Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 49 :: Chapitre 49

Pubblicato: 07-11-21 - Ultimo aggiornamento: 07-11-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bon dimanche, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 49  

 

Dans le monde d’Angel Heart…  

 

Kaori regarda la ville qui s’étirait sous leurs yeux. Tout semblait minuscule vu de si haut mais elle savait que tout y était grand, encore plus grand qu’à Tokyo. A côté d’elle, Ryo et Xiang Ying discutaient. Elle soupira : bien évidemment eux avaient déjà vu tout cela… ou au moins des choses similaires. Elle fronça les sourcils en se rappelant qu’elle ne savait toujours pas pourquoi ils étaient venus jusqu’ici. Il lui avait parlé de vacances mais elle n’y croyait pas. Il y avait toujours ce petit quelque chose dans son regard qui lui laissait penser que c’était plus sérieux.  

 

- On va bientôt atterrir. Ca va ?, s’inquiéta Ryo, la voyant pensive.  

- Oui. Tu vas me dire ce qu’on fait ici maintenant ?, l’interrogea-t-elle.  

- On va… découvrir cette belle ville et ses habitants., lui répondit-il, enjoué.  

- Oui, ça, j’ai bien compris mais on était obligé d’aller si loin ?  

- Oui… C’est New York. Il faut au moins y aller une fois dans sa vie. Et c’est d’autant plus intéressant qu’on y va tous les trois., fit-il, jetant un regard vers Xiang Ying.  

- Tu as raison. Je vais me laisser porter alors., concéda-t-elle.  

 

Ryo acquiesça en pressant sa main. Il n’avait pas encore su lui parler de la véritable raison derrière leur voyage. Il savait qu’il n’y couperait pas, qu’avant le soir même il devrait lui annoncer la grande nouvelle et il ne savait pas comment elle le prendrait. Il s’était appuyé sur les mots de Kaori, son affirmation que Kaori accueillerait à bras ouverts cette grande sœur, qu’elle remplirait un vide en elle.  

 

Ils atterrirent peu après et récupérèrent leurs bagages avant de se diriger vers leur hôtel.  

 

- Alors Xiang Ying, tu en penses quoi ?, l’interrogea Ryo.  

- Je suis déjà venue. Ca n’a pas changé., fit-elle, blasée.  

- Essaie de te réjouir, de profiter du paysage. Je suis sûr que tu n’as pas fait de tourisme la première fois., rétorqua-t-il.  

- Du tourisme ? C’est quoi ?, lui demanda la jeune fille.  

- C’est visiter pour le plaisir, pas uniquement pour les besoins professionnels., expliqua Kaori.  

- Non, jamais fait… enfin avant. Parce que vous m’avez fait faire du tourisme à Tokyo, n’est-ce pas ?, répliqua-t-elle.  

- Oui, effectivement., admit son aînée.  

 

Ils furent rapidement enregistrés et montèrent dans leur chambre, déposant leurs bagages dans un coin avant de visiter.  

 

- Deux chambres séparées ? Tu as fait des folies, Ryo…, s’étonna Kaori.  

- Depuis le temps qu’on économise, on peut bien se permettre ça. Considère que c’est notre voyage de noces., répondit-il, un sourire ravi aux lèvres.  

- Et puis, j’ai pas envie d’être interrompu par Xiang Ying pendant que je te ferai l’amour…, murmura-t-il à son oreille.  

 

Il se retint de dire « une fois m’a suffi » parce que cette fois-là n’avait pas eu lieu avec elle. Il ne put s’empêcher de ressentir un pincement au cœur en repensant à l’autre Kaori et, comme si elle l’avait senti, sa Kaori prit sa main et la pressa. Pour toute réponse, il posa un baiser sur sa tempe.  

 

- Beurk… non merci. J’ai pas envie de voir ça., fit la jeune fille, affichant un air dégoûté.  

- C’est la nature, ma grande. Si un jour un homme et une femme n’avaient pas fait cela, tu ne serais pas là., répliqua Ryo.  

- Ca aurait peut-être été mieux…, souffla-t-elle, prenant un air sombre.  

