Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 36 :: Chapitre 36

Publiée: 02-03-22 - Mise à jour: 02-03-22

Commentaires: Bonjour, voici la suite des claps de fin. Celui-ci a lieu après l'épisode où Ryô devient le maître de la fille d'un yakuza, l'un des derniers à agir selon le code d'honneur et dont le bras droit cherche à prendre la place. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 36 : Episodes 37 et 38 : Le code d’honneur de Shinjuku.  

 

Vigilant, Ryô regarde à droite et à gauche avant de se précipiter vers la porte d’entrée et de filer de l’appartement. Il descend l’escalier avec tout autant de prudence. L’ascenseur aurait été plus rapide mais il n’aurait eu aucune échappatoire si elle était arrivée à l’entrée en même temps que lui. Dire qu’il en était réduit à fuir son propre domicile… Ce n’est pas une mais deux rouquines qui occupent l’espace maintenant dans la journée.  

 

Sentant soudain l’aura de Sofia approcher, il se réfugie à l’abri dans l’un des recoins sombres du hall et la regarde entrer et monter les escaliers d’un pas preste. Ah… Il avait été bien heureux de l’avoir comme élève, d’avoir eu l’occasion de la voir en tant que guerrière puis de commencer à s’épanouir comme jeune fille. Il avait aimé la voir rire sur ce manège et il aurait même presque pu l’embrasser si Kaori n’était pas intervenue au même moment. Elle a le chic, se dit-il. Elle arrive toujours au bon moment… ou au mauvais, tout est question de point de vue.  

 

Aujourd’hui, ce n’est plus son élève mais celle de Kaori. A force de persévérance, Sofia et son père ont réussi à convaincre sa chère partenaire de préparer la jeune fille à une vie normale. Elle a pourtant refusé à de nombreuses reprises mais, face au regard plein d’espoir de la jeune fille, aux supplications de l’homme qui lui avait sauvé la vie, elle a fini par céder et c’est ainsi que, depuis deux semaines, Sofia arrive chez eux et apprend à être une fille normale, loin des préceptes des clans.  

 

- Quelle mauvaise idée… Prendre Kaori comme exemple… C’est comme si on demandait à un cerbère d’apprendre les bonnes manières à un caniche…, grommelle-t-il, se frottant le crâne.  

 

A travers sa dense chevelure noire, apparaissent trois énormes bosses, fruits des punitions reçues la veille alors qu’il essayait juste de préparer Sofia à l’accueil qu’elle recevrait des jeunes hommes face à sa beauté. Il n’avait pu résister après tout à l’envie de sauter sur les deux jeunes femmes qui s’étaient trouvées face à lui en bikini. De Kaori ou Sofia, pour une fois, ça n’avait pas été sa partenaire la plus gênée d’être aussi déshabillée. Il avait néanmoins capté son regard qui attendait son jugement… et il avait sauté sur Sofia.  

 

- Mais Monsieur Saeba…, s’était-elle offusquée alors qu’il sentait la colère explosive de Kaori grandir.  

- Vous ne devriez pas faire cela devant Kaori. On ne blesse pas la femme que l’on aime en en courtisant une autre., l’avait-elle rabroué.  

- Ne t’inquiète pas, Sofia. Ca fait partie de l’exercice. Ca s’appelle : comment gérer un pervers., avait répondu sa partenaire.  

 

Elle avait dégainé une massue et l’avait écrabouillé. Sofia s’était baissée et avait examiné les conséquences.  

 

- Ah oui, c’est efficace., avait-elle apprécié.  

 

Il était resté sagement sous la massue, feignant l’inconscience pendant que les filles se rhabillaient. Il s’était bien rincé l’oeil même s’il avait regretté qu’elles n’ôtent pas le maillot de bain pour en voir un peu plus. Il n’était sorti de sa prison que lorsqu’elles étaient parties de la chambre et il avait respiré en entendant la porte d’entrée claquer. Il allait être tranquille pendant quelques temps et il en avait profité pour faire tout ce qui lui plaisait, c’est-à-dire regarder ses revues préférées.  

