Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

» Scrivere una review

 

RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Why can't I read NC-17 fanfictions?

 

Fanfictions rated NC-17 contain adult content. So, to be authorized to read them, you have to certify that you are 18 years old or older.

 

 

   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 18 :: Chapitre 18

Pubblicato: 19-09-21 - Ultimo aggiornamento: 20-09-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

Chapitre 18  

 

L’un à côté de l’autre dans la cuisine, Ryo et Kaori préparaient le repas du soir, s’amusant à voir à quel point leurs gestes s’étaient coordonnés au fil des jours.  

 

- Tu vois, ça, c’est une autre raison pour laquelle on ne doit pas se séparer., fit-il, versant les légumes qu’il venait de couper dans la casserole dont elle avait soulevé le couvercle sans qu’il le lui demande.  

- Ca s’ajoute au fait qu’on fait bien l’amour, qu’on couche bien ensemble, que nos baisers sont incendiaires…, plaisanta-t-elle.  

- Et que tu me frottes super bien le dos sous la douche, ce qui m’oblige à bien m’occuper de toi en retour., répliqua-t-il, une lueur chaude dans les yeux.  

- T’oblige ? Monsieur ne doit pas prendre cette peine…, répondit-elle d’un ton faussement pincé.  

- J’ai parlé d’obligation ? En fait, l’obligation a bon dos pour faire ce que j’ai juste envie de faire parce que j’adore les corps à corps torrides avec toi tout comme nos discussions et les moments qu’on passe ensemble., admit-il, l’enlaçant et l’embrassant tendrement.  

- Moi aussi. Tu sais à quelle heure Xiang Ying doit rentrer ?, l’interrogea-t-elle.  

- Non. Si elle mange avec nous d’ici peu, sinon pas la moindre idée. Je ne lui impose pas vraiment d’horaire. Ca te semble bizarre peut-être., songea-t-il.  

 

Elle l’observa un instant tout en réfléchissant à la situation. Elle n’avait jamais imaginé laisser une telle liberté à ses enfants si un jour elle en avait mais, d’un autre côté, la situation était particulière et Xiang Ying était bien plus mature question responsabilités que la plupart des adolescents de son âge.  

 

- Non. Tu n’as pas vraiment hérité d’une enfant. Elle n’aurait probablement pas supporté que tu lui imposes toutes sortes de restrictions qu’elle n’avait pas avant. Tu lui as surtout donné la structure dont elle avait besoin pour devenir une jeune femme plus normale., affirma-t-elle.  

- Oui et c’est pas gagné…, soupira-t-il, amusé et aussi un peu touché.  

- C’est peu dire…, pipa Kaori.  

- Tu comptes lui parler ce soir de la possibilité de partir ou tu veux attendre d’être sûr de toi et moi de moi ?, le questionna-t-elle, anxieuse.  

 

Il contempla un instant le ciel dans lequel voguaient quelques nuages, réfléchissant à la meilleure chose à faire.  

 

- J’ai toujours été honnête avec elle et ça doit continuer. Je veux qu’elle ait le temps d’y réfléchir pour pouvoir prendre sa décision. Donc je lui parlerai le plus tôt possible., décida-t-il.  

- Je crois aussi que c’est le mieux à faire., approuva Kaori.  

- Quand tu es arrivée ici, tu avais quoi sur toi ?, lui demanda-t-il.  

- Ce que je portais en partant de chez moi., répondit-elle.  

- Donc si on veut un minimum de quoi survivre, il faut qu’on ait de l’argent sur nous., suggéra-t-il.  

- En espérant que la monnaie soit la même qu’ici. J’ai remarqué que certains billets d’ici n’étaient pas pareils que chez moi., fit-elle.  

- D’accord, donc on ne pourra que composer. Il faudrait aussi un sac avec quelques petites choses basiques, rien de trop encombrant mais un minimum., ajouta-t-il.  

- Oui… et tu oublies le plus important., répliqua-t-elle très sérieusement.  

 

Il la regarda tout en réfléchissant à ce qu’il pouvait avoir oublié.  

 

- Des chaussures, il nous faut des chaussures aux pieds., plaisanta-t-elle, ce qui le fit rire.  

- Bonne idée effectivement., approuva-t-il, tout sourire.  

- Merci, Kaori. Merci de rendre ça un peu plus léger., lui murmura-t-il.  

- Rien ne t’oblige à faire ce sacrifice, Ryo. Je sais que ça nous obligerait à nous séparer mais tu pourrais rester ici avec tes amis., lui dit-elle, consciente que la décision n’était pas facile à prendre.  

