Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 27 :: Chapitre 27

Pubblicato: 02-10-21 - Ultimo aggiornamento: 02-10-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

Chapitre 27  

 

- J’espère que ça va porter ses fruits…, cria Ryo à l’oreille de Mick.  

 

Le bruit était assourdissant dans la discothèque bondée dans laquelle il l’avait emmené. Après une très longue discussion qui avait laissé Kaori épuisée, l’américain avait accepté de les aider et, après une heure où ils étaient restés seuls, il était rentré se changer, avait donné une tenue plus adaptée à Ryo et lui avait simplement dit de le suivre.  

 

- Tu devrais y aller. Il doit savoir ce qu’il fait., lui avait conseillé Kaori lorsqu’il était revenu dans la chambre avec les vêtements.  

 

Il n’aimait pas la laisser seule, craignant ce qui pourrait arriver. S’il rentrait et qu’elle était…, il ne cesserait de culpabiliser. Elle ne devait pas mourir et, si vraiment il ne pouvait l’en empêcher, il ne voulait pas qu’elle soit seule même s’il appréhendait de revivre ça. Il avait au moins eu cette « satisfaction-là » d’avoir été avec Kaori pendant ces derniers moments, de l’avoir tenue.  

 

- T’inquiète, mec. Je sais ce que je fais. Tu vois la nana là-bas ?, fit Mick, lui indiquant une jolie brune entourée d’autres jeunes femmes.  

- C’est la fille qui gère les archives de la ville. Tu dois l’approcher et la séduire pour pouvoir avoir accès aux plans des réseaux du musée, réseaux et plan de sécurité., ajouta-t-il.  

- Et pourquoi tu n’y vas pas, toi ?, lui répondit Ryo, ennuyé.  

- Parce que je sais de source sûre qu’elle adore les beaux bruns baraqués et que tu réponds plus aux critères que moi., répliqua Mick, amusé.  

- De source sûre ?, fit le japonais, sceptique.  

- Oui, de source sûre. J’ai déjà essayé de la draguer., avoua-t-il, un petit sourire aux lèvres.  

- Tu t’es pris un râteau ?, ironisa le japonais.  

- Moi ? Non, je déteste la bêtise., mentit l’américain pour garder la face.  

 

Ryo vit clair dans son jeu et ricana avant de redevenir sérieux. Il n’avait pas vraiment la tête à draguer mais pour Kaori, il le ferait.  

 

- C’est quoi le plan ? Je lui prends ses clefs ou son passe ?, demanda le nettoyeur.  

- Les deux et je les copie discrètement avant que tu les lui rendes. Prends ton temps…, lui conseilla Mick, un petit sourire aux lèvres.  

- Ca sera vite fait., affirma le nettoyeur, s’éloignant.  

- Pas trop vite. Il me faut du temps pour être seul avec ma princesse…, murmura Mick, un regard déterminé posé sur le dos de son compère d’un soir.  

- Excusez-moi, me permettez-vous de vous offrir un verre ?, fit Ryo à la jeune femme.  

- Et pourquoi j’accepterais un verre d’un inconnu ?, répondit-elle, méfiante.  

- Parce qu’il ne le serait plus. Ryo., se présenta-t-il, lui tendant la main.  

 

Elle la regarda méfiante, hésita malgré les encouragements de ses amies qui le regardaient d’un œil appréciateur, comme elle d’ailleurs malgré tout, et finit par glisser ses doigts entre les siens.  

 

- Melinda., lui apprit-elle.  

- Enchanté Melinda., lui dit-il, amenant sa main à ses lèvres.  

 

La jeune femme fut surprise et un léger fard teinta ses joues. Elle accepta de le suivre, se sentant en confiance entourée de monde surtout quand il lui proposa de s’asseoir au bar là où elle pouvait être vue de ses amies qui veillaient plus pour voir comment ça se passait que par peur. Il lui donna son verre, gardant bien sa main autour et ne la passant jamais au dessus, lui assurant ainsi qu’il n’avait pas glissé un comprimé dedans. Ils se mirent à discuter de manière animée, se rapprochant progressivement.  

 

- Si on allait danser ?, suggéra Ryo, se levant et lui tendant la main.  

