Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

J'ai envoyé un email, mais je ne peux toujours pas accéder aux fanfictions NC-17.

 

Il faut m'envoyer un email en utilisant le lien réservé à cet effet, dans la gestion de compte avec l'adresse email que vous avez donné dans votre profil. Si vous m'avez écrit autrement, je ne validerai pas la demande. Si je m'aperçois que vous avez changé votre date de naissance ou votre âge pour vous vieillir, ça sera un doute suffisant pour mo ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 27 :: Chapitre 27

Publiée: 03-11-21 - Mise à jour: 03-11-21

Commentaires: Bonsoir, voici la suite des claps de fin. Aujourd'hui, double épisode!! Nous faisons suite à la mission que confie Umibozu à Ryô de rencontrer puis protéger la jeune Maki Himuro. Bonne lecture et merci pour vos reviews^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 27 : Episodes 27 et 28 : la légende de papa longues jambes.  

 

Se faisant le plus discrète possible, Kaori suit Ryô dans la rue. Elle fronce les sourcils en voyant une jeune femme arriver et le pervers ne se fait pas attendre. La massue apparaît dans ses mains, prête à l’action, mais, avant qu’elle ait eu le temps d’agir, son cher partenaire se retrouve la tête la première dans une poubelle. Elle pouffe de rire ravie de le voir puni d’une bien belle manière et regarde sa massue, une goutte d’eau apparaissant sur son front alors qu’elle se gratte les cheveux.  

 

- Question discrétion, il va falloir que je maîtrise mes envies de meurtre si je veux savoir ce qu’il trame. Il était bien bizarre ce matin., murmure-t-elle.  

 

Le voyant suffisamment éloigné pour ne pas être vue, elle reprend sa filature, fière qu’il ne l’ait même pas remarquée. C’était sa crainte première en prenant cette décision impulsive. Au début, elle aurait encore pu prétexter à la coïncidence et bifurquer vers les commerces qu’elle fréquente mais, arrivés dans le Kabuki Cho, elle n’aurait plus vraiment d’excuses.  

 

- Il est encore une fois parti dépenser tout notre argent dans les cabarets. Quand je pense qu’en plus on a été payés en whisky., grommelle-t-elle de très mauvaise humeur.  

 

Elle continue malgré tout de suivre son partenaire à distance, le regardant adresser des petits signes de tête à droite et à gauche.  

 

- C’est qu’il peut être sérieux quand il veut., chuchote-t-elle.  

- On sort du Kabuki. Où va-t-il ? Oh non, par là, c’est la rue des prostituées. Il a donc si peu de succès qu’il préfère payer pour…, suppose-t-elle, un fard terminant sa phrase.  

 

Elle se fait encore plus petite en le voyant arriver près des filles et bavarder avec elles un moment avant de passer son chemin. La tête dans le cou, les yeux baissés, elle traverse à son tour le groupe.  

 

- Alors, mon beau, tu n’as pas envie de t’amuser ?, l’interpelle une des filles.  

 

Kaori s’immobilise, la moutarde lui montant au nez, mais Ryô commence à s’éloigner et elle ravale sa fierté et s’enfuit sous le rire de la demoiselle. Au bout de deux heures à se faire balader ainsi, elle commence à perdre patience et se demande où il va la mener. Si ça se trouve, il fait simplement un tour et il va rentrer sagement à la maison… Tout ça pour rien, soupire-t-elle.  

 

- Le parc maintenant…, se désespère-t-elle avant de penser qu’avec ce beau temps, il sera plein de promeneurs et surtout de promeneuses estivalement vêtues.  

- Je le savais… Encore et toujours son côté pervers., ronchonne-t-elle.  

 

Etrangement, il ne regarde aucune des jeunes femmes qu’il croise et va simplement s’asseoir sur un banc avant d’allumer une cigarette.  

 

- Oh zut, c’est complètement à découvert. S’il est là pour rencontrer quelqu’un, je n’entendrai rien., remarque-t-elle mais elle s’y résout et se cache dans un bosquet aussi près que possible.  

 

Elle n’a pas longtemps à attendre.  

 

- Alors, tu voulais me voir, Tête de Poulpe…, commence Ryô, exhalant un nuage de fumée.  

