Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 33 :: Chapitre 33

Publiée: 26-01-22 - Mise à jour: 26-01-22

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant des claps de fin. Il s'agit de l'épisode où une petite fille apparaît sur le seuil de la porte de notre duo préféré et appelle Ryô papa. La petite fille leur a été confiée par sa mère qui veut la protéger de son grand-père. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 33 : Episode 34 : Le choc ! La paternité de Ryô !  

 

- Papa !  

 

Ryô se tourne dans son lit, entendant résonner ce petit nom qui fait battre son cœur bizarrement.  

 

- Si je me trouvais à sa place, je serais fou de joie d’avoir près de moi l’enfant que m’a donné la femme que j’ai tant aimée., flotte un temps dans son esprit encore ensommeillé.  

- Papa ! C’est l’heure de se lever !, entend-il alors que la porte s’ouvre et qu’un mioche haut comme trois pommes court vers lui et saute sur son lit en riant.  

- Papa ?, répète Ryô, sentant les petits bras entourer son cou.  

 

Il doit rêver… Oui, c’est ça, il est encore dans ses rêves. Il se pince et, bordel, ça fait mal. Il lève la main et la pose sur le dos qu’il peut visualiser en baissant les yeux. C’est dur mais doux, ça se soulève et se rebaisse au même rythme que le souffle chaud qu’il sent effleurer son cou. Bordel ! Il tient vraiment un mioche dans ses bras… ou plutôt c’est lui qui est pendu à son cou.  

 

- Papa ! Je veux des chatouilles !, crie le marmouset.  

 

Il grimace au cri strident qui lui explose le tympan mais, malgré tout, ses doigts se mettent à s’agiter sur les côtés du petit corps qui se tord dans tous les sens sans attendre et, quelques secondes plus tard, un rire enjoué inonde la pièce. Ce n’est plus une grimace mais un sourire qui étire ses lèvres, un large sourire, chaud et heureux comme il peut le voir dans le miroir de l’armoire. Vaguement, il se demande pourquoi le meuble n’est pas à sa place habituelle et, du coin de l’oeil, il voit que la deuxième chevet est arrangée différemment.  

 

Les rires continuent mais il sent soudain un mouvement et baisse les yeux pour voir que le mioche a disparu…  

 

- Tu viens, papa ?, entend-il.  

 

Le mioche… son enfant… son enfant… Il le sait. Il le sent, là au fond de ses tripes, de son cœur. La petite Nina l’a appelé papa et ça l’a paniqué avant de l’amuser mais cet enfant-là… chaque fois qu’il, elle ?, l’appelle papa, il se sent bien.  

 

- Attends-moi., répond-il, repoussant la couverture.  

 

Il fait pour passer un tee-shirt mais aperçoit son reflet dans le miroir. Un tee-shirt et un pantalon de pyjama ?, s’étonne-t-il. La deuxième personne était-elle si peu désirable qu’il se sent obligé de s’habiller pour dormir ? Curieux, il soulève les draps avant de les rebaisser, satisfait… Visiblement non. Ce ne doit qu’être pour des raisons plus pratiques… l’éventuelle arrivée d’un enfant dans la chambre par exemple.  

 

Nonchalant, il descend les escaliers et entend le son d’un dessin animé à la télé. Tournant la tête, il voit deux petits pieds dépasser du haut du divan et sourit amusé.  

 

- Tiens-toi bien ou tu vas vomir ton petit-déjeuner., l’avertit-il.  

- Oui, papa !, s’écrie l’enfant , ses pieds disparaissant… l’espace de deux secondes.  

 

Ryô file à la cuisine où l’attend sur la table un petit-déjeuner copieux encore fumant. Il jette un regard dans tous les sens mais ne trouve pas… qui cherche-t-il d’ailleurs ? Kaori ? Une autre femme ? Il aura tôt ou tard sa réponse de toute manière. Elle apparaîtra bien à un moment de la journée. Ayant fini, il regagne le séjour.  

 

- Papa ! Je suis là en haut ! Je vais m’habiller., lui annonce l’enfant.  

