Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 31 :: Chapitre 31

Publiée: 05-01-22 - Mise à jour: 05-01-22

Commentaires: Bonjour, voici un nouvel épisode des claps de fin. Il s'agit de l'épisode où Saeko embauche Ryô pour la protéger de Michel Beaumont qu'elle veut attraper avant la venue d'un dignitaire étranger. Rappelez-vous des deux scènes frappantes de cet épisode : Kaori qui rejoint Ryô dans un immeuble désaffecté et se jette dans ses bras au moment où Beaumont va tirer sur lui et le saut de Ryô tout en tirant sur Beaumont alors que le soleil se lève et l'éblouit. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 31 : Episode 32 : Un Magnum dur-à-cuire.  

 

- Tu t’ennuyais déjà de moi ?, ironise Ryô, entendant la porte de la salle de tir se refermer.  

 

Il n’a même pas besoin de se retourner pour savoir qui vient d’arriver. L’aura est aussi reconnaissable que son propriétaire l’est dans une foule compacte.  

 

- Humpf… Non, je voulais te parler., grogne Umibozu.  

- Vraiment ? A quel sujet ?, fait le nettoyeur, posant son arme et se tournant vers son homologue.  

- Beaumont… Tu aurais pu le tuer., lui fait remarquer le géant.  

- J’aurais pu mais j’avais une dette à son égard., répliqua Ryô, rangeant les munitions non utilisées.  

- Parce qu’il n’avait pas tué Kaori ?  

 

Silencieux, le nettoyeur ne fait qu’acquiescer. Les souvenirs sont encore bien frais. Il se souvient des bruits de pas, ces pas reconnaissables, et de l’inquiétude, si ce n’est de la peur, qu’il a ressentie en sachant le danger qu’elle courait, qu’il avait comme adversaire un tueur professionnel réputé sans pitié qui n’hésiterait pas à la tuer si nécessaire. Il avait senti le danger se poser sur lui juste avant qu’elle ne se jette dans ses bras. Ils auraient pu être morts tous les deux à cette heure… mais Beaumont était un peu comme lui au final, un peu plus humains qu’ils ne devaient l’être, et il n’avait pas tiré sur Kaori et l’avait juste blessé.  

 

- Oui. Pour toi, c’est peut-être un signe de faiblesse mais, pour moi, c’était une question de principe. Je ne pouvais pas tuer l’homme qui a fait preuve d’humanité envers une jeune femme innocente., répond le nettoyeur, impassible.  

- C’est généreux de ta part… mais certainement aussi très inconscient. Elle pourrait te faire tuer., lui pointe le mercenaire.  

- Oh… tu t’inquiètes pour moi Umi-Chou… C’est trop mignon…., minaude Ryô, sautant au cou du géant et lui faisant un gros câlin.  

 

Il sait au fond de lui qu’il a raison, que garder Kaori à ses côtés est imprudent, les soumettant tous deux à encore plus de danger mais, d’un autre côté, il a fait une promesse à un ami et compte bien la tenir.  

 

- Ne t’inquiète pas, Tête de Poulpe. Je resterai en vie tant qu’il y aura des jolies femmes sur Terre. On sera encore ensemble un long moment., le rassure-t-il en faisant le guignol.  

 

Fâché par l’attitude laxiste de son interlocuteur, Umibozu l’attrape par le col et le lance sur le mur face à eux. Ryô s’y écrase comme une larve avant de glisser à terre et de mettre quelques secondes à se redresser.  

 

- Tu as une drôle de façon de montrer ton amitié…, proteste-t-il, assis en tailleur sur le sol.  

- On n’est pas amis. Je tiens juste à avoir l’occasion de te prouver que je suis le meilleur et te battre en duel., rétorque le mercenaire.  

- Ah oui, c’est vrai. Tu n’admets toujours pas que je suis le meilleur, n’est-ce pas ?, le titille le nettoyeur.  

- Nous sommes à égalité mais un jour, on se refera ce duel. Arrange-toi pour ne pas être mort avant cela… Ce serait une victoire par forfait pour moi., ricane Umibozu.  

