Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 38 :: Chapitre 38

Publiée: 23-03-22 - Mise à jour: 23-03-22

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Cela se passe après l'épisode avec Ava, une détective qui travaille pour des assurances et doit retrouver la larme de Cléopâtre. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 38 : Episode 40 : Une partenaire excitante  

 

- Allez, montre-moi comment tu te défends., annonça Ryô.  

 

Allongé sur le canapé, une revue coquine entre les mains dont il ne fait pas grand cas, le nettoyeur plonge dans ses souvenirs.  

 

- Me défendre ? Contre qui ?, lui retourna-t-elle.  

- Contre moi, pardi ! C'est un entraînement. Je suis le méchant., lui répondit-il.  

- Ah oui... d'accord., bafouilla-t-elle, se sentant bête.  

 

Il avait souri mais ne l’avait pas prise pour une idiote. Elle n'était arrivée que depuis deux jours et il l'avait prise au dépourvu en la faisant descendre au rez-de-chaussée. Au départ, ça ne devait être qu'un tour des lieux mais il avait changé d'avis et décidé de la tester.  

 

Sans plus attendre, il s’était jeté sur elle, le poing en avant. Elle avait esquivé simplement et s'était éloignée.  

 

- Bon réflexe mais même pas une petite envie de cogner ?, avait-il plaisanté.  

- Je n'aime pas frapper sans raison., avait-elle expliqué.  

- Et si tu oubliais que c'est moi?, avait-il suggéré.  

- Je vais essayer., avait-elle promis.  

 

Elle n'avait pas réussi ce jour-la mais il avait déjà pu constater sa forme physique, ses réflexes et ils étaient très satisfaisants. Il avait aussi pu apprécier ses formes et il avait bien dû s'avouer que ce serait dur… pour lui.  

 

- Heureusement tu as vite dégainé la massue… Ça m'a évité de déraper., murmure-t-il, reposant le magazine sur son torse.  

- Mais c’était quoi ça ?!, avait-il crié la première fois qu’il avait été la cible d’une attaque kaorienne.  

 

C’était arrivé en pleine rue alors qu’il draguait des jeunes femmes. Il ne l’avait pas vu arriver. Il s’était retrouvé comme cloué sur place par une force d’origine inconnue et soudain la douleur avait irradié dans tout son corps, de la tête aux pieds, en même temps que le poids l’avait enfoncé dans le macadam. Il avait mis un certain temps à se sortir de là et, lorsqu’il y était enfin parvenu, il avait fait face à une Kaori furieuse qui dardait un regard noir sur lui. La foule s’était stoppée autour d’eux, formant un cercle de curieux restant cependant à une distance de sécurité plus que respectable.  

 

Alors il n’avait pas compris plusieurs jours plus tard, après de nouvelles rencontres massuesques, pourquoi elle n’avait pas dégainé son engin pour se défendre contre ses attaques. Il l’avait pourtant particulièrement piquée au vif mais rien n’y avait fait. Elle avait gardé son sang froid jusqu’au moment où, alerté par le bruit d’une conversation, il s’était lancé sur la fenêtre de la pièce, la langue pendante. Il s’était pris une nouvelle massue et avait compris ce qui la motivait. Il aurait pu lui faire vivre un enfer face à sa jalousie évidente mais elle lui offrait une belle manière de cesser les entraînements au combat au corps-à-corps et de ménager sa libido.  

 

- Tu as une arme de défense particulièrement efficace. Sers-t’en., lui avait-il fait savoir.  

- Hein ? De quoi tu parles ?, s’était-elle étonnée.  

 

Il sourit en repensant à son air ahuri. Elle n’y avait vraisemblablement pas pensé. C’était un traitement qu’elle lui réservait et, sans vraiment comprendre pourquoi, ça lui avait fait quelque chose, quelque chose qu’il identifie mieux maintenant : du plaisir. Se faire frapper lui procure du plaisir. Il doit être fou.  

 

- Ta massue ! Elle ne doit pas uniquement servir à me frapper, injustement qui plus est…, avait-il fait de mauvaise foi.  

- Elle doit aussi te servir à te défendre. Passons à autre chose. Je vais t’apprendre les particularités sur les revolvers et pistolets. Tu dois savoir ce qui peut te sauver la vie.  

 

Elle n’avait pas répondu et l’avait suivi docilement. Avec tendresse, il repense à ce moment. Elle l’avait écouté religieusement, s’était appliquée à reproduire ses gestes de manière très attentive. Elle avait vite saisi les choses et il était passé à des armes plus lourdes, d’autant qu’il ne comptait pas lui faire utiliser son arme. Aujourd’hui encore, il fait tout son possible pour ne pas la voir une arme à la main même si c’est un outil indispensable de leur métier. La petite sœur d’Hide ne se retrouvera jamais avec du sang sur les mains tant qu’il sera là.  

 

- Tiens, attrape ça !, lui avait-il un jour lancé en même temps qu’une grenade.  

- Kyyyaaaaahhhh !, avait-elle hurlé juste après avoir compris ce qu’elle tenait en mains.  

 

La grenade avait volé dans les airs et il s’était mis à rire tout en la rattrapant.  

 

- Du calme… Elle n’est pas dégoupillée…, lui avait-il dit.  

- Tu crois ?, lui avait-elle répondu, lui montrant la goupille accrochée à son doigt.  

 

Pris d’une sueur froide, il l’avait arrachée de là avant de vouloir la remettre en place… ce qui n’avait pas été nécessaire puisque la goupille était toujours en place…  

 

- Je t’ai bien eu ! Ca t’apprendra à vouloir me faire peur !, avait-elle répliqué, fière d’elle.  

