Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 26 :: Chapitre 26

Pubblicato: 30-09-21 - Ultimo aggiornamento: 30-09-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 26  

 

Prudent, Ryo contourna Mick Angel pour rejoindre Kaori. L’homme était armé comme lui mais pas Kaori et il devait la protéger. De plus, lui faisant face, il pourrait mieux jauger sa réaction. Il se mit donc à côté de sa compagne, légèrement devant elle, et, comme si elle avait compris son intention, elle posa une main dans son dos mais ne chercha pas à se mettre à sa hauteur.  

 

- Sacrée légende urbaine…, pipa Mick, narquois, exhalant la bouffée de fumée qu’il venait d’inspirer.  

- Remarquez, c’est plutôt intéressant… et gratifiant., ajouta-t-il, gardant ce petit sourire qui irritait.  

- Donc chez vous, cette… légende urbaine est bien réelle ?, fit-il, leur lançant un regard perçant.  

- Oui., répondit simplement Kaori du bout des lèvres.  

 

Elle n’avait pas vraiment peur de lui mais elle sentait un manque profond envers l’homme dont il était le sosie, son ami, confident, protecteur depuis que Ryo n’était plus là. Elle se rendait compte à quel point il lui manquait mais elle se souvenait aussi que, même si elle rentrait, il ne serait plus là puisqu’il partait de Tokyo pour protéger Kazué et leur bébé.  

 

- Et vous pensez qu’elle est réelle ici aussi ?, continua-t-il, continuant à tirer sur sa cigarette.  

- On l’espère., répliqua Ryo, impassible.  

- Et en quoi pensez-vous qu’il pourrait vous aider ?, s’enquit l’américain.  

- Nous avons besoin d’aide dans cette ville pour un projet qui pourrait sauver la vie de ma fiancée., fit le japonais.  

- Quelqu’un cherche à te tuer ?, l’interrogea Mick, se tournant vers Kaori.  

- Non… mais je meurs., lui apprit-elle calmement.  

- Tu trouveras l’adresse des hôpitaux dans l’annuaire., ironisa-t-il, ennuyé.  

- Mais avant cela, laisse-moi te consoler et te montrer la beauté de la ville !, s’exclama-t-il, lui sautant dessus.  

 

Kaori s’écarta de Ryo et sortit une énorme massue qu’elle brandit pour l’assommer mais, sous le poids, elle se sentit faiblir et lâcha l’arme qui tomba lourdement. Elle n’eut pas le temps de s’en rendre compte, les jambes coupées par la douleur qui monta dans sa poitrine. Elle s’effondra, se retrouvant à genoux, recroquevillée pour contenir le mal qui l’envahissait.  

 

- Kaori !, s’écria Ryo, bousculant l’américain sur le chemin.  

 

Il la prit par les épaules et l’attira contre lui. Mick les regarda tous deux et lissa sa veste, contrarié de n’avoir pu toucher la jeune femme.  

 

- Tiens, il suffit d’appeler les secours., fit-il, tendant son portable.  

- Tu crois vraiment qu’un médecin pourra faire quelque chose pour cela ?, lui demanda Ryo, prenant un bras de Kaori et le tendant.  

 

L’américain ne put qu’observer la main de la jeune femme qui tremblait et semblait disparaître par intermittence, ses yeux s’écarquillant d’étonnement, brisant son masque impassible.  

 

- Qu’est-ce qu’il lui arrive ?, demanda-t-il, rangeant son téléphone.  

- Ce n’est visiblement pas quelque chose qui te concerne, alors tu m’excuseras mais je dois l’emmener se reposer., fit le japonais, soulevant sa compagne dans ses bras.  

- Tiens le coup, Kao., lui enjoignit-il.  

- Attends ! Je me demandais si c’était un gag mais, shit, vous en avez fait des kilomètres à pieds…, lâcha Mick avec un petit sourire.  

 

Ryo se retourna et observa l’homme, se demandant s’il se fichait d’eux ou s’il était sérieux. Il avait peut-être face à lui l’homme qui pouvait les aider à mettre en œuvre leur projet… ou peut-être un profiteur… Il observa Kaori qui leva un regard douloureux vers lui mais il put y lire aussi son envie d’y croire, son besoin peut-être même.  

 

- On a arpenté la ville de long en large. Ca l’a épuisée., répondit Ryo.  

- Tu es… Tu es le City Hunter ici ?, lui demanda-t-il.  

 

Mick prit une nouvelle cigarette et l’alluma tout en le jaugeant une dernière fois.  