 

Melinda accepta et le suivit. Pris dans un mouvement de foule, il la prit par la hanche et en profita pour extirper le passe de sa poche, le passant furtivement à Mick juste derrière lui qui partit aux toilettes pour un peu de discrétion lors des manipulations. Le couple improvisé dansa ensemble pendant quelques chansons avant que Ryo ne quitte Melinda temporairement, ses clefs cachées dans la manche de sa veste.  

 

- Tiens, fais vite., fit-il dans un murmure à l’américain.  

- Alors elle vaut le coup ? Envie de prolonger la soirée ?, le taquina ce dernier.  

- C’est une fille mignonne mais j’ai une femme qui m’apporte tout ce dont j’ai besoin chez toi. Je ne compte pas m’offrir un coup d’un soir au risque de tout perdre., répliqua Ryo sèchement.  

- Pourtant, tu devrais avant le grand saut… parce que c’est un peu ce que tu vas faire, non ?, ironisa l’américain.  

- Tout quitter pour partir avec elle, c’est comme se passer la corde au cou., ajouta-t-il, mimant l’acte de se pendre.  

- Ce n’est pas un problème pour tout le monde., rétorqua Ryo.  

- Pour un homme dans la force de l’âge et de notre trempe, ça peut l’être., fit l’autre, lui lançant un regard acéré.  

- Fais ce que tu veux mais pour moi, ça ne l’est plus depuis longtemps et ça ne le sera définitivement plus là où on arrivera. Maintenant, grouille-toi de faire ton taf que je puisse finir cette corvée et rentrer., lui ordonna le japonais, agacé.  

 

L’américain ricana et se mit à la tâche, pressant chaque clef dans des étuis contenant de l’argile.  

 

- Tu peux pas faire un peu plus vite ? Elle va se demander ce qui me prend autant de temps., gronda Ryo.  

- Vas-y, je te les filerai discrètement., lui assura Mick.  

 

Le japonais hésita, restant méfiant vis-à-vis de l’américain. Il retourna malgré tout dans la salle, retrouvant Melinda dans la foule riant entourée de ses amies.  

 

- Voilà le prince charmant., plaisanta une de ses amies.  

- On vous laisse., fit une autre, emmenant les autres plus loin.  

- Tu as fait des ravages et pas seulement sur moi., minauda la jeune femme.  

- On devrait peut-être s’en aller…, suggéra-t-elle, lissant le pli de sa veste.  

- Pas tout de suite. Un slow d’abord., fit Ryo, l’entraînant vers la piste de danse.  

 

Il l’enlaça et guetta la sortie de Mick ou son approche pour lui rendre les clefs. Un slow passa, puis un deuxième et la demoiselle devenait plus entreprenante, le caressant furtivement. Au quatrième, elle glissa les bras autour de son cou et l’embrassa à pleine bouche. Mick n’étant toujours pas en vue, Ryo ne put que répondre à son baiser pour ne pas trahir son jeu. Contrairement aux autres fois où il avait dragué, il n’y prit aucun plaisir. Il ressentait juste l’envie de tuer l’américain qui n’était nulle part en vue.  

 

- On va chez moi ? Tu me fais craquer avec ton petit accent et ta belle gueule., lui susurra-t-elle à l’oreille, se pressant contre lui.  

- Tu ne vas pas un peu vite en besogne ? Il y a deux heures, tu ne voulais même pas me parler…, lui fit-il remarquer, narquois.  

- Tu m’inspires confiance… et bien d’autres choses., lui affirma-t-elle.  

- Je vois ça., répondit-il, charmeur, sentant ses doigts palper son fessier.  

 

Il parvint à la faire rester encore un moment dans la discothèque mais ne put la retenir jusqu’au retour de l’américain. Malgré toutes ses tentatives pour les ralentir, ils se retrouvèrent une demi-heure plus tard en bas de l’immeuble de la jeune femme.  

 

- Où est-ce que je les ai mises ?, s’énerva-t-elle.  

- De quoi ?, fit-il innocemment, sachant très bien ce qu’elle cherchait.  

- Mes clefs ! J’ai perdu mes clefs., se plaignit-elle.  

- Elles sont peut-être tombées au club. Viens, on y retourne., suggéra-t-il, l’entraînant.  

 

Il espérait que, dans son mauvais tour, Mick aurait tout de même laissé les clefs au bar sous prétexte de les avoir trouvées à terre… ce qu’il avait fait, constata-t-il, soulagé.  

 

- On y retourne., dit-elle, le prenant par la main.  

