Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi n'y a-t-il pas de version HTML des fics NC-17?

 

Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 3 :: Chapitre 3

Publiée: 28-04-21 - Mise à jour: 28-04-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 3 : Episode 3 : Au décompte des dix secondes, l’amour est là.  

 

- Bonjour, Madame., salue-t-il.  

 

Le petit sourire est charmant, le coup d’oeil éloquent et, un instant, il est tenté de suivre la jeune femme pour tenter sa chance quand un « Maman ! » brise son élan. Sans intérêt, se dit-il et il continue son chemin, veillant les alentours. Le couloir est vide même s’il entend bien quelques bruits de conversations émaner des portes qu’il passe. Sa cible est là à quelques mètres et il avance à pas de loup. Arrêté devant le panneau qui le sépare de sa quête. Sa quête… il se met à ricaner bêtement. Ce n’est pas le Graâl non plus qu’il cherche mais, quand même, tant de mystères l’ont rendu curieux, d’autant que le peu d’informations qu’il a glanées l’a fait quelque peu rêver ces dernières nuits…  

 

Un coup d’oeil à droite, un coup d’oeil à gauche, il tourne discrètement la poignée et se glisse dans l’appartement. Tout est exactement comme il se le rappelle, mis à part le tablier pendu sur la patère près de la cuisine. Entendant le son familier d’une douche qui coule, ses yeux se transforment en petits cœurs, ses lèvres se tordent en un rictus baveux et il doit faire un effort suprême pour ne pas hurler son arrivée. Si le deuxième occupant de l’appartement est encore là, il risquerait de ne pas apprécier.  

 

Mode cafard activé, l’envahisseur se plaque contre le sol et, à la seule force de ses dix doigts de pieds et de mains, avance à une vitesse prodigieuse vers l’origine du bruit sublimé. La traînée de bave qui le suit n’est que l’un des indices des images sensuelles qui flottent devant ses yeux de la miss mokkori qui vit là. Les dessous étaient peut-être simples et sans apprêt particulier mais le fin connaisseur qu’il est a bien mémorisé la taille et leurs particularités : poitrine voluptueuse, bassin et fessier tout à fait à son goût, ventre plat et, à en juger le jean plié sur la chaise non loin, jambes longues et fuselées sur hanches étroites… Une miss mokkori et pas une adolescente à en croire les livres posés sur son bureau… Physique approuvé, âge approuvé… Cible validée !  

 

Accroupi contre le mur qui le sépare de son fantasme, il guette une nouvelle fois le bruit qui trahirait la présence de l’autre occupant de l’appartement. Rien, rien de rien… A lui, la miss mokkori ! Prêt à savourer la vision enchanteresse, il s’arrête néanmoins un instant.  

 

- Tu ne devrais pas, Ryo. C’est la sœur de ton meilleur ami., entend-il dans sa tête.  

- On s’en fiche. Si c’est son meilleur ami, il devrait lui avoir présenté depuis longtemps, non ?, répond une autre voix.  

 

C’est vrai, ça, il ne fait que corriger un oubli d’Hide.  

 

- Un oubli ? Tu ne te rappelles pas qu’elle ne perd rien à ne pas connaître un obsédé comme toi ? Et il n’a pas tort…., ironise la première voix, rappelant les paroles vieilles de quelques jours de son ami.  

- Un obsédé ?! Un fin connaisseur des beautés de ce bas monde, tu veux dire ?, réplique l’autre, ironique.  

 

Il accorde le point en toute mauvaise foi à la deuxième voix et se décide à passer à l’action. Trois… Deux… Un… il approche de la porte rapidement et… Bam ! se la prend en pleine figure. Un court instant, le monde se fige, cesse de tourner, tous les mouvements sont suspendus avant que le corps stoppé dans son élan ne tombe à la renverse, les doigts frétillant encore alors qu’ils étaient prêts à agripper le corps recherché, le nez aplati par le choc, le mokkori encore dressé…  

 

- Ah… ahahah…, gémit le nettoyeur dont la souffrance n’est rien comparée à la déception de n’avoir pu observer les formes dénudées de sa cible.  

- Ryo ? Que fais-tu là ?  

 

Cette voix… Non !, hurle-t-il mentalement… avant de se sentir nauséeux à l’idée qu’il allait sauter, mokkori en étendard, sur son partenaire à poils dans la douche. La grimace de douleur devient grimace de dégoût alors qu’à une portée de main, un corbeau passe en croassant. Enfer et damnation ! Encore raté…  

 

- Ryo ? Que fais-tu là ?, répète Hide patiemment.  