 

Il était prêt à la prendre par les épaules et la secouer lorsqu’il sentit la main de Kaori se poser sur son torse et l’empêcher d’aller vers elle. Ce fut elle qui entoura Xiang Ying de ses bras et colla son dos contre elle, un menton sur son épaule.  

 

- Tu crois vraiment ? Moi, je suis heureuse de t’avoir dans ma vie, de pouvoir te considérer comme ma fille, de t’aimer et te voir grandir jour après jour. Oui, j’ai de la chance que tu sois née., lui affirma Kaori.  

- Tu la fais pleurer, Kaori., murmura Ryo, posant la main sur la joue de Xiang Ying et essuyant ses larmes.  

- Kaori a très bien exprimé ce que je ressens pour toi également. Je t’aime, Xiang Ying. Ici, dans mon cœur, tu es ma fille et je donnerai ma vie pour toi s’il le fallait., lui assura-t-il.  

 

Il croisa le regard ému de Kaori qui acquiesça, elle aussi prête à tout pour elle. Xiang Ying leva les yeux vers lui puis se tourna vers Kaori, les yeux encore brillant de larmes.  

 

- Merci à vous deux. Moi… moi aussi, je…, commença-t-elle.  

 

Elle ne put continuer, une émotion trop vive qu’elle n’avait appris à gérer l’empêchant de vocaliser clairement ce qu’elle voulait leur dire.  

 

- Tu as le temps, Xiang Ying, tout ton temps., lui assura Kaori, caressant ses cheveux, voyant sa tension naissante.  

- Et si on se douchait et qu’on allait faire une petite balade après ? Ca calmera les esprits., suggéra Ryo.  

- Surtout ton estomac affamé…, plaisanta Kaori, entendant un grognement sourd.  

- Tu as vu ce qu’ils servent dans les plateaux repas des avions ? Non seulement on est pliés en huit… ah si si en huit pas en quatre dans des sièges pour enfant mais en plus ils donnent des portions pour enfant. Je suis un homme moi, un vrai, un grand, un fort…, fit-il, se tordant dans tous les sens pour faire valoir sa musculature.  

- On a compris, Ryo… Tu as faim en résumé., le coupa sa femme, tout sourire.  

- Oui, j’ai la dalle., admit-il.  

- Moi aussi., pipa Xiang Ying.  

- Vous faites la paire tous les deux…, soupira Kaori, malgré tout amusée.  

 

Ils rirent tous trois avant que Xiang Ying ne les quitte pour aller se doucher et changer. Ryo enlaça alors sa moitié et l’embrassa suavement avant d’aller taquiner sa nuque.  

 

- Dis, on pourrait peut-être profiter de notre voyage de noces pour s’occuper de notre projet bébé si tu le veux bien sûr ?, suggéra-t-il, la sentant se tendre un instant contre lui.  

- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? On a Xiang Ying après tout., lui répondit-elle, ne voulant pas qu’il fasse quelque chose dont il n’avait pas vraiment envie.  

- Plus que sûr. Je veux te voir grossir et notre deuxième enfant grandir en toi., lui affirma-t-il.  

- Alors c’est d’accord., acquiesça Kaori, lui souriant heureuse.  

- On commence maintenant ?, suggéra-t-il, revenant cueillir un baiser sur ses lèvres.  

- Xiang Ying va nous attendre pour sortir et tu disais que tu avais faim., lui rappela-t-elle.  

- C’est vrai mais j’ai très faim de toi aussi., lui confia-t-il, mutin.  

- Moi aussi mais ça devra attendre ce soir., lui opposa-t-elle, atténuant son refus d’un autre baiser très prometteur.  

 

Une heure après, il quittèrent l’hôtel et se baladèrent pendant un long moment dans les rues perpendiculaires où le vent d’automne s’engouffrait, sans pitié pour la foule de travailleurs et de touristes qui les arpentaient. Ryo était déjà venu à New York des années auparavant quand il n’était encore personne parmi la multitude d’identités qu’il pouvait endosser. Il l’avait alors regardée d’un regard froid, sans réel plaisir autre que celui de trouver suffisamment de bars et de filles pour pouvoir satisfaire ses besoins. Aujourd’hui, il lui trouvait un certain charme, d’autant plus avec l’air émerveillé de sa femme.  

