Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 59 :: Chapitre 59

Publiée: 16-11-23 - Mise à jour: 16-11-23

Commentaires: Coucou, voici un nouvel épisode des claps de fin. Il arrive après l'épisode avec Catherine, la fille de l'ancien coéquipier d'Umibozu qu'elle croit responsable de la mort de son père. Umi demande à Ryô de la protéger pendant qu'il cherche l'homme qui l'avait enlevée, Carsetti. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 59 : Episodes 66 et 67 : Une vengeance tardive  

 

- Elle a dit ça ?, s’étonne Umibozu.  

 

Ryô esquisse un sourire amusé et hoche la tête, faisant tourner le liquide ambré dans son verre.  

 

- Ouais. Elle a dit « Et nous deux, on est bien ses équipiers, non ? »., répète-t-il de nouveau, ayant encore du mal à croire à ces mots.  

 

Et pourtant c’est tout elle, prompte à lier des liens. Ils ont travaillé quelques fois ensemble et les voilà coéquipiers à ses yeux… Il pourrait se sentir vexé et se demander s’il ne lui suffisait pas… professionnellement, mais il sait que ce n’est pas le cas.  

 

- Je te la donne si tu veux… Ca me ferait des vacances., ne peut-il s’empêcher de proposer.  

 

Umibozu ricane légèrement et attrape la bouteille de scotch, en prenant une large rasade.  

 

- Comme si tu la laisserais partir…, pipe-t-il.  

- Elle a le choix., réplique Ryô, conscient d’avoir éludé la vraie question mais ne voulant pas s’attarder dessus.  

- Ce serait si dramatique d’avoir un nouvel équipier ?, enchaîne-t-il.  

- Je me porte bien mieux seul. Je n’ai pas besoin de responsabilité en plus., répond Umibozu.  

- Et puis, si c’est pour me retrouver avec un dégénéré comme toi…, ironise-t-il.  

- Le meilleur, tu veux dire., le corrige le nettoyeur.  

- Ca reste encore à prouver., raille le mercenaire.  

- Je suis ton homme. Quand tu veux., réplique son compère, joueur.  

 

Il n’a pas plus envie que cela d’affronter le géant mais la perche est tendue et il serait dommage de ne pas en profiter.  

 

- Ouais… Tu as encore des responsabilités. Tu ne peux pas laisser la petite seule. Elle ne sait pas encore se débrouiller.  

 

C’est la meilleure et la plus honnête des justifications pour repousser un combat décisif entre eux deux.  

 

- Elle ne le saura peut-être jamais. C’est une véritable calamité ambulante… et impulsive en plus., se plaint Ryô, secouant la tête d’un air désespéré.  

 

Sentant une présence juste à côté de son visage, il se tourne et fait un bond en voyant celui de son acolyte à deux millimètres du sien, tout sourire.  

 

- Et tu ne t’en débarrasses pas ? Comme tu ne couches pas non plus avec…, commence Umibozu.  

- Couch…, s’étrangle Ryô, les yeux exorbités.  

- Ca va pas la tête ! T’as vu l’allure ? On n’est pas un couple !, hurle-t-il, buvant cul sec son verre comme pour noyer son dégoût.  

 

Un léger sourire en coin, Umibozu reprend une rasade de scotch, reposant la bouteille en la claquant sur le bar.  

 

- Elle a quelque chose. Elle est plutôt douée avec les pièges et les armes lourdes., ajoute-t-il, pensif.  

- Ne l’encourage pas., répond dans un quasi murmure Ryô après un temps de silence.  

- J’en ai déjà bien assez avec ses satanées massues !, se reprend-il.  

 

Seul le silence lui fait écho. Il ne regardera pas la réaction d’Umibozu, il ne veut pas savoir si et à quel point il reste crédible sur le sujet. Kaori… Il sait qu’il ne la tient plus aussi éloignée qu’au départ. Elle n’est plus seulement la petite sœur de son défunt meilleur ami. Elle est… son assistante, sa colocataire, la folle qui l’assomme à tout bout de champ…  

 

Soudain, il entend la chaise voisine racler le sol et comprend que la conversation est finie. Cependant, la présence imposante de son voisin de bar ne s’éloigne pas de suite et reste même un long moment immobile à ses côtés, attirant les regards sur eux.  

