Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 29 :: Chapitre 29

Pubblicato: 06-10-21 - Ultimo aggiornamento: 06-10-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 29  

 

- Tu es ravissante…, fit Mick, regardant Kaori sortir de la cabine d’essayage dans une robe vert émeraude qui offrait un joli aperçu de sa silhouette et surtout un décolleté à en damner plus d’un.  

- Ravissante… Mouais, c’est un peu trop… découvert à mon goût., pesta Kaori, réajustant le haut du vêtement.  

- Stop !, lui enjoignit Mick, approchant d’elle.  

 

Elle lui lança un regard interrogateur par le reflet du miroir, se demandant ce qui ne lui allait pas. Il posa les mains sur ses épaules et approcha les lèvres de son oreille.  

 

- Nous voulons attirer le regard de ces messieurs, ma chère, alors…, fit-il, descendant les bretelles de la robe sur ses épaules.  

- Mais…, tenta d’objecter la jeune femme.  

- Pas de mais quand on a un corps sublime comme le tien, on n’hésite pas à s’en servir quand il le faut. Ca ne fait pas de toi une femme superficielle, juste très pragmatique., argumenta-t-il, passant la main sous sa poitrine et tirant sur le décolleté.  

- Mais arrête. Je n’ai rien en dessous !, cria-t-elle, une main sur le tissu pour le retenir.  

- Intéressant. Dommage que je n’ai pas envie d’altérer mon image lisse…, murmura-t-il, se souvenant de la mise en garde de Ryo.  

- Bon, garde-la. On va payer et on y va. Ton homme doit s’impatienter.  

 

Ils sortirent de la boutique et rejoignirent Ryo quelques rues plus loin.  

 

- Tu es très élégante., fit-il, remontant le tissu de son décolleté en fronçant les sourcils.  

- Eh pas touche à mon œuvre d’art !, protesta Mick, tirant sur le tissu.  

- Ce n’est pas en libre service. Elle n’a pas besoin d’avoir un tel décolleté., argumenta Ryo, remettant le tissu comme il le voulait.  

- On a besoin de distraire nos cibles alors crois-moi, c’est la meilleure solution., lui opposa l’américain, le redescendant.  

- Mais tu vas arrêter de tripoter ma compagne !, se fâcha le japonais.  

- Arrête de contrecarrer notre plan !, répliqua l’américain.  

 

Kaori les regarda échanger leurs points de vue plus ou moins élégamment pendant quelques instants supplémentaires avant de s’éloigner vers le musée. Depuis qu’ils étaient ensemble ces deux-là, c’étaient chien et chat. Ils étaient capables de s’entendre comme deux larrons en foire et de se disputer dans la minute qui suivait. Elle s’arrêta, la main sur le cœur et les larmes aux yeux en repensant à l’amitié que ses Ryo et Mick avaient partagée également dans sa dimension. Elle était assez similaire en fait.  

 

- Tout ira bien., murmura-t-elle, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.  

- Et vous deux, quand vous aurez fini vos enfantillages, on pourra peut-être y aller !, les interpela-t-elle, se retournant.  

 

Les deux hommes, complètement inconscients de son éloignement, la regardèrent bêtement avant de la rejoindre au pas de course. Sereine, elle passa une main sous un bras de chaque homme et les rapprocha d’elle.  

 

- On va aller montrer à ce musée ce que trois City Hunter peuvent faire même en ne travaillant ensemble que depuis peu., leur dit-elle de manière enjouée.  

 

Leur différend effacé par la bonne humeur de la jeune femme, les deux nettoyeurs s’adressèrent un signe de tête complice par dessus la chevelure rousse. Ils continuèrent ainsi pendant quelques mètres avant de se séparer.  

 

- Tiens, pour toi, une simple oreillette réceptrice, Kaori. Je n’ai pas eu le temps de trouver où cacher un micro-émetteur. C’est Ryo qui en est équipé comme on en a parlé avant de partir., lui apprit Mick, lui tendant un tout petit objet qu’elle inséra dans son oreille.  

- Test 1, 2, 1, 2…, fit-il.  

- Bien reçu., acquiesça-t-elle.  

- Allez-y. Je vous rejoins d’ici dix minutes., leur apprit-il.  

 

Il les regarda partir main dans la main, priant pour l’une des rares fois de sa vie pour que tout se passe bien.  

