Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 28 :: Chapitre 28

Publiée: 10-11-21 - Mise à jour: 10-11-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant, celui où Ryô protège une jeune dessinatrice à la demande de sa jeune fan. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 28 : Episode 29 : Un travail payé 500 yens ?  

 

S’étirant comme un chat, Ryô pénètre dans l’appartement, prêt à aller se coucher après près d’un mois de mission auprès de la jeune Aline et un manque de sommeil accumulé cruel. Stupéfait, il s’arrête à peine passé le seuil de la porte, l’entendant se claquer fermée derrière lui. L’appartement est resté dans le même état que lorsqu’il l’a quitté. Le tapis bleu est à moitié roulé, la table retournée, les bancs posés l’un sur l’autre et un tas de coussins roses trône devant la télévision juste à côté d’une plante verte.  

 

- Heureusement que je ne veux pas mâter une cassette tout de suite…, marmonne-t-il.  

- Elle n’a même pas rangé l’aspirateur. Franchement, il y a du laisser-aller…  

- Où étais-tu ?, entend-il soudain.  

 

Il approche d’une statue qui n’était pas là quand il est parti. Elle est maculée de poussières et des araignées qui se baladent tranquillement sur leurs toiles.  

 

- Qu’est-ce que c’est ? Une nouvelle lubie de Kaori ?, s’étonne-t-il.  

 

Il se prend un coup de tapette à poussières sur la tête, la même qu’il avait jetée dans les bras de sa colocataire avant de partir au secours d’Aline et regarde derrière lui.  

 

- Où étais-tu ?  

 

Il se tourne vers l’origine de la voix et refait face à la statue. C’est alors qu’il voit de la poussière voler au rythme d’une respiration. Il dégage la surface et croise le regard noir de sa partenaire.  

 

- Oh Kaori… Tu prends racine ?, se moque-t-il avant de se prendre un deuxième coup de tapette.  

 

La poussière volant, il éternue, dégageant le visage de la jeune femme. Kaori grimace de dégoût, s’essuyant le visage.  

 

- Ca fait vingt-sept jours que je t’attends, Ryô. Vingt-sept jours. Tu étais où ?, lui redemande-t-elle avec un calme olympien qui lui laisse cependant une drôle d’appréhension.  

- Ben… en mission. Je travaillais, tu vois. Tu devrais être contente., lui répond-il, une main dans sa poche, jouant avec la pièce de cinq cents yens qui y est cachée.  

- Vraiment ? Tu travaillais ? Tu aurais pu me prévenir, non ?, lui retourne-t-elle.  

- Mais je t’ai dit que j’allais aider cette petite fille qui avait appelé., lui rappelle-t-il.  

- Vingt-sept jours avec une petite fille ? Je dois m’inquiéter, Ryô ?  

 

Il croise son regard sceptique et comprend qu’il est dans la mouise. S’il reste sur sa position, il passe pour un pédophile ou alors un mec super gentil qui a finalement le cœur sur la main et elle ne le laissera plus en paix et lui fera accepter tous les boulots avec des mioches. S’il lui apprend qu’il a protégé une jolie jeune femme, un de celles qu’il pourrait qualifier de mokkori, il va se prendre une massue sur la tête.  

 

- Non… Non non. Mais dis donc toi, tu n’as pas bougé d’un pouce depuis tout ce temps. Tu vas devoir refaire tout le ménage. Avec toute la crasse accumulée, tu vas t’en prendre pour deux jours de plus. Ca fera un mois perdu…, lui fait-il remarquer.  

- Je vais me pieuter., annonce-t-il, se dirigeant vers l’escalier.  

 

Il se sent soudain harponné et aspiré vers l’arrière, forcé à revenir vers sa partenaire qui éteint alors l’aspirateur pour le libérer.  

 

- Pour qui as-tu vraiment travaillé ?, lui demande-t-elle.  

- Une petite fille… Irena… Une sale mioche insupportable…, répond-il, fronçant des sourcils.  

 

Il prend sur lui pour ne pas reculer face à son regard inquisiteur qui le scrute comme un cafard sous un microscope.  