 

- Oui, c’est moi. Je ne sais pas ce que je peux faire pour vous mais je peux toujours vous écouter., lui dit-il.  

- Alors qu’est-ce qu’elle a ?, redemanda-t-il.  

- Incompatibilité dimensionnelle., répondit Ryo.  

- O… kayyyy., souffla Mick, se demandant s’il n’était pas un peu fou.  

 

Il regarda de nouveau Kaori et descendit jusqu’à sa main qui continuait à… clignoter, qui était peut-être la meilleure définition de ce qu’il voyait, avant de se tourner de nouveau vers Ryo qui était on-ne-peut-plus sérieux.  

 

- Je pense qu’on va aller dans un endroit plus tranquille pour discuter., suggéra l’américain.  

- Et tu proposes ?, demanda Ryo, méfiant.  

- Chez moi. Je n’ai pas l’habitude d’y accueillir des mecs mais la demoiselle est trop belle pour que je ne tente pas ma chance malgré tout., plaisanta Mick, tirant une dernière bouffée sur sa cigarette avant de la jeter dans une poubelle.  

- Essaie de la toucher et tu verras ce qui t’arrivera., gronda le japonais, resserrant son étreinte sur sa compagne.  

- Ryo, j’ai besoin de mes cachets…, murmura Kaori.  

- On y va., lui affirma-t-il.  

- On passe par notre hôtel d’abord., fit-il, prenant le chemin de la sortie du parc.  

 

Il n’attendit pas de savoir si l’américain les suivait ou non mais il l’entendit derrière eux et bientôt il était à ses côtés. Ils mirent un quart d’heure à sortir de là et dix minutes de plus pour arriver à l’hôtel, attirant les regards des passants.  

 

- Eh ! Pas de plan sordide dans mon hôtel !, cria le gérant quand ils y pénétrèrent.  

- T’inquiète, grand-père. Rien qu’à voir l’entrée, ça me coupe l’envie., rétorqua Mick, lui lançant un regard noir.  

 

Ryo sourit à la répartie qui aurait pu sortir de ses lèvres mais il ne s’attarda pas, empruntant les escaliers pour grimper jusqu’à leur chambre où il déposa Kaori sur le lit.  

 

- Dis donc, c’est le Ritz ici…, ironisa Mick, entrant dans la petite chambre à la décoration sommaire.  

- Ca répondait à nos standards prioritaires., répondit Ryo, sortant les médicaments du sac de Kaori.  

- Je vais te chercher un verre d’eau., lui dit-il, posant la main sur son front, le caressant tendrement.  

- Tiens., fit l’américain, revenant avec le verre.  

- Merci.  

 

Il aida Kaori à boire une peu d’eau pour avaler les cachets et reposa le verre sur la chevet avant de s’asseoir à ses côtés, lui tenant la main.  

 

- Et maintenant ?, demanda Mick.  

- Maintenant, on attend que ça fasse effet.  

- Et ça met combien de temps à la remettre sur pieds ?  

- Ca ne la remet pas sur pieds. Ca atténue juste certains symptômes et la douleur., répondit Ryo sombrement.  

- Combien de temps il lui reste ?  

- Quelques jours… Juste quelques jours…, soupira le japonais.  

 

Le silence s’établit quelques instants dans la pièce, quelques instants où Ryo sentit la main de Kaori le lâcher, la jeune femme s’étant endormie. Il vit soudain Mick s’asseoir sur le lit de l’autre côté de la jeune femme et la regarder pensivement.  

 

- Difficile à croire qu’elle pourrait ne plus être dans quelques jours…, pipa-t-il.  

- Oui. Je ne veux même pas l’envisager. Je ferai tout ce qu’il faudra pour la sauver., admit Ryo.  

- Dis donc, pour un nettoyeur, tu es bien sentimental…, ironisa Mick.  

- Je suis un homme avant tout. Quand on a déjà tout perdu, on ne prend pas le risque une nouvelle fois., souffla le japonais, caressant du pouce la main de sa compagne.  

- Pourquoi me cherchiez-vous ?, lui demanda l’américain.  

- Nous devons pénétrer au Musée d’Art de Los Angeles., lui avoua le japonais.  

 

L’américain pinça les lèvres et se leva sans attendre.  

 

- Désolé, je ne donne pas dans la cambriole même pour les mourants., fit-il d’un ton aigre, se dirigeant vers la porte.  

- Attends ! On ne veut pas cambrioler le musée., répondit Ryo sans crier.  

- Alors pourquoi pénétrer dans un musée ?, l’interrogea son homologue d’un ton circonspect.  

