Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 44 :: Chapitre 42

Publiée: 01-06-22 - Mise à jour: 01-06-22

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Je sais je publie le chapitre 42. J'avais fait une petite erreur en publiant le 44 à la place du 42. Désolée. Celui-ci se situe après l'épisode où Ryô doit protéger trois soeurs pendant un week-end au ski. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 42 : Episode 45 : L’invitation des trois sœurs.  

 

- Costume à double rangée de boutons…, apprécie Kaori, ramenant la veste du pressing et la pendant dans le placard.  

- Je ne l’avais jamais vue, celle-là., fait-elle, la lissant du plat de la main.  

 

Ryô relève les yeux de la revue qu’il lit et la regarde faire, amusé.  

 

- J’ai acheté le costume pour l’occasion… pour avoir l’air d’un comptable ennuyeux., lui explique-t-il.  

- Tu as… acheté un costume… pour l’occasion ?, s’étonne-t-elle, se retournant vers lui.  

- Ben oui… C’est un peu comme prendre des munitions pour aller à l’attaque. Il faut toujours être au top !, lui fait-il savoir, amusé.  

- Ah ben oui ! Suis-je bête ! C’est bien connu qu’un costume c’est comme des munitions…, répète-t-elle, après un temps de silence stupéfait.  

 

Le nettoyeur ricane légèrement à son ton exagérément navré dans lequel il dénote une légère nuance d’ironie… qu’il comprend d’ailleurs.  

 

- Et si tu me disais plutôt que tu voulais paraître à ton avantage devant ces trois jeunes femmes ?, suggère Kaori.  

- Mais… je suis toujours à mon avantage., se défend-il, le nez dans son magazine.  

 

Soudain, son magazine se soulève dans les airs et il voit le regard circonspect de sa partenaire, un sourcil levé renforçant l’effet.  

 

- Peut-être as-tu estimé que, pour une fois, ta veste bleue et ton jean n’étaient pas suffisants pour ces demoiselles de bonne famille…, insiste-t-elle.  

- Peut-être que je me cherche un nouveau style…, objecte-t-il, reprenant son magazine.  

- Peut-être que je vais faire semblant de te croire., conclut-elle, partant en cuisine ranger les courses qu’elle vient de rapporter.  

 

Pendant un moment, elle ne pense à rien d’autres que les tâches domestiques à accomplir, l’absence de message au tableau, le temps hivernal qui ne semble pas vouloir finir puisque la météo annonce à nouveau des averses de neige d’ici fin de semaine. Elle jette un œil par la fenêtre et observe le ciel couvert de nuages qui semblent lourds et ses pensées s’évadent vers le passé, vers le jour où elle est arrivée au chalet où Ryô avait rejoint les trois sœurs. Sacrée mission, se dit-elle, en repensant à leurs péripéties. Elle en garde un bon souvenir malgré l’allusion de Jeannette au fait qu’elle devait jouer le marié lors d’un petit jeu et de la cuite qu’elle en avait gagnée.  

 

Cependant, le souvenir qui l’a le plus marquée, ce n’est pas cela. C’est d’avoir trouvé Ryô en costume avec des lunettes, si élégant, si sérieux. C’était différent de ses tenues habituelles. Elle est tellement habituée à son tee-shirt rouge et son jean qu’elle en vient presque parfois à les imaginer sur lui-même lorsqu’il est habillé autrement. Prise dans ses pensées, elle se met à l’imaginer dans d’autres tenues, certaines la faisant sourire voire même rire.  

 

- Encore une fois à rêvasser alors que je meurs de faim…, se plaint le nettoyeur, adossé au chambranle de la porte.  

- Je ne rêvasse pas., se défend Kaori, se tournant vers lui.  

 

Il a beaucoup de mal à ne pas répondre à son sourire lumineux et surtout contagieux et se contente de hausser les épaules.  

 

- Tu fais quoi alors ?, l’interroge-t-il.  

