Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Mon lien d'activation ne fonctionne pas.

 

Forwardez-moi l'email d'activation que vous avez reçu. Puis, écrivez-moi avec l'adresse email que vous avez mis dans votre profil, ou celle que vous voulez utiliser à la place, et donnez moi votre pseudo et mot de passe.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 74 :: Chapitre 74

Publiée: 10-04-24 - Mise à jour: 10-04-24

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant. Résumé de l'épisode : Kaori tente de sauver l'orphelinat de la destruction par tous les moyens. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 74 : Episodes 88 et 89 : Un Noël plein d’amour  

 

- Ryô…  

 

Intrigué par le ton très doux et quelque peu intimidé de sa partenaire, le nettoyeur se retourne et se retient de justesse de partir en vrille en la voyant habillée… comme une fille, une de ces jolies filles qu’il aime regarder. Les pommettes rosies, le regard hésitant entre le regarder et observer un point invisible sur le sol, Kaori attend le verdict. Elle ne se souvient que trop bien de tout ce qui s’est dit pendant cette dernière affaire.  

 

- Avec moi tu n’obtiendras jamais rien en criant. Je t’ai expliqué cent fois qu’une jolie fille pouvait me demander ce qu’elle voulait si elle le faisait très gentiment mais, toi, tu veux toujours t’habiller et te conduire comme un garçon, alors fais un petit effort. Tu pourrais être très jolie et très séduisante si tu faisais un petit effort pour être féminine.  

 

C’était ce qu’il lui avait dit lorsqu’elle était venue lui demander de l’aide pour sauver l’orphelinat. Bêtement ce jour-là, elle s’était sentie vexée et s’était enfuie plutôt que de réfléchir et jouer la carte qu’il lui offrait. Peut-être avait-elle juste été submergée par les émotions alors qu’il l’avait tenue par le menton et que rien d’autre n’avait existé pendant ce moment-là… jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’elle était sa partenaire, qu’elle devait se montrer à la hauteur et surtout, manquant de confiance en elle, elle avait pris ses mots comme une rebuffade… Elle a eu le temps d’y réfléchir depuis et de se rendre compte qu’il avait raison… pour une bonne partie. Elle lui crie dessus, beaucoup et, même si elle a souvent raison, ou plutôt ses raisons, ça ne la met pas à son avantage. Niveau garde-robe, c’est vrai qu’elle ne se foule pas non plus. Les vêtements sont pratiques comme ils l’ont toujours été… mais pas très féminins. Alors quand elle a vu cette petite robe en vitrine, repensant au même moment à ce qu’il lui avait dit, elle a repoussé sa timidité légendaire et franchi le seuil de la boutique pour l’essayer… et l’adopter. Voilà comment elle se retrouve dans cette tenue très féminine, le rose aux joues devant son partenaire en ce soir de réveillon de Nouvel-An.  

 

- Qu’est-ce… Qu’est-ce que tu en penses ?, lui demande-t-elle, nerveuse.  

 

Ryô détaille la silhouette féminine, s’enjoignant sans relâche de rester impassible malgré les fourmillements familiers qui le parcourent. Kaori… c’est juste Kaori… dans une jolie robe qui met sa silhouette en valeur… et ses longues jambes… et sa poitrine en valeur malgré un décolleté relativement sage… Ses épaules… nues, rondes, elles appellent ses lèvres… comme sa nuque… Oh oui parcourir sa nuque des lèvres puis descendre jusqu’à l’arrondi de l’épaule.  

 

- Tu as quelque chose à me demander ? Un autre orphelinat à sauver ?, l’interroge-t-il d’une voix neutre… ce qui exige de lui un effort considérable.  

- Je… Non… Juste savoir ce que tu en penses., répond-elle, attrapant un pli de sa robe et le triturant.  

 

Elle se demande si elle a eu une riche idée finalement. Pourquoi a-t-elle choisi de bousculer un peu l’ordre établi entre eux ? Parce que c’est un peu ce qu’elle fait en cherchant son aval sur sa nouvelle robe. D’un autre côté, ce qu’il lui a dit le soir de Noël a ravivé quelque chose, un espoir que ses sentiments soient peut-être retournés.  

 

- Tu es la meilleure équipière qui existe au monde. Je suis vraiment content de t’avoir.  

 

Ses pommettes rosissent un peu plus et elle reprend courage.  

