Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How many words are necessary in a chapter?

 

For normal fanfictions, the minimum is 600 words. For poetry, the minimum is 80 words and for song fics, the minimum is 200 words. These values can be change at any moment, if we think it's necessary. The average is 1500 words per chapter, so you can see that the mi ...

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 48 :: Chapitre 48

Pubblicato: 06-11-21 - Ultimo aggiornamento: 06-11-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 48  

 

Dans le monde de City Hunter…  

 

Ryo serra Kaori contre lui, se fichant bien de la foule autour de lui. Après tout, ils n’étaient pas le seul couple à s’étreindre comme si c’était la dernière fois qu’il se voyait. A côté d’eux, un autre couple n’était pas en reste, peut-être avait-il un peu moins de difficulté à se séparer cependant.  

 

- On se revoit bientôt, darling. Ne laisse pas un japonais prendre ma place dans ton cœur., fit Mick, embrassant Kazue.  

- Tu sais bien que c’est difficile de rivaliser avec toi., lui répondit-elle avec un grand sourire.  

- Je sais, je suis juste parfait., plaisanta-t-il avant de caresser sa joue avec tendresse.  

- I love you, honey., souffla-t-il.  

- Love you too., répondit-elle.  

- N’en fais pas trop. Si tu es trop fatiguée les premiers jours, tu prolonges ton séjour là-bas., conseilla Ryo à sa compagne.  

- Je vais bien, Ryo., lui assura-t-elle, se sentant en forme.  

- Alors ne te fatigue pas trop pour le retour., la taquina-t-il, coquin.  

 

Elle lui sourit et s’accrocha à sa veste pour l’embrasser.  

 

- Je dormirai pendant tout le trajet du retour., lui promit-elle.  

- Tâche de dormir également de ton côté, lui suggéra-t-elle, mutine.  

- Je n’ai pas besoin de dormir pour être endurant, tu le sais, non ?, lui répondit-il.  

- J’ai quand même réussi à t’épuiser une ou deux fois… et je n’étais pas encore au top de ma forme., lui rappela-t-elle.  

- Exact… pour mon plus grand plaisir., murmura-t-il.  

- Hmm hmm…, les interpela Mick, un bras autour de la taille de sa compagne.  

- Il serait temps qu’on y aille, surtout que si ça continue, il va falloir vous dresser une tente pour faire passer la vague de chaleur qui monte subitement., plaisanta-t-il.  

- Ca marche. Elle arrive, Mick., affirma Ryo.  

 

Il souleva sa compagne dans ses bras et l’embrassa langoureusement pendant un long moment.  

 

- Eh bien… Hollywood n’a qu’à en prendre de la graine., murmura Mick à Kazue.  

- N’aie pas de mauvaise idée., ajouta-t-il.  

- Ne t’inquiète pas, je me sens parfaitement satisfaite. Je n’ai pas dû attendre aussi longtemps pour t’avoir., répliqua sa compagne.  

- Ne fais pas de folie là-bas. Elle a des massues et mes consignes., lui apprit-elle, le regard sévère.  

- Promis, ma belle. De toute façon, vu que je ne dois pas la quitter des yeux au risque de me faire trucider, je n’aurai pas le temps d’aller draguer., lui assura-t-il.  

- Ca va me manquer., souffla Kaori, les lèvres rouges et gonflées quand ils se séparèrent.  

- A moi aussi., murmura Ryo, s’abreuvant de son visage serein et lumineux.  

- Il faut que j’y aille, je crois., fit-elle, entendant l’appel pour l’embarquement de leur vol.  

 

Il acquiesça et la lâcha à regrets, regardant Mick et Kaori s’en aller. Réalisant qu’il avait à ses côtés une jeune femme qui devait aussi regretter le départ de l’être aimé, il l’entoura d’un bras.  

 

- Tu dois m’en vouloir d’avoir demandé à Mick d’accompagner Kaori., commença-t-il.  

- Il va me manquer, c’est sûr, mais je ne t’en veux pas. Kaori revient de loin et je n’aurais pas été tranquille de la savoir seule. Mick connaît Los Angeles comme sa poche et a quelques amis à New York aussi. Ca lui fera certainement du bien d’y retourner., répondit Kazue, magnanime.  