- Et toi de faire attention à autre chose que ton petit tour pendable !, lui avait-il retourné, exhibant le soutien-gorge qu’il avait réussi à lui voler.  

- Quoi ?!, s’était-elle écriée, croisant les mains sur sa poitrine, les joues cramoisies.  

- Tiens, cadeau !  

 

Il lui avait lancé le sous-vêtement avec un sourire moqueur avant de reprendre son cours. Ce moment de détente passé, ils avaient balayé tous les engins explosifs à leur disposition.  

 

- Et ça, tu vas m’expliquer comment ça fonctionne ?, lui avait-elle demandé quand il avait déclaré la fin de la séance d’entraînement.  

- Les bazookas ?, avait-il constaté.  

 

Il avait hésité… Il avait vraiment hésité mais il avait vite compris qu’il ne pourrait pas y couper. Il avait pallié au problème du revolver en déréglant celui qu’elle utilisait même s’il savait qu’il lui ferait mal quand elle essaierait de tirer et qu’elle n’arriverait pas à toucher sa cible. Il ne pourrait pas trafiquer un bazooka ou un lance-roquette. Alors il lui avait enseigné.  

 

- Voilà, tu vises et tu tires. Veille toujours à le placer dans le bon sens…, lui avait-il dit.  

- C’est bon ! C’est un jeu d’enfant !, avait-elle grommelé alors qu’il lui répétait les mêmes consignes pour la quinzième fois.  

- Je vise et je tire., avait-elle murmuré avant d’appuyer sur la gâchette.  

- Kaori, non !…, avait-il crié avant de pousser un hurlement de douleur.  

 

Elle se mordit la lèvre en entendant le bruit de la balle expulsée du tube… mais n’apparaissant pas devant elle. Elle se retourna et vit Ryô plié en deux, se tenant les parties intimes, les traits crispés de douleur. Elle comprit qu’elle n’avait pas fait attention au sens de sortie et il en payait les frais. Elle se sentait vraiment mal et, de nervosité, elle s’était mise à rire, croisant son regard furieux.  

 

- Je… Je suis désolée… Je ne… voulais pas…, avait-elle tenté d’expliquer mais son rire avait redoublé.  

- Tu as vraiment décidé de m’émasculer… Les massues, maintenant ça…, avait-il râlé.  

 

Malgré tout, il se souvint qu’il n’avait pas vraiment été fâché. Il avait vraiment eu mal mais son rire, ce rire franc et léger, toujours joyeux, apaisait toutes les tensions, l’enchantait, le rendait tout simplement bien.  

 

- Ahhh…, avait-elle soupiré, se calmant.  

- Pardon. Excuse-moi, Ryô. Je ne voulais pas te blesser. J’aurais dû faire plus attention mais, remarque, ils auraient pu mettre un repère ou marquer « avant » sur l’arme parce que là, c’est plutôt flou…, s’était-elle défendue avec un regard pétillant et innocent.  

- Tu veux plutôt dire que je ne devrais pas te confier une arme pareille. Tu vas tuer quelqu’un… peut-être même moi., avait-il grogné.  

- Non ! S’il te plaît ! Montre-moi encore. Je te promets de faire des efforts., avait-elle plaidé, lui adressant un regard implorant.  

 

Il avait résisté, vraiment résisté, et pourtant, ses lèvres avaient dit « oui ». Il l’avait regretté, un peu, mais, aujourd’hui, c’était fini. Aujourd’hui, il lui avait confié une nouvelle mission et elle l’avait accomplie avec professionnalisme.  

 

- C’est une professionnelle., a-t-il dit à Ava Luna.  

- J’ai un bon professeur., a répondu modestement Kaori.  

 

Malgré tout ce qu’il lui dit régulièrement, il a confiance en Kaori. Elle s’était imposée comme partenaire mais, aujourd’hui, il ne veut de personne d’autre, même d’une Ava aussi séduisante que certainement talentueuse.  

 

Entendant des pas de course dans les escaliers, il tourne la tête et voit arriver Kaori.  

 

- Encore sur tes revues salaces…, grogne-t-elle.  

- Je m’occupe pendant que tu traînes les pieds…, lui fait-il savoir, se redressant et s’asseyant sur le bord du divan.  

- JE ne traîne pas les pieds. Je faisais une lessive., se défend-elle, fronçant les sourcils.  

- Ah… Ouais, ça peut être utile. Tiens, en parlant de poudre, je vais t’expliquer comment fabriquer un petit explosif avec les balles de ton revolver., l’informe-t-il, se levant et partant vers la porte.  

- Tu viens ou tu attends un programme de formation en bonne et due forme ?, la taquine-t-il, tournant la poignée.  

- J’arrive !, se réjouit la rouquine, un large sourire aux lèvres.  

 

Elle le suit jusqu’au rez-de-chaussée et referme la porte derrière elle, s’y adossant un instant.  

 

- Ryô… Merci de prendre le temps de me former… de me considérer comme une vraie partenaire., lui dit-elle d’une petite voix intimidée.  

- Oh ça… Ce n’est rien., répond-il.  

 

Il est un peu gêné et ne sait comment répondre. Après tout, il s’est déjà montré honnête un peu plus tôt en lui disant qu’elle était une vraie professionnelle. Deux compliments dans la même journée, c’était plus que ce qu’il pouvait faire.  

 

- C’est un investissement sur le futur. Quand tu seras bien formée, tu n’auras plus besoin de moi pour te sauver et j’aurai plus de temps pour draguer !, lui déclare-t-il d’une voix enjouée.  

- Tu…  

 

Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’il se retrouve avec un bazooka dans la bouche et que la porte claque peu après…  

 

Ils avaient sauvé la larme de Cléopâtre mais il n’effacera pas les larmes de Kaori avant un bon bout de temps. 

 


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