- Non, tu m’excuseras mais l’effet est retombé. Je préfère rentrer., lui opposa-t-il.  

- Si tu veux, je peux le faire remonter très vite. Je peux même t’en donner un aperçu dans la ruelle juste à côté., lui proposa-t-elle, le regard aguicheur.  

- Non, ça ira. Passe une bonne soirée., lui souhaita-t-il avant de s’éclipser, la laissant en plan.  

 

Il fit le chemin au pas de course, pressé de rentrer retrouver Kaori et de voir ce qu’avait fomenté l’américain. Il lui ferait part de sa conception d’un plan se déroulant sans accroc, plus ou moins cordialement selon les circonstances…  

 

Lorsqu’il rentra chez lui, Mick trouva l’appartement plongé dans le noir. Aucun bruit ne venait perturber le silence si ce n’est la respiration profonde de Kaori lorsqu’il entrouvrit la porte de la chambre d’amis. Résistant à l’envie de lui rendre visite de suite, il alla se doucher pour ôter les odeurs de tabac et d’alcool avant de se brosser les dents et d’enfiler son plus beau caleçon. Il ne voulait aucun parasite pour profiter de ce moment avec sa princesse comme il se plaisait à l’appeler.  

 

Fin prêt, il se dirigea de nouveau à pas de loup vers la chambre et y pénétra discrètement, aidé par le clair de lune qui perçait par la fenêtre entrouverte. La voyant profondément endormie, il s’allongea à ses côtés, se délectant de ce moment où il ne ferait que l’observer et se repaître de ses traits paisibles. Cela dura un long moment, un moment qui l’apaisa d’une certaine manière, qui mit en lumière certaines choses qui lui manquaient mais que son monde lui interdisait et il repensa aux paroles de Ryo sur le fait qu’il avait surmonté cette incompatibilité, qu’elle ne serait d’ailleurs bientôt plus qu’un problème du passé.  

 

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, ressentant un certain malaise, Kaori fut surprise de trouver un homme dans son lit, un homme qui n’était pas Ryo. D’un bond, elle fut dehors, s’éloignant de lui. Bien qu’il fut son ami dans son monde, elle se souvenait que cet homme-là ne l’était pas ici même s’il avait accepté de les aider.  

 

- Que fais-tu là, Mick ?, lui demanda-t-elle.  

- Je suis venu veiller ton sommeil en l’absence de ton… compagnon., pipa-t-il, se levant à son tour.  

- Où est Ryo ?, l’interrogea-t-elle, inquiète.  

- A l’heure actuelle, il doit être allongé dans le lit d’une jolie brune., lui apprit-il sans aucun remords.  

- Je ne te crois pas., lui affirma-t-elle.  

- Je l’ai vu partir moi-même et, crois-moi, elle était plus que volontaire. Je ne sais même pas comment il a fait pour ne pas la baiser sur place., ironisa-t-il.  

 

Kaori l’observa, légèrement ébranlée, mais elle releva le menton.  

 

- Je ne te crois pas., réaffirma-t-elle.  

- Pourquoi ? Tu le connais depuis quoi, deux ou trois semaines, non ? Comment peux-tu être sûre qu’il te sera fidèle ? Parce qu’il t’a baisée dès le premier soir ?, lui lâcha-t-il.  

 

En deux enjambées, Kaori fut devant lui et leva la main pour le gifler, furieuse, mais Mick l’intercepta, serrant son poignet tout en affrontant son regard flamboyant.  

 

- Ce n’est pas parce que vous faites le même métier que vous avez le même comportement., lui cracha-t-elle.  

- Pour quelqu’un du métier, tu es bêtement naïve., lui opposa-t-il, amusé.  

- J’adore quand tu me regardes avec ces yeux-là, ma princesse. Tu es encore plus sexy., lui dit-il d’une voix suave.  

- Je ne suis pas ta princesse, Mick. Lâche-moi., lui ordonna-t-elle.  

- Pas avant de t’avoir fait goûter à d’autres saveurs… ma princesse., objecta-t-il, approchant son visage du sien.  

 

Kaori se débattit mais sa poigne était forte et elle ne parvint pas à se dégager. Elle se rendit compte également qu’en bougeant, il avait réussi à la coincer contre le matelas, ce qui faisait qu’elle ne pouvait même pas lui mettre un coup de genou bien placé. Il allait l’embrasser et elle ne pourrait rien y faire.  