- J’imagine. Ce n’est pas pareil., se défend-elle avec une petite moue qu’il trouve mignonne… pour ne pas dire sexy.  

- Tu rêvasses quoi…, répond-il, pour le plaisir de la titiller.  

- Je ne rêvasse pas ! J’ima… Oh puis zut, laisse tomber., grogne-t-elle, le repoussant pour pouvoir passer.  

 

Sans un regard pour lui, elle retourne à la penderie et observe le costume avant de le prendre pour le monter. Elle devrait le laisser faire mais elle a encore envie de toucher ce vêtement, d’imaginer, de se rappeler.  

 

- A quoi tu penses ?  

 

Le souffle d’air chaud contre son oreille la fait frémir plus que sursauter alors qu’elle ne l’a pas senti arriver juste derrière elle.  

 

- Ou plutôt… qu’est-ce que tu imagines ?, reformule-t-il, signe que, malgré ses taquineries, il l’a écoutée.  

- Je ne sais pas vraiment…, murmure-t-elle.  

- Tu n’as jamais réfléchi à ce qu’aurait pu être ta vie ?, l’interroge-t-elle, rassemblant son courage.  

 

Lentement, elle se tourne vers lui, se demandant si elle a fait une bourde, outrepassé ses droits ou tout autre définition que pourrait y coller Ryô.  

 

- A ce qu’aurait pu… être ma vie ?, répète-t-il, se grattant la tête.  

- Pourquoi faire ?, lui retourne-t-il.  

- Je ne sais pas… comme ça., répond-elle, baissant les yeux.  

 

Elle se sent encore plus gênée alors que le silence s’éternise. Pour le coup, elle préférerait qu’il lui sorte une boutade pour esquiver sa question, qu’il se mette à rire ou autre. Au bout d’un moment, elle finit malgré tout par relever les yeux et croise son regard impénétrable.  

 

- Tu imagines quelque chose, toi ?, lui demande-t-il d’une voix neutre.  

 

Il aurait dû éluder et s’en aller mais il ne le fait pas et reste quelque part suspendu à ses lèvres, intéressé par sa vision des choses, par l’idée qu’elle se fait de ce qu’il aurait pu être, ce qui pourrait lui indiquer la vision qu’elle a de lui actuellement.  

 

- A part danseur exotique dans un cabaret douteux ?, l’interroge-t-elle, esquissant un sourire, un peu rassurée par sa réaction.  

- Je ne l’ai certainement pas volé…, ricane-t-il, son regard se faisant soudain pétillant.  

- Allez, donne-moi ça et viens t’asseoir. Tu as l’air d’avoir des idées sur la question et cette petite chose t’inspire visiblement., plaisante-t-il.  

 

La surprenant, il passe un bras autour de ses épaules et l’emmène vers le divan.  

 

- Je suis tout ouïe, Kaori. Alors quelle vie m’aurais-tu vu avoir ?  

- Je ne sais pas… Pourquoi pas… policier ?, suggère-t-elle timidement.  

- Effectivement… ça n’est pas encore trop loin de ce que je fais ici…, admet-il.  

- Tu me vois plutôt dans la rue dans un bel uniforme ou derrière un bureau ?  

- Ni l’un ni l’autre… Il te faut de l’action, donc une brigade d’intervention., lui affirme-t-elle.  

- Le raisonnement semble plutôt correct. Quoique je ne sais pas si je supporterais de devoir suivre les règles., lui oppose-t-il.  

- J’imagine que, si Hide a quitté la police, ce doit être probable., murmure Kaori, nostalgique.  

 

Ryô l’observe subrepticement et voit son sourire disparaître légèrement… ce qu’il ne veut pas.  

 

- Bon, on oublie la police. Une autre idée ?, l’interroge-t-il.  

 

Elle lève les yeux et l’observe un instant, reprenant le dessus sur le mouvement de tristesse qui l’a envahie. Elle laisse son imagination la porter et sourit soudain en riant.  

