Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 7 :: Chapitre 7

Publiée: 26-05-21 - Mise à jour: 26-05-21

Commentaires: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 7 : Episode 7 : La petite fille esseulée  

 

Accoudée à la rambarde du toit-terrasse, Kaori regarde la ville se parer de ses couleurs du soir tombant. Pour une fois, elle ne cherche pas à lutter contre les sentiments qui l’assaillent et la tristesse et la nostalgie prennent le pas sur sa joie de vivre. Elle est seule, elle n’a pas besoin de se cacher.  

 

Cette affaire a remué beaucoup de choses en elle. Avant même de rencontrer Monsieur Caspard, ce père de famille sacrifié au nom d’intérêts politiciens, elle a été touchée par cette petite fille se retrouvant seule au soir dans ce parc. C’était elle avant. C’est à peu près au même âge qu’elle a perdu son père et qu’ils se sont retrouvés seuls avec Hide. Elle aussi par moments, elle l’attendait son papa adoré tout en sachant qu’il ne reviendrait pas. Son cœur se serre et elle appuie sur ses paupières pour bloquer l’afflux de larmes qui menace. La vie est parfois injuste avec les plus innocents et ça, rien ni personne n’y pourra jamais rien.  

 

- C’est un beau coucher de soleil., entend-elle derrière elle.  

 

Ryo ? Elle efface rapidement du revers de la main les larmes qui pointent encore à ses yeux et force un sourire sur ses lèvres.  

 

- Effectivement. Je ne t’attendais pas ici., lui fait-elle remarquer.  

- Bah… je ne peux plus fumer à l’intérieur alors je viens m’en griller une ici. C’est encore trop près de l’appartement ?, lui retourne-t-il, un sourcil levé.  

- Non, bien sûr que non. C’est juste… que je ne t’ai pas entendu rentrer., se reprend-elle.  

- Je sais être discret…, réplique-t-il, un sourire en coin.  

- Ouais… on en reparlera la prochaine fois que tu rentreras bourré d’une de tes soirées…, pipe-t-elle, sceptique.  

 

Pour seule réponse, le silence s’établit mais il n’y a aucun malaise. Fumant sa cigarette nonchalamment appuyé au garde-corps, Ryo jette un regard en coin à sa colocataire. Ils ne se connaissent encore pas très bien mais il sait que son humeur n’est pas celle de d’habitude. Il sait aussi que Kaori cache ses baisses de moral tout comme elle cache ses larmes car il doute qu’elle ait pu faire son deuil aussi rapidement malgré sa force de caractère.  

 

- Pourquoi tu as pensé qu’elle attendait son père ?, demande-t-il soudain.  

- Quoi ?, s’étonne Kaori, se demandant de quoi il parle.  

- La fille de Caspard, avant même qu’on sache qui elle était, tu as dit qu’elle devait attendre son père et pas sa mère. Pourquoi ?, s’explique-t-il.  

 

La jeune femme se surprend à rougir légèrement face à cette remarque. Que lui répondre ? La vérité au risque de l’accabler de ses peines personnelles ou mentir et garder la face.  

 

- Je ne sais pas. J’avais une chance sur deux…, risque-t-elle à mi-voix, ne souhaitant pas paraître faible à ses yeux.  

 

Il tourne un instant le visage vers elle et se fait songeur. Sa réponse ne le satisfait qu’à moitié.  

 

- Je pensais que tu t’identifiais à elle.  

- Pourquoi je m’identifierais à elle ?  

- Parce que toi aussi, tu as perdu ton père à cet âge., lui fait-il remarquer, la surprenant.  

- Oui… mais je savais qu’il ne reviendrait pas., balbutie-t-elle, le regard peiné.  

- Tu y as peut-être quand même cru et puis tu as été adoptée après la mort de tes parents alors quelque part, tu es encore plus mal lotie qu’elle. Tu as le droit d’être triste, Kaori.  

- Je ne suis pas triste., se rebiffe-t-elle, voulant se montrer à la hauteur.  

- Tu as le droit d’être triste., répète-t-il.  

- Moi, je le suis bien. Moi aussi, j’ai perdu mes parents. J’ai grandi seul. On est pareils, Kaori.  

 

A cette pensée, il ouvre grand les yeux et se rend compte du chemin qu’ont pris ses pensées et qu’il vient d’imaginer une conversation intimiste avec sa partenaire. Comme s’il y avait la moindre chance que ça arrive… Ryo Saeba ne rentre que dans une intimité d’une femme et ce n’est pas la cérébrale.  

 

- Qu’est-ce que j’ai dit de surprenant ? J’avais une chance sur deux, non ? C’était son père ou sa mère., reprend Kaori.  

- Et donc tu as tablé sur son père… C’est normal, tu t’identifies., lâche-t-il d’un ton docte.  