 

Trouver une réponse… vite… très vite avant qu’il ne se pose des questions…  

 

- Tu es venu me rapporter le contrat d’assurance-vie ?, lui demande-t-il.  

- Oui !, s’exclame le nettoyeur avec vigueur et reconnaissance avant de se reprendre et de toussoter.  

- Je veux dire oui, bien évidemment : je te rapportais le contrat d’assurance-vie., répond-il plus calmement avant de réaliser qu’il était dans la mouise.  

- Tu aurais pu me le redonner tout à l’heure quand je serais venu chez toi., lui fait remarquer son partenaire.  

- Ce n’est pas faux mais… je voulais tester tes compétences. Je suis déçu, Hide. Tu ne m’as même pas entendu entrer. Ce n’est pas digne de mon partenaire., conclut Ryo, sentencieux.  

 

Il s’étonne de voir son compère rigoler doucement avant d’attraper ses lunettes sur la table et de les remettre.  

 

- Si Kaori avait encore été là, tu m’aurais vu bien plus tôt. Moi, je ne crains pas grand-chose de ta part., plaisante-t-il.  

- Ah… parce que ta sœur est déjà partie ?, pipe, surpris, le nettoyeur.  

- Il y a quelques minutes à peine. Tu l’as peut-être même croisée., lui apprend son ami.  

- Encore ?!, s’exclame le pervers numéro un du Japon, ayant du mal à croire qu’il l’avait loupée une deuxième fois.  

- Je veux dire, elle est matinale., se reprend-il face au regard interrogateur du grand frère protecteur.  

- Oui, matinale… contrairement à toi… d’habitude., lâche Maki, amusé.  

- Je vais m’habiller., annonce-t-il.  

- Et Ryo, il vaudrait mieux pour toi que je ne te retrouve pas dans la chambre de ma petite sœur. Si tu ne sais pas quoi faire, prends la serpillière et efface les traces de bave au sol., lui conseille-t-il.  

- Les traces de… Je ne vois pas de quoi tu parles…, répond Ryo innocemment.  

 

A peine son ami disparu, le nettoyeur tente une percée vers la chambre de la demoiselle, porte au fond à gauche, mais, dans son élan, glisse en arrière sur la flaque visqueuse étalée au sol et s’étale dans un gros bang.  

 

- Tu vois de quoi je parle maintenant ?, lui demande son ami de sa chambre.  

 

Comme si la moquerie ne suffit pas, une libellule passe par là… Rapidement, il essuie les traces de son forfait mais ça n’a rien de désintéressé. A peine fini, il repart à pas de loup vers la chambre de la demoiselle, bien décidé à au moins obtenir un petit quelque chose, ne serait-ce que la vue de ses jolis dessous, peut-être même de repartir avec un ou deux… ou plus, pense-t-il, ricanant.  

 

- Alors ce contrat…, commence Hide, revenant dans la pièce et s’arrêtant en voyant son ami, la main sur la poignée de la porte de Kaori.  

- Ryo…, gronde-t-il, les sourcils froncés.  

- Je… Je voulais juste m’assurer qu’elle n’était pas piégée., se défend le nettoyeur, actionnant l’objet avant d’ouvrir la porte.  

- Je vais m’assurer qu’il n’y a pas de bombe dans sa chambre., fait-il, se glissant dans la pièce et s’enfermant à l’intérieur.  

- Ryo, sors de là tout de suite !, crie Maki à travers la porte.  

 

Indifférent à la colère de son ami, le nettoyeur se jette sur les tiroirs de la demoiselle et en sort ses petites affaires, s’en donnant à cœur joie, sautillant dans tous les sens, la bave aux lèvres, un soutien-gorge sur la tête. C’est ainsi que le retrouve son ami, furieux, après avoir forcé la serrure.  

 

- C’est la chambre de ma sœur, Ryo ! Dehors !, lui ordonne-t-il, le prenant par le col et l’entraînant, fronçant les sourcils en voyant le bazar qu’il a mis.  

- Donne-les moi., lui ordonne-t-il.  

- Quoi ?, demande l’autre innocemment, fourrant les mains au fond de ses poches.  

- Ca !, répond Maki, tirant le bout d’un soutien-gorge formant le début d’une chaîne.  

- Tu es impossible ! L’autre fois ne t’a pas suffi ?, grogne le grand frère, excédé.  

- C’est encore moi qui ai dû m’excuser de tes bêtises auprès de ma sœur., lui fait-il savoir.  

- Ca, ça peut s’arranger. Présente-la moi., propose Ryo, intéressé.  

