Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 53 :: Chapitre 53

Publiée: 09-08-23 - Mise à jour: 09-08-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Il se passe après l'épisode où Ryô se fait embarquer pour jouer le fiancé d'une jeune femme dont le père vient d'arriver en ville, prêt à la ramener dans leur village pour y vivre une honnête vie. Vous vous souvenez? Ryô se fait passer pour un inspecteur de police? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 53 : Episode 59 : Un dangereux policier prévenant.  

 

- C’est beau l’amour d’un père pour sa fille, il faudra que j’y pense. Que voulais-tu dire avec cette phrase, Ryô ?, lui demande Kaori alors qu’ils viennent de quitter Maruschka, la jeune femme qui a fait de Ryô son fiancé le temps de la présence de son père à Tokyo.  

 

Curieuse de sa réponse, elle attend sa réponse, l’observant attentivement. Cette petite phrase qu’il a laissée échapper à la fin du braquage, alors que Maruschka venait de se jeter dans les bras de son père en sanglotant, lui trotte dans l’esprit et elle se demande à quoi il pensait en la prononçant. Elle ne s’était pas du tout attendue à ce genre de propos. Ryô déteste les enfants… quoiqu’elle doute qu’il s’agisse d’une véritable haine. Disons plutôt qu’il doit s’agir d’une certaine aversion, du genre, c’est bien chez les autres mais pas chez moi ou comme le fait qu’il ne veut pas travailler pour des hommes. Les enfants sont loin d’être des jeunes femmes mokkori…  

 

Visiblement impassible, le nettoyeur continue sa route comme s’il ne l’a pas entendue mais, intérieurement, il ne sait quoi faire. Il ne pensait pas qu’elle l’avait entendu mais elle l’avait fait et elle vient lui demander des explications. Il sait qu’elle n’est pas en colère. Elle est juste curieuse et en quête de compréhension. C’est qu’elle s’intéresse à lui, sa partenaire, alors qu’il préférerait qu’elle l’oublie… enfin, surtout son passé et ses pensées.  

 

- Ryô ! Je te parle !, l’interpelle Kaori, ne démordant pas.  

- Quoi ? A moi ?, répond-il enfin, faisant l’innocent.  

- Ben oui, à toi idiot. A qui voudrais-tu que je parle ?, lui fait-elle remarquer.  

- Regarde autour de toi. Il y a plein de jolies jeunes filles à qui parler. Fais ton choix mais n’empiète pas sur mon territoire., lui fait-il savoir, magnanime.  

 

Il se retrouve sans attendre sous une énorme massue, la troisième de la journée et il ne niera pas que ça commence à être douloureux. Malgré tout, il préfère cela au fait de répondre à sa partenaire. Que peut-il lui dire d’ailleurs ? Que ce n’est pas la première fois qu’il a une pensée du genre ? Il se voit bien lui avouer ce qu’il avait pensé lors de l’affaire avec Alice et son père le producteur. Il déteste les enfants, c’est ce qu’il clame et doit continuer à clamer. De toute façon, il n’a aucune chance de devenir père parce que s’il le devenait, cela impliquait qu’il y ait une mère et donc qu’il ait une compagne et il doute que Saeko veuille vraiment de lui…  

 

- Dois-je encore te rappeler que je suis une femme ?, gronde Kaori.  

 

Non !, hurle-t-il mentalement. Il ne peut pas se souvenir que c’est une femme. Kaori est son pote, son partenaire, son meilleur ami mais n’est pas une femme. Elle ne peut pas être une femme ou il pourrait faire une énorme bêtise… comme l’imaginer être sa compagne, celle qui l’aimerait, le chérirait, réchaufferait ses nuits, son cœur, son corps, pourrait devenir la mère de son enfant, sa fille, une petite rouquine qu’ils élèveraient… STOOOOOOOOOOOPPPPPPPP !, s’enjoint-il, voyant le train de ses pensées.  

 

- Vraiment ?, réplique-t-il, attendant la sanction qui lui remettra les idées en place.  

 

Ouch… Ca fait mal… mais ça va mieux. Comment une femme aussi violente pourrait être la mère de sa fille ? Parce que sa violence se traduirait autrement si les choses étaient différentes et puis leur fille… Ah mais non, ça suffit !, s’enjoint-il, sautant sur la première passante à sa portée même si sa copine à peine cinquante centimètres plus loin est bien plus jolie.  

 

- On va tirer un coup ! Toi, moi, un grand lit à baldaquin !, propose-t-il, sentant la fureur de sa partenaire augmenter encore plus.  

