Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 60 :: Chapitre 60

Publiée: 24-11-23 - Mise à jour: 24-11-23

Commentaires: Coucou, Voici un nouvel épisode des claps de fin. Celui-ci prend la suite du double épisode où Ryô se voit confier la protection de Misa Williams qui doit échapper au général Estobar, dictateur du pays dont elle est originaire. Pour ceux ou celles à qui ça en rappelle rien, l'ouverture se fait avec Saeko qui envoie un message XYZ écrit sur sa cuisse à Ryô via la télé et notre nettoyeur préféré qui tire sur des preneurs d'otage dans le cockpit d'un avion en déchirant les bretelles du soutien-gorge de notre inspectrice préférée... Le chapitre n'est pas très long mais il permet d'avancer doucement. Bonne lecture^^

 


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Chapitre 60 : Episodes 68 et 69 : La jeune fille qui voulait devenir une parfaite japonaise  

 

Assis dans la mini rouge, sa plus fidèle amie avec son magnum, Ryô regagne son appartement. Kaori est à ses côtés, silencieuse. Elle l’a bien un peu fustigé au départ pour avoir tripoté Saeko sur la terrasse de l’aéroport alors qu’ils regardaient l’avion de Misa s’éloigner mais depuis, c’est le silence, un silence confortable, léger.  

 

Cette mission a été particulière. Elle n’avait rien d’extraordinaire, se dit Ryô, sauf peut-être pour le Général Estobar et le fait que Saeko a été enlevée. Non, ça, ça n’avait rien d’extraordinaire… Si elle est particulière, c’est certainement parce qu’elle fait suite à la conversation qu’ils ont eue il y a peu, sur le fait qu’ils étaient équipiers, y compris avec Umibozu. Après tout, il n’a pas hésité à venir à leur secours même si Saeko l’a appelé. Il aurait pu simplement l’envoyer bouler.  

 

Il ne peut qu’admettre que, d’une certaine manière, ils sont devenus équipiers. Kaori et lui, c’est certain et elle le lui a encore prouvé pendant cette mission mais Umibozu, il y a encore peu, ils se battaient l’un contre l’autre.  

 

- Franchement Kaori… Tu te remets aux lance-roquettes et aux bazookas ? Je pensais que tu en avais fini avec ces trucs depuis le Renard d’Argent., lui fait-il la remarque sans lui jeter un regard.  

 

Elle le fait, le regarde et ne trouve aucune trace de reproche. Il est peut-être un peu ennuyé mais il semble… presque amusé.  

 

- Avec ces trucs, comme tu dis, je n’ai pas à savoir viser. Je tire dans le tas. Si tu ne veux pas que j’ai à m’en servir, apprends-moi à tirer., lui retourne-t-elle.  

- Pourquoi faire ? Tu n’es pas douée…, réplique-t-il.  

- Je sais que les résultats ne sont franchement pas terribles… mais on pourrait quand même essayer, non ? On est équipiers, Ryô., lui rappelle-t-elle d’une voix douce.  

- Je sais… mais tu n’as pas à utiliser ton arme de toute façon. Je suis là pour ça., lui répond-il patiemment.  

- Que tu dis… Et on fait comment si on se retrouve de nouveau face à une ribambelle d’hommes armés comme ça vient d’arriver ? Parce que mon arrivée t’a quand même bien aidée. Avoue-le. Allez, avoue-le., le tanne-t-elle avec un grand sourire.  

- Je m’en sortais très bien., mentit-il, le coin des lèvres légèrement relevé.  

- Menteur…, gronde-t-elle sans réelle colère.  

 

Le silence se réinstalle dans la voiture et perdure jusqu’au moment où ils arrivent à l’immeuble. Ils sortent tous deux du garage et prennent l’ascenseur. C’est le meilleur moyen de ne pas voir l’ensemble de dégâts qu’ils vont devoir réparer.  

 

- C’est étrange. Cette histoire, elle était un peu tordue avec ce général et tout mais ce n’est pas ce qui me frappe le plus., intervient soudain Kaori, songeuse.  

- C’est quoi alors ? De m’avoir retrouvé avec Misa au…, commença-t-il, s’arrêtant en recevant son regard noir.  

- Idiot…, maugrée-t-elle, encore fâchée qu’il ait encore tenté de séduire une cliente.  

- Non, ce qui m’a étonné, c’est qu’on n’a pas travaillé seuls. On a quand même fait équipe avec Saeko et surtout Umibozu…, explique-t-elle.  

- Et il y a quelques jours à peine on avait cette discussion sur le fait qu’on était coéquipiers avec lui., ajouta-t-elle.  

 

Ryô a du mal à rester impassible alors que ses pensées rejoignent les siennes.  