- Pour utiliser un objet qu’il détient. On ne veut pas le prendre, juste l’utiliser., répliqua le japonais.  

- Donc, vous comptez pénétrer dans le musée en dehors des heures de visite, utiliser cet objet et ressortir… C’est quoi l’intérêt ?, pipa Mick, suspicieux.  

- On ne compte pas ressortir… enfin pas comme tu l’entends., expliqua Ryo.  

- Tu piques ma curiosité mais on finira cette conversation plus tard dans un endroit plus… approprié., suggéra l’américain.  

- Fais vos bagages. Vous allez venir vivre chez moi., lui apprit-il.  

 

Ryo se tourna vers l’homme, suspicieux. Qu’attendait-il en faisant cela ? De pouvoir mieux approcher Kaori ? De pouvoir les avoir à l’oeil au cas où ils cherchaient à le duper ? De pouvoir les éliminer discrètement en maîtrisant les lieux ?  

 

- Calm down, man. Je pense que le timing va être très serré alors autant éviter les pertes de temps inutiles et puis ici, je n’ai pas vraiment envie de conter fleurette à ta dame. Ca pue et c’est mal insonorisé. Et si on n’avait pas le temps de vous faire entrer dans le musée, mon appartement est quand même plus sympa pour y passer ses derniers jours., plaida l’américain, le regard malicieux.  

- Tu rêves si tu crois que je vais te laisser toucher à un seul de ses cheveux…, grogna Ryo.  

- On verra. Peut-être que c’est avec moi qu’elle finira…, s’amusa Mick.  

- Dépêche de faire vos sacs. Je ne veux pas que ma princesse passe une seconde de trop dans cet endroit., lui enjoignit-il.  

 

Ryo se leva et, comme pour le provoquer, Mick s’allongea à côté de Kaori, lui adressant un regard de défi. Le japonais ne répondit pas à la provocation. Il avait confiance en Kaori et il la savait capable de résister au charme californien.  

 

- Tu as bien le droit de rêver…, pipa-t-il, prenant les deux sacs et remettant leurs affaires dedans avant de nettoyer les lieux.  

 

Entendant Kaori se réveiller, il revint dans la chambre et balança son sac à travers le lit alors que Mick se penchait, les lèvres tendues, certainement prêt à l’embrasser.  

 

- Tiens, prends ça. Tu ne laisseras pas la princesse porter son sac tout de même…, le nargua-t-il.  

 

Le sac atterrit en pleine figure de l’américain, achevant de réveiller la jeune femme. Ryo lui tendit la main et elle se leva, se laissant entourer par son bras qui lui offrait un soutien bienvenu.  

 

- Comment tu te sens ?, l’interrogea-t-il.  

- Un peu mieux., murmura-t-elle, posant la tête contre son épaule.  

- Assez en forme pour marcher un peu ? On déménage., lui apprit-il.  

- Pour aller où ?, s’étonna-t-elle, émergeant.  

- Chez moi, ma princesse., répondit Mick, arrivant à ses côtés.  

 

Il passa un bras autour de sa taille, ignorant le regard noir de Ryo.  

 

- Et si on ne partait que tous deux ? Laissons celui-là seul pour vivre notre amour., suggéra-t-il, tentant de l’attirer contre lui.  

- Et si tu partais tout seul ? Je la connais déjà ta chanson, Mick., fit-elle, sortant un maillet.  

- On arrête de jouer avec ces engins-là, Kao., la réprimanda Ryo, lui ôtant l’arme des mains.  

- Si en plus il nous facilite les choses…, se réjouit l’américain.  

- Aïe !, hurla-t-il, le maillet lui tombant sur le pied.  

- Mais ça va pas la tête !, s’exclama-t-il furieux à l’encontre de Ryo.  

- Désolé… C’était un peu trop lourd pour moi., se moqua ce dernier.  

 

Il prit son sac et sortit de la chambre, tenant toujours Kaori. Les sourcils froncés, Mick ne put que suivre en prenant le sac de la jeune femme. Il sortit attendre le couple à l’extérieur alors qu’ils signifiaient leur départ de l’hôtel. La jeune demoiselle n’était pas facile mais il n’était pas résigné pour autant. Il devrait être encore plus persuasif, plus charmant, plus charmeur pour pouvoir atteindre son cœur et avoir ses charmes… Il baissa les yeux sur le sac qu’il portait et ne put résister à l’envie d’avoir un acompte sur ce plaisir futur. Il l’ouvrit et fouilla jusqu’à sentir un morceau de dentelle sous ses doigts.  

