Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 8 :: Chapitre 8

Publiée: 02-06-21 - Mise à jour: 02-06-21

Commentaires: Bonsoir, voici l'après-épisode 8. Un passage un peu en dehors des clous mais qui vous amusera malgré tout, j'espère. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 8 : Episode 8 : ne touchez pas à la femme inspecteur !  

 

Plissant les yeux, Saeko regarde l’homme face à elle. Excédée, elle décroise et recroise les jambes, laissant apparaître ses cuisses galbées. Elle plisse les yeux, dardant un regard noir sur le fautif.  

 

- Franchement, tu n’as pas trouvé mieux ? Avec ton imagination débordante, c’est tout ce que tu as pu faire ? Je suis déçue, très déçue.  

 

L’homme l’observe, se gratte le menton et hausse les épaules. Fâchée, l’inspectrice se lève et s’appuie sur la table, se penchant pour se retrouver à quelques centimètres à peine du coupable, son décolleté plongeant bien en évidence. Celui-ci déglutit et se recule légèrement, impressionné.  

 

- La course-poursuite, j’entends, la fusillade, ça fait partie du jeu mais le reste…, insiste-t-elle.  

- Quoi le reste ?, demande l’homme.  

- Franchement Tsu, ma première scène dans l’anime, je suis à moitié nue. Après, je me retrouve en sous-vêtements face à ce pervers et l’un des malfrats qui dégrafe mon soutien-gorge et, bien entendu, il a fallu que t’en dessines un qui s’ouvre par l’avant, comme ça la vue est bien dégagée. Et est-ce que je te parle de la scène complètement nue sous la douche ?, lui retourne-t-elle, le fusillant du regard.  

- Tu étais de dos, Saeko. On n’a vu que tes fesses…, lui oppose le dessinateur, un peu mal à l’aise face à la colère de la demoiselle.  

- Ouais, mais enfin, on a quand même l’impression que je passe la moitié de l’épisode à poils et, quand je ne suis pas à poils, mes vêtements laissent peu de place à l’imagination.  

 

Enervée, Saeko s’éloigne de l’homme et commence à faire les cent pas.  

 

- Et puis franchement, t’avais besoin de me faire rencontrer Ryo dans ses toilettes ? T’as idée de l’odeur ? Non mais c’est une infection et puis j’avais pas besoin de voir tout son attirail.  

- Pourtant, j’en connais qui rêveraient de le voir dans le plus simple appareil., pipe « Tsu ».  

- Peut-être mais je suis sûre qu’elles se passeraient de le voir au petit coin aussi., répond l’inspectrice.  

- J’y songerai. Au moins, tu ne peux pas me reprocher d’avoir fait de toi une petite chose fragile…, objecte-t-il.  

- Ca, c’est clair. Dis donc, Tsu, on pourrait parler de deux-trois choses ?  

- Je ne suis pas sûr de vraiment avoir le choix., pipe-t-il.  

 

Sans attendre, la jeune femme s’assied face à lui et pose le menton sur ses mains.  

 

- Quitte à montrer mes jambes, je veux qu’on sache que je suis bien armée et d’un truc super cool. Parce que le flingue pour un flic, c’est un peu commun. Et puis, Ryo a son super flingue, un magnum 357 dont tout le monde va se souvenir, Kaori a ses massues et, ça aussi, ça frappe les esprits…  

- Et pas que d’ailleurs., plaisante le dessinateur.  

- Alors moi aussi, je veux un truc distinctif., lui affirme-t-elle.  

- Tu as une idée ?, lui demande patiemment l’auteur.  

- C’est toi l’auteur ! A toi de trouver !, lui retourne-t-elle, se tournant de profil.  

 

L’homme réfléchit, se gratte la tête, imagine différentes possibilités avant d’avoir une brusque illumination.  

 

- Un pistolet laser !, suggère-t-il.  

- On est dans les années quatre-vingts. Trouve mieux., peste-t-elle.  

- Tu es dure, Saeko.  

- C’est mon rôle et, si je n’ai pas ce que je veux, tu n’as plus ton triangle amoureux et ton atout sexy, alors fais marcher ta matière grise…, lui conseille-t-elle, amusée.  

 

L’homme cogite de nouveau, soupire, se gratte la tête avant d’avoir une autre idée.  

