Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Je vais bientôt avoir 18 ans. Est-ce que je peux avoir accès à la section NC-17?

 

Non. C'est simple. D'un point de vue légal, vous n'êtes pas majeur tant que vous n'avez pas 18 ans. Ca m'est égal que ça soit dans un jour ou dans une semaine. Ne faites votre demande qu'après vos 18 ans.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 61 :: Chapitre 61

Publiée: 28-12-23 - Mise à jour: 28-12-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Celui-ci prend place après l'épisode où Kaori se voit confier la garde d'un vieil homme à qui on veut voler une vieille bouteille de vin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 61 : Episode 70 : Trinquons avec le vin du souvenir  

 

- Alors ?  

 

Impatiente, Kaori observe Ryô en attendant le verdict. Elle est consciente que cette mission est déterminante dans l’évolution de leur partenariat. Il le lui a bien fait comprendre quand Monsieur Casanova a été enlevé. Si elle n’était pas capable de le retrouver, elle ferait mieux d’arrêter. Elle l’a retrouvé et sauvé mais est-ce que ça sera suffisant à ses yeux ? Il a le droit de lui dire que non… mais elle se battra. Elle a réussi sa mission malgré les deux malabars et le méchant Rosco qui en voulait à la bouteille de vin de Monsieur Casanova.  

 

Bon d’accord, elle s’est retrouvée complètement saoule, endormie à cause du vin qu’il lui a fait boire mais elle a quand même su aussi les arrêter à coup de bouteille puis en leur tirant dessus, très maladroitement, même si elle s’est juste évanouie après ça. Heureusement qu’ils ne sont pas revenus après, elle aurait été mal.  

 

- Tu vas parler, oui ?!, lui demande-t-elle, commençant à taper du pied sur le parquet.  

 

Allongé sur le divan, un magazine en main, Ryô ne semble pas prêter beaucoup d’attention à son manège mais, intérieurement, il s’en délecte. Il aime avoir affaire à son caractère tempétueux. Il sait ce qu’elle attend et il se demande juste comment le lui dire sans trop en dire.  

 

- Hmm… Je suis occupé là., fait-il, tournant une page.  

 

A la vue qui s’affiche devant ses yeux, il bondit sur ses pieds, les yeux exorbités, un coucou faisant son apparition.  

 

- Elle est…. Moooookkooooori !, hurle-t-il.  

- Ryô !, hurle Kaori, rouge vermillon.  

 

Le magazine fait soudain un bond dans les airs pendant que le nettoyeur fait un plongeon dans le canapé, la tête la première propulsée par une massue. Pas trop fort cependant, elle ne veut pas mettre à mal ses éventuelles bonnes dispositions à son égard.  

 

- Quoi ?! Je lis, je me cultive et tu m’embêtes ! Déjà que tu voulais pas que je boive un verre de vin avec vous…, lui rappelle-t-il.  

 

Elle voudrait se fâcher contre lui mais quand il la regarde ainsi, allongé sur le ventre sur le divan, le menton sur les mains, l’air nonchalant, elle n’y arrive pas. Elle détourne les yeux un instant, histoire de reprendre contenance, avant de revenir sur lui.  

 

- Alors ?, lui redemande-t-elle.  

- Je sais pas, moi. T’as qu’à faire des nouilles sautées., répond-il, se retournant et reprenant son magazine.  

 

Il tourne à peine la tête en entendant un boum. Il est vache sur le coup. La chute a dû faire mal alors qu’elle se relève , se frottant la hanche.  

 

- Je ne parlais pas de bouffe, crétin !, se fâche-t-elle.  

- Ah ?! Alors…, réfléchit-il, se grattant la tête.  

- Le pull jaune !, lance-t-il, fier de sa trouvaille.  

 

Boum ! Il devrait arrêter, elle va vraiment finir par se faire mal à tomber ainsi, pense-t-il brièvement… ou lui peut-être alors qu’il sent l’aura de colère monter.  

 

Après tout, qu’y a-t-il de compliqué à lui dire qu’elle a assuré ? Parce qu’elle a assuré même s’il a dû intervenir lorsqu’elle s’est évanouie ivre morte dans les bras du vieux lors de la première attaque… et qu’elle s’est enfermée dans un endroit sans issue en allant le sauver. Il doit quand même admettre qu’elle a visé dans le mille en mitraillant les bouteilles hors de prix de ce bon vieux Rosco et qu’elle a eu le bon goût de prendre la panda plutôt que la mini pour foncer dans la vitre de son manoir.  