 

- Pourquoi pas pompier ? Tu pourrais enfin jouer avec ton tuyau sans qu’on ne te dise rien…, plaisante-t-elle.  

 

La remarque fait rire Ryô de bon cœur. Tout paraît simple avec elle, simple et doux.  

 

- Je pourrais même faire du bouche-à-bouche sans avoir l’air d’un obsédé…, réplique-t-il.  

- Et toucher les jeunes femmes sous couvert d’un massage cardiaque…, ajoute Kaori, fronçant légèrement les sourcils, se demandant si l’idée lui plaît vraiment.  

 

Ca collerait bien avec son caractère intrépide et le fait qu’il sauve les gens sans distinction de situation… à la seule condition que ce soient des femmes.  

 

- Intéressant… Mais fatiguant… Je n’ai pas envie d’être réveillé à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Et puis je devrais respecter un certain code et des règles à gogo… Et la paperasse… Argh… la paperasse., grogne-t-il.  

- J’imagine bien. Rien que le fait de distribuer des tracts semble être au-dessus de tes forces…, ironise Kaori, un sourire malicieux aux lèvres.  

- Voilà, tu as tout compris ! Je ne peux pas être pompier !, répond-il, juste pour voir ce qu’elle va lui répondre.  

- Qu’est-ce que tu penses du métier d’acteur ? Je me verrais bien dans un rôle où on me verrait presque nu…, suggère-t-il.  

- Presque ? Tu ne voudrais pas montrer tous tes attributs ?, ose-t-elle lui demander, les joues pivoines.  

 

Elle sent ses doigts errer sur son bras et relève les yeux, surprise par son geste.  

 

- Je ne peux pas faire ça. Tu débarquerais sur le plateau et tu détruirais tout avec tes massues., lui fait-il savoir, amusé, lui tirant un sourire.  

- Ca anéantirait toutes mes chances d’apparaître à l’écran et de faire tomber à mes pieds toutes mes fans…, ajoute-t-il, voyant un éclair de jalousie flasher dans le regard de sa partenaire.  

- Tu n’as pas besoin d’en faire tant…, réplique-t-elle d’un ton pincé.  

- Essaie prof et encore avant cela le lycéen rebelle. Je suis sûre que tu aurais beaucoup de succès auprès de la gent féminine., ajoute-t-elle, amère.  

- J’ai déjà eu un aperçu, tu te souviens avec Kasumi et Yûko…, répond Ryô.  

- Oui, je me souviens., admet Kaori.  

- Je suis d’ailleurs surpris que tu rentres encore dans ta tenue de lycéenne., lui confie-t-il.  

 

Il se souvient parfaitement de cette vision qui lui avait beaucoup plu mais, ça, il ne peut pas le lui dire alors il lui offre un compliment à sa manière, un peu doux-amer… ce qui lui vaut un coup d’œil un peu noir et un coup de maillet.  

 

- Ca t’apprendra à avoir la langue trop pendue…, maugrée-t-elle.  

- Certaines ne s’en plaignent pas…, pipe-t-il, se prenant cette fois un kompeito en pleine tête.  

- Ce que tu peux être dure en affaires…, grommelle-t-il, repoussant le tronc de bois.  

- Tu n’as qu’à apprendre à te taire…, lui fait-elle savoir avant de baisser les yeux sur le costume toujours posé sur le divan.  

- En parlant d’affaires, chef d’entreprise, ça aurait peut-être pu te convenir…, laisse-t-elle échapper, le voyant bien évoluer en costume.  

 

Au-delà du vêtement, son caractère intransigeant et son pouvoir de persuasion lui confèreraient certainement un avantage décisif.  

 

- Chef d’entreprise… Pourquoi pas… Et tu me vois plutôt dans quel genre ? Largo Winch, Monsieur Grey ou Bruce Wayne ?, l’interroge-t-il d’une voix suave.  

 

Elle l’observe un moment et commence à jouer avec une couture du divan sous le regard amusé de son partenaire.  