 

Maki ne lui répond pas et pose la lingerie de Kaori sur la table de la cuisine. Les présenter ? Un coup, c’est oui, un autre, non et aujourd’hui, c’est clairement non vu le comportement de son ami. Si seulement il était moins… irresponsable, immature, pervers, obsédé, et un peu plus le vrai lui ! Hide soupire et se tourne vers son acolyte.  

 

- J’ai vu que tu avais accompli ta mission., fait Hideyuki, éludant la dernière proposition de son ami.  

 

Ryo saisit le journal sur la table et le déplie. La une titre la mort de Tarentini, tombé raide mort hors du ring.  

 

- J’accomplis toujours mes missions., répond le nettoyeur sombrement.  

- La cliente a dû être satisfaite. Ca lui tenait vraiment à cœur., approuve Hide.  

 

Les félicitations ne sont pas de mise dans ce genre de situation. Ryo ne tire aucune fierté de ce genre de mission.  

 

- Oui. J’espère qu’elle retrouvera le goût de vivre même s’il ne lui reste que peu de temps., pipe le nettoyeur.  

- Elle a refusé de passer la nuit avec toi ?, se moque gentiment Maki.  

- Je ne lui ai même pas proposé. Je lui ai juste conseillé d’arrêter de boire. Ce n’est pas digne d’un bon médecin., répond son partenaire.  

 

Hide n’est même pas surpris : cela fait partie des contradictions qui le définissent et qui le laissent toujours perplexe sur la façon d’agir avec lui sur certains sujets.  

 

- Tu es malade, Ryo, ou tu as été touché par cette jeune femme ?, lui demande-t-il, curieux.  

- Touché ? Oui énormément…, répond son partenaire, mokkori dressé.  

- C’est pas possible., grommelle Maki.  

- Bon, tu m’as dit que tu me ramenais le contrat d’assurance., réoriente-t-il la conversation.  

- Oui effectivement. Attends, je vais le retrouver., commence Ryo, fouillant ses poches exagérément.  

- Je l’ai !, brandit-il fièrement.  

- Non, ce n’est pas ça…, soupire Maki, attrapant une des petites culottes de sa sœur.  

- Effectivement, trop doux pour du papier., ricane le nettoyeur, lorgnant sur la pièce de lingerie.  

 

Voyant le regard sévère de son ami, il se doute qu’il n’aura pas gain de cause et se remet à la recherche du contrat qu’il sait avoir déchiré sciemment après le combat. Il sort soudain un autre papier et le tend à son ami.  

 

- Voilà !, lui annonce-t-il.  

- Ryo, c’est un billet d’entrée., lui fait remarquer Hide.  

- Ah non ! C’est le contrat. Le billet d’entrée, je l’ai déchiré. J’étais tellement en rage d’avoir perdu mon pari que j’en ai fait des confettis., ment le nettoyeur.  

- Ryo, c’est un billet d’entrée…, réitère Maki, lui montrant le recto avec les deux visages des concurrents, l’heure et la date du combat.  

- Nooooooooon…, laisse traîner Ryo, faisant mine d’être horrifié.  

- Alors ce que j’ai déchiré, c’était le contrat d’assurance-vie ? Comment ai-je pu être aussi bête ?, gémit-il faussement désolé.  

- Tu as quoi ?, s’étrangle Hide.  

 

Voyant son air niais, il se calme et le regarde, mi-désabusé, mi-amusé. Il ne croit pas une seule seconde qu’il s’agisse d’une erreur de sa part. Rien que la taille des deux documents est trop différente pour se tromper, la qualité du papier également et, pour un homme capable de distinguer une culotte en soie d’une culotte en satin, c’est une erreur inimaginable. De plus, Ryo est loin d’être aussi inconscient. S’il l’a fait, c’est sciemment.  

 

- Ryo… Tu es exaspérant. Tu ne me feras pas croire que c’est un accident., lui affirme-t-il.  

- Si, je te jure., ment effrontément son partenaire.  

- Ecoute, je vais retourner à la salle et retrouver tous les morceaux. On les recollera avec du scotch. Tu sais que je suis super doué en puzzles., lui propose-t-il.  

- En puzzles de filles dénudées., lui opposa Hide, voyant clair dans son jeu.  

- On ne peut pas multiplier les missions où nous ne sommes pas payés., lui fait-il remarquer, terre à terre.  

- Mais on a été payés…, objecte Ryo.  

- Il y a trois mois… Depuis plus rien. Je veux bien faire preuve de charité mais ce n’est pas ainsi que tu vas pouvoir payer tes munitions et gadgets, encore moins tes dettes de cabarets et bars. Moi, j’ai une bouche à nourrir et des études à financer de mon côté. Il faut un minimum, Ryo., lui rappelle son partenaire.  