 

- Ma robe, elle est jolie ? Elle… elle me rend plus féminine ?, explicite-t-elle, lissant les plis.  

 

A ces mots, il comprend ce qui les a amenés là et il a franchement envie de se frapper mais aussi de céder, de continuer sur le chemin qu’il a pris en lui disant qu’il serait peut-être plus réceptif si elle était plus femme, qu’elle était la meilleure partenaire qu’il ait jamais eue, quand il l’a prise dans ses bras alors qu’elle était cernée par deux hommes de Sircapa… Elle était retenue par l’un d’eux, se débattant comme une furie et il était arrivé, assommant le premier avant de frapper l’autre en pleines parties génitales. Elle était partie en avant, lui atterrissant en pleine poitrine. Il a aimé la tenir contre lui mais les habitudes ont repris le dessus et l’ont poussé à mal agir. Il lui a alors proposé de l’aider si elle était gentille avec lui mais sa main a dérivé et atterri sur son sein. Forcément, elle l’a mal pris, pensant à un geste pervers. Aujourd’hui encore, il ne sait pas si c’était un geste pour se protéger ou juste une manifestation du désir qu’il éprouve pour elle.  

 

Il en met du temps pour me répondre, se dit Kaori, sa nervosité croissant encore un peu plus. Pousse-t-elle sa chance trop loin ? Après tout, elle a déjà eu tous ces mots qui lui ont fait un bien fou, le droit d’amener les enfants à l’appartement pour fêter Noël et son accord, un peu forcé peut-être, pour qu’il aide et finance la reconstruction de l’orphelinat. Non !, se reprend-elle. Elle tente sa chance comme elle doit le faire. Il lui a envoyé plusieurs signaux et elle doit y répondre comme elle aurait dû le faire tout de suite.  

 

- Je voulais m’excuser., reprend-elle face au silence qui s’éternise.  

- T’excuser ? De quoi ?, lui demande-t-il dans l’incompréhension.  

- J’ai mal réagi. Quand tu m’as dit que je m’y prenais mal, que je devais être plus gentille… et féminine, que tu m’aiderais alors… je suis partie, j’étais vexée mais j’aurais dû t’écouter parce que tu me l’avais déjà dit plusieurs fois auparavant d’utiliser mes atouts… féminins., fait-elle, rougissant cette fois.  

- Ah… C’est vrai qu’on en avait déjà parlé., admet-il.  

 

Bon sang, il préfère nettement la Kaori qui fuit la confrontation que celle à laquelle il fait face. S’il était entouré de murs, il les sentirait certainement trembler.  

 

- Oui, on en avait déjà parlé… Et puis, je t’ai poursuivi avec une massue alors que tu venais de me sauver des deux hommes de main de Sircapa parce que ta main s’était… égarée sur ma poitrine., ose-t-elle, grimpant d’un ton supplémentaire.  

 

Egarée ?, elle est gentille avec lui, se dit Ryô. S’il refait le même maintenant, pensera-t-elle également qu’il s’est « égaré » ? Ce serait loin d’être le cas… Elles auraient plutôt trouvé leur destination.  

 

- J’ai aimé quand tu m’as tenue dans tes bras., murmure-t-elle, lui jetant un regard nerveux avant de le baisser.  

- J’ai aimé ce que tu m’as dit sur le toit la semaine dernière., lui confie-t-elle, se mordant la lèvre nerveusement.  

 

Elle aurait certainement aussi apprécié ce qu’il avait dit d’elle à Saeko alors, qu’il était fier d’elle, de l’initiative qu’elle avait prise en allant chez Sircapa. Doit-il nier, faire l’imbécile, minimiser ? Il ouvre la bouche…  

 

- J’en pensais chaque mot., s’entend-il dire, recevant un regard surpris.  

 

Il y a de quoi, lui-même est surpris après tout. Il ne s’attendait pas à lui dire un truc pareil qui fait bouger la ligne entre eux.  

 

- C’est vrai ?, réplique Kaori, incrédule, un sourire lui mangeant le visage.  

- Je… oui., acquiesce-t-il, mal à l’aise.  

 

Il n’a pas le cœur de la décevoir. Renonçant à ses projets pour la soirée, il retire nonchalamment sa veste et la remet dans le placard puis en fait de même avec ses chaussures. Il n’a plus envie de sortir et aller se perdre dans des senteurs capiteuses et illusoires alors qu’il a quelque chose de plus vrai qui pourrait se concrétiser ici… s’il s’en laisse la possibilité.  