 

Après tout, cela faisait du bien de rêver à la possibilité d’une autre vie mais tous les rêves ne devaient pas devenir forcément réalités. Elle le savait très bien.  

 

- Non, j’ai envie de cette chance avec toi, de cette chance pour nous trois de vivre une autre vie. On a assez donné., lui affirma-t-il, prenant son visage entre ses mains.  

- Ca sera dur mais ça ira parce qu’on sera tous ensemble., lui dit-il avant de poser les lèvres sur les siennes.  

 

Kaori culpabilisa parce que, pour lui, les choses semblaient déjà si sûres alors qu’elle n’avait pas encore dit oui. Il lui manquait cette information cruciale, cette chose qui la retenait dans son ancien monde : le sort de ses amis attaqués.  

 

- S’ils vont bien, je le fais, Ryo. Ce sera comme un signe pour moi. S’ils vont bien, on partira d’ici et on ira vivre une vie loin de toute cette violence. On donnera la vie pour ceux qu’on a perdus., lui jura-t-elle, se serrant contre lui.  

- Merci Kaori., laissa-t-il échapper, soulagé de sa décision.  

- Je t’aime vraiment.  

- Je… moi aussi je t’aime., murmura-t-elle, se préparant à ressentir la vague de culpabilité qui l’assaillirait dans les secondes à venir.  

 

Elle monta effectivement en elle mais bien moins fortement qu’elle ne s’y attendait. L’au-revoir avait certainement beaucoup à y voir. Elle sentit ses doigts glisser dans ses cheveux et pencher sa tête en arrière. Elle vint à sa rencontre chercher le baiser qu’il voulait lui donner et se laissa aller au sentiment de plénitude qui l’envahit.  

 

- Ah non, vous n’allez pas le faire sur le plan de travail quand même !, s’insurgea Xiang Ying.  

 

Les deux adultes s’écartèrent prestement l’un de l’autre comme pris en faute avant de se mettre à rire, chassant la gêne.  

 

- Toi et moi, on doit avoir une sérieuse conversation, jeune fille…, l’avertit Ryo.  

- Qu’est-ce que j’ai encore fait ?, s’indigna-t-elle avant de se montrer contrite.  

- Ah, je sais, Saeko t’a appelée parce que j’ai sorti mon arme en public… Mais on s’en est sortis, on a dit que c’était un pistolet à eau., s’écria-t-elle, les poings sur les hanches.  

- Comment ça tu as encore exhibé ton flingue ? Mais tu es incorrigible, Xiang Ying ! Perds cette foutue manie !, lui reprocha-t-il sévèrement.  

- Ah… Ce n’était donc pas de ça que tu voulais parler…, fit-elle, s’en voulant d’avoir gaffé alors que Saeko lui avait promis que ça resterait entre elles.  

- Non mais je suppose que ce n’est pas non plus si éloigné du sujet qui est que tu as la langue un peu trop pendue., lui dit-il, l’attirant au canapé.  

 

Kaori s’abstint d’intervenir dans cette conversation-là. Elle ne s’en sentait pas le droit. Elle avait une affection profonde pour Xiang Ying, était prête à endosser la responsabilité commune de son éducation avec Ryo mais, pour le moment, leur relation était trop fraîche et, surtout, il y avait Kaori en elle qui jouait déjà le rôle de mère et elle ne voulait pas donner l’impression de vouloir l’éclipser.  

 

- Qu’est-ce que j’ai dit de mal ?, demanda la jeune fille à son père.  

- Il y a certaines choses qui demeurent du domaine privé, Xiang Ying., lui apprit-il d’une voix plus posée.  

- Même si c’est la vérité, ces choses-là n’ont pas à être clamées en public, même aux proches amis., lui expliqua-t-il.  

- Mais pourquoi ? Ce sont des choses criminelles ?, le questionna-t-elle.  

- Non. C’est juste… privé… intime parfois, tenta-t-il d’expliciter.  

- Comment je sais, moi, ce qui peut ou pas être dit ?, s’interrogea-t-elle, fronçant les sourcils.  

- Comment te dire ?…, lâcha Ryo, perplexe.  

 

Il leva les yeux vers Kaori, cherchant un peu d’aide de sa part, faisant appel à la femme qu’elle était pour trouver les mots et elle entendit son appel.  

 

- En général, les enfants apprennent au fur et à mesure en grandissant mais, toi, tu dois l’apprendre maintenant pour ne pas blesser les gens., fit-elle, approchant et s’asseyant face à eux sur un tabouret.  

