Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 40 :: Chapitre 40

Publiée: 20-04-22 - Mise à jour: 20-04-22

Commentaires: Bonjour, voici un nouvel épisode des claps de fin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 40 : Episode 43 : Le cœur d’une femme célébré avec des cookies  

 

Assise à table à côté de Ryô, Kaori regarde la jeune Annabelle rougir alors qu’il vient d’accepter un de ses petits gâteaux, les premiers qu’elle a faits elle-même en forme de petits cœurs et présentés dans un joli panier avec un nœud au sommet. Encore une qui est tombée amoureuse de lui et pourtant, ce n’était pas gagné au départ puisque la jeune demoiselle n’était attirée que par les hommes bien mûrs aux cheveux blancs comme elle le disait. Mais voilà entre temps, ils l’ont protégée et ont réussi à démêler cet imbroglio, permettant à Annabelle de retrouver son grand-père, seule famille qu’il lui reste et, grâce à cela, envolé le complexe du grand-père…  

 

Dépitée, elle tend une main vers le panier pour prendre un gâteau mais Ryô l’éloigne d’elle.  

 

- Ce sont mes petits gâteaux !, lui lance-t-il, les protégeant au plus grand plaisir de leur cliente.  

 

Il n’en faut pas plus pour la rendre furieuse et Kaori se lève en tapant du poing sur la table.  

 

- Puisque c’est ainsi, tu te prépareras à manger tout seul !, lui lance-t-elle avant de s’en aller.  

- Pour une fois, je ne souffrirai pas de maux d’estomac insoutenables…, pipe-t-il, narquois.  

 

Soudain, Annabelle ne voit plus sa tête mais un marteau en lieu et place.  

 

- Tout va bien, Monsieur Saeba ?, s’inquiète-t-elle, venant le secourir.  

- Oui, oui, je suis habitué., lui apprend-il.  

- Merci pour les petits gâteaux, Annabelle. C’est très gentil de votre part., la remercie-t-il.  

- Oh mais je vous en prie. Je… Je pense réécrire un recueil de poèmes. L’inspiration m’est revenue. Je… est-ce que je pourrai vous envoyer une invitation pour la première lecture ?, lui demande-t-elle, baissant les yeux, les pommettes en feu.  

 

Ryô l’observe un instant, se demandant s’il a envie de poursuivre cette aventure pour obtenir ce qu’il aime avoir de toutes femmes, avant de sourire légèrement, sentant une présence non loin. A l’étage, cachée derrière le garde-corps, Kaori enrage, se retenant difficilement de ne pas intervenir. En voilà une qui ne manque pas de culot et lui, il ne va certainement pas se priver d’accepter juste histoire de tirer un coup avec cette pauvre jeune femme éperdument amoureuse de son pervers de partenaire… Elle sent la colère monter et une massue se matérialise dans sa main.  

 

- C’est… charmant mais je n’ai pas grand attrait pour la poésie., lui répond-il poliment.  

- Ah bon ? Vraiment ?… Qu’est-ce qui vous plaît alors ?, l’interroge Annabelle, surprise et un peu déçue.  

- Des choses beaucoup plus simples mais beaucoup plus amusantes…, lui dit-il.  

- Mais dites-moi lesquelles ! J’aimerais tellement apprendre à vous connaître., lui fait-elle savoir avec entrain.  

- J’aimerais beaucoup refaire notre petit jeu de l’autre jour. Vous vous souvenez… celui où on s’est retrouvés presque nus tous les deux., lui apprend-il d’une voix suave.  

- Oh… mais… c’est que…, bafouille-t-elle, rougissant de gêne.  

 

C’est le moment, se dit-il. Son visage se transforme, prenant un rictus familier, et il avance les doigts vers Annabelle.  

 

- Allez Annabelle, laissez-moi voir votre joli soutien-gorge puis votre petite culotte. Allons tirer un coup pour célébrer vos retrouvailles avec votre famille !, lui lance-t-il avançant d’un pas alors qu’elle recule effrayée.  

- Je… Non… Je… Je dois m’en aller., lui oppose-t-elle.  

- Mais non, Annabelle ! Restez voyons !, crie-t-il, la poursuivant alors qu’elle s’en va.  

 

Il sait qu’il sera arrêté dans sa course bien avant de l’avoir attrapée et qu’elle aura le temps de s’enfuir en toute sécurité… et ça ne manque pas. Soudain, sa tête s’écrase dans le sol, lui laissant le temps d’apprécier la solidité des poutres traversantes et il entend les pas de course dans l’escalier.  

 

- Tu ne peux pas t’en empêcher, hein ?! Pauvre Annabelle qui pensait avoir trouvé l’amour ! Il a fallu que tu salisses ça aussi !, se fâche Kaori, retirant la massue.  