 

- Et d’habitude, Saeko n’est pas là pour nous protéger. Elle a plutôt tendance à t’utiliser pour arriver à ses fins., constate-t-elle.  

- Parce qu’elle ne m’a pas utilisé ? Tu oublies le message à la télé ?, s’étonne-t-il, lui rappelant le XYZ tracé au rouge à lèvres sur la cuisse de l’inspectrice.  

- Pfff… C’était juste ouvrir la porte là où tu serais passé par la fenêtre., constate-t-elle, réaliste.  

 

La remarque le fait ricaner. Elle commence à trop bien le connaître, se dit-il, mais c’est plutôt bon pour deux coéquipiers, non ?  

 

- Sérieusement, Ryô. Umibozu est comme notre coéquipier, non ?, conclut-elle.  

- Saeko, je veux bien. Je peux en tirer quelque chose… de la protection !, se défend-il tout de suite, voyant une massue apparaître.  

- Notre protection !, insiste-t-il.  

- Mouais… Mettons…, admet Kaori, rangeant son objet punitif.  

- Je pense que ton intérêt premier est plutôt dans caché dans la poche intérieure de ta veste… mais c’est une chimère et je crois que tu le sais., lui fait-elle savoir.  

 

Etonné par son analyse, il l’observe un instant. Son raisonnement est plutôt réaliste et juste. Il est tout à fait conscient du petit jeu de son amie mais il pensait jusqu’alors que Kaori était trop aveuglée par sa jalousie pour s’en être rendue compte. Visiblement, il l’a sous-estimée…  

 

- Une chimère… Je ne sais pas ce que ça veut dire mais si ça signifie que mon vœu va bientôt se réaliser, je suis tout à fait d’accord avec toi., fanfaronne-t-il, prenant un air pervers.  

- Ne te fais pas passer pour plus idiot que tu ne l’es, Ryô Saeba. Mon frère avait confiance en toi et il n’aurait jamais fait confiance à un imbécile., le sermonne-t-elle.  

- Et lui, c’était ton coéquipier, non ?, lui demande-t-elle.  

 

A l’instant même, il a le choix entre éluder ou être sincère mais, par respect pour Hide ou peut-être juste pour elle, il choisit la deuxième voie.  

 

- Même un peu plus que ça., admet-il.  

- Et nous, tu penses qu’on sera un jour un peu plus que ça aussi ?, l’interroge-t-elle sans vraiment réfléchir.  

 

Il le sait parce qu’au moment même où elle finit sa phrase, elle se met à rougir furieusement et baisse les yeux en se triturant les doigts.  

 

- Euh… je veux dire… je…, bafouille-t-elle.  

- On l’est déjà, non ?, répond-il, la faisant rougir de plus belle.  

- Que… quoi…, bafouille-t-elle de plus belle.  

- Amis… on est sur le chemin de l’amitié, non ? Et puis on est colocataires., constate-t-il, amusé mais aussi un peu mal à l’aise.  

 

Il se rend alors compte qu’il attend quelque part une confirmation de sa part, qu’il ne se fourvoie pas sur le fait que, malgré leurs dénigrements, il y a un peu plus que du professionnel entre eux.  

 

- Oui…, souffle-t-elle.  

- Bien… bien bien., murmure Ryô.  

 

C’est la première discussion du genre qu’il a avec une femme. C’est vrai quoi ?! Avec Saeko, ça n’a jamais tourné autour du pot ainsi. Il n’a jamais évoqué la possibilité d’être amis, plutôt amants, même si la première est plus réelle que la deuxième. Mais Kaori… Kaori, c’est différent. C’est la petite sœur d’Hide et elle fait émerger des sensations inconnues en lui. Alors toutes ces choses nouvelles, il ne sait pas toujours quoi en faire. Et dans ces cas-là…  

 

- Alors tu ne verras aucun inconvénient à faire les réparations toute seule parce que moi je suis crevé !, lui annonce-t-il soudain de but en blanc, sortant de l’ascenseur.  

 

La jeune femme reçoit une libellule sur le crâne, complètement désarçonnée par la chute de leur conversation. Elle reste un long moment sans réagir avant de partir au pas de charge à la suite de son partenaire mais, lorsqu’elle le retrouve, Ryô est déjà au fond de son lit, dormant comme un bon, et elle a beau dire, c’est dur de le réveiller quand il a un air aussi serein. Elle n’y arrive que lorsqu’il fait le pervers dans son sommeil. Alors elle tire doucement les rideaux plongeant la pièce dans l’obscurité et ressort de là sur la pointe des pieds, le laissant profiter d’un sommeil mérité.  

 

La porte à peine fermée, une orbe gris nuit s’ouvre et une lueur de plaisir la traverse avant qu’elle ne se referme. 

 


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