- Tu es suivi, Ryô., lui apprend Umibozu.  

- Je sais. Ah Kaori… Elle doit encore penser que je vais faire n’importe quoi…, soupire le nettoyeur.  

- Atchoum…, éternue la jeune femme, jetant un regard inquiet en pensant qu’elle va voir arriver Ryô et devoir se justifier ou se faire engueuler.  

 

Surprise, elle ne le voit pas bouger d’un pouce, juste donner un petit coup de pouce sur sa cigarette pour faire tomber la cendre avant de se tourner de nouveau vers Umibozu.  

 

- Ca ne te dérange pas qu’elle te suive ainsi ?, lui demande ce dernier.  

- Si j’avais voulu la semer, je l’aurais fait depuis longtemps. Il n’est pas encore né celui qui me surprendra. En ce qui la concerne, ça lui fait un peu d’entraînement et je dois avouer qu’elle ne s’est pas trop mal débrouillée., admet le nettoyeur.  

- Vraiment ?, s’étonne le géant.  

- Je lui ai donné plusieurs occasions de se dévoiler pour m’assommer à coups de massue mais elle a tenu bon. Il y a du progrès., ricane Ryô.  

- Tu prends un sacré risque en la gardant auprès de toi, pour elle comme pour toi., lui fait remarquer le mercenaire.  

- Le risque est calculé. Je sais ce que je fais et ce n’est pas amené à durer., répond son homologue, tirant sur sa cigarette.  

- Vraiment ?, s’étonne à nouveau Umibozu.  

- Oui., affirme Ryô d’un ton impassible.  

 

Il sent le regard de son collègue sur lui mais ne tourne même pas la tête pour le soutenir. La situation ne durera pas, il le sait. Il ne fait que tenir une promesse et n’a pas encore trouvé le bon moyen de protéger Kaori, de la mettre à l’abri de l’Union Téope.  

 

- Pourquoi l’entraîner si tu ne veux pas la garder à tes côtés ?, l’interroge le mercenaire.  

- Parce que., réplique le nettoyeur simplement, esquissant un sourire sardonique.  

 

Le roublard a mis le doigt sur un point sensible, se fait-il la remarque.  

 

- Parce que ? C’est une réponse un peu… simpliste. Tu ne serais pas amoureux par hasard ?, se moque Falcon avec un grand sourire.  

 

Ryô s’étrangle avec la fumée et se met à tousser comme s’il crachait ses poumons.  

 

- Mais ça va pas la tête ?, s’écrie-t-il, bondissant sur ses pieds.  

- Qu’est-ce qu’ils se racontent ?, grommelle Kaori, les regardant faire et tendant l’oreille dans le vain espoir d’enfin capter un mot.  

- Arrête de dire des âneries ! C’est déplacé pour un poulpe., ajoute Ryô, se rasseyant.  

 

Sans prévenir, Umi lui assène un taquet derrière la tête. Le nettoyeur lâche un léger cri de douleur avant de se tourner vers lui, prenant un air narquois.  

 

- Dois-je comprendre que tu étais amoureux de la petite Maki ? Toutes ces années à la veiller, as-tu donc nourri un sentiment profond mais déplacé parce qu’elle n’était qu’une enfant ? Alors tu as tenté ta chance ce matin ? Tu lui as déclaré ta flamme et tu as fait mokkori avec elle ?, lui demande Ryô, s’accrochant à son col.  

- Tu ne l’as pas écrasée sous toi quand même ?  

 

Le géant vire au rouge cramoisi, son crâne se mettant à fumer. Il se dégage brutalement, expédiant le nettoyeur par terre.  

 

- Ils vont s’entre-tuer ou quoi ? Je dois peut-être intervenir…, se demande Kaori, prête à bondir hors du fourré.  

 

Elle se retient cependant lorsque Ryô se relève et se rassoit tranquillement.  

 

- Mais qu’est-ce qu’ils mijotent tous les deux ?, bougonne-t-elle, frustrée.  

- Alors ?, insiste Ryô.  

- Non !, répond Umibozu sèchement.  