- Il n’y a aucune raison pour laquelle je pourrais mourir avant…, laisse échapper Ryô, se grattant le menton.  

- En es-tu bien sûr ?, lui retourne le géant.  

- Oui, bien sûr !, s’exclame le nettoyeur, faisant semblant d’ignorer le vrai sens de la question de son interlocuteur.  

 

Umibozu n’est pas dupe de son manège et esquisse un léger sourire ironique.  

 

- La petite est quand même bien accrochée., dit-il, amusé.  

- Elle en a dans le pantalon effectivement., approuve Ryô, impassible.  

- Grrrr… Je ne parle pas de courage., grogne le géant.  

- Tu parles de quoi alors ?, répond le nettoyeur, prenant un air incrédule.  

- Je… De… De rien… Je m’en vais., bafouille Umibozu, virant au rouge tomate.  

 

Ryô n’esquisse un léger sourire amusé que lorsque la porte s’est enfin refermée et qu’il est de nouveau seul. Il sait que Kaori a pris un risque inconsidéré en venant le rejoindre dans le bâtiment, qu’elle agit souvent plus par impulsion que par raison et qu’elle représente un danger supplémentaire pour lui mais il n’est pas question pour lui de lui demander de partir. Il doit s’assurer de sa sécurité avant parce qu’il a promis à Maki de veiller sur elle… et parce qu’il y a ce quelque chose au fond de lui qui lui demande de faire attention à elle.  

 

Après avoir tout rangé, il remonte à l’appartement qui est aussi silencieux que lorsqu’il est descendu. Il jette un léger regard vers l’étage où Kaori dort encore.  

 

- Pour une fois, ce n’est pas moi qui flemmarde… mais la nuit a été assez éprouvante., murmure-t-il avant d’aller se servir un verre d’eau dans la cuisine.  

 

Lorsqu’il revient dans le séjour, il s’adosse nonchalamment au mur qui fait face à la porte d’entrée et n’attend pas plus de deux secondes avant qu’elle ne s’ouvre silencieusement, laissant apparaître une miss mokkori des plus excitantes.  

 

- Tu viens me payer pour mes services ?, lâche-t-il, lançant sur Saeko un regard séducteur.  

- En as-tu réellement envie ?, lui retourne-t-elle, s’asseyant sur le divan.  

- Tu sais parfaitement que je réagis au quart de tour… et encore le quart est trop long pour décrire ma rapidité…, ironise-t-il.  

- Tu es peut-être vexée parce que je ne t’ai pas saluée en bonne et due forme…, plaisante-t-il, venant s’asseoir à ses côtés.  

- Tu dois la faire partir, Ryô., lui conseille l’inspectrice.  

- La faire partir ? De qui tu parles ?, répond-il, se retenant de grogner alors qu’il a le droit à sa deuxième conversation sur le sujet dans la même journée.  

 

Saeko lui lance un regard perçant avant de croiser les jambes, dévoilant le galbe de sa cuisse.  

 

- Hide n’aurait pas voulu de cette vie pour sa petite sœur. Kaori… Kaori n’est pas faite pour ce monde-là. Elle n’est pas comme nous., lui affirme-t-elle, le visage fermé.  

- Je dois m’assurer de sa sécurité., lui répond le nettoyeur, restant impassible même s’il n’aime pas qu’on lui dise ce qu’il devrait faire.  

- L’Union est partie depuis longtemps., lui fait-elle remarquer.  

- L’Union n’est jamais loin., objecte-t-il.  

- Ryô… Tu ne peux pas la garder ici. Hide…, recommence-t-elle.  

- Hide me l’a confiée et je lui ai fait une promesse que je compte bien tenir. Ce n’est pas à toi de décider de ce qui est le mieux. C’est à moi., la coupe-t-il sèchement.  

 

Surprise, Saeko le dévisage. Un tel sérieux émane de lui, de son regard déterminé à la posture faussement nonchalante d’une personne qui est sûre d’elle et en accord avec sa conscience. Elle l’a déjà vu ainsi mais quelque chose est différent, quelque chose qui l’interpelle : la lueur dans ses yeux.  