- Tu n’es pas coupable, Xiang Ying. Tu ne dis pas de mensonge ou quoi que ce soit mais, comme le dit ton père, certaines choses relèvent de l’intimité des familles proches., ajouta-t-elle.  

- Comme le fait que Kaori et moi soyons intimes. Ce n’est pas quelque chose que l’on crie sur les toits même aux amis., lui expliqua son père.  

- Pourtant, tu ne t’es pas gêné pour draguer des femmes en leur proposant d’être… intimes., lui fit remarquer sa fille, perplexe.  

- C’est vrai mais ce n’est pas pareil…, répondit-il, passant nerveusement une main dans ses cheveux.  

- En quoi ce n’est pas pareil ? Je ne comprends pas. Il s’agit bien d’avoir des rapports sexuels avec une femme comme Kaori., répliqua-t-elle.  

- Parce que cette femme n’était pas amenée à rester dans vos vies, Xiang Ying. Je doute que Ryo ait parlé à qui que ce soit des rapports qu’il avait avec Kaori., expliqua la rouquine d’une voix douce.  

- Non… c’est vrai., murmura-t-il.  

 

Il y eut comme un moment de flottement où la jeune fille sembla ailleurs, portant la main sur son cœur avant de sourire.  

 

- Maman Kaori l’aurait trucidé s’il l’avait fait, ce qui n’a jamais été le cas., affirma-t-elle, jetant un regard à son père.  

 

Ce fut un regard qu’ils échangèrent longuement comme pris dans une bulle, aucun d’eux ne voyant Kaori porter la main à son cœur, le malaise grandissant en elle lui donnant soudain une vive douleur qui passa quelques secondes plus tard, la laissant le souffle coupé.  

 

- Donc voilà, je voudrais juste que tu réfléchisses à ce qu’il convient de dire ou non. Pense à la gêne que peuvent ressentir les personnes concernées et tu auras déjà une bonne indication., lui conseilla Ryo, prenant sa main et la pressant.  

- Je crois que je peux faire ça., admit-elle, lui adressant un léger sourire.  

- Ca serait très gentil de ta part., apprécia son père.  

- Qu’est-ce que je dis alors quand quelqu’un appelle et que vous avez un rapport sexuel ?, lui demanda-t-elle de but en blanc.  

- Tu n’as qu’à dire qu’on dort ou qu’on est sous la douche ou absents selon l’heure., suggéra-t-il.  

- Qu’en penses-tu, Kaori ?, l’interrogea-t-il.  

 

Il se tourna vers elle et l’observa, fronçant les sourcils. Il se leva et alla près d’elle, posant la main sur son bras.  

 

- Ca va ?, s’inquiéta-t-il, la trouvant livide.  

- Non… pas vraiment., admit-elle.  

- Tu veux aller à la clinique ?  

- Non… Donne-moi un moment, ça va passer., lui dit-elle.  

- Kaori…  

- Si ça ne va pas, on ira mais donne-moi juste un moment pour essayer de gérer., l’implora-t-elle.  

- D’accord. Viens t’allonger.  

 

Il la mena jusqu’au canapé et l’aida à s’allonger.  

 

- Accroche-toi, Kaori. Tu veux un verre d’eau ou quelque chose ?, lui demanda Xiang Ying, inquiète.  

- Non merci. Ne t’inquiète pas. Juste un peu de repos et ça devrait passer., lui dit-elle.  

- Viens, on va aller mettre la table. Un peu de calme lui fera peut-être du bien., suggéra Ryo, emmenant sa fille un peu plus loin.  

 

Ils oeuvrèrent à deux en silence pendant un moment, jetant parfois un œil pour voir comment elle allait, avant que Xiang Ying ne fasse face à son père.  

 

- C’est grave, n’est-ce pas ?, fit-elle, le regard déterminé.  

- Oui., admit-il, l’emmenant un peu plus loin pour que Kaori ne les entende pas.  

- Que se passe-t-il, papa Ryo ?, l’interrogea-t-elle, prenant un air impassible.  

 

Il ne se vexa pas. Il avait longtemps agi ainsi, refusant de paraître faible face aux nouvelles graves.  

 

- Elle meurt. Cette dimension ne lui réussit pas a priori., lui expliqua-t-il.  

- Quand ça arrivera ? Elle va avoir le temps de rentrer chez elle ?, lui demanda-t-elle.  

- On ne sait pas et, à défaut de trouver une solution, on espère qu’elle tiendra jusqu’à son retour., murmura-t-il, hésitant à lui faire part de son idée sans Kaori.  

