Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 54 capitoli

Pubblicato: 27-08-21

Ultimo aggiornamento: 15-11-21

 

Commenti: 5 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: NC-17 Ils étaient de nouveau seuls, chacun de leur côté, gérant chacun à leur façon. Une seconde chance leur est offerte. A quoi est-on prêts pour toucher à nouveau le paradis dans une vie ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Vivre ou se laisser mourir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Vivre ou se laisser mourir

 

Capitolo 50 :: Chapitre 50

Pubblicato: 08-11-21 - Ultimo aggiornamento: 08-11-21

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54


 

Chapitre 50  

 

Dans le monde de City Hunter…  

 

- Bon, on va éviter de faire traîner les choses., commença Ryo.  

 

L’air impassible, il fit face à son adversaire qui tenait Kaori contre lui, ligotée et bâillonnée.  

 

- Jette ton arme ou je la tue., lui lança l’homme qui avait enlevé sa compagne, quelques heures plus tôt.  

- Hmm mmm mmmm mmm…, se mit à crier Kaori de manière inaudible, lui lançant un regard suppliant.  

- Tu dis ? Je ne comprends pas bien., plaisanta Ryo, lui adressant un long regard.  

 

Furieuse, elle tapa du pied, écrasant celui de son ravisseur qui fut déstabilisé, la poussant en avant. Sans pouvoir s’arrêter, elle se dirigea tout droit vers le bord du toit de l’immeuble mais fut retenue au dernier moment par son compagnon qui la plaqua contre lui.  

 

- Tu ne peux plus rien contre moi, City Hunter !, ricana son adversaire, levant son arme.  

 

Il n’eut pas le temps de tirer que son revolver éclatait en morceaux, détruite par une balle de Magnum 357. La main en sang, l’homme s’effondra par terre, n’arrivant pas à croire qu’il avait été vaincu alors que tout était fait pour qu’il gagne.  

 

- Tu disais ? Je ne suis pas sûr d’avoir compris., ironisa Ryo.  

 

Il grimaça de douleur en sentant un coup de coude frapper ses côtes et se tourna vers la furie rousse à l’origine de son mal.  

 

- Eh ! Pourquoi tu me frappes ?, s’offusqua-t-il, la regardant.  

- Hmm mmmm mm mmm m m mm m !, se fâcha-t-elle.  

- Tu veux peut-être que je te détache ?, suggéra-t-il, narquois.  

 

Elle lui lança un regard noir et il sourit encore plus, l’approchant avant de l’enlacer.  

 

- Je devrais peut-être te laisser attacher et t’emmener à la maison. Ca pourrait être intéressant., suggéra-t-il, lui lançant un regard coquin.  

- Hm m !, râla-t-elle.  

- Bon a priori, tu n’es pas d’accord mais tu devras faire des efforts de communication, Kaori., la sermonna-t-il, amusé.  

 

Il reçut un nouveau regard noir en même temps qu’un coup de pied dans le tibia qui le fit hurler de douleur avant qu’elle lui fasse signe de regarder derrière eux, alarmée. Ryo se retourna et vit que son adversaire essayer de se faire la malle. En moins de deux secondes, il le rattrapa et l’immobilisa avant de l’assommer. Il lui défit sa ceinture et lui attacha les mains dans le dos avant de retourner auprès de Kaori. Il attrapa un morceau du scotch qui obstruait sa bouche et tira dessus d’un coup sec.  

 

- Aïe !, laissa-t-elle échapper, ouvrant et fermant sa bouche pour chasser le tiraillement qui la prenait.  

 

Elle sentit son pouce masser son menton puis ses joues et plongea dans son regard où elle pouvait lire sa tendresse et son soulagement.  

 

- Ca va mieux ?, lui demanda-t-il.  

- Oui, un peu. Ca passera dans quelques minutes., répondit-elle, esquissant un sourire.  

- On peut essayer de raccourcir ce délai., suggéra-t-il, l’attirant à lui.  

 

Il embrassa ses joues, son menton avant de prendre ses lèvres de manière passionnée. Ce faisant, il défit les liens qui lui entravaient les poignets et les massa pour atténuer la douleur qu’elle devait ressentir.  

 

- Ca, c’était pour faire passer ce mauvais moment., lui murmura-t-il, s’écartant d’elle un instant.  