- Répète un peu., gronde la jeune femme.  

- Tu t’identifies au père… C’est normal pour un mec., explicite-t-il.  

- Et donc toi, tu penchais pour la mère parce que tu es une femme ?, fait-elle, serrant les poings pour contenir sa rage.  

- Non. Moi, je comprends les femmes… mais j’y comprends rien aux mecs sauf pour…  

 

Il n’a pas le temps de finir sa phrase illustrée d’une manifestation visible de sa théorie qu’il finit écrabouillé sous une massue gigantesque triple I : Idiot, Imbécile et Insensible. Juste après, il entend sa partenaire s’éloigner au pas de charge et reclaquer la porte fermer violemment.  

 

- Il faudra peut-être que je trouve un autre moyen de lui faire oublier sa tristesse., marmonne-t-il avant de prendre la massue, de la soulever difficilement et de la laisser retomber sur sa tête.  

- C’est un mec, ton partenaire et tu te fous de la tristesse de ton partenaire…, se rappelle-t-il.  

 

Il s’extirpe de la prison de bois, remet ses cervicales en place et se rallume une cigarette, n’ayant pas eu l’occasion de finir la précédente. Le soleil se couche lentement sur la ville et il repense à ce père et sa fille. Il espère pour eux qu’ils referont leur vie tranquillement dans un autre endroit et s’y plairont. Après une année de séparation, ce serait plus que mérité, se dit-il, repensant en souriant au sourire de la petite fille lorsqu’elle a retrouvé son papa.  

 

L’affaire a été corsée mais ils s’en sont bien sortis et il a été surpris par le calme de Kaori et ses aptitudes. Elle s’est retrouvée dans des situations inédites et compliquées mais elle n’a pas flanché. Ses quelques hésitations, notamment à l’exposé du plan dangereux qu’il a proposé à Caspard, étaient légitimes. Toute personne normale les aurait éprouvées mais elle a su passer au dessus de son avis et suivre celui du client, l’encourager aux bons moments. Et surtout, elle l’a suivi, lui, en toute confiance dans toutes les situations.  

 

Sans elle, il n’aurait peut-être pas eu le temps de réagir en se rendant compte que le ministre utilisait un téléphone à touches. Elle est restée à ses côtés pour écouter la conversation, glanant les informations nécessaires pendant qu’il mémorisait le numéro composé, identifiant le tueur embauché. Ensuite, elle s’est engouffrée dans les égouts de la ville infestés de rats sans broncher et a aidé Caspard à sortir de la voiture, trouvant les mots pour le faire réagir. Il n’aurait même pas su dire si elle avait peur des égouts…  

 

Il se prend à sourire, admettant qu’il est positivement surpris par sa nouvelle partenaire jusque là. Ca ne présage en rien de l’avenir mais c’est déjà une bonne chose de ne pas avoir à gérer une fille effrayée au moindre ennui ou montant sur ses grands chevaux quand ses principes sont battus en brèche. Pour ne rien gâcher, il n’a pas à gérer ses états d’âme. Elle gère sa peine et ses désillusions en silence et, s’il a failli se retrouver confronter à cette situation, ça n’aurait été que de sa propre faute…  

 

- Le repas est prêt, Ryo., l’appelle Kaori de la porte.  

- J’arrive., fait-il, terminant sa cigarette.  

 

Même s’il le niera haut et fort, ce n’est pas si désagréable cette colocation… Ca a ses avantages et ils compensent largement les inconvénients. Plus de corvée de ménage, plus de repas à faire ni de courses… Juste à mettre les pieds sous la table et…  

 

- Tu pourrais y mettre un peu plus d’attention… C’est vraiment pas terrible…, ment-il, s’empiffrant comme un affamé.  

- Rien ne t’oblige à manger. Tu peux pas faire attention ? Tu en mets partout !, s’écrie Kaori, s’époussetant des grains de riz qui lui tombent dessus.  

- Ca cale.  

- Ca doit être mieux que les conserves que tu ingurgitais et qui encombrent encore les armoires., lui fait-elle remarquer.  

- Mieux ? Je réserve mon jugement., fait-il, narquois, s’échappant rapidement.  

 

Kaori grommelle un moment avant de soupirer et de débarrasser. Cet échange, même s’il n’a pas été des plus agréables, lui a permis de définitivement reprendre le dessus sur ses émotions. Ca, c’est l’effet Ryo Saeba, toujours égal à lui-même… Pourtant, elle aurait juré qu’à un moment… Elle secoue la tête et écarte cette pensée. Comme si Ryo avait l’intention d’avoir des conversations sérieuses avec elle…  

 

Marchant tranquillement dans la rue en direction du Kabuki Cho, Ryo se sait suivi. Il a été pris en chasse dès qu’il est sorti de chez lui mais ne s’en offusque pas. Cette présence, il la reconnaîtrait entre mille. Pourtant, elle est discrète contrairement à la carrure qui l’abrite, se dit-il en souriant.  