- Non quoi ? Tu ne l’as pas écrasée ou tu ne lui as pas déclaré ta flamme ?, continue le nettoyeur.  

- Je ne suis pas amoureux de Maki. Tout le monde ne peut pas être comme toi…, réplique le mercenaire.  

- Oui, je sais. C’est dur d’être aussi séduisant que moi., fanfaronne Ryô.  

- Bon, son adresse peut encore me servir alors…, fait-il, sortant l’adresse de Maki à Vienne et s’éventant avec.  

 

D’un geste preste, Falcon attrape le papier et l’avale d’un trait comme s’il s’agissait d’un verre de whisky, laissant son homologue stupéfait.  

 

- Rends-moi ça ! Comment as-tu osé !, hurle Ryô, lui sautant au cou.  

 

Il tente de lui ouvrir la bouche, de le faire recracher, le secoue autant qu’il le peut, c’est-à-dire peu, et finit projeté contre la barrière qui leur fait face, le visage marqué de traces rouges parallèles.  

 

- Tu ne toucheras pas à Maki. Occupe-toi de tes affaires d’abord., grogne le géant avant de se lever et de partir.  

 

Ryô reste vautré par terre et sourit quand il voit une ombre sortir des bosquets et suivre Umibozu. Il finit par se relever en regardant Kaori se faire discrète dans sa poursuite.  

 

- Dois-je te suivre à mon tour pour savoir ce que tu mijotes ?, murmure-t-il.  

 

Il finit par hausser les épaules et partir de l’autre côté.  

 

- Sors de là !, intime Umibozu à Kaori non loin de la sortie du parc.  

 

Penaude, elle s’extirpe des bosquets, quelques feuilles égarées dans les cheveux, et approche du mercenaire.  

 

- Je… Pardon de vous avoir suivi., s’excuse-t-elle.  

- Pourquoi l’as-tu fait ?, lui retourne-t-il.  

 

Elle baisse les yeux, frotte un instant le bout du pied par terre, un peu impressionnée par la carrure de l’homme qui lui fait face, avant d’avoir le courage de le regarder.  

 

- En fait, j’ai… un service à vous demander., avoue-t-elle d’une toute petite voix.  

- Je ne rends pas de service., bougonne-t-il.  

- Oh… Je peux vous payer., lui répond-elle avec aplomb.  

- Vraiment ? Je croyais que vous ne rouliez pas sur l’or ? Avec Ryô, ça ne m’étonne même pas., lui retourne-t-il d’un ton neutre.  

- C’est vrai mais on fait avec., admet-elle.  

- Pourquoi restes-tu avec ce fainéant ?, l’interroge-t-il brusquement.  

- Tu pourrais espérer une vie meilleure., argumente-t-il.  

 

Kaori baisse les yeux, surprise par la question si directe.  

 

- C’est que… j’aime bien cette vie… et il n’est pas si exécrable que cela. Il a même de bons côtés., murmure-t-elle, se sentant rougir.  

- Des bons côtés ? On doit les compter sur les doigts d’une main., ironise Umibozu.  

- Ne dites pas ça ! Ryô était l’ami de mon frère… Je lui fais confiance parce qu’il lui faisait confiance. Il n’y a rien de plus à comprendre., affirme-t-elle d’une voix empreinte de tristesse.  

- Vous n’êtes donc pas amoureuse de lui ?, l’interroge-t-il.  

- Amoureuse de Ryô ?, répète Kaori, un fard lui montant aux joues.  

 

Elle se met soudain à rire de manière tonitruante, se frappant la cuisse.  

 

- Comment pourrais-je être amoureuse d’un tel pervers ? Est-ce qu’une femme amoureuse lui balancerait des coups de massue sur la tête à tout va ?, lui demande-t-elle, le regard pétillant.  

- Ce n’est pas faux., admet Umibozu.  

 

A-t-il donc manqué de flair sur ce coup-là ? Il aurait juré qu’il y avait anguille sous roche entre ces deux-là…  

 

- Tu voulais me demander un service ?, lui rappelle-t-il.  

- J’ai trouvé vos techniques de protection pour Maki très intéressantes et j’aimerais beaucoup que vous me les enseigniez., lui demande-t-elle, s’inclinant respectueusement.  