 

- Je préfère toujours Tokyo mais je ne peux nier que c’est impressionnant., lui dit-elle, s’accrochant à son bras.  

- Ca va, Xiang Ying ?, s’inquiéta-t-elle, voyant la jeune fille s’immobiliser à un carrefour, les yeux rivés sur un gratte-ciel.  

- J’ai tué quelqu’un dans cet appartement., répondit-elle froidement.  

 

Son regard trahissait cependant sa culpabilité et les deux adultes l’entourèrent.  

 

- Xiang Ying, tu n’as tué personne., lui affirma Kaori.  

- Mais si… J’en suis sûre !, se fâcha-t-elle.  

- Non, tu te trompes. Celle qui a assassiné un homme ici, c’est Glass Heart, pas toi., lui opposa Ryo.  

- Mais Glass Heart, c’est moi !, lui répondit-elle d’un air féroce.  

- Non, Glass Heart est morte le onze mai, tu te souviens. Elle s’est jetée du haut d’un immeuble et nous sommes rentrés avec toi, Xiang Ying., lui rappela son aînée, caressant ses cheveux.  

 

La jeune fille ferma un instant les yeux, s’apaisant à la douceur du geste. Elle ressentit de nouveau cette chaleur naître au fond de son cœur et se concentra dessus pour la laisser grandir en elle.  

 

- Merci… maman., murmura-t-elle, légèrement rougissante.  

 

Kaori l’observa les yeux écarquillés par l’émotion qui naissait en elle. Elle esquissa un sourire tremblant et ne put retenir les larmes qui lui montèrent aux yeux tant elle était heureuse.  

 

- Pardon, Kaori… Je… Je pensais… Pardon., s’excusa la jeune fille, pensant qu’elle l’avait blessée.  

- Ne t’excuse pas, Xiang Ying., murmura la jeune femme, prenant son visage dans ses mains.  

- Mais je t’ai fait pleurer., lui expliqua-t-elle.  

- Elle pleure parce qu’elle est heureuse. Ca lui arrive tout le temps., plaisanta Ryo pour détendre l’atmosphère.  

- Appelle-moi maman ou Kaori comme tu en auras envie. Sache que pour moi, tu es ma fille adorée, Xiang Ying., lui assura Kaori, la prenant contre elle.  

- Maman…, murmura Xiang Ying, ressentant un sentiment de sécurité et de douceur l’envahir.  

- Et moi, les filles ? Vous me laissez de côté ?, se morfondit Ryo.  

 

Elles se tournèrent vers lui et lui sourirent. Xiang Ying avança d’un pas timidement puis tendit les bras vers lui. Les deux adultes imaginèrent bien à quel point un tel geste devait lui coûter comme courage.  

 

- Tu veux bien me prendre dans tes bras… papa., lui proposa-t-elle.  

- Bien sûr, Xiang Ying., souffla Ryo, ne luttant même pas contre la boule d’émotions qui grossissait dans sa gorge.  

- Ce sera aussi plus facile quand le bébé sera là, non ?, fit-elle, leur adressant un regard malicieux à tous deux.  

- Tu… Tu nous as entendus ? Ne te sens pas forcée de…, intervint Kaori, mal à l’aise à l’idée de l’avoir contrainte.  

- Oui, je vous ai entendus mais c’est juste ce qui m’a permis d’avoir le courage de vous le demander. Je ne veux pas que le bébé vous appelle Ryo et Kaori et ça ne fait que traduire ce que je ressens pour vous., leur affirma-t-elle.  

- On t’aime et t’aimera toujours, Xiang Ying même si tu n’es pas notre sang et notre chair. Ca n’a aucune importance pour nous., lui assura Ryo.  

- Je sais. Ca fait un moment que je l’ai compris mais je n’arrivais pas à l’accepter., admit-elle.  