- Ben, on s’en est toujours sortis, non ?, intervient le nettoyeur, prenant un air nonchalant.  

 

L’argent n’a jamais été vraiment un souci pour lui, qu’il en ait ou pas. Il a appris à vivre avec peu. Ce qu’il a ici même sans un sou est toujours mieux que l’endroit où il a grandi.  

 

- Oui mais j’aimerais bien cesser de jongler en fin de mois et donner un pécule à ma sœur pour qu’elle débute sa vie un peu plus sereinement., explique Hideyuki, soucieux.  

- T’as encore du temps, vieux. Allez, je te promets de ne plus me tromper entre un ticket d’entrée et un contrat d’assurance-vie., lui promet son partenaire, lui tapant sur l’épaule.  

- Comme si tu t’étais trompé… Dis plutôt que ça te dérangeait de te faire payer sur sa vie., pipe l’ex-inspecteur.  

- Moi ? Je prends bien des contrats sur la vie pourquoi ça devrait me déranger ?, prétend Ryo, remettant dans ses poches ce qu’il en avait sorti.  

- Ryo, donne-moi cela., fait Hide, agitant les doigts.  

- Oh allez, st’plait… sois sympa. Je n’ai pas de sœur, moi !, gémit le nettoyeur s’accrochant à la petite culotte qu’il a tenté de récupérer en douce.  

- Prends-toi une femme., lui suggère son ami.  

- Une femme ? Mais que ferais-je d’une femme quand j’en ai mille qui m’attendent !, s’exclame l’Etalon de Shinjuku.  

- Mille qui t’attendent ? Il y en a peut-être une qui trouvera grâce à tes yeux alors…, pipe Maki, amusé.  

 

Ryo regarde son ami avec incompréhension et prend un air dépité.  

 

- Mais pourquoi une alors qu’il y en a mille ? Il faut alors qu’elle vale les mille et je n’en vois qu’une qui pourrait correspondre., répond-il, posant un regard malicieux sur son partenaire  

- Vraiment ? Je me demande de qui tu parles…, réplique Maki avec un petit sourire entendu.  

- De la seule, de l’unique…, rétorque Ryo.  

- De celle qui adore t’épingler à son tableau de chasse ou te taper dans l’oeil au sens littéral du terme…, suggère l’ex-inspecteur, amusé.  

- C’est la miss Mokkori par excellence et, avec tout ce qu’elle me doit, je l’aurai dans mon lit avant toi !, affirme le nettoyeur, dégainant son carnet à coups et le dépliant.  

 

Une liste longue de près de deux mètres se déroule sur la table de la cuisine.  

 

- Effectivement, elle te doit beaucoup…, murmure Hide, prenant une partie de la liste et l’observant attentivement.  

- Au fait, j’ai vu Saeko hier soir et elle m’a dit de te passer un message., lui apprend-il.  

- Quel message ?, lui retourne son partenaire.  

- Elle est prête à régler ses comptes., l’informe Maki, remontant ses lunettes sur son nez.  

 

Ryo le regarde bêtement un instant avant de se mettre à danser victorieusement pendant un moment.  

 

- Je dois la retrouver où ? Au baby-love motel ? Au blue rabbit ? A moins que ce ne soit chez elle ?, l’interroge-t-il, excité.  

- Elle n’a pas précisé mais je pense bien que c’est inutile…, réplique Maki.  

- Elle veut que je la surprenne, c’est cela, n’est-ce pas ?, suppose le nettoyeur.  

- Je ne sais pas qui sera le plus surpris…, pipe Hideyuki, remontant la liste avant de s’arrêter et de la déchirer, ne laissant plus que deux tickets.  

- Voilà, les comptes sont réglés., lui annonce-t-il, roulant la liste en boule et la jetant à la poubelle.  

- Quoi ? Mais non !, hurle Ryo, se précipitant dans la poubelle pour retrouver sa liste, la défroissant et la lissant le mieux possible.  

- Mais si., lui oppose calmement son partenaire.  

- Mais pourquoi ?, gémit le lésé.  

 

Hide lève un sourcil et fixe son ami du regard, se demandant s’il est sérieux en se demandant pour quelle raison la troisième partie de leur triangle amoureux a décidé de restreindre drastiquement son nombre d’arriérés.  

 

- Tu croyais vraiment qu’on ne trouverait pas la balle dans son crâne à l’autopsie ?, l’interroge-t-il.  

- Je ne suis pas naïf non plus mais l’arme est intraçable…, se vante Ryo.  