- Tu veux que je t’apprenne à monter des pièges ? C’est vraiment ce que tu veux ?, insiste-t-il.  

- Oui. Il me faut assurer la sécurité de nos clientes vis-à-vis de Ryô. Les massues, c’est bien mais Ryô finira par s’y adapter et puis…, soupire-t-elle.  

- Et puis ?, insiste-t-il.  

- Ah… euh… Ca pourra peut-être m’aider à être une meilleure assistante pour Ryô., lui confie-t-elle.  

- Tu n’as donc pas l’intention de quitter cette vie ?, constate-t-il.  

- Non, du tout. Et je sais que votre aide n’est pas gratuite. Tenez, ce sera une avance sur ce que je vous devrai., lui dit-elle.  

 

Elle sort de nulle part une caisse du whisky qu’il leur a apporté en paiement de la protection de Maki et le géant entend une libellule passer derrière lui.  

 

- Mais comment…, balbutie-t-il.  

- Secret de femme…, répond-elle malicieusement.  

- Très bien mais tu ne me devras pas plus., lui assure-t-il.  

- Vraiment ? Mais pourquoi ?, s’étonne-t-elle.  

- Parce que j’ai trop envie de voir sa tête quand il se fera prendre comme un lapin., lui dit-il avant d’éclater d’un rire tonitruant.  

- Ah… Ah d’accord., lâche-t-elle, déstabilisée.  

- Je te recontacte., lui promet-il avant de tourner les talons et de s’en aller.  

- Il… Il a accepté. Il a vraiment accepté. J’arrive pas à y croire., murmure-t-elle avant de partir à son tour.  

 

Elle regagne l’appartement au pas de course, espérant que Ryô n’y sera pas déjà et qu’elle n’aura pas à inventer un bobard pour couvrir ses actes. Elle monte les escaliers quatre à quatre et entre chez eux. Elle se débarrasse de son manteau et de ses chaussures et file en cuisine préparer rapidement le repas.  

 

- J’ai faim, Kaori ! C’est prêt ?, crie Ryô, entrant à son tour.  

- C’est prêt dans deux minutes., lui répond-elle calmement alors qu’elle sort les couverts précipitamment.  

 

Elle soupire de soulagement alors qu’il esquisse un léger sourire narquois. Cela fait juste une heure qu’il attend son retour pour voir ce qu’elle lui dirait quand ils se retrouveraient.  

 

- Alors, tu as fait quoi aujourd’hui ?, lui demande-t-il innocemment.  

- Je… J’ai fait du ménage., répond-elle, baissant les yeux pour ne pas croiser son regard.  

- Vraiment ? On n’en voit pas la place…, réplique-t-il avec une légère moue.  

 

Kaori lui lance un regard noir mais se retient de lui voler dans les plumes.  

 

- Ouvre les yeux alors. Et toi, où es-tu allé ? Encore draguer les filles ?, lui demande-t-elle sèchement, ne sachant d’où elle a trouvé le courage.  

- Ai-je vraiment besoin de te le dire ?, lui retourne-t-il, une main sous le menton et un regard amusé posé sur elle.  

- Non, tu as raison. Tu n’en as pas besoin., réplique-t-elle sèchement, se levant.  

- Pourquoi ? Tu m’as suivi ?, l’interroge-t-il, un léger sourire aux lèvres.  

 

Il jubile à la voir se figer en plein chemin, les épaules raides. Il imagine la teinte rose de ses joues, le mordillement de lèvres nerveux et attend patiemment sa réaction.  

 

- Te suivre ?, répète-t-elle, tournant à peine le visage vers lui.  

- Quelle idée !, se met-elle à rire.  

- Comme si je pouvais te suivre sans que tu me remarques. Quelle imagination tu as, Ryô !, poursuit-elle.  

- Remarque, ça me rassure de savoir que ça ne te sert pas que pour imaginer des plans de visite nocturne…, fait-elle remarquer avant de partir en cuisine.  

 

Soulagée de s’en être si bien sortie, elle pose les couverts sur l’évier et pousse un long soupir, inconsciente du regard dardé sur elle, amusé et légèrement tendre. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de