 

- Ne fais pas ça, Mick., le supplia-t-elle.  

- Ne te mens pas, ma princesse : tu en as envie autant que moi. Braver l’interdit, découvrir l’inconnu, tester les limites de tes sentiments… Il n’a pas besoin de savoir…, l’incita-t-il.  

- Je n’ai pas besoin de savoir. Je sais que j’aime Ryo. Je n’ai pas besoin d’aller voir ailleurs., lui expliqua-t-elle.  

- L’expérience te sera certainement profitable, ma princesse…, lui opposa-t-il, errant à quelques millimètres de ses lèvres.  

- La princesse a été suffisamment claire, je pense !, gronda Ryo.  

 

Il attrapa Mick par le coude et le pinça, ce qui le força à lâcher Kaori qui s’écarta. Il l’emmena hors de la pièce et le plaqua contre le mur, un bras sous son menton, l’immobilisant.  

 

- C’est ça le professionnel ? Tu te débarrasses de moi pour essayer de séduire ma femme ?, aboya Ryo, furieux.  

- J’ai quand même le droit de tenter ma chance, non ? Je mets juste un peu d’ordinaire dans cette histoire de fous…, plaisanta Mick, gardant son flegme.  

- Tu sais quoi ? On va se débrouiller sans toi !, lui apprit le japonais, le lâchant.  

- Je te conseille de rester là parce que j’ai franchement envie de t’en coller une !, lui conseilla-t-il.  

- On s’en va., apprit-il à Kaori qui avait déjà fait leurs sacs.  

 

Ca le calma de suite. Les voir sur la même longueur d’onde le rassura sur ce qui les liait et il approcha d’elle, l’enlaçant.  

 

- Excuse-moi, je ne t’ai même pas demandé comment tu allais. Il t’a fait mal ?, s’inquiéta-t-il.  

- Non, je vais bien. Tout va bien, Ryo., lui assura-t-elle, se pressant contre lui.  

- Je suis désolé. J’aurais dû prévoir.  

- Non, ne le sois pas. Tu as déjà tellement à gérer. C’est moi qui ai été bête de penser que cette coopération pourrait être fructueuse. Je dois cesser de me raccrocher au passé., lui opposa-t-elle.  

 

Il leva son visage vers lui et y lut sa tristesse. Sa déception lui fit mal au cœur et il caressa son visage.  

 

- Restez., entendirent-ils derrière eux.  

 

Mick était appuyé sur le chambranle de la porte et les regardait d’un air neutre.  

 

- Non, on s’en va., affirma Ryo.  

- Je ne tenterai plus rien., leur affirma l’américain.  

- Je n’ai pas confiance en toi., lui retourna le japonais.  

- Je sais et je n’ai rien fait pour. De toute façon, la confiance et moi, ça a toujours fait deux., plaisanta Mick cyniquement.  

- Mais vous me donnez envie d’essayer. Si ce n’est pour ça, dites-vous que c’est juste pour ne pas avoir à inscrire mon premier échec sur ma liste., ajouta-t-il.  

 

Le couple se sépara et lui fit face, suspicieux. L’américain les comprenait parfaitement : il aurait certainement agi de la même façon.  

 

- Elle a besoin d’un endroit sécurisé où elle pourra se reposer. Tu ne pourras pas lui offrir cela dans un hôtel., argumenta Mick.  

- Kaori, je t’en prie, fais-moi confiance. Je ne tenterai plus rien., lui promit Mick.  

 

Elle observa un moment l’américain et se laissa convaincre.  

 

- Ryo, si demain soir tout va bien, dans deux jours, trois maximum, on passera à l’action., lui apprit-il.  

- Trois jours pour la sauver, tu dois pouvoir me supporter, non ?, le défia-t-il.  

 

Ryo resta un long moment les yeux dans les yeux avec l’américain avant de se détendre un peu.  

 

- Je vous laisse en discuter tous les deux., leur dit Mick avant de s’en aller.  

- Qu’en penses-tu ?, demanda Ryo à sa compagne.  

- Je suis méfiante comme toi mais son aide peut être précieuse… s’il dit vrai pour demain soir., lui répondit-elle, ne sachant pas si elle se laissait de nouveau porter par sa nostalgie ou par son instinct.  

- Donc on lui fait confiance… enfin à moitié ?, l’interrogea-t-il.  