- Une solution ? Tu as une idée ?, fit-elle, un peu plus enjouée.  

- Peut-être mais elle est… radicale et elle te concerne., admit-il.  

- Vraiment ? De quoi s’agit-il ?, lui retourna-t-elle, étonnée.  

 

Il lui fit signe de patienter un instant et alla voir Kaori qui s’était simplement endormie à son plus grand soulagement. Il caressa son visage, satisfait de voir qu’elle n’avait pas de fièvre.  

 

- Accroche-toi., murmura-t-il avant de la laisser pour rejoindre Xiang Ying.  

- Comment va-t-elle ?, lui demanda-t-elle.  

- Elle dort. Viens, assieds-toi., lui indiqua-t-il, la dirigeant vers sa chambre.  

- Xiang Ying, je sais que c’est très récent mais j’aime Kaori, je l’aime au point de vouloir faire ma vie avec elle., commença-t-il.  

- Tu… Tu ne veux plus de moi, c’est cela ? Je comprends. Je vais m’en aller., fit-elle, baissant les yeux.  

- Non, Xiang Ying, on te veut tous les deux dans notre vie. Tu es ma fille, notre fille à Kaori et moi, ça ne changera jamais, et Kaori t’aime énormément aussi. On ne te veut pas hors de notre vie, on te veut avec nous mais tu es assez grande pour avoir ton mot à dire., fit-il.  

 

Il baissa les yeux, prenant une profonde inspiration avant de continuer.  

 

- Kaori ne peut pas survivre dans cette dimension. On va rechercher l’artefact qui l’a amenée ici pour essayer de trouver une dimension qui lui convienne et à nous aussi…, lui apprit-il.  

- A nous aussi ? Tu veux dire que tu voudrais tout quitter et que je vienne avec vous pour aller dans un monde qu’on ne connaît pas ?, s’étonna-t-elle.  

- Mais… pourquoi ?, lui demanda-t-elle.  

- Vivre une vie normale, Xiang Ying. Une vie sans arme, ni violence, une vie où on pourrait être tous les trois sans devoir s’inquiéter de demain, où on pourrait faire des projets… On envisage d’avoir des enfants avec Kaori. Tu aurais des frères ou sœurs…, lui vendit-il.  

 

Elle l’observa sans rien dire, surprise. Elle ne savait quoi lui répondre. Il voulait l’emmener pour vivre d’une façon qu’elle n’arrivait même pas à appréhender. Un monde sans arme, sans violence, abandonner les gens qui avaient besoin d’eux ? C’était inimaginable pour elle.  

 

- Elle ne sait pas quoi te dire, Ryo., entendit-il.  

 

Il leva les yeux et vit Kaori apparaître.  

 

- Et toi ? Tu crois que je suis égoïste de vouloir autre chose ?, l’interrogea-t-il.  

- Non, je suis heureuse pour toi… même si j’aurais aimé avoir cette famille avec toi., admit-elle.  

- Moi aussi mais je ne le savais pas. Je suis désolé, Kaori, désolé de t’avoir privée de ces choses que tu aurais méritées., lui confia-t-il.  

- Ne le sois pas. J’ai été heureuse avec toi. Tout ce que je veux, c’est que tu sois heureux et, si tu penses que changer de vie pour rester à trois est bon pour vous, alors fais-le., lui répondit-elle avec un sourire tendre.  

- Tu crois qu’elle acceptera de nous suivre ?, s’enquit-il, inquiet.  

- Laisse-lui le temps de réfléchir. C’est un gros bouleversement pour elle., répondit-elle.  

 

Entendant gémir dans l’autre pièce, il se tendit mais n’osait quitter cette présence qui lui faisait du bien, qui lui manquait aussi.  

 

- C’est elle qui compte désormais, Ryo. Pas moi. Va la voir., lui dit-elle, s’effaçant.  

- Ka… ori… Tu comptes aussi., murmura-t-il alors que Xiang Ying revenait à la réalité.  

- Kaori n’a pas l’air bien., fit-elle remarquer.  

- Oui, j’y vais., répondit-il.  

- Miki !  

 

Kaori se trouvait à la clinique face au lit de Miki. Elle était intubée et monitorée, inconsciente.  

 

- Qu’est-ce que j’ai fait ?…, murmura-t-elle, les larmes aux yeux.  

- J’ai dû lui retirer la rate mais elle va bien. Elle va être faible quelques temps à cause de la perte de sang mais elle va s’en sortir., fit le Professeur.  