- Tu as besoin d’aide ?, lui demande le père d’une voix douce.  

- Non, ça va ! Maman a préparé mes affaires !, entend-il alors que sa progéniture s’éloigne en courant.  

 

Il se sent un peu déçu mais se dépêche de monter et d’aller se préparer.  

 

Un peu plus tard, il se retrouve avec quelques kilos sur les épaules, s’excitant devant les animaux du zoo. Il fronce les sourcils en se demandant comment il est arrivé là et pose les mains sur les jambes de son petit bout pour qu’il ne tombe pas.  

 

- Tu vois chéri(e), il y a des bébés panda là-haut., entendit-il à peine dans le brouhaha environnant.  

 

Il voit vaguement une main passer devant lui avant que son attention soit attirée par les cris enchantés de l’enfant sur ses épaules. Celui-ci agrippe ses cheveux fortement et sautille sur lui, tout fou.  

 

- Du calme. Tu vas finir par tomber., le prévient Ryô affectueusement.  

- Une tête dure. Ce ne sera pas sa première cascade., plaisante la femme à ses côtés, sa voix légèrement éraillée après qu’elle ait toussé.  

 

Il lance un regard noir à l’homme qui fume non loin d’elle et ce dernier écrase sa cigarette rapidement. Il baisse les yeux pour échanger un regard complice avec elle mais elle a baissé la tête, fouillant dans un sac rempli de paquets de mouchoirs, de lingettes, d’une bouteille d’eau, de petits biscuits… Le sac d’une maman, se dit-il, ému. Il essaie d’en voir plus mais elle porte un chapeau qui cache ses cheveux et un gilet léger qui lui cache sa silhouette. Anxieux, il reste les yeux rivés sur elle en attendant qu’elle relève les yeux vers lui mais, soudain, il se sent bousculé et, serrant les jambes du petit bout, se rééquilibre au mieux pour ne pas tomber et blesser son enfant.  

 

- Tu as vu, papa ! Ma glace, elle est géante !, s’exclame l’enfant à ses côtés, les joues et bouche maculées de chocolat et de fraise.  

 

Ryô éclate de rire et attrape une lingette pour débarbouiller le visage de l’enfant avec tendresse. Sa main s’immobilise un instant tellement il est surpris par ce sentiment qui l’habite depuis… Il regarde le petit bout devant lui et il sait que ce sentiment dure depuis longtemps, depuis qu’il a croisé son regard. Il cherche soudain à voir ses yeux : ses prunelles sont-elles noires ou noisettes ? Il se secoue en se disant qu’elles pourraient être aussi bien vert émeraude ou bleu clair mais il n’en croit rien sans vraiment savoir pourquoi…  

 

- Où est maman ?, s’enquiert soudain l’enfant avec une certaine tension dans la voix.  

 

Alors qu’il baissait les yeux vers lui pour connaître la couleur de ses yeux, il les relève tout aussi vite en tendant la main vers un bâtiment non loin.  

 

- Elle est partie aux toilettes. Ne t’inquiète pas, elle va revenir. Elle revient toujours, ta maman, tu sais., le rassure-t-il, enlaçant ses petites épaules.  

- Je sais. Maman, elle nous aime de tout son cœur… et il est énorme, son cœur., déclare son enfant en faisant des grands gestes des mains dont une tien encore une glace dégoulinante.  

- Oui, tu as raison. Il est énorme… Il est même encore plus qu’énorme., affirme Ryô, levant les yeux vers la silhouette qui approche d’eux à contre-jour.  

 

Il sent son cœur gonfler d’amour et de tendresse et lève la main pour se protéger du soleil et voir le visage de la mère de son enfant.  

 

- Notre enfant est beau quand il dort, n’est-ce pas ?, entend-il murmurer derrière lui d’une voix enrouée.  