 

- Tu… tu es très jolie ainsi., la complimente-t-il, approchant un peu, laissant une distance suffisante mais pas trop grande entre eux.  

- Mer… Merci., bafouille-t-elle.  

- Dois-je conclure de cette conversation que je ne connaîtrai plus tes massues ?, l’interroge-t-il.  

 

Elle relève brusquement les yeux et le scrute, les lèvres entrouvertes.  

 

- Je… Je peux essayer… mais tu devras arrêter tes pitreries., lui retourne-t-elle.  

 

Il grogne, sachant que ce sera compliqué pour lui, qu’il agit beaucoup par habitude, que ça leur confère une certaine sécurité, que cesser de draguer pourrait trahir une évolution possible de leur relation et la mettrait en danger…  

 

- Ca ne va pas être possible, c’est cela ?, murmure-t-elle, dépitée.  

- Impossible… peut-être pas… mais… je ne peux pas changer les choses du tout au tout., constate-t-il sombrement.  

- Qu’est-ce… qu’est-ce que tu veux dire ?, bafouille-t-elle, nerveuse.  

 

Il l’observe un moment, se demandant s’il a raison ou non, si toutes ses raisons antérieures avaient vraiment moins de poids que celles du moment.  

 

- Que je n’ai jamais eu de meilleure partenaire, une partenaire professionnelle qui pourrait aussi être ma partenaire… personnelle., admet-il, nerveux.  

- Ryô…, souffle Kaori, stupéfaite de ce développement.  

- M’accorderas-tu juste du… temps pour arriver à quelque chose entre nous ? J’en ai besoin., lui murmure-t-il, levant la main.  

 

Il hésite un instant puis effleure sa joue rouge du dos de la main, le premier vrai geste intime qu’il a envers elle en toute connaissance de cause.  

 

- Oui… Tout le temps que tu voudras., accepte-t-elle, ses grands yeux écarquillés le regardant.  

 

Il esquisse un sourire, effleure l’idée de l’embrasser avant de la repousser, se sentant encore un peu trop nerveux sur le sujet. Il ne veut pas lui faire du mal en allant trop vite.  

 

- Tu devrais mettre un pull quand tu sortiras dans cette robe. Tu risques d’attraper froid., lui conseille-t-il, refusant de la laisser ainsi au regard des autres.  

- Je ne suis pas sûre de pouvoir sortir dans cette tenue., lui confie-t-elle d’une petite voix.  

- Hmm… d’accord. Remets-la ici uniquement alors., suggère-t-il, ce fait lui convenant très bien.  

 

Ils se regardent, nerveux, intimidés, se demandant quoi faire à partir de là. Ils se sourient, baissent les yeux, les relèvent, esquissent un geste qu’ils répriment avant de l’avoir achevé.  

 

- Je…, commencent-ils simultanément.  

- Vas-y., lui dit-il.  

- Je… Il se fait tard. Je vais aller me coucher., lui fait-elle savoir.  

- Moi aussi., répond-il.  

- Kaori… Pour le moment, ce serait bien que rien ne change entre nous… enfin à l’extérieur tout du moins., lui apprend-il.  

- Les massues et tout ?, précise-t-elle.  

- Oui., acquiesce-t-il avec une légère grimace.  

- Bon… d’accord. Mais tu ne me reprocheras plus d’être méchante avec toi et de crier alors., plaisante-t-elle.  

 

La réplique le fait rire légèrement et ils échangent un sourire de connivence.  

 

- Promis… sauf en public., accepte-t-il.  

- Bonne nuit, Kaori., la salue-t-il, un regard sombre et intense posé sur elle.  

 

Elle se sent frémir et lui retourne un sourire chaud et ému.  

 

- Bonne nuit, Ryô… et à l’année prochaine., répond-elle, malicieuse.  

 

L’année prochaine, les choses seront différentes pour eux, se dit-il… et ce ne sera que dans quelques heures… Il la regarde s’éloigner, la jupe dansant autour d’elle, et, contre toute attente, il ne se dit pas qu’il a pris une mauvaise décision. Peut-être même que ce sera la meilleure décision de sa vie, un petit miracle de Noël.  

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de