 

Ils s’observèrent un moment avant de décider de reprendre la route et de trouver un endroit où dîner.  

 

- Il faut que je te parle, Kaori., lui annonça soudain Ryo alors qu’ils étaient couchés.  

- De quoi ? De ce que Xiang Ying nous a dit tout à l’heure ?, lui demanda-t-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Non, d’autre chose encore.  

- Je t’écoute., lui annonça-t-elle, se tournant vers lui.  

 

Il prit une profonde inspiration avant de se lancer, n’ayant aucune idée de la manière dont elle réagirait. Après tout, elle n’avait jamais parlé de cette partie de sa vie, celle qui se passait avant son adoption. Peut-être que ça ne l’intéressait pas, peut-être qu’elle en éprouvait de la colère ou de la rancœur… même si ça ne lui ressemblait pas. Maintenant qu’ils étaient à New York, il devait se lancer et lui donner cette chance… même si elle devait la refuser.  

 

- Ca concerne notre venue ici… et Kaori., commença-t-il.  

- Vraiment ? Donc New York n’était pas une destination innocente…, résuma-t-elle.  

- Que dois-tu faire ici pour elle ?  

- En fait, l’information vient d’elle mais ça te concerne toi., la corrigea-t-il.  

- Moi ? Mais que pourrait-il bien avoir à New York qui me concerne ?, s’étonna-t-elle.  

- Ta sœur biologique., lui répondit-il d’une voix posée.  

 

Elle le scruta d’un regard surpris un long moment. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’il venait de lui dire. Elle ne pouvait pas avoir une sœur. Il devait se tromper. L’autre Kaori devait se tromper…  

 

- Non, ce n’est pas possible, Ryo., finit-elle par dire.  

- Tu as une sœur, Kaori, comme elle en avait une., lui affirma-t-il.  

- Tu l’as dit toi-même : il y avait des différences malgré les points communs. Ce n’est pas parce qu’elle en avait une que j’en ai une., rétorqua-t-elle.  

 

Nerveuse, elle se leva et alla se poster près de la fenêtre, observant les rues éclairées de la ville américaine. Elle avait le sentiment d’étouffer. L’air frais qu’ils avaient sur leur toit lui manquait cruellement pour casser cette impression d’oppression.  

 

- Je me doute que c’est déstabilisant pour toi mais tu te doutes que j’ai fait des recherches avant d’arriver ici., lui apprit-il, se mettant assis sur le bord du lit.  

- Pourquoi tu ne m’en as pas parlé avant, Ryo ? J’avais quand même mon mot à dire, non ?, lui reprocha-t-elle, toujours dos tourné.  

- Tu n’en parles jamais et je ne savais pas comment aborder le sujet. Kaori… Kaori m’a dit que ça comblerait certainement un vide en toi., lui dit-il.  

- Tant mieux si ça lui a fait du bien., déclara-t-elle d’une voix neutre.  

 

Surpris par son désintérêt, il se leva et approcha d’elle, l’enlaçant même si elle était tendue.  

 

- Je n’arrive pas à croire que ça ne t’intéresse pas un minimum., fit-il sans aucun jugement dans la voix.  

 

Kaori regarda à nouveau la ville qui s’étalait devant elle à perte de vue. Là, quelque part, vivait et travaillait sa sœur, une sœur qu’elle n’avait jamais connue ou peut-être un peu mais dont elle n’avait aucun souvenir, quelqu’un qui pourrait lui expliquer ce qui s’était passé, lui parler de ses géniteurs… Non, elle ne pourrait pas : elle avait certainement été abandonnée comme elle alors à quoi bon ? Et si elle le pouvait, elle n’était pas sûre de vouloir savoir la vérité : pourquoi l’auraient-ils gardée et pas elle ?  

 

- Il y a des questions que je ne veux pas me poser, Ryo. J’ai une famille, un père, un frère. Je t’ai toi et Xiang Ying… sans compter tous nos amis., lui expliqua-t-elle, se laissant aller contre lui.  