- Oui. Kaori avait besoin de s’assurer que l’artefact était bien gardé et aussi de voir sa sœur et, moi, rien que l’idée de monter de nouveau dans un avion me rend malade., avoua-t-il.  

- C’est la seule faiblesse que je te connaisse., plaisanta-t-elle, acceptant son bras pour aller vers les baies vitrées d’où ils pourraient voir décoller l’avion.  

- Tu oublies les femmes et leurs petites affaires., la contra-t-il.  

- J’hésite : faiblesse ou défaut ?, lui demanda-t-elle.  

- Ca peut être une grande force aussi. Ca me donne un super courage !, s’exclama-t-il.  

- Oui ou ça te fait perdre la raison…, objecta-t-elle tout sourire.  

 

Ryo ricana à la vérité énoncée et observa l’avion qui s’éloignait du bâtiment.  

 

- Tu crois qu’elle serait capable de descendre pour venir m’abattre une massue sur la tête ?, l’interrogea-t-il.  

- D’après la dernière vision que j’ai eue, elle serait plutôt prête à te faire perdre la tête…, musa-t-elle, le sourire aux lèvres rien qu’en pensant au bonheur affiché de son amie depuis plus de trois mois maintenant.  

- Et si on rentre ça en compte ?, lui demanda-t-il, sortant un soutien-gorge blanc de sa poche discrètement.  

- Tu lui as piqué ici ?, s’étonna-t-elle.  

- Ben oui, je n’ai pas pu résister., avoua-t-il.  

- Si elle est aussi prévoyante que moi, elle en aura mis deux., lui apprit-elle, malicieuse.  

- Tu veux dire…  

- Que Mick m’a aussi piqué mon soutien avant de me quitter… Bah si ça l’amuse et le console quelques temps, il n’y a pas de mal., nuança-t-elle.  

 

Ils se turent en voyant l’avion dans lequel étaient leurs conjoints respectifs s’immobiliser en bout de piste avant de partir à grande vitesse et décoller.  

 

- Ca y est, ils sont partis. A dans dix jours., murmura Kazue.  

- Si tu as trop froid dans ton lit…, commença Ryo.  

- Ose me dire que tu voudrais y entrer. Le voudrais-tu vraiment, Ryo ?, lui retourna-t-elle, le regard pétillant.  

- Non. Les habitudes ont juste la vie dure…, admit-il, souriant.  

 

Elle acquiesça et ils quittèrent l’aéroport, retournant vers Tokyo où ils attendraient le retour de Mick et Kaori avec impatience.  

 

- Tu n’as pas peur que je te saute dessus ?, plaisanta Mick à l’oreille de son amie.  

- Pas le moins du monde…, répondit-elle, gardant les yeux fermés alors qu’elle se reposait.  

 

Il observa son sourire détendu, légèrement amusé, et se souvint de toutes les raisons qui l’avaient amené à tomber amoureux d’elle. Son sourire en faisait partie, l’envie de ressentir la même joie en la regardant jour après jour, de croire que le bonheur existait vraiment et que lui aussi pouvait changer comme Ryo l’avait fait…  

 

- Tu me sous-estimes ?, l’interrogea-t-il.  

- J’ai un flair inégalé pour les lingeries volées., lui indiqua-t-elle, ouvrant les yeux pour le regarder et tapotant sur son nez.  

- Je ne vois pas de quoi tu parles…, objecta-t-il sans grande conviction.  

- Si je fouille tes poches, je vais trouver le haut ou le bas ?, l’interrogea-t-elle, malicieuse.  

- Hmmm… Le haut., avoua-t-il.  

- Vous n’êtes pas amis pour rien. Ryo m’a aussi piqué mon soutien., lui apprit-elle, riant légèrement.  

- Ca fait du bien de te voir en forme et aussi heureuse. J’avoue que j’ai eu très peur pour toi., admit-il.  

 

Touchée, elle posa la tête sur son épaule dans un geste purement amical. En retour, Mick posa la joue sur ses cheveux, heureux d’avoir ce moment avec elle. Il aurait quelques jours pour profiter d’elle exclusivement et la voir avec sa sœur après.  

 

- Tu es contente de voir Sayuri ?, l’interrogea-t-il.  

- Oui. Je n’y avais même pas pensé. C’est Ryo qui a suggéré que j’y aille, que c’était une occasion à ne pas manquer même si ça nous séparait un peu plus longtemps. Il a insisté et j’ai accepté., répondit-elle.  