- Je ne pense pas qu’on est vraiment le choix. Tu vois bien que je ne suis plus vraiment fiable., lui fit-elle remarquer.  

- Ca ira, Kaori. On s’en ira à temps., lui promit-il, l’enlaçant.  

- Retourne au lit. Je vais lui donner notre réponse.  

 

Elle acquiesça et le laissa s’en aller. Ryo ferma la porte de la chambre et trouva l’américain faisant face à la fenêtre. Il le rejoignit et se posta à ses côtés.  

 

- Kaori n’étant pas là, je suppose que vous restez., fit Mick, sans se tourner vers lui.  

- Oui., répondit brièvement le japonais.  

- Tiens.  

 

Mick lui tendit un verre de whisky, jumeau de celui qu’il tenait déjà à la main.  

 

- Si tu touches encore Kaori, je te refais le portrait., le menaça Ryo.  

 

Il attendit que son homologue acquiesce avant d’accepter le verre.  

 

- Santé., fit Mick.  

- Santé., répéta Ryo, faisant tinter leurs verres.  

- N’empêche, t’es un enfoiré., se moqua-t-il.  

- Je n’ai jamais dit que j’étais un enfant de chœur., se défendit l’américain.  

- J’ai bien compris… et je t’ai à l’oeil., le prévint le japonais.  

- Moi aussi, j’ai bien compris., affirma son compère.  

- Shit, c’est vraiment une histoire hors du commun. Ca m’empêche même de draguer comme j’en ai envie…, pesta-t-il.  

- Ca fait quoi de se trouver avec le sosie de sa femme défunte dans son pieu ?, l’interrogea Mick, curieux.  

 

Ryo esquissa un sourire et repensa à toute cette histoire ubuesque.  

 

- Ca fait un sujet qui ne te concerne pas., répondit-il.  

- Merci pour le verre. Je vais rejoindre ma femme., fit-il, posant le verre sur la table basse.  

 

Mick le regarda s’en aller par le reflet de la fenêtre et termina son verre dans le silence, se demandant ce qui se passait derrière la porte. Il grimaça en sentant un léger pincement de jalousie et le chassa avant d’éteindre la lumière et se rendre dans sa propre chambre.  

 

- Tu dors ?, murmura Ryo, se glissant dans le lit aux côtés de Kaori.  

- Non, je t’attendais., lui apprit-elle, se lovant contre lui.  

- Alors, je vais devoir compter les bleus demain ou nettoyer l’appartement pour effacer les traces de sang ?, plaisanta-t-elle.  

- Ni l’un ni l’autre. On s’est parlés en gentlemen., lui répondit-il, amusé.  

- Si c’est une façon de dire que tu l’as tué sans effusion de sang, ça me va., le taquina-t-elle.  

 

Il la bascula sur le dos et la surplomba.  

 

- Je ne suis pas qu’un horrible tueur., gronda-t-il, une lueur taquine dans le regard.  

- Je sais, tu es aussi un amant exceptionnel., lui affirma-t-elle.  

- J’approuve.  

- Et un homme tout aussi exceptionnel…, ajouta-t-elle.  

- Arrête, je vais rougir., lui opposa-t-il, une certaine fierté luisant dans ses yeux.  

 

Elle glissa les mains dans ses cheveux et lui sourit avec tendresse avant de se faire mutine.  

 

- Rougir, je ne sais pas mais ça a l’air de t’exciter en tous cas., murmura-t-elle.  

- Ca, ce ne sont pas tes mots, juste toi., lui affirma-t-il, se penchant pour l’embrasser.  

 

Ils se transmirent tout le désir et l’amour qu’ils se portaient à travers ce baiser avant de se séparer et s’observer.  

 

- Tu devrais dormir maintenant., lui conseilla-t-il.  

- J’ai besoin de toi d’abord. J’ai besoin que tu me fasses sentir vivante., lui demanda-t-elle.  

- Il est à côté., lui fit-il remarquer.  

- Alors sois silencieux., lui enjoignit-elle avec un grand sourire.  

- Sorcière., grogna-t-il.  

 

Elle se mit à rire doucement et ce fut le baiser qu’il lui donna qui la fit cesser. Elle se serra contre lui et répondit à son baiser avec plaisir, lui donnant autant qu’elle recevait. Elle ne voulait rien manquer si tout cela devait se terminer. Elle voulait qu’il n’ait aucun doute non plus sur ses sentiments. 

 


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