Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 73 :: Chapitre 73

Publiée: 04-04-24 - Mise à jour: 04-04-24

Commentaires: Bonsoir, Voici l'épisode suivant des claps de fin. Il prend place après l'épisode où Ryô a pris ses habitudes dans un restaurant de nouilles. La restauratrice ne cuisine pas très bien mais bientôt sous la houlette d'un évadé de prison qui a connu sa mère, cela change. Pendant ce dur apprentissage, elle doit également affronter un homme qui veut racheter le restaurant familial. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 73 : Episode 87 : Ryô est un gourmet !  

 

Assis dans un restaurant de hamburgers, Ryô et Kaori dégustent le double cheeseburger qu’ils ont chacun commandé avec une bonne dose de frites.  

 

- Ca change des nouilles., soupire le nettoyeur, s’étirant comme un chat.  

- Tu m’étonnes. Tu en as mangé combien de parts pendant tous ces jours ?, l’interroge-t-elle, curieuse.  

- Je ne sais pas. Pas tant que ça… Une centaine je pense., calcule-t-il, se grattant le menton.  

 

Kaori en tombe à la renverse, une libellule traversant la scène derrière elle. Pas étonnant qu’il ne mangeait plus rien chez eux, ni matin, ni midi, ni soir… Il était gavé…  

 

- Tu te rends compte de tout l’argent gaspillé dans des repas que tu n’as pas mangé !, se fâche-t-elle, se relevant.  

- De toute façon, c’est gaspillé à partir du moment où tu cuisines., lâche-t-il, haussant les épaules avant de mordre son cheeseburger.  

 

Le morceau passe directement de sa bouche à son estomac avant même d’avoir eu le temps de le mâcher de manière quelque peu douloureuse, poussé par le coup de massue qu’il reçoit sur la tête.  

 

- Mais ça va pas la tête ! Tu veux me tuer ou quoi ?!, se fâche-t-il à son tour.  

- Te tuer ? Après toutes les massues que tu t’es reçu sur le coin du nez, ce n’est pas celle-là qui va te faire le moindre mal., gronde-t-elle, vexée.  

 

Elle lui lance un regard noir avant de prendre une frite. Ils mangent un moment en silence, Kaori lui lançant régulièrement des regards curieux. Ryô fait semblant de ne rien voir et continue à manger tranquillement, espérant bien que quoiqu’elle ait en tête, elle l’oubliera s’il la fait suffisamment patienter.  

 

- Ryô…, commence-t-elle, la voix un peu tendue.  

 

Il se retient de grogner de dépit. Elle a de plus en plus le courage de l’affronter…  

 

- J’ai plus de ketchup, je vais en chercher., fait-il, se levant.  

- Tiens, il m’en reste., lui dit-elle, déchirant le sachet et le lui tendant.  

- Merci., lâche-t-il, pas vraiment reconnaissant qu’elle lui coupe l’herbe sous le pied et l’empêche de s’enfuir.  

- Dis… Tu savais que c’étaient des évadés de prison ? Je veux dire, les deux hommes qui sont arrivés dans le restaurant de Marie., précise-t-elle inutilement.  

- Oui., admet-il brièvement.  

 

Kaori le regarde attendant qu’il explicite un peu mais il n’en fait rien, se contentant de piocher dans sa portion de frites.  

 

- Touche pas à mes frites !, le houspille-t-elle, chassant sa main pour son plus grand plaisir.  

- Comment ?, lui demande-t-elle, curieuse de comprendre ce qu’elle a raté et ne pas le refaire la fois suivante.  

- Il me suffit de ne pas faire ça., fait-il, piquant un autre bâtonnet de pomme de terre.  

- Mais non, pas ça ! Laisse mes frites… ou demande au moins !, se fâche-t-elle.  

- Intéressant… Donc si je te demande, tu me donneras une frite ?, l’interroge-t-il, profitant de la distraction qu’elle lui sert.  

- Peut-être… Tente ta chance… enfin si tu veux partager mon repas…, lui lance-t-elle, posant sur lui un regard amusé.  

 

Il la regarde, se demandant si elle est entrain de lui faire une proposition indécente mais, si c’est le cas, c’est visiblement involontaire parce qu’elle ne rougit pas, elle a juste ce petit air pétillant qui lui donne envie de sourire, ce qu’il réprime difficilement.  

 

- Pour une fois que c’est comestible., lâche-t-il, connaissant la réaction qui l’attend.  

 

Le maillet atterrit sur sa tête, un peu moins fort que ce à quoi il s’attendait.  

 

- Quoique je préfère partager le repas d’un mec que son lit., ajoute-t-il, attendant quelque chose de plus.  

 

Au choc suivant, les tabourets, tables et personnes font un saut sur place tellement l’impact fait trembler le sol. Ca, c’est une réponse adéquate. Cette simple réflexion lui donne envie de prendre la massue et la laisser retomber sur lui.  

 

- Tu m’énerves quand tu dis ça… Je ne sais plus où j’en suis maintenant !, lui reproche-t-elle, fâchée.  

 

Tant mieux, se dit-il, c’était l’objectif. Au moins, il n’aura pas souffert pour rien.  

 

- Et puis t’es quand même culotté de me ressortir encore cette vieille blague à deux balles alors que tu as toi-même admis que j’étais une femme !, boude-t-elle, croisant les bras et tournant la tête.  

- Pas dit !, nie-t-il spontanément.  