- Pourquoi a-t-il dû insister ? Tu ne t’entends pas avec ta sœur ?, s’étonna Mick.  

- Non, du tout. Avant, j’aurais même sauté sur l’occasion sans y réfléchir mais là… beaucoup de choses ont changé., soupira-t-il.  

- Tu veux dire après ce petit voyage ?, fit-il, mimant des guillemets.  

- Oui.  

 

Mick avait encore bien du mal à accepter cette histoire de retour en arrière, de Kaori perdant les pédales après la mort de Ryo, cherchant à mourir pour le rejoindre. Ce n’était pas elle. Kaori était la vie, l’espoir et il voulait bien croire que la mort de Ryo puisse l’atteindre mais à ce point… Non, il avait encore du mal à l’admettre.  

 

Kaori ressentit les hésitations de son ami, son besoin de réfléchir sans intervention de sa part et lui laissa le temps. Ils dînèrent dans le silence, tentèrent de lire sans succès avant de voir les lumières commencer à s’éteindre et le bruit diminuer.  

 

- Tu as vraiment baissé les bras après la mort de Ryo ?, murmura-t-il.  

- Tu voulais vraiment mourir et le rejoindre ?  

- Oui. J’étais désespérée et très en colère. Je perdais un troisième homme important dans ma vie, l’amour de ma vie, et j’en avais assez, d’autant qu’on venait à peine de réussir à devenir quelque chose., lui expliqua-t-elle.  

- J’ai vu ma ville redevenir cette jungle violente et invivable, les attaques qui se multipliaient… Je n’en pouvais plus, je n’avais plus la force de continuer., avoua-t-elle, baissant les yeux.  

 

Elle sentit une main gantée se poser sur la sienne et la presser doucement.  

 

- Et comment on réagissait ? Et je veux toute la vérité, pas la version allégée., lui demanda-t-il.  

- Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour me soutenir et m’aider mais ce n’était pas assez pour combattre ce qui me rongeait. Quand j’ai utilisé l’artefact qui m’a fait voyager, je pensais mourir et rejoindre Ryo., lui confia-t-elle.  

 

Emu, il la prit dans ses bras et la serra contre lui. Ca lui faisait mal d’entendre cela, de se dire qu’ils n’avaient pas réussi à lui faire sortir la tête de l’eau.  

 

- Je suis désolé, Kaori. J’aurais aimé faire plus., s’excusa-t-il.  

- Tu as fait le maximum. Vous l’avez tous fait mais on ne peut pas sauver quelqu’un qui ne veut pas l’être., lui opposa-t-elle, sereine.  

 

Il acquiesça et observa un instant le ciel par le hublot. Il faisait toujours jour alors que beaucoup dormait et il savait que cela serait toujours ainsi quand ils atterriraient, le décalage horaire aidant. Ce voyage, il aurait dû le faire des années en arrière après avoir tué Ryo. Aujourd’hui, il le faisait suite à la mort de son ami et… comment appeler ça ? Ce n’était pas à proprement parler une résurrection mais un retour en arrière… une mort évitée ? Il se prit à rire malgré lui et croisa le regard surpris de Kaori.  

 

- Ne t’inquiète pas, juste quelques considérations de vocabulaire., éluda-t-il.  

- Alors dis-moi, j’existais dans ce monde parallèle ?, l’interrogea-t-il à voix basse.  

- Oui mais tu n’étais pas au Japon et tu ne connaissais pas Ryo., lui répondit-elle.  

- Oh… Ma plus grande perte, c’était de ne pas te connaître…, lui dit-il d’une voix suave.  

 

Cela eut l’heur de la faire rire légèrement et de lui rappeler la façon dont l’autre Mick l’avait draguée… et comment Ryo s’était interposé, lui mettant les points sur les i. Ici, c’était elle qui avait dû le faire. Son regard s’assombrit alors qu’une des craintes liées à son départ se ravivait.  

 

- Kaori ?, s’inquiéta Mick.  

- Quoi ? Excuse-moi, je pensais… à une ânerie., éluda-t-elle.  

- Mettons., passa-t-il.  

- Alors comment s’est-on rencontrés ?, la questionna-t-il.  

- On t’a cherché. En fait, j’ai misé sur le fait que tu existais dans cette dimension et que je pouvais te trouvais par les mêmes moyens., lui apprit-elle.  