 

Le couple pénétra dans le musée et erra un moment dans les premières salles avant de se diriger vers celle où était présenté le palingénésium. Pendant que Kaori feignait une admiration profonde, Ryo observait attentivement le dispositif de sécurité. Soudain, la jeune femme posa la main sur la vitrine et une alarme se mit à sonner de manière stridente.  

 

- Oh mince… J’étais tellement hypnotisée…, s’excusa-t-elle alors que la sécurité les entourait, arme au poing.  

- Je… pardon… Ce n’est qu’un malentendu., bredouilla-t-elle, visiblement gênée.  

 

Moins de deux minutes après, le directeur de la sécurité arriva et les observa d’un œil critique.  

 

- Veuillez me suivre, s’il vous plaît., leur ordonna-t-il, les gardes ne leur laissant pas vraiment d’autre alternative.  

- Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer. Ces messieurs comprendront vite que ce n’était qu’une maladresse de ta part, chérie., la rassura Ryo, prenant sa main.  

- Oui, je suis vraiment confuse. J’étais… je ne sais pas… comme hypnotisée, je crois., balbutia-t-elle, contrite.  

- Pourtant, Madame, il est bien noté à divers endroits de ne pas toucher aux vitrines., la sermonna le directeur de la sécurité.  

- Je sais et je ne le fais jamais mais ça a été plus fort que moi., admit-elle.  

- Que se passe-t-il, Monsieur Reynolds ?, les interpela un autre homme qui arrivait dans le même couloir qu’eux.  

- Bonjour Monsieur le Directeur. Cette jeune dame a touché à la vitrine du métempsychosis. Je mets en œuvre la procédure en place., l’informa le directeur de la sécurité.  

 

Kaori se sentit détaillée de pieds en cape mais garda son sang-froid. Elle ne put que confirmer l’avis de Mick sur le regard des hommes puisque Ryo n’eut le droit qu’à un simple coup d’oeil.  

 

- J’approuve votre professionnalisme mais vous vous rendez bien compte que ces personnes ne sont absolument pas des voleurs. Que s’est-il passé, Madame ? Mademoiselle peut-être ?, lui demanda le directeur d’une voix suave.  

- Mademoiselle… Kaori… Kaori Takigawa. Mon grand-père m’avait parlé de ce musée dont il avait été le mécène et cet artefact qui l’avait fasciné et je dois avouer qu’il m’a subjuguée également au point de me faire commettre cet impair, cela ou le souvenir de feu mon grand-père…, fit-elle, les larmes perlant à ses yeux.  

 

Elle prit le mouchoir que lui tendit Ryo et se tamponna les yeux délicatement.  

 

- Veuillez excuser ma fiancée. La mort de son grand-père est encore récente., l’excusa-t-il.  

- Je sais. Nous en avons été avertis mais je n’ai pu me déplacer pour son enterrement. Mes condoléances, Mademoiselle., lui présenta-t-il, s’avançant pour lui serrer la main amicalement.  

- Je vous remercie. Grand-père était particulièrement attaché à ce musée. Il m’en parlait très souvent., lui apprit-elle.  

- Venez, nous allons aller dans mon bureau pour discuter. Nous y serons plus tranquilles., les invita-t-il.  

 

Entendant la conversation, Mick lâcha un long soupir de soulagement. Ils avaient réussi à avoir accès au bureau du Directeur sans trop de difficultés.  

 

- Le décolleté et ses jolis yeux larmoyants, je te l’avais dit…, ricana-t-il.  

 

Ryo dut se retenir de grogner face à la remarque de leur compère mais il ne pouvait qu’admettre qu’il avait eu raison sur ce coup-là.  

 

- Entrez, je vous en prie. Une tasse de thé peut-être ?, leur proposa-t-il.  

- Avec plaisir. Vous êtes bien aimable, Monsieur le Directeur., le remercia-t-elle avec un sourire amical.  

- Arrête ou il va tomber amoureux de toi. Le pauvre homme, il va avoir le cœur brisé., murmura Ryo.  

- Je ne fais rien de particulier à part être polie., lui fit-elle remarquer.  

- Il suffit de croiser ton regard pour tomber raide., lui retourna-t-il, amusé.  

- Je confirme., fit Mick.  

- Sinon, vous voyez les plans ?, leur demanda-t-il, jetant à son tour un œil dans la salle du palingénésium.  

- Négatif., répondit Ryo.  

