Chapitre 17 :: Chapitre 17

Publiée: 25-08-21 - Mise à jour: 25-08-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant, celui de la créatrice de maillots de bain qui se fait voler ses modèles par son mentor. Alors que s'est-il passé après la fin de l'épisode... Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

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Chapitre 17 : épisode 17 : la belle créatrice de l’été.  

Debout devant son miroir, Kaori s’inspecte attentivement.  

- Sérieusement, pourquoi il a cru que j’étais un homme ? Ryo a pourtant bien dit que j’étais sa partenaire, pas son partenaire pour une fois… C’est vrai quoi ? Qu’est-ce qu’ils ont tous à croire que je suis un mec ? Le vendeur du magasin, les filles des vestiaires du club, Saeko, maintenant ce Nartou… C’est désespérant., soupire-t-elle.  

Elle retire le costume qu’elle portait lors de leur infiltration et le jette sur le lit avant de lui jeter un regard noir.  

- Après tout, ça devient courant de voir des filles en tailleur pantalon alors pourquoi je devrais avoir l’air d’un homme et pas les autres ? Mes cheveux peut-être. Si je les portais plus longs, ce serait peut-être mieux., se dit-elle, s’observant dans le miroir.  

Elle s’imagine avec les cheveux longs, grimace. Mi-longs peut-être ? Avec ses mèches rebelles, quel enfer à coiffer… Et puis ça ne lui ressemble pas. Non, elle est bien avec sa coupe courte qui est déjà bien moins courte que lorsqu’elle avait seize ans…  

- Non, je ne changerai rien. Après tout, ils n’ont qu’à tous ouvrir les yeux ! Ca, c’est pas du chiquet ! C’est une poitrine de femme et elle n’est pas si petite… même s’ils ne sont pas aussi gros que ceux de Saeko…, soupire-t-elle, se rappelant de l’effet que l’inspectrice fait à son partenaire.  

- Oui mais lui, c’est qu’un pervers libidineux. Il s’extasierait sur n’importe quel paire de seins…, gronde-t-elle.  

- Kaori, qu’est-ce que tu fous à baragouiner toute seule dans ton coin., l’interroge Ryo, pénétrant dans sa chambre sans attendre.  

Il bloque à l’entrée en apercevant sa partenaire en sous-vêtements roses, sa poitrine agréablement ronde enserrée dans ce petit morceau de dentelle, ses cuisses fuselées, son ventre plat et il se plaît à se demander quelle serait la vision plus centrale…  

- Mais qu’est-ce qui te prend de pénétrer dans ma chambre sans y être invité !, s’écrie Kaori.  

- En plus, tu… tu…, bafouille-t-elle, devenant rouge vermillon.  

Il se demande ce qu’elle pointe du doigt et baisse les yeux. Déglutissant discrètement, il observe la protubérance qui tend son jean. Il a encore des efforts à faire, se dit-il. Partenaire, se rabroue-t-il, ton partenaire… Ton très masculin partenaire que tu as sciemment envoyé pour plaire à Nartou dont tu connaissais les penchants… Partenaire, pas une femme, encore moins une femme sexy… Reprends-toi, mon vieux, s’enjoint-il, mais rien n’y fait et elle continue à le fixer comme tétanisée.  

Quand il commence cependant à voir une flamme dans ses yeux, un petit air de satisfaction, il sait qu’il doit agir ou il sera mal barré. Elle risquerait encore de lui sortir des tenues un peu plus sexy et la vie deviendrait vite un enfer… Déjà là, la voir en sous-vêtements lui fait automatiquement penser à elle dans l’un des maillots de bains très sexy qu’il vient de sauver des mains de cet ignoble voleur. Kaori en maillot de bains très échancré sur une plage de sable fin, dorée par la lumière du soleil et les vagues qui viendraient caresser le corps comme un prélude à… Gifle mentale… Enorme gifle mentale même… Pas encore suffisant… Massue mentale… Toujours pas suffisant… Il ne reste qu’une solution.  

- Ouais, je fais mokkori. Laisse-moi passer., fait-il, la poussant sur le côté sans ménagement pour se mettre à sa fenêtre.  

- Oh oui, j’avais bien vu., s’extasie-t-il.  

- Toute nue dans sa baignoire… Oh ses jambes… On devrait échanger de chambre tous les deux. La vue d’ici est bien meilleure que de la mienne. Oh… Et ses seins… Bien ronds, fermes…, s’extasie-t-il, la bave coulant sur l’oreiller de la jeune femme.  

- Ryo…, gronde-t-elle, les poings serrés.  

- Oui… Tu es d’accord pour qu’on échange alors ? Dis-moi oui, Kaori, s’il te plaît., l’implore-t-il.  

- Mais bien sûr… si tu descendais un peu de là pour qu’on organise nos déménagements., lui suggère-t-elle d’une voix calme.  

D’un bond preste, il saute du lit et atterrit devant elle, sautillant comme un enfant devant la vitrine d’un glacier.  