 

Fronçant les sourcils, il se rend compte qu’il est dans la pénombre d’une chambre d’enfant, à peine éclairée par une veilleuse branchée près de la porte. Il baisse les yeux et tombe sur le spectacle de son enfant endormi. Une main près de son visage calée sur un ours en peluche apparemment déjà bien usé, ses yeux sont clos et sa respiration est lente et profonde… Il se sent serein et ému de cette vision. Ses cheveux sont sombres mais la pénombre ne lui permet pas de distinguer leur couleur exacte. Il passe les doigts dedans, se régale de leur douceur tout comme de celle de sa joue qu’il ne peut s’empêcher de caresser.  

 

- C’est le plus beau spectacle qui soit., acquiesce-t-il avant de se redresser avec regret et de sortir de la chambre.  

 

Un peu étonné, il cherche la présence féminine et sa tête se tourne vers sa chambre où il entend des bruits feutrés puis voit la lumière s’éteindre. Sans attendre, il s’y dirige et, fermant la lumière du couloir, y pénètre. Il se déshabille rapidement et se glisse dans les draps. Il va se coller au corps féminin, chaud et doux, et embrasse l’épaule là où elle est dénudée.  

 

- Tu dois être fatiguée après cette journée., murmure-t-il, obtenant juste un petit « mm » d’approbation.  

- Dors. Merci pour ce cadeau., fait-il, l’enlaçant.  

 

Il pose la main sur sa hanche et descend vers son ventre. Contre toute attente, il n’est pas plat mais arrondi par la petite vie qui se fait ressentir sous sa paume. Un deuxième enfant… Ce qu’il pensait déjà incroyable le devient encore plus mais il n’a pas peur. Il se sent serein et bien à place et serre un peu plus fort cette femme qui a permis tout ça.  

 

- Merci pour ces cadeaux…, murmure-t-il, fermant les yeux.  

- Ryô… Ryô… Debout…, l’appelle-t-on d’une voix tendre.  

 

Il sent une main sur son épaule et pose la sienne dessus.  

 

- Pas encore… reste là…, fait-il, resserrant sa prise qui veut s’échapper.  

 

Il veut encore ressentir cette chaleur, cette tendresse, cette petite vie encore nichée dans le sein de sa mère. Il veut rester dans cette bulle de tendresse et d’amour.  

 

Kaori observe son partenaire encore plongé dans les limbes d’un sommeil qui semble avoir été pour une fois beaucoup plus sage qu’à l’habitude. Il semble serein et apaisé… un peu rêveur peut-être, se dit-elle, intriguée.  

 

Alors qu’il se tourne, elle se retrouve attirée vers lui et, perdant l’équilibre, se retrouve allongée sur le lit, aussitôt enlacée. Elle se sent rougir à la proximité du corps de son partenaire qui glisse les mains sur elle. Son souffle chaud effleure son cou et elle se sent toute chose alors que ses mains s’immobilisent sur son ventre, restant immobiles un court instant avant de le parcourir, le tâtant.  

 

- Où est le bébé ?, demande-t-il, encore à moitié endormi.  

 

Le bébé ? Quel bébé ?, se demande Kaori, levant un sourcil avant de comprendre ce dont il parle.  

 

- La petite Nina est partie chez son grand-père avec sa mère, Ryô. Tu ne te souviens pas ?, répond la rouquine d’une voix douce, touchée qu’il s’inquiète de la petite fille qu’on leur a confiée pendant quelques jours.  

- Non… Le bébé dans ton ventre…, grogne-t-il, ne voulant pas sortir de son sommeil où il était si bien.  

 

Kaori se fige avant de voir rouge en comprenant qu’il se moque encore d’elle et de son poids. D’un geste rageur, elle se dégage de son étreinte et bondit hors du lit.  

 

- Il n’y en a qu’un ici qui est lourd et c’est toi !, hurle-t-elle.  

 

Elle brandit une massue mille tonnes « Cadeau de naissance » et l’écrase sur son partenaire encore sous les draps, le sortant définitivement de ses rêves, avant de quitter sa chambre de très mauvaise humeur. Même le moment de tendresse a été totalement oublié après cette énième vanne douteuse…  

 

- J’aurais mieux fait de me pincer avant de parler… et plutôt deux fois qu’une…, soupira Ryô avant de rejeter la massue. 

 


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