- J’ai peut-être une idée pour les voir., fit Kaori.  

 

Elle n’en dit pas plus, le directeur revenant avec un plateau et trois tasses.  

 

- Asseyez-vous, je vous prie., les invita-t-il, déposant les boissons sur le bureau.  

- Merci. Comme je vous le disais, grand-père était particulièrement attaché à ce musée. Il disait qu’il avait été subjugué par le pa… métempsychosis., se corrigea-t-elle, se souvenant que l’artefact ne portait pas le même nom dans cette dimension.  

- Il tenait à ce que cet objet reste entre de bonnes mains et surtout à la portée de tous. Il disait que cet objet devait être reconnu comme… comment disait-il déjà, Ryo ?, lui demanda-t-elle, la voix légèrement tremblante.  

- Que c’était un trésor de l’Humanité., compléta-t-il, pressant sa main.  

- C’est très beau., apprécia le Directeur.  

- Vous êtes donc venus ici pour voir cet objet., leur demanda-t-il.  

- Oui… le voir, apprendre à le connaître et m’assurer qu’il était en sécurité., lui expliqua-t-elle.  

- Je sais que c’est beaucoup demandé mais pouvez-vous répondre à ma demande ? Je vous en serais infiniment reconnaissante., fit-elle, des trémolos dans la voix.  

 

Ryo posa la main au dessus de ses lèvres pour cacher un petit sourire amusé face à la prestation de sa compagne. Elle était douée, extrêmement douée à voir le petit air de compassion du Directeur. Il se battait visiblement, hésitant certainement à enfreindre quelques règles établies.  

 

- Question sécurité, nous allons justement revoir toutes les dispositions en place., finit-il par dire, écartant quelques feuilles et tapotant un plan en dessous.  

- Nous vous avons donc dérangé en pleine étude s’il est encore sur votre bureau., pipa Ryo.  

- Nous ferions mieux de vous laisser alors. Ce n’est pas le bon moment, Kaori., fit Ryo, se levant.  

- Ah oui, je comprends…, fit-elle, déçue, se levant à son tour.  

- Merci de votre amabilité, Monsieur le Directeur. Je suis vraiment navrée d’avoir abusé de votre temps., s’excusa la jeune femme, lui tendant la main.  

 

Il la prit machinalement et la serra mais l’empêcha de s’éloigner.  

 

- Non, je vous en prie, restez. Je vais vous accompagner jusqu’au conservateur. Il pourra vous en apprendre plus sur le métempsychosis et je veillerai à vous rassurer sur la sécurité de l’artefact., lui promit-il.  

- Personnellement ? Mais vous avez tant de travail., s’exclama-t-elle, étonnée.  

- Oui, personnellement, je peux bien vous consacrer une heure de mon temps. Je suis moi-même curieux d’en apprendre plus sur cet objet., lui affirma-t-il, contournant son bureau et, une main dans son dos, l’invitant à le suivre.  

- Je serais curieux de savoir s’il aurait été aussi intéressé si elle avait été moche avec cinquante kilos de plus., murmura Ryo.  

- Certainement pas., pipa Mick, amusé.  

- Evite de lui refaire le portrait. Ca nuirait à nos chances., lui conseilla-t-il en retour.  

- T’inquiète, je sais me tenir., le rassura le japonais.  

- Le champ est libre, tout est en place., l’informa-t-il.  

- Ok, à mon tour de jouer., fit Mick, se glissant discrètement dans un couloir réservé au personnel.  

 

Ryo rejoignit le groupe et se mit de l’autre côté de sa compagne, notant au passage que la main du directeur était toujours présente. Il se réfréna de le reprendre pourtant. Il la lâcha enfin lorsqu’il frappa à un autre bureau et qu’un homme d’un certain âge ouvrit. Kaori souffla lorsqu’elle ne reconnut pas le conservateur qui l’avait contactée dans son monde. Elle se sentait fatiguer et elle n’aurait peut-être pas su masquer ses émotions.  

 

Après une très courte discussion, l’homme referma son bureau et les rejoignit.  

 

- Mademoiselle Takigawa, je vous présente Monsieur O’Connor, le conservateur de notre musée. C’est aussi un grand spécialiste des cultures antiques européennes et orientales. Il est le mieux placé pour vous parler du métempsychosis., les présenta le Directeur.  

- Enchantée, Monsieur O’Connor., le salua-t-elle.  

