Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je suis inscrite à la liste de validation NC-17, mais je n'arrive pas à me connecter.

 

D'abord, vérifiez que votre browser accepte les cookies (Dans Internet Exporer, allez dans Outils>Options Internet>Confidentialité). Free a changé sa configuration et du coup, maintenant le système de login fonctionne avec des cookies. Si ça ne marche toujours pas, rafraîchissez d'abord la page de gestion et réessayez. Connectez-vous à nouveau et ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 50 :: Chapitre 50'

Publiée: 21-09-22 - Mise à jour: 21-09-22

Commentaires: Bonjour, cet épisode prend la suite de celui où une romancière entend faire un livre sur le monde des yakuzas, allant même jusqu'à interviewer Mammouth. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 50 : Episode 56 : Le jeu de déduction de la jolie romancière.  

 

- Il se fondit dans l’obscurité avant d’en surgir tel un… tel un quoi ?, se demande Kaori.  

- Un lion… un lion, c’est pas mal… ou un jaguar peut-être. Après tout, le jaguar a un pelage aussi sombre que ses cheveux. Ca correspondrait mieux. Alors… il se fondit dans l’obscurité avant d’en surgir tel un jaguar pour assommer l’ennemi d’un coup de poing fulgurant… un coup de poing fulgurant ?  

 

Elle cesse de taper sur la machine à écrire et se gratte les cheveux, réfléchissant.  

 

- Est-ce qu’on peut dire d’un coup de poing qu’il est fulgurant ? C’est bizarre. Un coup de poing frappant… frappant, c’est comme dire d’un couteau qu’il est coupant… Un coup de poing puissant… oh oui, c’est bien ça… puissant., répète-t-elle, tapotant sur l’engin.  

- Puissant ? Ca m’a l’air bien aussi., pipe Ryô, descendant les escaliers.  

- Qu’est-ce qui est puissant ?, lui demande-t-il, approchant.  

- Rien… Rien du tout., répond-elle, retirant avec empressement la feuille de la machine.  

- Oh oh… Tu me fais des cachotteries ? Alors Kaori, qu’est-ce qui est puissant ?, l’interroge-t-il à nouveau, venant fouiner de son côté.  

- Mes muscles ? Mon mental ?… commence-t-il, se penchant sur elle, juste à côté de son oreille.  

- Tu imagines peut-être mon coup de reins., susurre-t-il.  

 

Gênée par ses allusions, Kaori se met à rougir et ne peut retenir la massue qui apparaît dans ses mains et termine sa course sur le crâne de son partenaire. Comment… il ne peut pas… il a vraiment suggéré… Elle se rappelle bien qu’ils sont passés à deux doigts de s’embrasser il y a peu mais quand même… Ils ne l’ont même pas encore fait qu’il évoque… Encore plus gênée, elle atteint une nouvelle nuance de rouge.  

 

Restant un instant sous la massue, Ryô l’observe passer par toutes ces nuances de couleur, pour le plaisir des sens mais aussi pour voir comment elle se sent par rapport à leur relation. Ils ont après tout franchi une espèce de ligne invisible entre eux. Même sans avoir concrétisé, le rapprochement a été visible pour chacun d’eux. Apparemment si la case baiser devait être abordable, le reste n’est pas encore d’actualité… Il repousse la massue et se relève, secouant la tête pour remettre sa chevelure sauvage en place mais aussi ses idées. Ce n’est pas une mauvaise chose qu’ils n’aient pas pu s’embrasser. Tout aurait été plus compliqué s’ils l’avaient fait.  

 

- Bon alors, qu’est-ce que tu fais avec cette machine à écrire… et toutes ces feuilles…, fait-il, remarquant à ses côtés un tas d’une dizaine de pages qu’il tente d’atteindre.  

- Quoi ? Non ! Ne touche pas à ça !, s’écrie Kaori, cherchant à attraper ce qu’elle a déjà écrit.  

 

Ce faisant, elle bouscule le tout, éparpillant les feuilles qui volent jusque sur les genoux de son partenaire, voire à ses pieds. Elle abandonne alors la dernière feuille tapée pour récupérer les autres mais il s’empresse de les mettre hors de sa portée en levant les bras avant de se lever pour s’éloigner.  

 

- Rends-moi ça, Ryô !, crie-t-elle, le poursuivant.  

 

Faisant le tour de la pièce en courant juste assez vite pour la tenir en distance, il se met à lire les feuillets un à un à haute voix, rendant sa partenaire encore plus folle de rage mais plus par gêne que de réelle colère.  

 

- Il me manque la dernière page !, annonce le nettoyeur, ravi de passer ce moment avec elle même si ce n’est pas de la pure détente.  

 

Avant que Kaori n’ait eu le temps de réagir, il attrape la dernière feuille et se met à la lire.  

 

- Il se fondit dans l’obscurité avant d’en surgir tel un jaguar pour assommer l’ennemi d’un coup de poing fulgurant… pas mal…, fait-il, s’arrêtant.  

- C’est drôle… Ca me rappelle quelque chose. On dirait notre dernière affaire. Tu as même pensé à relater notre petite dispute avec l’Eléph’ mais tu t’es trompée sur l’issue., remarque-t-il, faisant une petite moue.  

- Elle a admis que j’étais le meilleur., ajoute-t-il.  