 

- Je ne te parle pas de mes vêtements ni du repas. Est-ce… Est-ce que tu m’acceptes toujours comme partenaire ? J’ai réussi ma mission après tout… même si mon client a été enlevé., admet-elle.  

- Mais ça t’arrive à toi aussi et tu les sauves comme je l’ai fait., se reprend-elle, se triturant les doigts de nervosité.  

 

Ryô tourne une page comme s’il ne l’avait pas entendue et elle attend, désespérément, qu’il daigne lui répondre, se persuadant de ne pas le bousculer pour ne pas le mettre de mauvaise humeur.  

 

- Mouais…, fait-il, tournant une autre page après un long moment.  

- C’est pas faux., lâche-t-il.  

- Alors… je reste ? Parce que, moi, ben… j’ai pas envie de partir. J’aime bien ce qu’on fait tous les deux. On aide les gens, on en sauve… On ne gagne pas très bien notre vie et parfois ça m’inquiète mais on arrive toujours à s’en sortir…, argumente-t-elle nerveusement.  

- Et puis… je fais de mon mieux… C’est vrai que je ne tire pas très bien…, commence-t-elle, lui jetant un regard en attendant la réplique ironique.  

 

Ryô est bien tenté d’aller dans son sens mais ce serait admettre qu’il l’a déjà vue tirer avec un revolver et risquer de devoir affronter la question de l’entraînement, chose à laquelle il se refuse de commencer.  

 

- Je pense que je fais quand même ma part., lance-t-elle.  

- Ouais., lance-t-il négligemment, concentré sur son magazine.  

 

Il ne sait pas pourquoi, il n’ose pas la regarder. Il la trouve déjà attendrissante rien qu’en l’écoutant et s’il la regarde, il craint de dire une connerie. Ce n’est pas la première fois qu’il a ce sentiment mais c’est la première fois qu’il se rend compte qu’il grimpe en puissance.  

 

Après tout, son avertissement n’était pas tout à fait innocent, même dans la formulation. Il aurait pu lui dire qu’elle devrait partir mais il ne l’avait pas fait. Il lui avait dit qu’elle ferait mieux d’arrêter. Ce ne serait pas sa décision mais la sienne. Il ne la mettait pas à la porte puisqu’elle s’était imposée après le Renard d’Argent et qu’il n’avait pas protesté à cette époque-là mais lui laissait la possibilité de partir de son plein gré, de sortir de cette vie dangereuse. Ce n’était pas comme si les dernières semaines avaient été simples. L’apparition de Catherine venue tuer Umibozu lui avait rappelé qu’il n’était pas à l’abri d’un évènement similaire et peut-être que cet ennemi serait capable de s’en prendre à elle. Et que dire de leur immeuble passablement détruit par l’invasion de l’armée d’une nation étrangère alors qu’ils protégeaient la fille d’un résistant ?  

 

Ce n’est pas une vie pour elle, certainement pas la vie que Hideyuki voulait pour elle. Seulement, il n’a pas envie de lui dire de partir. Purement et simplement, il n’a pas envie de se retrouver seul, sans elle.  

 

- Tu veux dire que je n’en fais pas assez ? Dis-moi quoi faire de plus. Entraîne-moi, montre-moi., lui demande-t-elle, plus que volontaire pour progresser et être d’une aide plus efficace.  

 

Pensivement, même s’il n’en a pas l’air, il referme son magazine et le jette négligemment sur la table basse avant de se lever.  

 

- Ryô…, l’interpelle-t-elle de nouveau, sa patience frôlant ses limites.  

 

L’ignorant, il s’étire de tout son long avant de rebaisser les bras et de la regarder un instant avant d’approcher d’elle et de s’arrêter à ses côtés. Il l’entend prendre une profonde inspiration s’attendant certainement à recevoir son verdict.  

 

- Tu me diras à quelle heure on mange., lui dit-il avant de s’éloigner.  

- Qu… Quoi ?, s’exclame-t-elle.  

 

Il s’arrête à deux pas d’elle et se retourne avec un petit sourire moqueur.  

 

- Tu me diras à quelle heure on mange. Il faut te détendre, Kaori., lui lance-t-il, amusé.  

 

Il tend la main et ébouriffe légèrement ses cheveux, la laissant tétanisée alors qu’il s’éloigne.  

 

- Mais… je peux rester alors ?…, murmure-t-elle, incrédule.  

 

Seul le silence accueille son propos et, après quelques minutes passées à reprendre contenance, elle reprend le cours de sa vie, le cœur plus léger. Elle ne se voit vraiment pas ailleurs qu’ici et avec lui… même si elle n’ose pas se dire que, comme son client, cela durera cinquante ans…  

 


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