 

- Des coutelas ! On va t’attacher à la cuisse une espèce de jarretière en cuir avec des petits couteaux… et tu seras la pro du lancer de couteaux. Tu pourras même en lancer sur Ryo si tu veux., lui propose-t-il.  

- Le pauvre… Il a déjà les massues…, pouffe-t-elle de rire.  

- Marché conclu. Bon maintenant il y a encore quelque chose à régler., lui apprend-elle, reprenant son sérieux.  

- Quoi encore ? C’est le monde à l’envers. C’est moi, le dessinateur tout de même., soupire l’auteur.  

 

Elle se lève, fait le tour de la table et s’assied juste à ses côtés, croisant les jambes.  

 

- La course-poursuite, franchement…  

- Ben quoi ?  

- C’était quoi cette voiture de m**** !!!! Et cette course-poursuite ? Depuis quand les voitures font des saltos avant sur des bateaux, volent dans les airs, roulent sur des toits d’usine en forme de triangles, atterrissent sur des réservoirs en forme de boule et descendent les escaliers de manière improbable ? Franchement, Tsu ?  

- Quoi ? C’était marrant ! Faut bien amuser les gamins, non ?, lui répond-il, haussant les épaules.  

- Donc ça c’est pour les gamins, les simagrées de Ryo pour eux aussi, son flingue et son air sérieux et ma plastique avantageuse, c’est pour les ados ?  

- En gros, oui.  

- Alors je veux une belle bagnole. Le rouge m’allait très bien mais je veux une belle voiture.  

 

L’homme soupire, réfléchit de nouveau puis soupire de nouveau.  

 

- Bon, une Toyota, ça te plairait plus ?, propose-t-il.  

- Il faut une voiture à la hauteur de ma plastique. Il faut que ça en jette., répond-elle, rejetant ses cheveux en arrière.  

- Une Porsche ?, lui dit-il.  

- Une Porsche !, s’exclame-t-elle, sautillant presque sur place avant de se reprendre et de jouer les blasées.  

- Oui, ça peut aller…, répond-elle, époussetant sa jupe.  

- On en a fini, Saeko ?, lui demande-t-il, poussant un soupir de fatigue.  

- Oui, merci Tsu. A bientôt., le salue-t-elle, s’en allant.  

 

L’homme ferme les yeux et pense déjà à tout ce qu’il devra faire pour adapter le scénario.  

 

- Ca va, Saeko ?, lui demande Kaori alors qu’elle sort du bureau du dessinateur et pratique une petite danse de la victoire.  

- Très bien. Je lui ai dit ses quatre vérités et j’ai obtenu une Porsche et un truc super cool., se targue l’inspectrice.  

- Et pour tes tenues ? Tu lui as demandé de te rhabiller un peu ?  

- Mes… Oh non, j’ai oublié !, s’exclame-t-elle, catastrophée.  

- J’y retourne !  

- Même pas en rêves ! J’y vais prem’s ! Moi aussi, je veux quelque chose ! C’est moi le héros après tout !, s’écrie Ryo, surgissant dans le bureau sans frapper.  

 

L’auteur le regarde débouler et s’appuyer sur la porte alors qu’on tambourine derrière pour l’empêcher de s’ouvrir.  

 

- Ouvre cette porte, Ryo. T’es qu’un copieur ! Traître !, hurle Saeko.  

- Nananananère ! C’est moi qui y suis alors j’y reste., crie-t-il en retour.  

- Ryooooooooooooooooo !  

- Bonsoir Ryo, que puis-je pour toi ?, l’interroge « Tsu ».  

- Elle a eu deux trucs. Moi aussi, je veux quelque chose !, gémit le nettoyeur dans toute sa splendeur.  

- Que veux-tu ?  

 

Ryo le regarde, un peu bêtement, cligne des yeux et se gratte la tête avant de rire comme un niais.  

 

- J’en sais rien en fait…, avoue-t-il.  

 

Une libellule tombe sur l’auteur qui se demande ce qui lui a pris d’intégrer ces petites bêtes : c’est fun, ça fait bien rire mais ça peut s’avérer dangereux, se rend-il compte en se frottant la tête.  

 

- Si, si, si, je sais ! Je sais ce que je veux. Un truc pour me souvenir du nombre de coups que cette chipie de Saeko me doit !, s’exclame-t-il, tout fou.  

- Un truc ? Mais qu’est-ce que vous avez avec les trucs ? Vous ne pouvez pas être plus précis ?, s’agace le dessinateur.  