- Tu étais là ?, fait-il, feignant avoir ignoré sa présence.  

- Tu crois vraiment que je peux te laisser seul avec une jolie femme ? Regarde, en plus, tu lui brises le cœur., lui fait-elle remarquer, désolée pour Annabelle même si elle avait été jalouse un temps.  

 

Nonchalamment, Ryô se relève et va vers la table où il attrape un petit cœur en chocolat et le brise en deux.  

 

- Tu n’as donc aucune attention pour les femmes en général ? Ton seul but est vraiment de coucher avec toutes les femmes ?, lui demande-t-elle.  

- Non, pas toutes les femmes… seulement les mokkori…, lui répond-il, avalant un des deux morceaux.  

 

Même s’il n’aime pas ce qu’il entend, il n’en laisse rien paraître. Il pourrait bien lui répondre qu’il a de l’attention pour une femme en particulier mais où ça les mènerait puisqu’il ne pouvait rien se passer entre eux ? Il prend un autre gâteau qu’il casse à nouveau en deux avant d’en avaler tour à tour chaque morceau.  

 

Fâchée et frustrée, Kaori vient s’asseoir à table et le regarde en biais, fronçant les sourcils. Il l’énerve avec son air décontracté comme si tout cela était un jeu mais dans ce jeu-là, des personnes souffraient réellement comme Annabelle… ou comme elle.  

 

- Pourtant, tu finis presque toujours par les attirer… Elles voient ton mauvais côté et elles finissent toutes par tomber amoureuses de toi, peu importe qui elles sont, jeunes femmes tout simples ou femmes du monde…, murmure-t-elle pour elle-même sans réfléchir.  

 

Il la contemple un instant avant de s’approcher d’elle et de se pencher à son oreille.  

 

- Et toi, Kaori… Toi aussi, tu es tombée amoureuse de moi ?, lui demande-t-il.  

 

Malgré son ton amusé, un sentiment urgent le prend. Il se rend compte qu’il aimerait qu’elle lui dise oui, qu’elle lui avoue les sentiments qu’il pense qu’elle ressent pour lui pour… il ne sait pas pourquoi mais il aimerait. Ce serait certainement vain puisqu’il ne pourrait y répondre mais il aimerait qu’elle lui dise qu’elle est amoureuse de lui. Venant d’elle, ça signifierait forcément quelque chose.  

 

La rouquine se sent rougir jusqu’aux racines des cheveux et fait un gros effort pour ne pas partir en courant… ni sortir de massue pour éluder la conversation. Il saurait sinon qu’elle lui cachait quelque chose et il se foutrait d’elle.  

 

- Qu’est-ce que tu racontes ? Avec tout ce que tu me dis ?, lui répond-elle avec véhémence.  

 

Ne pas se retourner, ne pas le regarder et lui dévoiler le trouble qui est né en elle, surtout rester les yeux rivés sur le panier à gâteaux, concentrée…, se répète Kaori. Nerveuse, elle tend la main pour prendre à nouveau un biscuit mais il retire prestement le panier et s’éloigne avec, un sourire aux lèvres. Elle n’a rien dit et il en est un peu frustré mais sa voix, légèrement troublée, très tendue, l’a trahie ainsi que le fait qu’elle ne lui ait pas fait face. Il est persuadé que son regard lui aurait parlé.  

 

- Pas de petits gâteaux pour toi. Tu es méchante avec moi. Tu me voles mes petits plaisirs., la nargue-t-il, lui faisant une grimace.  

- Tes petits plaisirs ? Ce ne sont que des biscuits, Ryô…, lui fait-elle remarquer.  

- Des petits cœurs en chocolat pour mon petit cœur en guimauve., plaisante-t-il.  

- Ton petit cœur en guimauve saura-t-il un jour se fixer sur un petit cœur en chocolat ?, lui retourne-t-elle.  

 

Elle se maudit de ne pas avoir su tenir sa langue alors que la réponse va forcément la blesser.  

 

- Tout dépend du petit cœur en chocolat. Il faudra qu’il soit fort, très fort…, lui confie-t-il avec un clin d’oeil avant de s’éloigner avec son panier de biscuits.  

 

Elle le regarde partir en fronçant les sourcils. Que doit-elle comprendre ? Que la personne qui l’aimera devra être forte ? Son amour inébranlable ? Qu’elle est un caractère aussi indomptable que lui ? Qu’elle devra avoir une vie aussi sombre que lui ? Elle pousse un long soupir en se massant les tempes. Venant de Ryô, c’est probablement une question insoluble.  