 

Elle était certes un peu fâchée de son silence mais surtout déstabilisée car, malgré son apparente opposition, une partie d’elle demandait à connaître ce passé oublié. Elle avait besoin de lui et elle savait qu’il était là pour elle.  

 

- Elle ne remplacera pas tout cela. Elle pourra peut-être combler certains… manques dans ton passé…, l’encouragea-t-il.  

- Ou me faire plus mal encore. Et si elle m’apprend que mes parents l’ont gardée et pas moi ? Pourquoi Ryo ? Je n’étais pas assez bien pour eux ?, s’emporta-t-elle.  

- Je peux déjà répondre à cette question…, lui apprit-il.  

- Tu as été enlevée par ton père qui a été tué. Le père d’Hide t’a recueillie., répondit-il à son regard interrogateur.  

 

Il lui épargna la partie liant la mort de son père à son père adoptif. Il rentrerait dans les détails si elle en éprouvait le besoin.  

 

- Tu vois, ils n’ont pas choisi de se séparer de toi. C’était un concours de circonstances, juste un concours de circonstances, Kaori. Si tu veux en savoir plus, il faudra rencontrer ta sœur., lui dit-il, caressant ses bras pour la rassurer.  

 

Elle garda le silence un long moment, se laissant apaiser par ses gestes doux. Elle avait peur des déceptions mais la plus grande venait d’être écartée alors que risquait-elle désormais ?  

 

- Comment as-tu prévu ton coup ? On ne va pas débarquer chez elle non plus., lui demanda-t-elle, se retournant pour poser la tête sur son épaule.  

- Chez elle ? Non… mais à son travail., suggéra-t-il.  

- On pourrait téléphoner avant et lui proposer un rendez-vous., répondit-elle.  

- Tu essaieras demain parce que moi, j’ai déjà essayé d’appeler et je n’ai pas réussi à l’avoir., lui apprit-il.  

- D’accord. Alors on ira la voir sur son lieu de travail même si je n’aime pas déranger., approuva-t-elle.  

- On retourne se coucher ?, proposa Ryo.  

 

Elle acquiesça et, avant qu’elle ait pu réagir, elle se retrouva dans ses bras. Elle se mit à rire et il sourit en l’entendant. C’était ainsi qu’il aimait la voir, radieuse et souriante.  

 

- Elle s’appelle comment ?, lui demanda-t-elle, lovée contre lui.  

- Sayuri Tachiki.  

- Sayuri, c’est un joli prénom. Où travaille-t-elle ?, continua-t-elle.  

- Au Weekly News. Oui, elle est journaliste., affirma-t-il à son regard surpris.  

- Wouaouh… Journaliste au Weekly News, ce n’est pas rien. Mais elle a grandi ici ?, l’interrogea-t-elle.  

- Non, elle a grandi au Japon. Ca fait quelques mois qu’elle est arrivée ici. Kaori, garde tes questions pour elle., lui conseilla-t-il, la voyant prête à le questionner de nouveau.  

- D’accord., concéda-t-elle, lui souriant.  

- Maintenant que tu m’as mis plein de questions en tête, je vais avoir du mal à dormir., lui affirma-t-elle, mutine.  

 

Il la laissa se hisser sur lui et caressa doucement son dos.  

 

- Ca tombe bien : on a un bébé à faire., lui dit-elle.  

- Tu es partant ?  

- Si je suis partant pour te faire l’amour ? Autant demander à un aveugle s’il veut voir…, la taquina-t-il.  

- Dis-moi juste, tu comptes dormir ou non ?, l’interrogea-t-il, attrapant sa nuisette et la lui retirant.  

- Avec le décalage horaire ? Pas vraiment., admit-elle, glissant la main entre eux.  

 

Elle flatta sa virilité tout en le laissant l’attirer à ses lèvres et l’embrasser langoureusement. Ses mains erraient sur son corps, faisant monter le désir en elle. Elle n’était pas en reste, le menant au bord du précipice.  

 

- J’ai envie de toi maintenant., murmura-t-elle.  

- Tu sais que j’aime bien profiter des préliminaires., lui opposa-t-il.  