- Et ça, c’est juste pour te dire que je suis content de te retrouver saine et sauve., ajouta-t-il, l’embrassant tendrement.  

- Moi aussi, je suis contente de te retrouver., admit-elle.  

- Par contre, je n’apprécie pas que tu te moques de moi., lui apprit-elle, le tapant du bout du doigt sur le torse.  

 

A son regard malicieux, il sut qu’elle n’était pas vraiment fâchée mais elle lui exprimait ce qu’elle avait ressenti.  

 

- Tu sais bien que c’est ma façon de gérer quand les choses… me mettent… mal à l’aise., se justifia-t-il.  

- Je sais et… ça m’aide toujours à sortir les armes quand il faut., admit-elle.  

- Si on rentrez ? Je suppose que tu voudras rejoindre notre lit., suggéra-t-elle, mutine.  

- Ce ne sera pas de refus., acquiesça-t-il.  

 

Il força son adversaire à se lever et le largua devant l’aéroport sans ménagement.  

 

- Si je te revois en ville, tu sais ce qui arriveras., le menaça-t-il.  

 

L’homme courut jusqu’au hall de départ et disparut sous leurs regards complices. Ryo se réinséra dans la circulation et les emmena vers leur immeuble.  

 

- Il faut que je trouve autre chose. Ca commence à devenir lassant de les déposer à l’aéroport., plaisanta-t-il.  

- Commande-leur un taxi… ou donne-moi le volant., suggéra-t-elle.  

- Dans tes rêves, je ne te laisserai pas seule avec un autre homme… sauf Umi peut-être… et encore…, admit-il avec une petite moue.  

- Tu es jaloux… J’y crois pas. Tu es vraiment jaloux ?, pipa-t-elle, surprise.  

- Je ne suis pas jaloux… Je ne veux pas que tu te fasses de nouveau enlever., répondit-il, détournant le regard, un peu gêné.  

- Menteur. Allez, avoue, Ryo., lui demanda-t-elle.  

- Je te jure. Je n’ai pas envie que tu te fasses de nouveau enlever. C’est que j’aime bien nos parties de jambes en l’air., répondit-il.  

- Alors ce n’est que sexuel entre nous., bouda-t-elle.  

 

Il fut tenté d’abonder dans son sens pour échapper aux autres questions qui viendraient mais se retint parce qu’ils s’étaient promis de se parler et d’être honnêtes.  

 

- Non, ce n’est pas que sexuel., la rassura-t-il.  

- J’ai… J’ai de vrais sentiments pour toi., ajouta-t-il.  

- Je sais, je te taquinais, mais ça fait plaisir de te l’entendre dire., lui avoua-t-elle avec un grand sourire.  

 

Elle se glissa plus près de lui et attrapa sa main.  

 

- Je conduis, Kaori., lui rappela-t-il.  

- Je sais mais tu n’as pas besoin de cette main-là pour le moment. Alors je peux juste la tenir., souffla-t-elle.  

- Tu peux me tenir autre chose si tu veux., la taquina-t-il, grivois.  

- Tu sais que je serais capable de le faire maintenant., lui murmura-t-elle à l’oreille avant d’attraper le lobe de son oreille et de le suçoter.  

- Kaori…, gronda-t-il, sentant le désir monter en lui.  

- Alors tu es jaloux, Ryo ?, lui demanda-t-elle à mi-voix.  

- Ne dis pas de bêtise. Je ne suis pas jaloux., insista-t-il, se concentrant pour ne pas perdre les pédales alors qu’elle continuait à taquiner son lobe d’oreille en caressant sa nuque.  

 

Kaori sentit un sourire étirer ses lèvres face à son entêtement et, après tout ce qu’ils avaient vécu, elle décida de faire le premier pas.  

 

- Moi, je suis morte de jalousie chaque fois que tu regardes un autre femme. J’enrageais chaque fois que je te voyais bander pour une autre ou chercher à rendre une visite nocturne à une cliente… mais jamais moi., lui avoua-t-elle.  

- Tu n’as plus rien à craindre maintenant., lui assura-t-il.  

- Je sais, j’ai confiance en toi même pour nous., admit-elle.  