- Merci…, souffla Kaori en même temps qu’Umibozu.  

 

Sans le vouloir, elle fut transportée dans une autre chambre. Kazue tenait la main de Mick en pleurant. Kaori sentit son cœur se serrer alors que son ami n’était branché à aucune machine. Tout semblait si immobile, si… Elle se mit à étouffer.  

 

- Mick… Mick…, pleurait Kazue.  

 

Elle finit par s’effondrer sur le matelas, le corps secoué par les sanglots. Elle voulut approcher mais elle se sentit aspirée et se retrouva dans un endroit noir.  

 

- Laissez-moi retourner auprès d’eux ! Je veux savoir ! Je veux être là-bas., hurla-t-elle.  

- Tu ne pourras rien faire., entendit-elle.  

 

Elle se retourna dans tous les sens jusqu’à ce qu’une lumière violette se mette à éclairer l’obscurité.  

 

- Ce n’est pas juste. Ils n’ont pas mérité cela., fit Kaori à la déesse qui était devant elle.  

- La vie n’est pas juste mais tu as eu ce que tu voulais, non ? Tu as retrouvé Ryo., lui retourna-t-elle.  

- Oui mais pour combien de temps ou à quel prix ?, ricana la nettoyeuse  

- Il n’y a pas de prix et le délai, tu le connais., lui répondit la vision.  

- Non, je ne le connais pas. Je meurs. Je ne supporte pas cette dimension. Vous auriez dû me le dire plutôt que de me laisser de l’espoir., lui reprocha la rouquine.  

 

La déesse sembla surprise et elle fronça les sourcils.  

 

- Ca n’est jamais arrivé. Toute personne peut vivre dans toute dimension habitable et celle dans laquelle tu es arrivée l’est., expliqua-t-elle.  

- Donc, je pourrais très bien vivre dans une nouvelle dimension…, supposa Kaori.  

- Tu devrais pouvoir vivre dans cette dimension., lui affirma-t-elle.  

- Alors pourquoi ces crises ?, l’interrogea la jeune femme.  

- Je ne peux pas te répondre. C’est la première fois que ça arrive., lui avoua la déesse.  

- Mais alors…  

- Je dois y aller…  

- Non, restez !, cria Kaori, désespérée.  

 

La lumière s’estompa et elle resta seule dans le noir. Elle tomba à genoux, n’ayant toujours pas plus de réponse mais peut-être encore plus de questions. Pourquoi subissait-elle tout cela si ça ne devait pas arriver ? Miki était blessée mais s’en sortirait mais elle n’arrivait pas à croire que Mick pouvait être mort. Elle était dépassée par tout ce qui se passait.  

 

- Mick… Oh Mick, j’espère me tromper…, se mit-elle à gémir.  

- Mick… Tu ne dois pas mourir. Hide, Ryo, toi… non, ce n’est pas possible…  

 

Ryo ne savait de quoi il retournait mais il l’entendait murmurer des prénoms de ses amis et elle était agitée. Il s’agenouilla à ses côtés et posa la main sur son front, caressant ses cheveux.  

 

- Kaori… Kaori, réveille-toi. Kaori…, l’appela-t-il quelques fois avant qu’elle n’ouvre les paupières.  

- Ryo…, murmura-t-elle.  

- Oui, tout va bien ?, l’interrogea-t-il.  

 

Elle le regarda avant de voir Xiang Ying juste derrière elle et elle força un sourire sur ses lèvres.  

 

- Oui., fit-elle, se relevant.  

 

Elle posa une main sur son estomac récalcitrant et attendit qu’il se calme.  

 

- Tu as fait un rêve ?, lui demanda-t-il, soucieux.  

- Oui. J’ai vu mes amis et la déesse., murmura-t-elle.  

- Et alors ?, l’interrogea-t-il, l’aidant à se relever.  

- Miki est… en vie… blessée…, fit-elle, luttant contre les vertiges.  

- Mick… Mick…, souffla-t-elle, ayant du mal à respirer.  

 

Elle laissa échapper un cri de douleur, la main sur le cœur, et tomba à terre, pliée en deux, retenue par les bras de Ryo.  

 

- Ryo…, gémit-elle.  

- Je suis là., la rassura-t-il, la prenant dans ses bras.  

- Kaori ?, l’appela-t-il, sentant son poids se faire plus lourd.  

- Kaori !  

- Papa Ryo ?, s’inquiéta Xiang Ying.  

- Elle s’est évanouie. On va à la clinique., dit-il d’une voix urgente. 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de