 

- Tu l’aimes ?, lui demande-t-elle, les yeux plissés.  

 

Il la regarde, esquisse un sourire amusé malgré l’alarme qui résonne dans sa tête et se penche vers elle.  

 

- Serais-tu enfin jalouse ?, lui demande-t-il d’une voix suave légèrement moqueuse.  

- Tu sais ce que ça fait d’être à ma place., ajoute-t-il même s’il a toujours su ce qui était réel entre eux.  

- Je ne suis pas jalouse…, affirme-t-elle, remettant une mèche en place.  

 

Elle ment parce qu’effectivement, ça lui fait drôle de ne plus avoir tout à fait le même pouvoir sur Ryô et elle sait que les sentiments de Kaori ne sont pas feints, que la spontanéité avec laquelle elle a foncé sur le champ du duel n’est que le reflet de ce qu’elle ressent contrairement à elle qui maîtrise tout. Elle est jalouse du naturel de la sœur d’Hide, de sa capacité à manifester son inquiétude comme son soulagement, de ce sourire qu’elle a vu éclairer son visage lorsque Kaori a tendu la main à Ryô lorsqu’il sortait de la piscine, main qu’il a spontanément acceptée alors qu’il était tout à fait capable de sortir de là seul. Ces deux-là se rapprochent même si Ryô joue les indifférents mais, que lui reprocher ? Elle ne l’a jamais vu vraiment afficher ses sentiments. Il est même resté si impassible à la mort d’Hide…  

 

- Très bien, alors ça ne t’empêchera pas de payer tes dettes !, s’écrie-t-il, se jetant sur elle.  

 

Dans une prise savante, elle le fait valser au dessus d’elle et il atterrit les quatre fers en l’air non loin.  

 

- Tu ne crains pas l’arrivée de Kaori ?, lui demande-t-elle, remettant en place sa jupe.  

- Elle dort comme un loir. Tu n’as qu’à pas crier…, lui conseille-t-il, approchant les doigts de sa poitrine voluptueuse.  

 

Trois coutelas transpercent l’assise devant lui et il rentre ses dextres promptement.  

 

- Franchement, pourquoi tu es venue si ce n’est pas pour me remercier de t’avoir sauvé la vie ?, pipe-t-il, prenant un air renfrogné.  

- Tu me dois quand même quelques coups, non ?  

- Quelques coups ? Figure-toi que j’ai dû couvrir tes arrières encore une fois pour les dégâts faits dans l’usine désaffectée. C’était loin d’être discret. On a vu la fumée jusqu’au centre-ville., ment-elle avec aplomb.  

- Quoi ? Tu veux dire que non seulement j’ai risqué ma vie pour toi mais qu’en plus, j’ai bossé gratis ? Ah non ! Non ! Non ! Non !, hurle-t-il.  

- Gratis ? En fait, je dirai même que tu as encore une dette envers moi…, lui fait-elle savoir, malicieuse.  

- Une dette ? Elle ne sera jamais aussi grande que ce que tu me dois !, fait-il, sortant le carnet à coups et le déroulant d’un coup de poignet.  

- Alors tu vas m’en payer une partie ici et maintenant !, hurle-t-il, s’élevant dans les airs, ses vêtements volant de toutes parts.  

 

Il n’a même pas le temps d’effectuer une courbe naturelle. Il se retrouve propulsé contre le mur par un kompeïto un gigatonne « pervers éternel ». Ne perdant pas son temps, la belle inspectrice attrape le carnet et en découpe une partie avant de s’éclipser sans demander son reste. Elle a eu ce qu’elle voulait ou presque : l’arrivée de la rouquine lui a ôté la possibilité de remettre un peu de dettes à Ryô.  

 

- Ce n’est pas possible, Ryô. Tu ne penses donc qu’à ça ?!, hurle Kaori, fâchée.  

- Ben… oui., répond-il, sortant de sa prison.  

- Tu aurais pu mourir, Ryô. Aujourd’hui… tu aurais pu… mourir…, lui rappelle-t-elle d’une voix tendue.  