 

- Menteur…, lâche-t-elle.  

- Si elle avait vraiment été insupportable, tu l’aurais remballée tout de suite et tu serais rentré dans la journée… Je ne dis pas dans l’heure parce que tu aurais tout fait pour échapper à la corvée de ménage., fait-elle, réaliste.  

- Je te jure, elle était insupportable., lui affirme-t-il, prenant un air ennuyé.  

 

Elle le scrute à nouveau et il voit ses traits se durcir.  

 

- Donc elle était vraiment insupportable… et tu as passé vingt-sept jours avec elle sans rentrer à la maison ?, résume-t-elle.  

- Oui. Vingt-sept jours interminables., répond-il théâtralement.  

- Notre colocation à côté, c’est le paradis même avec les contraintes et ta bouffe infâme., compare-t-il, espérant bien enfin réussir à dévier le cours de ses pensées.  

 

Il éternue une nouvelle fois au coup de tapette qu’il reçoit. Serait-elle contente de le retrouver pour ne pas user de sa massue sur lui ?, se demande-t-il. Il ne sait quoi en penser.  

 

- Qui ?, l’interroge-t-elle.  

- Quoi ?, lui retourne-t-il, un peu perdu dans ses pensées.  

- J’ai dit : qui ?, répète-t-elle patiemment.  

- Qui quoi ?, répond-il.  

- On a déjà fait le coup des snorkies, Ryô. Ca deviendrait lassant pour les lecteurs., lui fait-elle remarquer.  

- Tu es sûre que tu vas bien ?, se moque-t-il, époussetant ses épaules.  

- Et toi, tu es sûr que tu vas bien ? Tu ne fais pas ça d’habitude. Ca va faire jaser., lui dit-elle, un sourcil levé.  

- Et si on changeait nos habitudes ? Je te bascule sur la table, te déshabille et on fait mokkori ? J’en connais qui n’attende que cela…, lui suggère-t-il, séducteur.  

 

Elle l’observe, songeuse, avant de hausser les épaules.  

 

- Ca ne me dérangerait pas mais c’est beaucoup trop tôt dans le scénario. Après on va devoir faire preuve d’imagination pour garder l’attention des lecteurs., lui explique-t-elle.  

- Mais j’ai beaucoup d’imagination, Kaori…, susurre-t-il, lui lançant un regard de braise.  

- Ca, je n’en doute pas mais c’est un manga pour ado alors, en terme d’imagination, ce sera plutôt séparation, amnésie, dispute, retrouvailles…, le corrige-t-elle.  

- Moi, tant qu’il y a du mokkori, ça me va., résume-t-il.  

- En parlant de mokkori…, commence Kaori.  

 

Elle lui lance un regard déterminé et il sent que l’interlude est passé et que la conversation va revenir, malheureusement, sur le premier sujet.  

 

- Pour qui as-tu réellement travaillé ?, lui redemande-t-elle.  

- Une… une petite fille., bredouille-t-il.  

- Tu as travaillé vingt-sept jours pour une petite fille ? Elle voulait quoi ? Que tu la protèges d’un camarade qui voulait lui piquer son goûter ?, ironise-t-elle.  

- Oui, tout à fait. Tu sais à quel point les repas sont sacrés pour moi…, fait-il très sérieusement.  

- Petite question : tu as monté un club pour les massues parce qu’elle m’a mis un dix tonnes sur la tête, j’aurais juré qu’elle avait ta patte…, laisse-t-il échapper, pensif.  

- Elle t’a mis un dix tonnes sur la tête ? Tu lui as fait des avances ?, fait-elle, soupçonneuse.  

- A une gamine ? Tu rêves ! A Aline, celle que je dev… vais protéger…, finit-il, se rendant compte qu’il s’est fait avoir.  

- Aline ? Comme c’est intéressant… Laisse-moi réfléchir : jeune, jolie, mokkori… de quoi te faire rester vingt-sept jours en sa compagnie, jour et surtout nuit…, gronde Kaori.  