- Alors, je commence par quoi ? Vider ton armoire ou aller chercher des cartons ?, propose-t-il, un sourire ravi.  

- Attends, je connais un moyen très rapide de mettre en boîte., lui apprend-elle avec un sourire cordial.  

- Vraiment ? Lequel ?, s’interroge-t-il, se calmant quelque peu.  

- Celui-là !, grogne-t-elle, faisant apparaître une massue et l’abattant sur sa tête sans autre préavis.  

Le laissant gisant à terre, elle va à la fenêtre et cherche la scène que regardait son partenaire quelques instants auparavant. Tout ce qu’elle voit, c’est un homme bedonnant et hyper poilu nu dans son appartement qui capte soudain son regard et se pavane devant elle. C’est alors qu’elle se rend compte qu’elle est encore en sous-vêtements et s’écarte rapidement de la fenêtre, fumant par tous les pores de la peau.  

Sans attendre, elle soulève la massue, libérant sa victime.  

- Dépêche-toi de sortir de ma chambre et ne t’avise plus d’y rentrer sans y être invité !, lui assène-t-elle.  

- Ben, ça risque pas… De toute façon, pour ce qu’il y a à voir…, ronchonne-t-il, soufflant intérieurement.  

Il l’avait échappé belle. Il avait réussi à détourner son attention. Il devait être plus vigilant à l’avenir. Il devait mieux se maîtriser par rapport à elle.  

- Rien à voir ? C’est pour ça que tu m’as jetée dans les bras de Nartou ? Espèce de salopard, tu vas me payer ce coup-là !, hurle-t-elle, brandissant une nouvelle massue.  

- Ah non, pas encore !, s’écrie-t-il, partant en courant.  

- Je vais t’attraper, tu ne m’échapperas pas, Ryo !, lui assure-t-elle, énervée.  

Trop occupé à lui échapper, Ryo ne fait pas attention où il va et se fait coincer dans un recoin de l’appartement. Avec appréhension, il voit la massue se lever dans les airs, prête à s’abattre de nouveau sur lui.  

- Non, attends, ce n’est pas juste. Je ne savais pas., ment-il, les yeux dardés sur le rond en bois.  

Comme la massue ne bouge pas, il ose baisser les yeux et croiser le regard de Kaori qui le scrute intensément.  

- Tu ne savais vraiment pas qu’il aimait les hommes ?, lui demande-t-elle, sceptique.  

- Non ! Comment j’aurais pu imaginer qu’un styliste faisant des maillots de bain pour femmes aimait les hommes ? Ce n’est pas logique. Il devrait faire des maillots de bain pour homme…, lui explique-t-il, feignant la sincérité.  

- Il y a d’autres couturiers faisant des vêtements pour femmes qui aiment les hommes, Ryo., lui fait-elle remarquer.  

- Non…, répond-il, exagérément étonné.  

- Mais comment c’est possible de voir des femmes quasiment nues et ne pas tomber amoureux ?, s’écrie-t-il, horrifié.  

- Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, Ryo., répond-elle, rebaissant la massue.  

Il souffle intérieurement, satisfait d’avoir réussi à déjouer la furie rousse à la massue.  

- Et puis tu étais là quand je t’ai présentée, non ? Tu as bien entendu que je n’ai pas parlé de mon partenaire mais ma partenaire., ajoute-t-il pour enfoncer le clou.  

- C’est vrai., admet-elle, sa colère disparaissant.  

- Alors tu vois… Tu me prêtais encore de mauvaises intentions…, lui reproche-t-il, se redressant fièrement.  

- Je… Je suis désolée, Ryo. Je n’aurais pas dû m’emporter., s’excuse-t-elle.  

- Oublions tout cela., fait-il, magnanime, la dépassant pour retourner à sa chambre.  

- Tu ne devrais pas t’habiller au fait ?, lui suggère-t-il, évitant de se retourner pour ne pas retomber dans les affres précédentes.  

- Quoi ? Oh oui, c’est vrai. Ne regarde pas !, lui enjoint-elle, le dépassant en courant.  

- Ne passe pas devant moi alors., maugrée-t-il, détournant le regard.  

Il tente de le garder loin de là mais ne peut s’empêcher de le relever et la voit une petite seconde avant qu’elle disparaisse dans sa chambre.  

- N’empêche que je me demande de quoi elle aurait eu l’air dans le soi-disant pagne fétiche de Nartou…, lâche-t-il.  

- Ah ôte-toi ça de la tête, Ryo…, murmure-t-il.  

Alors qu’il passe la porte de Kaori, il sent une aura de colère monter et se fige, n’osant se tourner vers l’origine.  

- Espèce d’hypocrite ! Tu le savais !, hurle Kaori, abattant la massue sur la tête de son cher partenaire.  

- Maintenant, je vais m’habiller., annonce-t-elle, claquant la porte derrière elle.  

- Non, mais franchement, pourquoi ils trouvent tous que je ressemble à un homme ?, se préoccupe-t-elle, se regardant de nouveau dans le miroir avant de soupirer et d’ouvrir la porte de l’armoire. 

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