 

Il ne répondit rien mais tourna très brièvement la tête pour déposer un baiser sur son front et ils finirent la route, la tête de la jeune femme posée sur son épaule. Ils montèrent main dans la main à l’appartement et se changèrent avant de se mettre au lit.  

 

- Je pensais que tu voudrais… dépenser un peu d’énergie., chuchota-t-elle alors qu’il l’attirait contre lui.  

- Non, pas ce soir. J’ai juste envie de te tenir contre moi., lui avoua-t-il, caressant son épaule.  

- Tu es déçue ? Tu en as envie ?, se reprit-il, s’inquiétant de ce qu’elle voulait.  

- Non et non. J’aime faire l’amour avec toi mais rester comme ça dans tes bras, c’est parfait pour ce soir. Tu es très confortable, tu sais. Il faudrait peut-être un peu plus de rembourrage mou…, fit-elle, lui adressant un regard malicieux.  

- Mais c’est pas mal.  

- Pas mal ? Tu plaisantes, non ?, s’offusqua-t-il.  

 

Elle haussa les épaules et lui sourit mais se retrouva aussitôt sur le dos, une tête posée sur sa poitrine. Elle se mit à rire, heureuse, et posa les mains dans ses cheveux, les caressant doucement.  

 

- Alors c’est confortable ?, l’interrogea-t-elle.  

- Attends, je teste., dit-il, positionnant sa tête de diverses manières.  

- Attention… tu m’excites…, le taquina-t-elle.  

 

Il releva un regard malicieux et chatouilla ses flancs la faisant rire.  

 

- Arrête, je t’en supplie, arrête !, cria-t-elle, se tortillant dans tous les sens pour échapper à son emprise.  

- Non. Toute bêtise mérite sanction et, pour une fois que je suis un homme sage, tu cherches à me détourner du droit chemin., lui reprocha-t-il avec un grand sourire.  

- Ryo, arrête, s’il te plaît ! Je ne ferai plus, promis !, se défendit-elle, riant de bon cœur, le souffle court.  

- Promis ? Vraiment promis ?, l’interrogea-t-il, amusé.  

- Oui ! Oui ! Vraiment je te le promets !, cria-t-elle.  

 

Il cessa de la torturer et la regarda reprendre son souffle, se plaisant juste à l’observer et appréciant juste le moment présent.  

 

- Je t’aime, Kaori., lui avoua-t-il soudain.  

 

Elle le fixa avec ses grands yeux écarquillés et un sourire ému étira ses lèvres. Elle caressa son visage et glissa les doigts dans ses cheveux avant de l’inciter à remonter vers elle.  

 

- Moi aussi, je t’aime., murmura-t-elle avant de l’embrasser.  

 

Ravi de son bonheur, se sentant en adéquation avec lui-même, il l’enlaça et lui rendit son baiser avec tendresse. Il n’avait toujours nulle envie de lui faire l’amour. Ce moment lui suffisait amplement à satisfaire ses besoins actuels. Ils restèrent ainsi à s’embrasser un long moment avant de se serrer l’un contre l’autre.  

 

Pressé contre son dos, une main tenant l’une des siennes et l’autre posée sur son ventre, il laissa ses pensées voguer dans un océan calme et serein. Il sentait les doigts de sa compagne aller et venir sur son bras doucement et ce geste le berça doucement, l’emmenant dans les bras de Morphée.  

 

- Je suis ravi de pouvoir de nouveau te tenir dans mes bras cette nuit., murmura-t-il, déposant un baiser sur son épaule.  

- Moi aussi. Je n’aurais pas aimé passer la nuit avec l’autre., acquiesça Kaori, fermant les yeux.  

- Si tu penses que je te laisserais passer la nuit avec un autre homme, tu rêves., grommela-t-il.  

 

Il la sentit rire et ne put s’empêcher de sourire. Si toute leur vie devait être ainsi faite de rires et de douceur, il prenait. Il savait qu’il y aurait des moments plus durs, toujours des méchants pour les emmerder mais, malgré tout cela, il n’envisageait pas de revenir en arrière. Il se sentait bien dans leur relation de couple.  

 

- Bonne nuit, Kaori.  

- Bonne nuit, Ryo.  

 

Il se nicha contre elle, prêt à dormir sereinement, et repensa à la discussion qu’ils avaient eue plus tôt en voiture.  