- Il vaut mieux éviter tout risque donc elle a pris l’enquête en charge. Ca, c’est juste le prix à payer pour les embêtements qu’elle aura., lui fait comprendre l’ex-inspecteur, connaissant parfaitement les rouages du système.  

- C’est ce qu’elle t’a dit ?, le questionne le nettoyeur.  

- Juste avant qu’on aille se coucher., affirme son binôme.  

- Tu… tu… tu… as couché avec Saeko ?! Nooooooon., gémit Ryo théâtralement.  

- Qu’est-ce qui t’embête ? Qu’elle veuille de moi ou que je sois le premier ?, lui demande son ami sérieusement.  

- Moi, j’ai tout ça de dettes et, à chaque fois, elle m’entourloupe. Combien t’en avais ?, lui retourne le nettoyeur.  

- Toujours qu’une., réplique Hide, d’un ton pince-sans-rire.  

 

Surpris, Ryo cligna des yeux et se tut, ne sachant quoi dire avant de se mettre à rire.  

 

- Je crois que je l’ai bien cherché., finit-il par admettre.  

- Je crois aussi., réplique Hide, se gardant bien d’expliciter que chacun s’était couché chez soi, dans son lit.  

 

C’était trop beau de voir Ryo dans ses petits souliers pour une fois.  

 

- Bon, je vais aller chercher l’une de ces mille femmes qui pourraient réchauffer mes nuits., annonce Ryo, se dirigeant vers la sortie.  

- Ryo !, l’interpelle son ami, l’approchant.  

- Je te promets de ne plus déchirer nos revenus la prochaine fois., affirme le nettoyeur.  

- Promets-moi d’arrêter ça aussi., lui demande Maki, attrapant dans sa poche intérieure la culotte panda chipée auparavant.  

- Je ne sais pas comment elle est arrivée là., se défend l’obsédé notoire, enlevant les mains de ses poches, entraînant une ribambelle de sous-vêtements avec.  

- Mais…, fait Hide, se tournant vers la table et ne voyant plus la lingerie qu’il avait déjà retirée de ses poches plus tôt.  

- Tu es infernal !, se fâcha-t-il, attrapant la chaîne et la reprenant, avant d’éjecter son équipier de chez lui.  

- Bonjour, Madame Yotsuda., salua-t-il, cachant ses mains derrière son dos en voyant le regard désapprobateur de sa voisine à la vue des sous-vêtements féminins.  

 

Il referme la porte et va ranger les pièces volées dans la chambre de sa sœur avant de se rendre à la gare.  

 

Faisant face à la clinique Kodama, Ryo observe l’arrivée de son ex-cliente. Avec plaisir, il note le sourire retrouvé et le teint frais et reposé de la jeune femme. Leur petite conversation après meurtre a porté ses fruits apparemment.  

 

- Ca, ça vaut toutes les rémunérations., murmure-t-il avant de s’en aller et d’aller donner une petite dose de folie à Shinjuku.  

- Hide, je pense qu’on a un problème. Il faudrait revérifier la serrure de la porte d’entrée., lui apprend Kaori, le soir même.  

- Pourquoi ? La porte était ouverte ?, s’inquiète-t-il.  

- Non mais quelqu’un est venu fouiller dans mes affaires., explique-t-elle.  

- Oh… ça… Je vais gérer., lui affirme-t-il, nonchalant.  

 

Kaori fronce les sourcils face à son air délétère. Elle le regarde évoluer dans la pièce et, soudain, lui fait face, les poings sur les hanches.  

 

- Ce n’est pas toi tout de même ?, lui demande-t-elle.  

- M… Moi ? Ca va pas la tête ! Tu me prends pour qui ?, s’insurge-t-il, soutenant son regard noir.  

 

Tout aussi soudainement, elle se met à rire et l’enlace affectueusement.  

 

- Je te taquine. Je sais que ce n’est pas ton genre. Et parmi tes amis qui viennent ici, je n’en vois pas un faire cela… à moins que tu m’en caches un ?, lui demande-t-elle innocemment, le laissant coi.  

- Il faudra revérifier la serrure., réitère-t-elle, s’écartant et retournant à la préparation du repas.  

- Je ne vois pas non plus., marmonne son frère avant d’aller ranger le linge qu’elle a repassé.  

 

Ce qu’il ne voit pas non plus, c’est le petit regard malicieux qui le suit jusqu’à ce qu’il disparaisse. Il est venu chez eux et il a fouillé dans ses affaires. Elle en est fâchée mais, en même temps, son cœur ne peut s’empêcher de battre à tout rompre. Il est venu… dans sa chambre…  

 


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