- Tu veux dire que j’étais City Hunter aussi là-bas ?, s’étonna-t-il.  

- Oui… tout comme Ryo était City Hunter à Tokyo mais c’était mon frère qui l’avait créé., répondit-elle avec un sourire amusé.  

 

Elle se souvint de son propre étonnement à toutes ces coïncidences qui avaient existé entre les deux mondes.  

 

- Tu as pu revoir Hideyuki là-bas ? Ca a dû te faire plaisir mais aussi souffrir., compatit-il.  

- Non… Il était mort aussi là-bas., murmura-t-elle.  

- Pardon, je suis désolé., s’excusa-t-il.  

- Tu n’y peux rien.  

- Alors mon alter ego était-il aussi charmant que moi ? Je suis sûr qu’il était bien moins séduisant…, la taquina-t-il.  

- Je n’ai pas fait attention… J’étais malade après tout., biaisa-t-elle, se retenant de rire à son air déçu.  

- Ce que je peux te dire, c’était qu’il était tout aussi dragueur que toi… quand on s’est rencontrés.  

- Il t’a touchée ? Le salaud… Il t’a embrassée ?, la questionna-t-il malgré tout.  

 

Elle lui lança un regard bizarre, se demandant ce qu’elle devait en penser. Un instant, elle avait pensé qu’il était jaloux et maintenant qu’il en tirait une certaine fierté ou un certain goût du challenge.  

 

- Non, il ne s’est rien passé. J’avais un ange gardien avec moi., lui répondit-elle.  

- Qui ?, lui demanda-t-il curieux.  

 

Il ne pouvait s’empêcher de lui poser des questions, de ressentir une certaine jalousie à l’intérêt de son homologue, de la présence d’un autre homme autour d’elle et en même temps une fierté à savoir que son autre lui avait aussi échoué.  

 

- Ryo… Il m’a aidée dans toute cette histoire. Il a été un soutien sans faille. Je n’y serai jamais arrivée sans lui., murmura-t-elle, le regard nostalgique.  

- Kaori… pourquoi j’ai l’impression qu’il y a eu plus entre vous qu’une simple entraide ?, l’interrogea-t-il, soucieux.  

- Ce sont mes affaires, Mick. Je n’ai pas envie d’en parler., éluda-t-elle.  

- Tu dois pouvoir en parler à quelqu’un…, objecta-t-il.  

- J’en ai parlé à quelqu’un, Ryo, et je n’ai pas envie d’en parler à d’autre personne. Ne m’en veux pas. C’est encore trop frais., lui répondit-elle.  

 

Il ouvrit la bouche pour insister mais s’arrêta face à son air peiné.  

 

- Tu ne regrettes pas d’être revenue, rassure-moi ?, l’interrogea-t-il.  

- Non. On a fait ce qu’on avait à faire mais ce n’est pas pour cela que les choses sont faciles à oublier. J’ai encore du mal à croire que je l’ai retrouvé. J’ai encore peur à chaque instant de le perdre pour une raison ou pour une autre. Je suis terrifiée à l’idée qu’il ne soit plus là lorsqu’on rentrera., lui avoua-t-elle.  

- Il sera là, tu verras. Mon pote, je l’ai jamais vu aussi serein. Il est heureux, Kaori. Je ne sais pas ce que tu lui fais mais il est heureux et je parle bien de bonheur, pas de satisfaction sexuelle., lui assura-t-il.  

- Merci Mick., lui répondit-elle, lui offrant un sourire chaleureux.  

- Tu devrais te reposer un peu. On discute, on discute mais je vais me faire taper sur les doigts par mon pote si ça continue., plaisanta-t-il.  

- Tu as raison., admit-elle.  

 

Elle ne s’écarta pas de lui et ferma les yeux, s’endormant profondément. Mick l’observa un long moment. Il essayait d’imaginer ce que ça pouvait faire de se retrouver dans une dimension autre que la sienne. Il n’avait aucune idée de la manière dont il réagirait s’il devait retrouver le sosie de Kazue décédée, de ce qu’il ferait pour comprendre ce qui se passait. Il ne voulait même pas penser à ce qu’il aurait fait avant si Kazue était morte… Il ne voulait pas. C’était inconcevable pour lui… comme ça avait dû l’être pour elle et pourtant, Ryo était mort et elle était restée seule. Aujourd’hui, elle avait réussi à inverser le cours de l’histoire et il espérait bien que rien ne viendrait remettre les choses comme elles auraient dû être. En attendant, il pouvait être là pour elle, son ami.  