 

Il sent l’aura furieuse qui monte. C’est comme s’il voyait les flammes s’allumer autour d’elle, sa tête prendre une ampleur démesurée et la massue se matérialiser… Il devrait prendre les jambes à son cou mais, comme d’habitude (ou plutôt parce que c’est la conduite qu’on lui fait avoir à chaque fois et dont il faudra renégocier les termes un jour ou l’autre), il est incapable de bouger et attend le choc potentiellement létal qui ne tarde pas à arriver.  

 

- Ca, c’est pour ne pas avoir pris la peine de me prévenir et m’avoir laissée en plan pour faire le ménage toute seule., lui apprend-elle.  

- Bon. Combien tu as gagné ?, lui demande-t-elle, se frottant les mains.  

 

Ryô s’apprête à lui indiquer le montant de sa rémunération lorsqu’il se rend compte de ce qu’impliquera sa réponse. Cinq cents yens… Autant dire qu’il a bossé pour des pruneaux mais qu’il s’en fiche parce que le plaisir de la petite Irena valait bien plus à ses yeux. Autant admettre d’emblée qu’il est généreux et adore les gamins en fait et ça, c’est hors de question. Il pose la main sur sa pièce, cachée bien au fond de sa poche.  

 

- Ben… rien., lui ment-il.  

- Vingt-sept jours et tu n’as rien gagné ?, réalise-t-elle.  

- C’est une blague ? Allez, Ryô, dis-moi la vérité. Combien as-tu gagné ?, lui redemande-t-elle, régnant sur la colère qui monte en elle.  

- Rien du tout, pas un kopek., réitéra-t-il.  

- Vingt-sept jours et tu n’as ramené aucune rémunération ? Tu te fous de moi ? J’ai le banquier sur le dos. Tu ne peux pas te permettre de bosser pour rien !, se fâche-t-elle avant de réaliser.  

- Tu as troqué ton paiement contre un paiement en nature…, gronde-t-elle.  

- Kaori… Ce… Ce n’est pas du tout ce que tu crois., se défend-il.  

 

Il tressaille au regard noir qu’elle lui lance et lève les mains en opposition.  

 

- Pas ce que je crois… Laisse-moi rire. Tu vas me dire que tu as agi par pure charité ? Je te sais généreux, Ryô…, commence-t-elle.  

- Ah oui ? Vraiment ?, fait-il sincèrement étonné.  

- Oui… mais tu ne me feras pas croire qu’en vingt-sept jours, il ne s’est rien passé. Tu m’avais l’air bien heureux lorsque tu es rentré donc tu as dû obtenir ce que tu voulais., conclut-elle.  

- Effectivement., ne nie-t-il pas même en sachant que ça n’arrangera pas son cas.  

- Je le savais…, gronde-t-elle.  

- Espèce de sale pervers ! J’en ai assez de me casser la tête pour tenir les comptes à flot pendant que tu travailles pour rien et que tu dépenses sans compter., hurle-t-elle.  

- Et moi qui étais inquiète pour toi…, marmonne-t-elle.  

- Vraiment ?, lâche-t-il, apparemment moqueur mais touché malgré tout.  

 

Elle lui lance un regard noir avant de dégainer une massue encore plus énorme que la précédente qu’elle abat sur lui sans aucun état d’âme.  

 

- Vraiment !, se fâche-t-elle.  

- Et pour la peine, tu finiras le ménage tout seul. Le tablier orange t’allait très bien !, lui assène-t-elle, s’en allant au pas de charge se doucher et changer.  

- Ca m’apprendra à répondre aux appels au secours des gamines., maugrée-t-il, s’extirpant de la massue.  

- Quoique…, fait-il, sortant la pièce de sa poche et la faisant tourner entre ses doigts.  

- Ca en valait la peine malgré tout., murmure-t-il, se sentant bien et léger.  

- Peut-être qu’un jour, j’arriverai à te l’expliquer…, ajoute-t-il, jetant un regard vers l’étage.  

- Tu pourrais même me croire…  

 

Il se corrige : elle le croirait. 

 


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