 

Lorsqu’elles étaient rentrées deux heures plus tard, une légère odeur avait attiré son attention, une odeur féminine légèrement salée et musquée, une odeur de transpiration. Il les avait observées toutes les deux et avaient noté la légère rougeur sur leurs joues.  

 

- La douche est là-haut, Sofia. Vas-y en première., lui avait alors conseillé Kaori.  

 

La jeune fille était partie d’un pas preste.  

 

- Le club de gym était en panne d’eau chaude, alors j’ai invité Sofia à venir se rafraîchir ici avant qu’elle rentre chez elle., lui avait-elle expliqué avant de monter à son tour.  

 

Il était resté quelques minutes en essayant d’être tranquille mais il n’avait pas tenu et était monté comme un voleur, rampant comme un cafard pour atteindre la salle de bains. Se frottant les mains par avance, il avait tourné la poignet tout doucement avant de s’élancer dans la pièce. Il s’aperçut trop tard que ce n’était déjà plus Sofia sous la douche mais Kaori. Ses yeux descendirent le long du corps dénudé mais il arriva très brusquement à la vision du plancher, ressentant une douleur fulgurante lui vriller le crâne.  

 

- Sofia ?, avait-il entendu.  

- J’ai appliqué ce que vous m’avez appris, Maître., avait répliqué la jeune femme docilement.  

- Pas Maître, Sofia. Kaori, tu dois m’appeler Kaori., l’avait rabrouée sa partenaire.  

- Alors Ryô, tu voulais encore observer une jeune femme nue sous la douche. Combien de fois faudra-t-il te le dire ?, avait-elle soupiré.  

- Et en plus, je n’ai rien vu d’intéressant…, avait-il maugréé, gardant les yeux baissés pour ne pas voir les longues jambes nues sur lesquelles des gouttes d’eau perlaient, sortant de sous la serviette qui l’entourait.  

 

L’aura de colère avait soudain rempli l’air et une deuxième massue avait éclaté la première et occasionné une troisième bosse. C’est pourquoi aujourd’hui il préfère fuir la place. L’endroit est beaucoup trop risqué pour lui.  

 

D’un pas assuré, il se dirige vers le centre-ville et, entendant son ventre grogner, il se rend au restaurant d’Ôtora, restaurant remis en état grâce à la bonne volonté des habitués.  

 

- Mon petit Ryô, quel plaisir de te voir !, s’exclame la vieille dame.  

- Dis-moi, c’est vrai que tu prends encore sous ton aile la jeune Sofia ?, lui demande-t-elle de but en blanc.  

- Pas moi, Kaori. Elle lui apprend à mener une vie normale., répond-il, acceptant avec plaisir le café qu’elle lui offre.  

- La petite sera bien guidée., apprécie-t-elle.  

- Et comment tu t’es fait ces trois œufs de pigeon ?, lui demande-t-elle avec une petit sourire narquois.  

- C’est Kaori ?, ajoute-t-elle.  

- Pour deux d’entre elles… L’autre, c’est Sofia., admet-il en bougonnant.  

- Elle apprend vite la petite., se moque gentiment Ôtora.  

 

Il a envie de sourire indulgemment mais se retient, prenant à la place un air ennuyé.  

 

- Je persiste à dire que Kaori n’était pas la mieux placée pour lui apprendre à être une jeune fille normale. Elle aurait été mieux avec moi…, réplique-t-il.  

- Aïe !, laisse-t-il échapper alors que la vieille dame le frappe avec un éventail sur la tête en plein sur une de ses blessures.  

- Mais c’est vrai ! Qui est mieux placé que moi pour lui apprendre l’amour ?, se défend-il.  

- Pfff… Ce qu’il faut pas entendre., réplique la vieille dame.  