 

- Bien dormi ?, l’interrogea-t-il quand elle se réveilla deux heures plus tard.  

- Oui. Tu t’es reposé ?, lui retourna-t-elle.  

- Non. Je réfléchissais. Ma fierté est mise à mal. Tu m’as échappé deux fois quand même., plaisanta-t-il.  

 

Elle rit, amusée.  

 

- Tu n’as pas d’autre question sur le futur ? Sur ton futur ?, l’interrogea-t-elle.  

- Tu as dit que Kazue et moi allions avoir un bébé. C’était vrai ?, lui demanda-t-il.  

- Tu crois que j’aurais pu mentir sur un sujet aussi important ?, lui retourna-t-elle, vexée.  

- Non… Non, c’est vrai mais j’ai du mal à y croire. Un bébé… C’est pas rien. Je ne l’avais même jamais imaginé., admit-il.  

- C’était voulu ?, l’interrogea-t-il.  

- J’avoue que je n’en sais rien. Vous n’en aviez jamais parlé mais tu n’avais pas l’air paniqué ni surpris quand elle l’a évoqué. Tu voulais ce qu’il y avait de mieux pour Kazue et lui., lui répondit-elle.  

- D’accord. Eh bien, ça donne à réfléchir tout cela., soupira-t-il.  

- Quoiqu’il arrive, ne crains rien. Tout ce qu’on s’est dits, vraiment dits ou même à moitié, restera entre nous., lui promit-il.  

- Merci Mick. Ce n’est pas un problème de confiance mais…, chercha-t-elle à se justifier.  

- Tu as le droit à ton jardin secret. Ca ne concerne que toi et Ryo dans une certaine mesure. Si ça ne se met pas entre vous, c’est le principal., fit-il.  

 

Elle contempla le ciel par le hublot un moment avant de sourire franchement.  

 

- Non, ça ne se met pas entre nous. Moi, ça m’a aidée à prendre confiance en moi, en nous., lui répondit-elle.  

- C’est… bien. Enfin, je suppose., pipa-t-il.  

- Je suppose aussi… en espérant que Ryo me parle vraiment de ce qu’il ressent, pas qu’il me ménage., soupira-t-elle.  

- Y a encore du boulot au niveau confiance en toi., se moqua-t-il.  

- Non… tu crois ?, répliqua-t-elle, se mordant la lèvre avec un sourire contrit.  

- Tu es tout pour lui. Tu verras, dans dix jours, vous vous retrouverez et il te montrera à quel point il t’aime., lui assura-t-il.  

- Ah regarde, je te présente ma chérie : Los Angeles. Observe cette beauté…, l’incita-t-il.  

 

Kaori regarda la ville qui s’étendait au-delà de la mer alors que l’avion commençait à amorcer sa descente.  

 

- Ses collines, ses rivages… C’est beau, n’est-ce pas ?, fit-il, la voix rêveuse.  

- Oui. On croirait presque que tu parles d’une femme., laissa échapper Kaori.  

- Un peu, oui. Elle a été une espèce de fidèle compagne pendant des années., répondit-il.  

- Je te comprends. C’est l’effet que Tokyo me fait et à Ryo aussi., murmura-t-elle.  

- Tu vois, tu le connais bien. Alors que te dicte ton instinct sur ta relation avec Ryo ?, l’interrogea-t-il.  

 

Kaori regarda la ville et repensa à tout ce qu’ils avaient vécu ensemble et les trois mois qu’ils venaient de passer comme couple.  

 

- Que ça ira. Que tout ira bien., pipa-t-elle.  

- Voilà des paroles sages. Alors réglons cette affaire à L.A. rapidement et après direction New York pour voir ta sœur.  

 

Elle acquiesça, un sourire reconnaissant aux lèvres et profita de leur séjour américain au mieux, les appels téléphoniques atténuant un peu l’absence de l’autre.  

 

- Tu m’as manqué.  

 

Ces quatre mots furent prononcés par quatre personnes dix jours plus tard. Deux couples se formèrent et s’étreignirent ensuite avant de regagner leurs nids. 

 


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