 

- Noir… un soutien-gorge noir, balconnet mais non push-up… Oh alors il n’y aura pas tromperie sur la marchandise. Ce sont des rondeurs naturelles…, s’extasia-t-il.  

- Eh ! Mais ne te gêne pas surtout !, s’écria Kaori.  

- Espèce de pervers ! Satyre !, se fâcha-t-elle, attrapant son sac.  

 

Les doigts crispés sur la pièce de tissu, Mick resta avec le soutien-gorge en main et le porta à son nez, ravi d’avoir encore une fois vu juste. Cela ne dura qu’une poignée de secondes jusqu’à ce que Ryo le lui reprenne.  

 

- Pas… touche…, lui répéta-t-il, le regard plissé.  

- Juste un petit snif…, l’implora l’américain.  

- Sens ça., lui suggéra le japonais, lui plongeant la tête dans le tee-shirt du gérant qui venait d’arriver pour voir ce qu’il se passait.  

 

Kaori s’empressa de ranger la lingerie, les joues rouges de gêne, alors que Mick reculait comme pris de vertiges.  

 

- Oh… Je me meurs…, singea-t-il, une main sur le front.  

 

Il fit une pirouette puis une autre avant d’atterrir dans les bras de la rouquine, la tête entre ses seins. Cela ne dura encore une fois qu’une poignée de secondes avant qu’il se retrouve soulevé par un Ryo visiblement en colère.  

 

- Je me sens revivre soudain. Il me faudrait encore une petite bouffée., supplia l’américain, la bouche en cœur.  

- Commence par ça ! Ca te remettra peut-être les idées en place., fit Kaori, fâchée, avant de lui mettre une claque d’une telle force qu’il tournoya sur lui-même toujours suspendu dans les airs par Ryo pendant une minute.  

 

Il finit par le relâcher et l’américain tomba par terre, voyant le couple s’éloigner.  

 

- Je suis amoureux…, soupira-t-il, regardant les jolies fesses qui l’appelaient.  

 

Il se redressa rapidement et rejoignit ses deux clients au pas de course.  

 

- Donne-moi ça, princesse., fit-il, prenant le sac de Kaori.  

- Chez moi, c’est par là., leur indiqua-t-il, le pouce dirigé vers l’arrière.  

- Non, ça va aller : on va se débrouiller., gronda Kaori, reprenant son sac.  

- Je crois que vous n’avez pas ce luxe, ma belle. Le temps vous est compté, non ?, lui opposa-t-il, posant un regard sérieux sur elle.  

 

Elle refusa de répondre et détourna les yeux, observant le carrefour voisin jusqu’à ce que Ryo presse son épaule.  

 

- Il a raison, Kao., pipa-t-il lorsqu’elle leva les yeux vers lui.  

- J’ai toujours raison., intervint l’américain.  

- Mick… la ferme !, lui intima Ryo.  

 

Alors que le blond faisait mine de bouder, Ryo plongea dans le regard de sa compagne.  

 

- On a besoin de lui et on peut lui faire confiance, je pense., lui dit-il.  

 

Elle jeta un regard ennuyé vers l’autre homme et finit par lâcher un profond soupir.  

 

- Tu as raison. Passe devant, on te suit., fit-elle à Mick.  

 

Il tendit de nouveau la main, indiquant brièvement son sac, et lui fit signe de le lui donner. Elle s’exécuta avant de prendre la main de Ryo, soutenant le regard bleu acier, lui faisant passer un message très simple : « je suis hors d’atteinte ». Mick ne put s’empêcher de sourire et tourna les talons, les guidant dans les rues californiennes.  

 

Une demi-heure plus tard, ils entraient dans un loft très spacieux et lumineux situé dans un immeuble au quinzième étage.  

 

- La chambre d’amis est là., leur indiqua-t-il.  

- Prenez le temps de vous rafraîchir. On parlera boulot après., leur suggéra-t-il, partant dans sa propre chambre.  

 

Le couple y pénétra et ferma la porte, examinant attentivement la pièce et la salle de bains adjacente.  

 

- Tu as du rouge à lèvres ?, demanda-t-il à Kaori.  

- Du rouge à lèvres ? Non pas vraiment. Pourquoi ?, lui retourna-t-elle.  

- Il y a des caméras dans la douche et dans la chambre aussi., lui apprit-il.  

- Oh ça… J’avais vu. Ne t’inquiète pas, je connais un moyen très simple de les éliminer., fit-elle.  

 

Elle sortit un marteau et approcha du mur.  

 

- Tu ne vas quand même pas démolir le mur ? S’il est porteur, c’est tout l’immeuble que tu pourrais détruire…, fit Ryo d’une voix blanche.  