 

Sur le toit, fumant une cigarette, Ryô continue de grignoter les biscuits en les cassant en deux. Il sait que c’était mesquin de sa part de refuser un gâteau à sa partenaire mais il a ses raisons. Après tout, c’est à lui qu’Annabelle a donné ces petits cœurs et ce n’était pas anodin. Quand il avait vu Kaori vouloir en prendre un sans même y penser réellement, il n’avait pu s’empêcher de l’en empêcher. Ca n’avait rien à voir avec le fait que c’était Annabelle qui les lui avait donnés. C’était le geste qu’elle avait eu qui l’avait fait réfléchir.  

 

Sa cigarette terminée, il redescend et entend Kaori vaquer dans la cuisine. Il entre en douce dans la chambre et pose le dernier cœur qui restait au fond du panier sur l’oreiller de sa partenaire. Voilà, c’est la manière dont il entend partager ces biscuits. Le dernier, c’est celui qu’il lui donne. Il n’y en aura plus d’autres, c’est donc le meilleur, celui qui lui donnera un souvenir impérissable et ce souvenir-là, il veut le partager avec quelqu’un qui compte. Il lui a donné son dernier cœur.  

 

Se tournant pour sortir, ses yeux se posent sur la bretelle de soutien-gorge qui dépasse du tiroir. L’ordinateur dans son cerveau se met instantanément en route, brossant la base de données qui répertorie tous les sous-vêtements qu’il a déjà vus et, celui-là, il ne l’a jamais vu.  

 

Ne résistant pas à la tentation, il ouvre le tiroir et en sort sa trouvaille. Alors porté ou pas encore ?, se demande-t-il, le portant à son nez. Porté… il adore cette légère odeur féminine, cette odeur fraîche et discrète. Intrigué, il regarde dans le tiroir et trouve la culotte coordonnée qu’il sort et tend devant lui. Sexy… très sexy… pense-t-il, sentant le désir monter. Il imagine bien sa partenaire dans cette petite parure qui la mettrait en valeur. Oh oui… en valeur… Il ne peut réfréner le coucou qui tend soudain son pantalon, le rendant imperméable à tout ce qui l’entoure.  

 

- Ryô ! Espèce de sale pervers ! Qu’est-ce que tu fiches encore à fouiller dans mes petites affaires ?!, hurle Kaori sur le pas de sa porte.  

 

Figé par son aura puissante, il ne peut éviter le kompeito qu’elle lui envoie en pleine tête et qui le fait valser par la fenêtre dans un bruit de verre cassé. Il se retrouve dehors au niveau du cinquième étage, un instant suspendu dans les airs, avant de tomber et s’étaler de tout son long dans la benne à ordures.  

 

- Et tu peux récupérer ça par la même occasion !, lance-t-elle, envoyant le panier de biscuits vide qui lui tombe sur la tête.  

- Ah… Ca m’apprendra à vouloir être gentil et partager un biscuit., maugrée-t-il, se demandant malgré tout si elle a vu le biscuit et si oui, ce qu’elle ne pense.  

 

Est-elle heureuse ? Emue ? Ou le grignote-t-elle sans même se poser de question ? Il sourit et soupire en même temps. Il n’en saura jamais rien. Il pourrait… s’il lui posait la question mais il ne le fera pas. Donc il continuera de supposer.  

 

Fâchée, Kaori ressort de sa chambre en maudissant son partenaire avant de revenir pour réparer sa fenêtre cassée. Cela fait, elle remet de l’ordre et soudain, son regard se fixe sur l’anomalie. Elle saisit le biscuit sur son lit, un de ces petits cœurs en chocolat qu’avait fait Annabelle et que Ryô avait emportés avec lui. Tombant assise sur son lit, elle lève le biscuit et l’observe, les lèvres entrouvertes.  

 

Ryô lui a laissé un petit cœur en chocolat… Visiblement l’un des derniers puisque le panier était vide quand elle l’a lancé un peu plus tôt. Après l’avoir empêchée d’en piquer deux, il lui en a laissé un… volontairement. Que doit-elle comprendre ? Elle observe le biscuit attentivement comme s’il allait lui parler et lui délivrer un message de Ryô.  

 

- Idiot…, murmure-t-elle, un sourire étirant ses lèvres.  

 

Le biscuit ne lui parlera pas, Ryô non plus. Elle se laisse tomber sur son lit et porte le biscuit à la bouche. Un peu amer mais délicieux à la dégustation, pense-t-elle… comme Ryô… Elle se met à pouffer de rire à l’image avant de rougir : croquer Ryô… hmmm… Quelle délicieuse mais très improbable idée… N’empêche… ça fait du bien de rêver… et quoiqu’il arrive, elle est celle qui reste près de lui et ça, ça compte. 

 


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