 

- Alors Umi, tu vas décider à te montrer., lance-t-il enfin, arrivé à l’arche marquant l’entrée du Kabuki.  

- Depuis quand tu te laisses suivre par un pro, Saeba ?, lui lance le mercenaire.  

- Depuis que je sais qu’il ne me veut aucun mal., ironise le nettoyeur.  

 

Il se retrouve pris le cou dans l’étau du bras du géant qui l’étrangle sans ménagement.  

 

- Aucun mal ?, rugit ce dernier.  

- Tu m’as ridiculisé devant tout le monde en me demandant de m’asseoir sur ce chat avec une poupée et une bavette autour du cou. Tu vas me le payer !, ajoute-t-il, furieux.  

- Non mais attends…, parvient à articuler difficilement Ryo, cherchant l’air pour oxygéner ses poumons.  

- Je n’attendrai pas. Tu vas crever, sale ordure. En plus, tu m’as piqué un client !, renchérit l’autre.  

- Tu aurais travaillé pour un politicien véreux, Umi. Je sais que tu les détestes., lui oppose le nettoyeur.  

- Ce n’était pas à toi de décider !, objecte Falcon.  

- Après ta dernière mission, je pensais te rendre service. Ce n’est pas moi qui accepte des contrats que je ne mènerai pas jusqu’au bout., lui assène Ryo.  

- Ce n’est pas moi qui craque pour les beaux yeux d’une actrice que je n’approcherai jamais vraiment., ajoute-t-il, narquois.  

 

Gêné, Umibozu se met à fumer par tous les pores de la tête et enfonce celle de son rival dans le sol sans ménagement.  

 

- J’ai des principes, moi !, se défend-il.  

- Mais moi aussi…, se rengorge Ryo.  

- Ne jamais faire pleurer une femme et la déshabiller en moins de trente-deux secondes., débite-t-il, fier de lui.  

- Tu es toujours aussi pitoyable., gronde Falcon, dépité.  

- Et toi, toujours aussi agréable. Allez, viens, je t’offre un verre pour me faire pardonner., lui propose le nettoyeur.  

- Le bar, si ça ne suffit pas., achève-t-il au regard dubitatif de son homologue.  

 

Les deux hommes s’enfoncent dans le quartier chaud de Shinjuku, côtoyant les hôtesses cherchant à les attirer vers les cabarets et les bars.  

 

- Et si on allait là ?, propose Ryo à son ami, lui désignant un cabaret où les serveuses œuvrent presque nues  

 

Falcon détourne le regard, son visage se teintant d’une vive couleur vermillon.  

 

- Allons ailleurs. Les sièges ne sont pas confortables ici., objecte-t-il.  

- D’accord… Moi, je les trouve très bien les sièges ici., pipe Ryo, voyant clair dans le jeu de son compère.  

- Ils sont trop… bas., ajoute le géant.  

- Au big daddy alors. Ils ont des sièges grande taille., propose le nettoyeur, esquissant un sourire amusé.  

- Leur scotch est infect., rétorque Umibozu.  

- Le petit lapinou ?  

- Trop sombre.  

- La sirène argentée ?  

- Trop humide.  

- Le Miami Bitch ?  

- Tu es interdit d’entrée depuis la dernière fois…, lui rappelle le géant.  

 

Ryo se gratte la tête en riant bêtement en se souvenant de ses dernières frasques dans cet endroit. Pourquoi devait-il y avoir un autre yakuza éméché ce soir-là aussi ? Il n’aurait pas transformé la tenture en passoire avant de proposer une plongée en apnée à son adversaire dans l’aquarium grand format, lui faisant avaler un poisson hors de prix par mégarde, s’il ne l’avait pas attaqué…  

 

- Pas de ma faute. C’est l’autre qui avait commencé., ricane-t-il.  

- Ca, je l’entends souvent de la part d’irresponsables…, lui apprend Umibozu.  

- Mais je ne suis pas irresponsable. Je suis trèèèèèèès responsable au contraire., lui affirme Ryo.  

- Parce que tu as pris sous ton aile une jeune femme ?, lui demande le géant.  

- De quoi tu parles ?, répond nonchalamment le nettoyeur.  

- Tu sais très bien de quoi je parle., réplique le mercenaire.  

- C’est inconscient de ta part de l’avoir prise chez toi. On ne s’attache pas ainsi à quelqu’un et surtout on ne le montre pas.  

- Je ne suis pas attaché à elle. C’est juste mon assistante., réplique Ryo en haussant les épaules.  