 

- Tu as raison, je suis jaloux comme un pou. J’ai envie de tuer chaque homme qui t’approche depuis des années., finit-il par admettre.  

 

Kaori sourit à sa confession, preuve du stade où ils en étaient arrivés. Jamais avant il n’aurait admis une telle chose mais il s’ouvrait à elle et elle appréciait. Elle ne lui demandait pas qu’il lui déballe tout, il avait droit à son jardin secret comme tout un chacun, mais juste quelques mots par moments pour renforcer leurs longs silences où seuls leurs regards parlaient pour eux.  

 

- Merci, Ryo., murmura-t-elle, embrassant sa main.  

 

Ils s’endormirent sereinement, partageant une longue nuit calme.  

 

Il se réveilla en premier le lendemain matin et regarda son compagne dormir paisiblement. Elle était allongée sur le ventre, la tête nichée entre ses bras, légèrement tournée vers lui. Il aurait aimé la sentir contre lui mais il ne voulait pas la réveiller. Il appréciait de la voir ainsi sereine, un léger sourire aux lèvres. Il avait été habitué à la voir se lever aux aurores mais depuis qu’ils avaient décidé de faire chambre commune, elle s’était progressivement levée un peu plus tard et lui beaucoup plus tôt, ce qui leur permettait de profiter au maximum de chaque journée qui passait.  

 

C’était des matins comme celui-là qu’il voulait pour le reste de ses jours, des matins comme celui-là avec elle et uniquement elle. Il était jaloux des hommes qui l’approchaient mais elle ne les aguichait pas. Elle était jalouse, et il le savait depuis longtemps, mais lui ne s’était jamais préoccupé de ménager ses sentiments. Il avait dragué tant et plus devant elle, provoquant sa colère, mais ce temps-là était fini. Il ne voulait plus de tout cela. Cela faisait des mois qu’il s’était calmé et jamais elle ne le lui avait fait remarquer. Pourtant, il était sûr qu’elle s’en était aperçue mais peut-être avait-elle peur de réveiller ses vieux démons en le mentionnant…  

 

- A quoi tu penses ?, lui demanda soudain Kaori après l’avoir observé quelques secondes perdu dans ses pensées.  

- A mes habitudes passées., répondit-il d’un ton neutre.  

- Lesquelles ?, l’interrogea-t-elle.  

- J’en ai tant que ça ?, lui retourna-t-il, malicieux.  

- Boire à tout va, t’endormir dans des ruelles, faire des visites nocturnes, critiquer ma cuisine, mes tenues, m’appeler ton petit frère ou Kaoru…, commença-t-elle à énumérer, le regard pétillant.  

- Que de changements… Et je ne drague plus dans la rue ni ne saute sur nos amies quand je les croise., souligna-t-il.  

- Effectivement. C’est plaisant, très plaisant même., apprécia-t-elle.  

- Ca ne te manque pas ?  

 

Il la regarda et réfléchit un court instant avant de lever la main et remettre une mèche qui venait de glisser sur son front.  

 

- Tant que je peux te sauter dessus…, commença-t-il.  

- Autant que tu veux., répondit-elle, plongée dans son regard.  

- Alors non, ça ne me manque pas du tout. J’ai tout ce qu’il me faut à mes côtés., lui assura-t-il.  

- Redis-le moi…, le taquina-t-elle, ses prunelles brillant d’une lueur chaude et aimante.  

- La première ou la deuxième partie ?, lui retourna-t-il, amusé.  

- Hmm… laisse-moi réfléchir… Les deux ?, suggéra-t-elle, malicieuse.  

- Ca ne me manque pas du tout. J’ai tout ce qu’il me faut à mes côtés., lui redit-il.  

- Encore…, lui redemanda-t-elle.  

 

Elle se hissa sur lui et il l’entoura de ses bras. Il s’abreuvait de son sourire, de son regard pétillant, de sa légèreté…  

 

- Ca ne me manque pas du tout. J’ai tout ce qu’il me faut à mes côtés… enfin sur moi maintenant…, s’amusa-t-il.  

- Encore…, fit-elle, se mettant à rire.  

- Epouse-moi.  

 

Elle se calma soudain et l’observa comme sonnée. Il ne fuyait pas son regard et semblait très sérieux. Il était même calme, très calme.  

