fit-elle remarquer, narquoise.  

 

Il la détailla du regard et elle apprécia cela comme jamais, mettant même un peu en avant sa poitrine. Il leva la main et prit un de ses seins qu’il caressa avant de grogner.  

 

- Va prendre ta douche ou je vais te refaire l’amour., lui conseilla-t-il.  

- Je ne serai peut-être pas contre., suggéra-t-elle, mutine.  

- On doit aller à la gare voir les messages., rétorqua-t-il.  

- Oh le vilain… C’est toi qui m’as empêchée d’y aller tout à l’heure., lui retourna-t-elle.  

- Eh bien… empêche-moi d’y aller…, lui conseilla-t-il, se levant.  

 

Il partit à la douche et Kaori resta un moment indécise avant de se lever et de gagner la salle de bains à son tour. Lorsqu’elle tira sur le rideau de douche, Ryo se retourna et lui sourit.  

 

- La gare attendra demain, je crois., murmura-t-il.  

- Oui, demain. Nous deux, ça ne peut pas attendre., répondit-elle.  

 

Elle l’avait retrouvé et, maintenant qu’elle se sentait mieux, elle comptait bien profiter de chaque jour qu’ils auraient ensemble. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de