- Pourquoi ? Avec mon expérience, je suis le mieux placé. Avec toutes mes conquêtes, je sais ce qu’elle doit… Aïe !… et ne doit pas… Aïe !… mais quoi ?!, s’offusque-t-il, ne comprenant pas pourquoi elle le frappe encore.  

- Toutes tes conquêtes, ça n’a rien à voir avec l’amour. Je sais de quoi je parle après toutes ces années de mariage avec mon mari., lui rappelle-t-elle, un léger soupçon de nostalgie dans la voix.  

 

Emu, il détourne le regard un instant avant de revenir sur elle, ne sachant quoi lui répondre.  

 

- Honnêtement, s’ennuyer autant de temps avec la même personne…, lance-t-il sans grande conviction.  

- Tu dis ça parce que tu n’as pas encore trouvé celle avec qui tu dois partager le reste de ta vie… ou tu ne veux pas l’admettre., lui répond-elle avec un petit sourire.  

- J’admets tout ce que tu veux !, lui assure-t-il fièrement.  

- Même que Kaori est ta petite chérie ?, lui lance Ôtora, amusée.  

 

Ryô fait un bond en arrière, prenant un air horrifié.  

 

- Quoi ? Mais j’aime les femmes !, réplique-t-il.  

- Kaori est une femme et vous allez bien ensemble., s’amuse la vieille dame.  

- Toi, tu as vu Sofia., l’accuse-t-il.  

- Elle aussi, elle a cette idée en tête que Kaori et moi…, commence-t-il avant de tirer la langue avec dégoût.  

- Non, je ne peux même pas le dire…, se résigne-t-il, ignorant le petit diable sur son épaule.  

- Comme si… elle… moi… quelle idée…, ajoute-t-il, vert de dégoût.  

 

Soudain, la porte du restaurant s’ouvre et deux rouquines entrent dans le commerce.  

 

- Bonjour Ôtora., lance Kaori.  

- Monsieur Saeba, vous êtes là ? Quelle surprise !, lance Sofia joyeusement.  

- Sofia ! Comme tu es belle !, s’élance Ryô, ses vêtements volant dans les airs.  

 

Il finit encastré sous deux massues dégainées simultanément. Il soupire heureux de s’être trouvé une échappatoire à une conversation gênante.  

 

- Sofia, tu ferais mieux d’oublier les massues. Ce n’est pas ainsi que tu vas te trouver un petit-ami., lui fait savoir Ryô, sentencieux.  

 

Se faisant, il se frotte la tête et découvre deux nouvelles bosses. Il va devoir se passer de drague pendant deux-trois jours…  

 

- Ca a bien marché pour Kaori…, lui fait remarquer Sofia.  

- Quoi moi ?, réplique la rouquine.  

- Oui. Monsieur Saeba et vous, vous êtes toujours ensemble, non ?, lui explique la jeune fille innocemment.  

- Combien de fois faudra-t-il te dire que nous ne sommes pas ensemble ?!, hurle Ryô.  

- Je n’aime pas les mecs !  

 

Cette dernière réplique se clôt de manière brutale : Kaori saute sur son partenaire et cherche à l’étrangler.  

 

- Il est où le mec, hein ? Il est où ? Tu vas voir !, se fâche la rouquine.  

- Ils vont vraiment bien ensemble, non ?, fait Ôtora à Sofia qui est venue s’asseoir à ses côtés.  

- Oui. Vu l’ardeur avec laquelle ils se disputent, ça doit être chaud sous la couette…, s’amuse-t-elle, faisant rougir la jeune fille.  

 

La remarque n’a pas non plus échappé au couple… pardon aux partenaires qui se séparent instantanément alors qu’un nuage de vapeur envahit la place.  

 

- Il est temps que ça se finisse…, murmure Ryô, ennuyé.  

- Oh oui…, approuve sa partenaire. 

 


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