- Eh ! On sort de ta tête alors c’est ton boulot., lui fait remarquer Ryo.  

- Pffff… Qu’est-ce qui m’a pris…, soupire le dessinateur.  

- Donc tu veux un truc pour te souvenir du nombre de coups que Saeko te doit… Pourquoi pas un carnet à coups ?, lui propose l’auteur.  

- Un carnet à coups qui se remplirait des coups qu’elle me doit et que je pourrais brandir comme je veux pour lui montrer ses arriérés ?, muse le nettoyeur.  

- Ca me plaît ! Ca me plaît beaucoup même !, approuve-t-il, heureux comme un pape.  

- Si on a fini Ryo, il faut que je prépare l’épisode suivant., lui indique l’auteur, lui montrant la porte.  

 

Sautillant gaiement, son protagoniste sort du bureau, entraînant l’inspectrice au loin alors qu’elle voulait revenir négocier.  

 

- L’idiot, si seulement il m’avait demandé qu’elle honore ses dettes…, pipe Tsukasa.  

- Ryo, je veux le voir !, se plaint Saeko.  

- Non, il faut le laisser bosser maintenant ! Allez viens, ma Saeko., lui enjoint-il, laissant en arrière Kaori qui n’est pas du genre à aller embêter le monde.  

 

Dans son bureau, le dessinateur prépare le scénario du prochain épisode, réduisant au minimum le nombre de ses participants principaux le temps de pallier aux nouveaux changements. Il réfléchit et travaille des heures et des heures durant, suant sang et eau, s’usant la pointe des doigts, des crayons et des stylos, s’arrachant les cheveux, s’explosant les neurones, se…  

 

- On a compris, je crois. Je travaille beaucoup et longtemps. On passe au paragraphe suivant., grogne le dessinateur, se levant de son bureau et attrapant sa veste, éteign…  

- Paragraphe suivant, j’ai dit.  

- Pardon Maître., s’excuse platement la personne derrière le clavier.  

 

Ereinté, le dessinateur sort de son bureau et trouve son héroïne sagement assise sur un siège de la salle d’attente. Ah… Kaori aussi discrète que passionnée…  

 

- Tu attends depuis tout à l’heure, Kaori ?, lui demande-t-il, s’asseyant à ses côtés.  

- Oui.  

- Toi aussi, tu as quelque chose à me demander ?  

- Si c’est possible… mais je ne veux pas déranger tout le programme. Je me doute que les couples sont déjà faits.  

 

La pauvre, se dit-il, elle pense que je vais mettre le beau Ryo avec la sublime Saeko…  

 

- Que voudrais-tu ? Les deux autres ont eu quelque chose, pourquoi pas toi ?, lui retourne-t-il.  

- Parce que ce n’est pas dans vos projets. Je n’ai rien à dire après tout. Je ne suis qu’un personnage., lui répond-elle dans toute sa sagesse.  

- Allez, Kaori, parle-moi. Que voudrais-tu ?, insiste-t-il.  

- Je voudrais… enfin, j’aimerais bien… vivre une histoire d’amour mémorable. Rien de transcendant. Je n’ai pas besoin de fleurs, bijoux, rien de spectaculaire. Juste une belle histoire d’amour toute simple mais véritable., murmure-t-elle, une légère couleur teintant ses pommettes.  

 

Il observe son héroïne et sourit. Il l’adore. Elle est bourrée de contradictions mais elle est sincère.  

 

- Tu l’auras, Kaori. Tu auras droit à une histoire d’amour mémorable. Fais-moi confiance. On parlera de ton histoire d’amour pendant des années., lui assura-t-il.  

- Merci. Merci beaucoup., répond-elle, émue.  

 

Elle se lève calmement et le salue en se penchant respectueusement en avant.  

 

- Kaori, quelques grammes de douceur dans ce monde de brutes., murmure-t-il, reprenant ses affaires et se levant.  

- Ryo, espèce de pervers ! Tu vas voir ma massue !, entend-il soudain crier.  

- Ah non pas la massue !, répond une voix masculine.  

 

Le sol tremble juste après sous ses pieds.  

 

- Une belle histoire d’amour toute simple… Je ne suis pas sûr qu’on avait la même définition…, muse-t-il avant de sourire et de rentrer chez lui. 

 


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