 

- Je ne te vois pas courir aux quatre coins du monde en quête d’aventures. Je… Je pense que tu es plutôt attaché à ta ville et que tu ferais tout pour la protéger et l’améliorer., s’aventure-t-elle à imaginer.  

- Ca sent Bruce Wayne ça… Pourquoi pas ? Ca signifierait que la nuit, je me transformerais en Batman pour sauver Tokyo City du vilain Joker., ironise-t-il.  

- Oui, c’est vrai., admet la rouquine.  

- Après tout, il a du succès auprès de ces dames. Et toi, tu serais où ? Tu ferais un bon Robin, remarque., plaisante-t-il.  

 

Kaori sent la moutarde lui monter au nez alors qu’il la compare à nouveau à un garçon. Vexée, elle lui fait face et relève le menton.  

 

- Et pourquoi tu ne serais pas Monsieur Grey et moi, Ana ?, ose-t-elle sans réfléchir.  

 

Un sourire amusé étire les lèvres du nettoyeur… après un instant d’étonnement et de maîtrise de soi pour éviter de lui répondre un « pourquoi pas ? » des plus intéressés.  

 

- Tu voudrais que je t’attache et que je te fouette ? Tu as envie que je te baise jusqu’à ce que tes jambes lâchent ?, lui retourne-t-il d’une voix langoureuse.  

 

Avec plaisir, il la voit rougir jusqu’à la racine des cheveux et déglutir à répétition pour chasser la gêne qui la prend.  

 

- Br… Bruce Wayne… ça te va bien., répond-elle, détournant le regard.  

 

Pourquoi n’a-t-elle pas réfléchi avant de parler ? Encore une fois elle s’est mise dans de beaux draps… et en paye les frais.  

 

- Ouais… Sauf que gérer tous ces millions… Je préfère les cramer. Et puis un honnête homme d’affaires traînant les cabarets, ça le fait pas…, finit-il par dire, se levant.  

- C’est vrai., admet-elle.  

 

Elle le regarde s’étirer comme un chat, ses yeux incapables de se détacher de sa silhouette musclée et sexy. Même s’il n’en a pas l’air, Ryô sent le regard de sa partenaire sur lui et ça lui fait plaisir. Il aime l’idée qu’il lui plaît.  

 

- Ah… C’est bien beau de rêver mais bon… je suis sûr que tu serais toujours non loin pour m’empêcher de draguer en rond., pipe-t-il, prenant un air ennuyé.  

 

« Et ça me manquerait », pense-t-il au plus profond de lui.  

 

- C’est une autre vie. Nous ne nous connaîtrions pas., lui répond-elle, tentant de garder un air dégagé, malgré la peine qu’elle ressent en y pensant.  

- Vraiment ?, lâche-t-il, étonné et faisant mine d’y penser de manière intéressée.  

 

Soudain, il approche d’elle et pose les mains de chaque côté d’elle, la poussant à se reculer contre le dossier du divan.  

 

- Tu veux que je te dise, peu importe la carrière que j’aurais pu embrasser, même chirurgien esthétique ou avocat, ou que tu aurais pu embrasser toi aussi, quelque chose me dit qu’on n’aurait jamais été loin l’un de l’autre., fait-il.  

- Ryô…, souffle-t-elle, stupéfaite.  

- Ben oui quoi ! Tu es la seule qui me connaisse vraiment… et qui sois assez chiante pour me casser les pieds à longueur de temps., se plaint-il.  

 

Il s’avoue qu’il aurait pu éviter la nouvelle massue qui s’abat sur son crâne mais il venait de lui faire une confession un peu trop personnelle pour la laisser en l’état, surtout en voyant le regard brillant d’émotions de sa partenaire qui s’éloigne maintenant au pas de charge. La conversation était plaisante mais inutile puisque de toute façon, il n’envisage pas une autre vie parce qu’au moins dans celle-ci, il se sait bien accompagné… et ça, ça n’a pas de prix. 

 


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