- De même, Mademoiselle., répliqua-t-il, lui indiquant le chemin.  

 

Ils regagnèrent en discutant art la salle du palingénésium, Ryo restant en retrait pour laisser Kaori œuvrer. Elle avait réussi à amadouer le conservateur et le Directeur, donnant ainsi du temps à Mick pour trouver et photographier les plans.  

 

- Nous y voilà. Alors il vous a subjuguée…, fit le conservateur.  

- Oui, tout à fait. C’est comme… comme s’il m’appelait., affirma Kaori, baissant les yeux comme si elle était gênée de cet aveu.  

- Je vous comprends. Moi-même, je lui trouve un certain côté hypnotique. Voulez-vous que je vous en parle un peu ?, lui proposa O’Connor.  

- J’apprécierais énormément., apprécia la jeune femme.  

- L’artefact a été découvert dans un champ en Bretagne tout à fait par hasard il y a quelques dizaines d’années. La Bretagne est une région française., lui expliqua-t-il.  

- Comment se fait-il qu’il est arrivé ici et non dans un musée français ?, s’étonna Kaori.  

- La fille des propriétaires a épousé un soldat américain, un californien, et elle nous l’a confié lorsqu’ils ont rencontré des problèmes financiers., expliqua-t-il.  

 

Il lui indiqua un côté de l’artefact et elle le rejoignit pour pouvoir mieux voir.  

 

- L’artefact est fait en electrum, un alliage d’or et d’argent. Il est composé de quatre faces. Les trois faces latérales se décomposent en trois étages., continua-t-il.  

- Que signifient tous ces symboles ?, s’intéressa Kaori.  

- En fait, il y a trois groupes : un celte, un grec et un égyptien. C’est un élément unique témoignant de la rencontre de ces trois cultures. Dans chaque culture, nous retrouvons trois symboles relatifs à la renaissance. Voyez, dans la partie celte, nous avons le papillon et le chaudron. Le nom qui est là est celui d’Etain, une jeune fille qui a eu un destin assez extraordinaire avec un sortilège qui l’a transformée en papillon et aussi une renaissance un millier d’années plus tard., expliqua-t-il.  

- Et le chaudron ?, l’interrogea-t-elle, intéressée.  

- Le chaudron fait référence à une légende liée à Branwen fille de Llyr. Après une offense de l’un de ses frères à un roi irlandais, un autre frère a offert de multiples présents au dit roi dont un chaudron magique capable de ressusciter les hommes morts au combat. Dans la partie égyptienne, nous avons pour la partie animale, le scarabée qui, dans l’Egypte antique, symbolisait la renaissance du soleil. Vous avez ici le nom du dieu Andjety qui, bien avant Osiris, était le dieu qui décidait de la renaissance de la personne décédée dans l’Au-delà. Et en objet, vous avez l’ouroboros, le serpent qui se mange la queue que l’on considère également comme un symbole de renaissance.  

- C’est fascinant…, souffla Kaori.  

- Et donc il reste la partie grecque…, intervint Ryo, posant une main dans le dos de sa compagne.  

- Tout à fait. Celui-là, vous devriez le reconnaître…, suggéra le conservateur, pointant sur la représentation au sommet.  

 

Les nettoyeurs regardèrent un moment avant de se redresser.  

 

- Un phénix… C’est un phénix, n’est-ce pas ?, pipa Kaori.  

- Tout à fait. En dessous, vous avez le symbole de la déesse Venus. On suppose qu’elle a été gravée là en tant que symbole de la fécondité, de la naissance, ce qui expliquerait la présence de la coquille qui lui est parfois associée en peinture., compléta-t-il.  

- Si tous ces symboles ont un sens, il doit en être de même pour la spirale en dessous et le choix de la pierre., suggéra Ryo.  

- La spirale est le symbole de l’évolution perpétuelle. Quant à l’améthyste, elle est considérée comme une pierre favorisant la sagesse, une pierre qui guide les hommes sur leur chemin de vie., répondit-il.  

- On ne sait pas à quoi servait cet objet mais on l’a appelé le métempsychosis puisque tout la relie à l’idée d’une renaissance., conclut le conservateur.  

 

Kaori se retint de renchérir sur l’autre nom qu’elle lui connaissait. Elle observa les trois faces et les symboles et se rappela de la dernière position dans laquelle elle avait mis le palingénésium. Elle comprenait comment elle l’avait enclenché maintenant.  