- Je sais… mais on va les faire courtes pour cette fois., suggéra-t-elle, embrassant son torse.  

- Courte ? Mais elle est toujours aussi longue. Laisse-moi te montrer ça., répliqua-t-il, malicieux.  

 

Elle lui sourit, amusée mais son air changea quand il s’immisça en elle avec douceur. Elle posa la tête contre son épaule et accompagna ses mouvements avant de se redresser et de prendre les commandes, faisant durer le plaisir un très long moment.  

 

- Tu vas me tuer. Tu me connais trop bien maintenant., souffla-t-il alors qu’elle calmait à nouveau le jeu alors qu’il était proche de la jouissance.  

- Je ne sais pas. Je pensais que tu aurais déjà repris le contrôle depuis longtemps en fait., admit-elle, se penchant et effleurant ses lèvres.  

 

Il n’en fallut pas plus à Ryo pour la plaquer contre lui et la basculer sur le dos, se retrouvant au dessus d’elle. Il attrapa ses jambes et les mit dans son dos puis ses mains qu’il écarta et entrelaça leurs doigts avant de l’emmener dans une cavalcade jusqu’au nirvana, les laissant à bout de souffle, le cœur battant à toute allure. Ils restèrent enlacés, échangeant des baisers emplis de tendresse avant de se laisser aller dans les bras de Morphée jusqu’au petit matin où ils s’aimèrent de nouveau, faisant attention à ne pas réveiller la jeune fille qui dormait dans la pièce voisine.  

 

Finalement, un peu plus tard dans la matinée, ils arrivèrent devant le siège du Weekly News et observèrent l’immeuble, un peu nerveux.  

 

- Je pense que je ferais mieux d’y aller seule., lâcha soudain Kaori.  

- Tu crois ?, s’inquiéta Ryo.  

- Oui. Je ne veux pas l’inquiéter en arrivant en troupe., répondit-elle, anxieuse.  

- Ca va aller… maman., lui assura Xiang Ying, approchant et la prenant dans ses bras un peu maladroitement.  

- Merci, Xiang Ying. Merci beaucoup., souffla sa mère.  

- On sera dans le café en face. On t’attend mais prends ton temps., lui conseilla le nettoyeur.  

 

Kaori acquiesça et finit par rentrer dans le bâtiment. Il y avait beaucoup de monde qui allait et venait dans le hall mais elle finit par trouver l’étage où elle devait se rendre.  

 

- Bonjour, je voudrais voir…, commença-t-elle à l’accueil.  

- Il vous attend dans son bureau. Dépêchez-vous., l’incita l’hôtesse, lui indiquant une direction.  

 

Elle attrapa le téléphone qui n’arrêtait pas de sonner et tourna le dos à Kaori, attrapant un stylo tombé à terre. La rouquine décida de ne pas attendre plus longtemps et pénétra dans un vaste open space où régnait une ambiance électrique.  

 

- Dis donc je te vois partout aujourd’hui…, fit une jeune homme, passant à la vitesse de l’éclair.  

 

Elle n’eut même pas le temps de lui répondre qu’il était déjà loin. Elle continua à avancer, s’écartant du passage du personnel pressé et se dirigea vers l’une des rares personnes assises.  

 

- Excusez-moi…, l’interpela-t-elle.  

- Oh bon sang, tu m’as fichu la frousse…, s’exclama la jeune femme.  

- Mais tu es déjà sortie de la réunion ? Tout le monde est encore là-bas. Et tu t’es changée, non ? Tu n’étais pas habillée ainsi ce matin… En plus c’est rare de te voir en jean., s’étonna-t-elle.  

- Je… Non… Je cherche… tenta de s’expliquer Kaori.  

 

Une porte s’ouvrit et un brouhaha se fit entendre. Instinctivement, les deux femmes relevèrent les yeux et Kaori ouvrit des yeux ronds en voyant une femme qui lui ressemblait énormément apparaître. Comme si elle avait senti son regard posé sur elle, cette dernière releva les yeux à son tour et se figea. 

 


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