- Mais ça va pas la tête ! Lâchez-moi ! Au secours !, hurle-t-elle.  

 

Avant que Kaori ait le temps d’agir, deux coutelas se figent dans le fessier de son partenaire qui hurle alors… de douleur. Retirant les armes blanches marquées de rouge, il se tourne vers la coupable et les brandit vers elle.  

 

- A deux centimètres près, tu me privais de la chose la plus importante de ma vie !, crie-t-il, furieux.  

- Ton cœur se situe bien plus haut., répond-elle, approchant et récupérant ses propriétés.  

- Je ne parle pas de mon cœur mais de mon mokkori !, la rabroue-t-il violemment.  

- Pourquoi ? Tu comptes avoir des enfants ?, se moque-t-elle.  

- Non !, se défend-il.  

- Et pourquoi tu dis ça d’abord ? Tu sais bien que mon seul but dans l’existence est de satisfaire un maximum de jeunes et jolies filles !, lui rappelle-t-il.  

- Oh… ça… Ce ne serait pas une grande perte., lâche-t-elle.  

 

Parle pour toi… T’as peut-être déjà essayé mais pas moi…, se dit soudain Kaori avant de piquer un fard monumental. Elle se retourne et s’absorbe dans la contemplation du paysage pour calmer le feu qui brûle ses joues.  

 

- Parle pour toi ! Ces dames n’en diraient pas… autant., fait-il, se tournant vers sa conquête et son amie… qui ont pris la poudre d’escampette.  

- Et voilà ! Tu m’as encore une fois fait perdre l’amour de ma vie !, lui apprend-il, fâché.  

- De ta nuit, Ryô, de ta nuit. Le seul amour de ta vie…, commence Saeko.  

- Ce n’est pas mon arme !, la coupe Ryô sèchement.  

- Non, j’allais dire autre chose… mais je crois que la décence voudrait que je ne le dise pas à voix haute., fait-elle, malicieuse.  

- Tu connais la décence, toi ?, se moque-t-il, ne désirant pas lui laisser le dernier mot.  

- Non, tu as raison alors je peux le dire…, fait-elle, coulant un regard vers la rouquine non loin.  

- C’est toi !, lance-t-il, se jetant sur elle avec une face de pervers.  

 

Avant même de l’avoir atteinte, il se retrouve cloué à son talon avant d’être mis en contact avec le sol violemment par une massue.  

 

- Pourquoi je pensais pouvoir avoir une conversation sérieuse avec lui ?, grommelle Kaori, le prenant par le col et le traînant derrière elle sans égard.  

- Pourquoi son comportement avec Maruschka m’a laissé penser qu’il y avait plus qu’un pervers derrière le nettoyeur ?, ajoute-t-elle.  

- Rien qu’un pervers, imbécile, idiot, inconséquent… pfff… J’en ai pour toute une vie à énumérer tous ces qualificatifs qui lui iraient., peste-t-elle, ignorant le regard amusé de Ryô.  

 

Il peut comprendre ses suppositions. Qui aurait cru qu’il ferait tout pour rendre le séjour du vieux agréable et répondre à ses inquiétudes paternelles légitimes ? Qui aurait cru qu’il lèverait la main sur une jeune femme tout à fait à son goût parce qu’elle se montrait irrespectueuse envers celui qui lui avait donné la vie ? Il aurait dû au contraire aller dans son sens et en profiter pour les éloigner de là et se retrouver seul et en toute intimité. Mais il l’avait giflée, sous couvert de chasser un moustique, et il avait continué à balader le vieux jusqu’à ce braquage.  

 

Ca, ca n’avait pas été prévu au programme mais bon, ça avait permis de montrer à Maruschka à quel point son père l’aimait, au point de se sacrifier pour elle. Ca, c’était quelque chose qu’il pourrait faire pour sa petite rouquine aussi, pensa-t-il avant de se frapper le front.  

 

- Punaise ! Même quand tu me traînes, t’as une poigne de camionneur. Tu demanderas à ce qu’on t’affine les fesses lorsque tu iras au Maroc., envoie-t-il à sa partenaire.  

 

Pour le coup, ce n’est pas une massue qui l’écrase… C’est lui qui s’écrase sur l’immeuble aux briques rouges avec une grande vélocité. Le choc est rude, si rude qu’il fait tomber un pot de fleur posé temporairement sur le rebord d’une fenêtre qui lui tombe dessus, l’air de dire, correction… point final. Il entend claquer la porte d’entrée et se force à ranger toutes ses pensées impures au plus profond du fond de son cerveau. Ca a été douloureux mais il vient d’échapper à une discussion gênante…  

 


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