 

- Avez-vous des questions ?, les interrogea O’Connor.  

- Non, vous avez été très complet. Je vous remercie beaucoup., fit Kaori, un sourire reconnaissant aux lèvres.  

 

Le conservateur les laissa et ils restèrent avec le directeur.  

 

- C’est bon de mon côté., entendirent-ils dans leurs oreillettes.  

- Vous deviez rassurer ma fiancée sur la sécurité de l’objet., rappela Ryo au Directeur.  

- Exact. Alors…, commença-t-il à leur expliquer.  

 

Pendant un quart d’heure, il leur vanta les mérites du système de sécurité, le temps de réaction des gardiens, de la police, leur donnant bien plus d’informations qu’ils n’en avaient espérées.  

 

- Merci beaucoup pour votre temps, Monsieur le Directeur., le salua Kaori, lui serrant la main.  

- Je vous en prie. Ca a été un plaisir., lui retourna-t-il avant de serrer la main de Ryo et de s’en aller.  

- Rentrons aussi. Tu es épuisée., fit le nettoyeur, enlaçant sa compagne pour la soutenir.  

- Je confirme., acquiesça-t-elle, se laissant aller contre lui.  

 

Quelques centaines de mètres plus loin, ils retrouvèrent Mick et ils rentrèrent silencieusement à l’appartement.  

 

- Allonge-toi et repose-toi, on débriefera un peu plus tard., conseilla Ryo à Kaori, posant une plaid sur elle.  

 

Elle acquiesça et ferma les yeux, sombrant à peine quelques secondes plus tard dans un sommeil profond. Il resta encore quelques instants à ses côtés à la veiller avant de rejoindre Mick sur le balcon.  

 

- Dis-moi qu’on a tout ce qu’il faut., murmura-t-il, allumant une cigarette.  

- Oui, on a tout… mais ce ne sera pas une partie de plaisir. Ils sont au top au niveau sécurité et je ne vois pas quelles améliorations ils pourraient encore faire., lui apprit l’américain sombrement.  

- Ca, ce n’est pas bon pour nous., pipa Ryo.  

- Mais ça ne nous empêchera pas de tenter notre chance. Je dois la sauver même s’il faut qu’elle parte seule pour cela., ajouta-t-il.  

- Vous n’êtes pas seuls., lui fit remarquer Mick.  

 

Ryo se tourna vers lui et le contempla un moment d’un air très sérieux.  

 

- Tu ne comptes pas me sauter dessus, non ?, plaisanta l’américain.  

- Non, je ne donne pas dans les blondes…, ironisa le japonais.  

- Pour la fin du plan, on sera seuls, Mick. Je ne veux pas que tu sois inquiété après notre départ. Sans toi, on n’y serait pas arrivés., lui répondit Ryo.  

- Merci., fit-il, lui tendant la main.  

- Je comprends mais je vous accompagnerai malgré tout jusque là-bas sans entrer dans le musée. Kaori aura besoin de toutes ses forces alors je ferai ce qu’il faudra avant pour qu’elle s’économise., lui opposa Mick.  

- Comme tu voudras. Je vais aller nous préparer un truc à manger. Ca m’occupera l’esprit en attendant qu’on finalise le plan., dit Ryo, écrasant sa cigarette sur la rambarde.  

- Tu… tu crois qu’elle tiendra jusque demain soir ?, s’inquiéta l’américain.  

 

Ryo le regarda sombrement avant d’observer la silhouette endormie sur le divan.  

 

- Il le faudra bien. Elle ne serait pas capable de le faire aujourd’hui. Notre petit périple de ce matin lui a demandé beaucoup d’énergie., répondit-il.  

 

Ca leur laisserait le temps de préparer leur plan dans les moindres détails et surtout d’appeler Xiang Ying pour la prévenir de leur départ imminent. Ca lui laisserait surtout une dernière chance de lui demander de rester si elle avait changé d’avis. Il ne savait quoi en penser et c’était peut-être lâche de sa part de laisser cette décision entre ses mains mais il n’arrivait pas à décider lui-même.  

 

Passant devant Kaori, il remonta la plaid qui était descendue et caressa sa joue avec beaucoup de tendresse. Il dut se faire violence pour la laisser et aller préparer le repas, tentant pendant ce temps d’évacuer la tension grandissante. 

 


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