 

Gardant un air dégagé, il sort une cigarette et l’allume, tirant une longue bouffée. Il sait que la nouvelle de l’installation de Kaori et de leur collaboration a déjà fait le tour de la rue depuis un moment et, forcément, il s’attend à ce que ça fasse jaser.  

 

- Ouais, si tu le dis…, ironise le géant.  

- Je le dis. Il n’y a rien entre elle et moi. Tu me vois avec ce mec ? Non franchement, Umi., s’exclame le nettoyeur, horrifié.  

- Allez viens, on va au petit chaton enchanté, lui propose-t-il, l’entraînant vers le cabaret.  

- Non, j’aime pas la déco. C’est moi qui choisis., lui impose Falcon, l’emmenant dans un bar dans un recoin sombre.  

- Ca, c’est un vrai endroit pour boire., lui assène-t-il, le forçant à le suivre.  

- Mais… mais… non… mes petites bunnies…, chouine le nettoyeur.  

- Tu me dois un bar pour m’avoir ridiculisé… à moins que…, lui offre le mercenaire, intéressé.  

 

Il regarde son compagnon d’un soir tourné un regard larmoyant vers lui.  

 

- A moins que ?, lui demande ce dernier.  

- Avoue pourquoi tu l’as prise chez toi., lui propose Umibozu.  

- De quoi tu parles ?  

- C’est ta petite copine, non ?, enchérit le mercenaire.  

 

Ryo le regarde d’un air sidéré, cachant les rouages de son esprit qui tournent à toute vitesse. La protéger, il doit la protéger, respecter la promesse qu’il a faite à Maki.  

 

- Ma copine ?  

 

Il prend un air écoeuré, sa mâchoire se décrochant et tombant au sol.  

 

- Ma copine ? Non mais j’y crois pas… T’es aveugle ou quoi ? T’as vu la chose ? Ma copine ! Oh elle est drôle celle-là. On me l’avait jamais faite celle-là ! Ah ah ah, elle est trop bonne. Ma copine…, hurle Ryo, riant comme un bon en tapant de la main sur la table où ils se sont assis.  

- C’est bon, ça suffit maintenant. Tout le monde nous regarde., grommelle Falcon.  

- Non mais j’y crois pas. Attends, il me faut un peu de temps pour m’en remettre. Tu sais qui je suis quand même ? C’est moi, l’Etalon de Shinjuku ! Je ne suis pas l’homme d’une femme., insiste le nettoyeur.  

- La ferme maintenant et bois !, lui ordonne le mercenaire, fronçant les sourcils.  

 

Ryo attrape son verre et avale d’un trait l’alcool sans broncher à la brûlure qui enflamme sa trachée. Il ne sait pas quoi penser de la situation : il doit faire ce qu’il faut pour les protéger et il ne ressent aucune honte mais d’un autre côté…  

 

- Un autre !, interpelle-t-il le serveur.  

- Non, plutôt une bouteille !, lance-t-il.  

- Chacun !, ajoute Umibozu.  

- Tu comptes te saouler seul ?, lui demande ce dernier.  

- Me saouler ? Qui parle de me saouler ? C’est juste une rincette., réplique Ryo, amusé.  

- C’est à boire, à boire, à boire ! C’est à boire qu’il me faut oh oh !  

 

Kaori fait un bond dans son lit, réveillée par le chant tonitruant de son partenaire et les bruits qu’il fait en tombant dans le hall. Ensommeillée, elle descend les escaliers et trouve Ryo étalé par terre.  

 

- Tu peux arrêter ton raffut ! Argh tu empestes l’alcool…, peste-t-elle, écoeurée.  

- Kaori…, murmure-t-il.  

- Kaori…  

- Quoi ?, lui demande-t-elle, agacée, essayant de le redresser.  

- Kaori… , répète-t-il à nouveau d’une voix plus normale.  

 

Un instant surprise, elle relève les yeux et plonge dans son regard gris nuit, sentant la chaleur envahir ses joues sous son intensité.  

 

- Kaori…  

- Oui, Ryo…, murmure-t-elle, déglutissant alors que son cœur s’emballe.  

- Kaori… T’es un super pote., finit-il par dire d’une voix éraillée.  

 

Stupéfaite, elle le fixe avant de sentir la colère monter.  

 

- T’as qu’à dormir ici et, tiens, ça t’aidera !, lui assène-t-elle avant de l’assommer d’un coup de massue estampillée « un verre c’est bien, la bouteille c’est trop » et de s’en aller retrouver son lit.  

 

Ryo ne prend même pas la peine de sortir de sa prison et s’endort, satisfait de savoir qu’il pouvait aussi se fier à elle pour le remettre dans le droit chemin… de ses pensées…  

 


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