 

Heureusement qu’il a des réflexes pavloviens sur certains sujets parce que sa réflexion l’a quelque peu soufflé. Il se souvient qu’il a effectivement dit un truc du genre. C’était au moment où les deux sbires de Gorgo se sont déshabillés, faisant rire Kaori face à leurs dégaines ridicules. Ca les a énervés et ils ont voulu la frapper.  

 

- Si ! Tu as dit : on ne frappe pas une femme ! C’était aux hommes de main de Gorgo quand ils ont voulu me mettre une raclée pour m’être moquée d’eux., lui rappelle-t-elle.  

- Pas très malin de ta part…, lui signale-t-il, faisant tout pour dévier le sujet.  

- Oh, c’est bon… Ils étaient franchement ridicules en version sumo, avec leur dessin sur le corps…, se défend-elle.  

- Ouais, je sais mais il faut arrêter de suivre tes impulsions et réfléchir un peu plus. On ne se moque pas de méchants pas beaux quand on n’est pas capable de se défendre seule., la sermonne-t-il.  

- Je suis capable de me défendre toute seule !, objecte-t-elle.  

 

A coups de massue et autres armes… Ce n’est pas sa manière à lui mais elle sait se défendre.  

 

- Et puis d’abord, si tu désapprouves la manière dont je me défends, tu n’as qu’à m’apprendre., lui envoie-t-elle.  

- Tout comme tu pourrais m’expliquer comment tu as su que ces deux hommes étaient évadés de prison. Ca m’apprendrait quelque chose., lui rappelle-t-elle, revenant sur le sujet qu’il pensait avoir réussi à éviter.  

- Je suis même prête à travailler aussi dur que Marie l’a fait. Pourquoi tu ne pourrais pas faire comme lui a fait et m’entraîner, m’apprendre ? Je ne suis pas une fillette, je suis prête à tout., lui assure-t-elle avec véhémence.  

 

Et merde, se dit-il. Du sujet évadé, ils en viennent au sujet entraînement qui revient décidément de plus en plus sur le tapis. Le pire, c’est qu’elle a réussi à insinuer le doute en lui, qu’il se pose de plus en plus souvent la question de l’opportunité de lui faire suivre un véritable entraînement depuis qu’ils ont rencontré Annie.  

 

- Son aura…, lâche-t-il.  

 

Il est obligé de céder sur un sujet, alors entre la raison pour laquelle il a reconnu un évadé et l’entraînement, il choisit… l’évadé.  

 

- Quoi ?, fait-elle, fronçant les sourcils.  

- Suis un peu !, lui jette-t-il en toute mauvaise foi alors que c’est lui qui change de sujet abruptement.  

- L’évadé… Je l’ai reconnu à son aura., lui explique-t-il.  

- Son aura… Mais… comment on fait pour apprendre à reconnaître une aura ?, lui demanda-t-elle, perplexe.  

- Ca, ça ne s’apprend pas. Tu l’as ou tu l’as pas., conclut-il, haussant les épaules.  

 

Il est temps pour lui de fuir… mettre un terme à la conversation et s’échapper… vaquer à ses occupations et il se lève.  

 

- Que fais-tu ?, s’étonne-t-elle.  

- J’ai fini alors je me tire. Tu ne crois tout de même pas que c’est un rencard et qu’on va se faire un ciné après ?, se moque-t-il.  

- A moins que tu préfères que je t’invite au love hôtel ?, suggère-t-il d’une voix langoureuse.  

 

Il voit sa partenaire virer au rouge carmin, tétanisée. Il en profite pour s’envoler, ne prenant même pas la peine de débarrasser son plateau. Kaori met plusieurs minutes avant de se remettre de ses émotions et comprendre qu’elle s’est fait rouler dans la farine. Cela la met dans une rage folle et, après avoir vidé la table, elle sort au pas de charge. Il paiera pour le sale coup qu’il lui a fait.  

 

Loin du fast-food, Ryô déambule dans les rues de Shinjuku, les mains dans les poches. Il n’a pas fait que reconnaître un évadé dans ce restaurant. Il a ressenti une certaine connexion avec lui. Il s’est reconnu dans cet homme qui s’est rendu à la police après avoir rencontré une femme qui a su voir plus loin. Il se souvient de ce qu’il lui a dit, qu’il était arrivé comme une bête sauvage dans ce restaurant. Une bête sauvage ne se serait pas rendue, elle se serait battue et aurait détruit tout ce qui l’entourait. Pendant les quelques heures qu’il a passé avec la mère de Marie, il a retrouvé cette part d’humanité en lui. Lui-même a retrouvé une part d’humanité également, surtout depuis qu’il a rencontré une certaine rouquine.  

 

Avec les années, la bête aurait pu revenir en étant enfermée en prison mais l’héritage de la mère de Marie est resté en lui et il en a fait bénéficier sa fille en se rendant en grandes pompes à la police, faisant une publicité monstrueuse pour la restauratrice.  

 

- Et si tu n’étais plus là, est-ce que je retournerais à mes anciennes habitudes ou ça resterait en moi ?, murmure-t-il, pensif.  

- Ryô, espèce de crapule ! Tu vas me payer ta fuite !, entend-il hurler derrière lui.  

 

Il a à peine le temps de se retourner qu’il se retrouve enseveli sous une énorme massue lancée par une Kaori furieuse. Elle en reste là et s’en va avec sa démarche de camionneuse.  

 

- Je pense que j’en garderais des traces…, murmure-t-il, se remettant les cervicales en place. 

 


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