 

- Tu ne me demandes pas de répéter ?, la taquina-t-il.  

- Je… C’est…, bafouilla-t-elle.  

- Besoin que je te pince pour t’assurer que c’est vrai ?, l’interrogea-t-il.  

- Non… mais Ryo, ça ne fait que six mois qu’on est ensemble. Tu ne trouves pas que c’est un peu tôt ?, lui retourna-t-elle malgré son envie de lui hurler « oui ».  

- Tu trouves que c’est trop tôt ? Ca fait juste huit ans qu’on vit ensemble. On se connaît, Kaori. On se respecte, partage les mêmes valeurs et aujourd’hui le même lit, on s’entend bien et on a même appris à se parler., argumenta-t-il.  

 

Elle l’observa, surprise de l’entendre la convaincre, et eut du mal à croire que ça pouvait être vrai. Il la demandait en mariage. C’était quelque chose à laquelle elle ne s’attendait pas, surtout pas maintenant, pas si tôt.  

 

Ryo s’assombrit face à son silence. S’était-il trompé sur ce qu’elle espérait de leur relation ? Il avait toujours pensé qu’elle serait assez classique sur le sujet, surtout après l’histoire avec son supposé grand-père et le mariage de Miki, mais peut-être avait-elle totalement abandonné l’idée depuis le temps…  

 

- Je pensais que ça te plairait…, murmura-t-il, déçu.  

- Oui, bien sûr. J’ai envie d’être ta femme, Ryo, mais je ne veux pas que tu te sentes obligé de le faire. Notre relation me suffit comme elle est., lui expliqua-t-elle.  

- Pas à moi. Je me suis moqué de Miki et Umi mais j’ai compris ce qui les avait poussés… et j’ai envie de ça pour nous, pour toi., lui avoua-t-il.  

- Je t’aime., souffla-t-elle, l’embrassant tendrement.  

- Moi aussi., lui répondit-il.  

- Alors c’est oui ou c’est non ?, lui redemanda-t-il.  

 

Elle sonda une nouvelle fois son regard sombre et y lut son attente mais aussi sa sérénité.  

 

- C’est oui. Bien sûr que j’ai envie d’être ta femme !, s’exclama-t-elle, l’embrassant.  

 

Il la fit basculer sur le dos, soulagé de sa réponse. Il ne s’était même pas rendu compte à quel point il avait appréhendé qu’elle lui dise non et qu’il se rende compte qu’il s’était planté sur toute la ligne.  

 

- Oui, Ryo., répéta-t-elle à voix basse, le rassurant.  

- Je t’aime., lui répondit-il, caressant sa joue.  

- Attends une seconde., lui demanda-t-il.  

 

Il ouvrit le tiroir de sa chevet et attrapa un boîtier qu’il lui présenta en l’ouvrant, lui montrant une fine bague sertie d’une améthyste.  

 

- Quoi ? Mais quand ?, s’étonna-t-elle.  

- Quand tu es partie aux Etats-Unis avec Mick. Je passais devant une boutique et je l’ai vue. J’ai simplement su., lui répondit-il.  

- Tu l’aimes ?  

- Toi, je t’aime et elle… tu as très bon goût., lui dit-elle avec un sourire éblouissant.  

- Alors donne-moi ta main que je te la passe et après…, commença-t-il d’une voix suave.  

- Après ?, répéta-t-elle, lui tendant sa main gauche.  

- Après, on va s’entraîner pour la nuit de noces., lui promit-il, glissant l’anneau à son annulaire.  

 

Il observa le résultat et le trouva très joli. Il posa les lèvres sur la pierre avant d’aller chercher les siennes. Quand ils se séparèrent, elle plongea dans son regard avant d’admirer de nouveau la bague.  

 

- Pourquoi une améthyste ?, l’interrogea-t-elle.  

- Parce que c’est la pierre qui était au sommet de l’artefact qui nous a permis de rester ensemble., lui dit-il, confirmant ses soupçons.  

- C’est un bon choix, un très bon choix. Je t’aime., lui redit-elle, surfant sur un petit nuage de bonheur.  

- Moi plus.  

- Non moi…, objecta-t-elle.  

- Moi et c’est mon dernier mot., la coupa-t-il, l’embrassant langoureusement avant de s’attaquer à sa gorge. 

 


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