 

Elle le regarda et se mit à rire. Elle avait presque oublié qu’ils ne se connaissaient que depuis quinze jours…  

 

- Non, ne t’inquiète pas. C’est un marteau tout à fait normal, regarde., le rassura-t-elle, lui montrant l’outil de taille tout à fait modeste.  

 

Elle alla détacher un tableau posé sur le mur opposé, le détacha ainsi que le clou et le remit au dessus d’une caméra. Elle déplaça une armoire de quelques centimètres pour cacher le champ d’une autre et finit par briser les lentilles des trois caméras de la salle de bains, frustrant l’américain dans la chambre d’à côté.  

 

- Douée, ma princesse…, pesta-t-il malgré tout un peu fier.  

 

Après quelques minutes passées à deux, le couple ressortit de la chambre et attendit assis dans le divan l’arrivée de leur hôte.  

 

- C’est un appartement très agréable et surprenant…, fit Kaori lorsque Mick arriva, un plateau avec trois tasses de café à la main.  

- Digne de toi, ma princesse., lui répondit-il.  

- Kaori., lui opposa-t-elle.  

- Pardon ?, pipa-t-il innocemment.  

- Je ne m’appelle pas ma princesse mais Kaori. C’est plus court donc plus facile à retenir., lui dit-elle, un sourire amusé aux lèvres.  

- Très bien, Princesse Kaori., s’amusa-t-il.  

 

Il capta son regard à la fois agacé et nostalgique et s’en sentit chamboulé. Il ne comprenait pas ce qui pouvait la rendre ainsi. Il avait presque la sensation qu’elle le connaissait et, plusieurs fois, ses mots avaient renforcé cette impression. Pourtant, il était sûr de ne jamais l’avoir croisée de sa vie.  

 

- Bon, si vous m’expliquiez un peu ce qui vous a laissé penser qu’il existait un City Hunter ici et comment je peux vous aider à entrer dans un musée dont vous ne ressortirez pas de la façon dont on l’entend normalement., leur suggéra-t-il, s’asseyant sur un fauteuil à leur perpendiculaire.  

- Je te laisse commencer., l’invita Ryo, se tournant vers Kaori.  

- C’est moi qui ai eu l’idée que tu pouvais exister ici et que tu nous aiderais peut-être à mener à bien notre plan., répondit-elle.  

- Et qu’est-ce qui t’a laissé penser cela ?, l’interrogea-t-il, curieux.  

 

Elle le regarda plier une jambe sur l’autre nonchalamment et sortir une cigarette qu’il alluma tout aussi nonchalamment comme le faisait son Mick avant de tourner de nouveau ce regard bleu devenu océan sur elle. Elle lutta contre la boule qui montait dans sa gorge pour pouvoir continuer.  

 

- Parce que le Mick que je connais le ferait., répondit-elle simplement.  

- On ne se connaît pas… enfin pas encore, princesse., lui fit-il remarquer.  

- Nous deux, non, c’est vrai mais, de la dimension d’où je viens, tu es mon meilleur ami., lui apprit-elle, son regard trahissant son émotion.  

- De la dimension d’où…, répéta-t-il, éberlué.  

- C’est une blague ?, lui demanda-t-il, les yeux plissés.  

- Non, ce n’est pas une plaisanterie., intervint Ryo, posant la main sur la cuisse de sa compagne en soutien.  

- Incompatibilité dimensionnelle, tu te souviens ?, lui rappela-t-il l’épisode qui avait eu lieu un peu plus tôt dans le parc.  

 

L’américain hocha machinalement la tête et se leva, faisant les cent pas.  

 

- Nous voulons entrer dans le musée pour trouver l’artefact qui a amené Kaori ici et l’utiliser pour partir d’ici., ajouta Ryo.  

- Mais pourquoi ? En quoi ça la sauvera ?, demanda Mick plus posément.  

- Parce qu’on trouvera une dimension où aucun de nous deux n’a existé, une dimension où il n’y aura aucune présence même défunte de nos sosies., compléta le japonais.  

- Tu veux dire qu’elle…, souffla l’américain, pointant le doigt vers la jeune femme.  

- Oui, une autre version d’elle a existé dans cette dimension et c’est ce qui la tue., confirma Ryo.  

- Mais comment le sais-tu ?, l’interrogea Mick.  

- C’était ma femme., répondit simplement son homologue.  

- Et tu… Oh holy shit, dans quoi j’ai mis les pieds…, lâcha l’américain, se laissant tomber sur son fauteuil. 

 


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