 

Il lève le regard et croise le sien brillant d’un éclat inhabituel, d’une trop forte émotion. Ca le touche même s’il n’en montre rien.  

 

- Arrête de dire des sottises, Kaori. Je ne peux pas mourir. Je n’ai pas honoré toutes les miss mokkori du monde. Je n’en ai même pas fini avec celles du Japon., plaisante-t-il.  

- Mais toi, tu as pris un risque insensé., lui fait-il, son regard se faisant sérieux.  

 

Kaori baisse les yeux, se sentant coupable de l’avoir mis en danger parce qu’elle n’avait pas su se maîtriser.  

 

- Je sais… Tu aurais pu être tué par ma faute… Je suis désolée, Ryô., s’excuse-t-elle.  

- Tes excuses ne nous feront jamais revenir en arrière., lui dit-il, se faisant un peu plus sentencieux qu’il n’en a envie.  

 

C’est utile pour eux deux, pour assurer leur sécurité, leur survie, leur cohabitation.  

 

- Je sais…, souffle-t-elle, anxieuse.  

- Tu… tu veux que je m’en aille ?, lui demande-t-elle.  

 

Elle a l’impression que son cœur a arrêté de battre, qu’elle va manquer d’air et s’évanouir et que le temps se fige en attendant sa réponse.  

 

- Non. Je ne veux pas. Même si ta cuisine est à peine passable, tu te débrouilles bien pour le ménage et le repassage…, répond-il, haussant les épaules.  

 

La sentence ne se fait pas attendre et il se fait écrabouiller par une massue gigantesque « de la part de la bonniche ». Ryô s’attend à la voir partir, furieuse, mais elle est toujours là lorsqu’il se relève.  

 

- Tu ne veux vraiment pas que je parte alors ?, lui redemande-t-elle.  

- Non. Tu as fait une erreur qui ne doit pas se reproduire… même si ça a débouché sur une meilleure fin que prévue., lui dit-il, approchant d’elle.  

- Tu ne peux pas raisonner avec ton cœur dans des situations comme celles-là. Il faut que tu penses froidement, que tu contrôles tes peurs et tes émotions., ajoute-t-il.  

- Tu… tu aurais pu mourir. Après Hide… je ne pouvais pas…, balbutie-t-elle.  

- Hide savait ce qu’il risquait et il était prudent. Ca n’empêchera jamais la mort d’arriver mais la prudence, la raison retardent globalement sa venue., lui rappelle-t-il d’une voix un peu plus douce.  

 

Serrant les bras autour d’elle, Kaori acquiesce, luttant contre la boule dans sa trachée.  

 

- Je ferai plus attention. Merci, Ryô., murmure-t-elle, se retournant.  

- C’est moi qui te remercie de me faciliter la tâche., lui répond-il, levant la main vers elle avant de la baisser avant qu’elle ne se retourne.  

- J’ai dû taper trop fort., plaisante-t-elle, les faisant rire tous les deux.  

 

Il la regarde s’éloigner vers les escaliers et comprend qu’elle va s’isoler sur le toit, certainement pour réfléchir et retrouver la maîtrise d’elle. Soudain, elle s’arrête et se retourne, lui adressant un regard indéchiffrable.  

 

- Je préférerais mourir que de te perdre, Ryô., lui avoue-t-elle, ayant eu quelques secondes pour rassembler le courage de lui dire ces mots-là.  

 

Surpris, il entrouvre les lèvres et ne sait quoi dire. Leurs regards se soutiennent un moment et elle finit par se retourner et monter les escaliers.  

 

- Kaori., l’appelle-t-il.  

- Profite bien de la vue., lui retourne-t-il calmement.  

 

Elle fronce les sourcils, entrouvre les lèvres avant de les refermer et acquiescer. Moins d’une minute plus tard, elle disparaît de sa vue.  

 

- Moi aussi, je préférerais mourir que de te perdre., murmure-t-il comme il voulait le faire quelques secondes plus tôt.  

- Hide ne me le pardonnerait pas et moi non plus mais ça, je ne pourrais jamais te le dire. 

 


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