- Pas à ce moment-là de l’histoire. A ce moment-là, elle te prenait encore pour un clown., réplique-t-elle, amusée, lui arrachant les feuilles des mains.  

- Hmm… Tu crois ? Ce n’est pas ce dont je me souviens…, pipe-t-il, un sourire en coin.  

- Tu te souviens de ce qui t’arrange.  

- C’est quoi ça ? Tu fais des comptes-rendus de nos missions ? Je peux lire les autres ?, l’interroge-t-il, intéressé.  

 

Kaori lui tourne le dos, ses pommettes rosies par la gêne. Si elle lui explique ce qu’elle fait, il va se moquer d’elle à tous les coups.  

 

- Je… non… Ce n’est rien. Je m’amuse, c’est tout., lui fait-elle savoir, remettant en ordre ses feuillets en les frappant sur la table.  

- Rien ? Pourtant, ça ressemble à un roman. Tu n’essaierais pas de faire des bouquins avec nos histoires quand même ?, l’interroge-t-il d’une voix neutre.  

 

Elle lève les yeux vers lui, tentant de jauger sa réaction, de savoir ce qu’il pense. Elle n’y parvient pas et ne sait quoi faire.  

 

- Des bouquins ? Quelle idée !, s’esclaffe-t-elle, partant d’un rire un peu forcé.  

- Pourtant, ça y ressemble. Ses grands yeux sombres, ses traits fermes et déterminés qui transpiraient le sérieux de la situation, ses prunelles gris onyx dans lesquelles toute femme normalement constituée sombrait… Ca fait drôlement romancé…, lui dit-il, citant des passages de ce qu’elle avait écrit.  

 

De nouveau, elle vire au rouge, ce qui amuse son partenaire qui en profite pour lui lancer encore deux ou trois phrases de son essai. Comment fait-il pour retenir tout cela ? Il n’a pourtant mis que quelques minutes pour lire les dix pages, se dit-elle. Malgré sa gêne, elle est impressionnée par ses qualités. Ryô est un homme de tant de contrastes…  

 

- Bah… ce sont juste des tournures…, élude-t-elle, haussant les épaules.  

- Tu devrais trouver des tournures pour les personnages féminins également. Les deux femmes aux yeux marrons… Il y a différentes nuances de marron, tu sais, et elles peuvent même varier en fonction des émotions. Les yeux noisettes sont bien plus expressifs que les yeux noirs comme les miens., lui dit-il, approchant d’elle et la fixant du regard.  

 

Kaori déglutit péniblement en sentant qu’il parle d’elle. C’est un sentiment étrange de savoir qu’il regarde ses yeux et qu’il ait remarqué différentes nuances. Pour elle, leur couleur ne change pas.  

 

- Je… tu dois te tromper…, murmure-t-elle, émue par sa proximité.  

- Je suis un fin observateur, Kaori. Je ne me trompe pas sur ces choses-là., lui oppose-t-il, se retenant de lever la main pour remettre une mèche en place.  

- D’ailleurs, il manque autre chose à ton roman., s’exclame-t-il, s’éloignant soudainement d’elle pour ne pas céder à la tentation.  

- Ah bon ? Quoi ?, le questionne-t-elle, curieuse.  

- Des scènes mokkori, ça manque de scènes mokkori dans ton roman !, lui assène-t-il, prenant un air pervers.  

- Ah oui ?!, réplique-t-elle, serrant les poings de rage.  

- Tu sais de quoi ça manque aussi ? De massues ! D’énormes massues qui vont s’abattre sur ta face de pervers !, ajoute-t-elle en dégainant une et se mettant à le poursuivre dans le séjour.  

 

Amusé, Ryô s’enfuit, courant tout autour de la pièce. Même si ce moment se finira douloureusement avec cent tonnes sur la tête, il se sent léger comme l’air pour l’instant.  

 

- Ah ah ! Non, tu te trompes ! Ca, ça ne manque pas du tout au roman !, lui assure-t-il.  

- Et je te l’ai déjà dit : ce n’est pas un roman !, crie-t-elle, démentant avec véhémence.  

 

La course-poursuite se termine dans un gros boum et une secousse qui fait vibrer toute la pièce. Relevant le menton, Kaori ramasse la machine à écrire et ses feuilles patiemment rédigées avant de se rendre dans sa chambre. Assise sur son lit, elle observe son œuvre et pousse un long soupir :  

 

- Comme si les personnes normales pouvaient être intéressées par l’histoire d’un héros qui quatre-vingt-dix pour cent du temps arbore une tête de pervers, vole des sous-vêtements, harcèle les jeunes femmes… Si seulement il y avait une vraie histoire d’amour…, fait-elle.  

- Autre que les clientes tombant amoureuses de Ryô…, ajoute-t-elle comme une arrière-pensée.  

 

Elle pense à l’évolution récente de leur relation et se dit que ce pourrait être le début de quelque chose mais, si cela est vraiment réel, elle n’a pas envie de l’étaler aux yeux du monde entier.  

 

- Ce n’est pas avec ça que l’on va boucler nos fins de mois. Je ne suis pas faite pour être romancière., soupire-t-elle, jetant ses écrits dans la corbeille.  

 

C’était un beau rêve mais la réalité a ses bons côtés également, pense-t-elle, un léger sourire aux lèvres. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de