 

- Merci… pour… enfin tu sais., lâche enfin Umibozu.  

 

Ryô chasse ces mots d’un signe de la main, non pas qu’il s’en fiche mais, comme Kaori, Umibozu n’est plus seulement un ancien ennemi ou encore un rival parmi d’autres. Il a une place différente aujourd’hui, ils sont un peu comme chiens et chats.  

 

- Si tu veux Kaori…, retente Ryô.  

- C’est ton équipière, pas la mienne., répond Umibozu qui s’en va enfin.  

- Mon assistante… mon emmerdeuse d’assistante., le corrige le nettoyeur, versant le fond de la bouteille dans son verre.  

- Même pas de quoi rentrer bourré…, murmure-t-il, contemplant le fond de scotch avant de le boire.  

 

Ne voyant pas l’intérêt de rester seul au comptoir, il prend le large à son tour et, malgré l’heure précoce, décide de rentrer chez lui. Après tout, cette histoire a commencé quelques nuits auparavant avant minuit, elle peut se clore sur une autre journée où il se couche tôt…  

 

- Tu rentres déjà ? Je ne m’attendais pas à te voir avant demain matin., s’étonne Kaori.  

 

Il l’observe, assise dans le divan, les jambes repliées sous elle, regardant un film à l’eau de rose.  

 

- Tu connais l’Eleph’, c’est pas un gros fêtard et, comme il a englouti toute la bouteille, même pas moyen de se mettre en condition pour le reste de la soirée., prétexte-t-il.  

- De toute façon, c’était de la piquette., lui affirme-t-il, s’asseyant non loin d’elle et tirant la table basse à lui.  

- Tu vas regarder le film avec moi ?, lui demande Kaori, les joues rosies.  

- Quoi ?! Oh non… Sauf s’il y a des scènes de sexe., répond-il, prenant un air intéressé.  

- Oh… euh… un peu mais c’est plutôt suggéré que montré., lui fait-elle savoir, rouge pivoine maintenant.  

 

L’envie est tentante de la taquiner sur sa pudeur excessive à ses yeux mais quelque chose le retient, de la pudeur, un peu de peur peut-être de ne savoir quoi répondre, du respect… Alors il se tait et pose son arme sur la table.  

 

- Oh d’accord… Non, je vais juste nettoyer mon arme., lui apprend-il.  

- Je devrais en faire de même. Ca fait quelques jours que…, commence Kaori.  

- Donne-la-moi., suggère-t-il spontanément avant de se reprendre.  

- Je m’assurerai ainsi que tu le fais bien… et j’ai le temps.  

- D’accord., murmure-t-elle, se levant pour aller chercher son revolver.  

 

Elle le pose devant lui et retourne s’asseoir dans le divan. Les premières minutes lui semblent un peu maladroites. Elle ne sait quoi lui dire ni quoi faire puis finalement, elle se détend, son regard alternant entre l’écran et la contemplation de l’homme attentif à son travail à ses côtés. Comme Catherine a dû souffrir en se retrouvant sous la houlette de ce Carsetti, élevée pour venger son père qu’il avait tué en lui laissant croire que c’était Umibozu… Elle est heureuse pour elle qu’elle connaisse maintenant la vérité et qu’elle ait pu réintégrer une vie normale. La mort de son père a été vengée et maintenant elle peut mettre tout cela derrière elle.  

 

S’est-elle trompée en restant avec Ryô après qu’ils aient vaincu le Général ? Aurait-elle dû chercher elle aussi une vie normale ? Elle coule un regard vers son partenaire et sent son cœur battre un peu plus vite. Non. Sa place est ici à ses côtés. Catherine n’était qu’un jouet entre les mains de Carsetti. Elle, elle a plus de valeur aux yeux de Ryô. Il ne la mettrait pas en danger sans pouvoir assurer ses arrières. Il ferait tout pour la sauver si un danger la guettait…. Comme il l’a encore fait sur le toit dans la matinée en la protégeant alors que le bouquet de fleur de Carsetti explosait.  

 

Elle est aussi certaine que s’il n’avait vraiment pas voulu d’elle, il le lui aurait dit fermement, que toutes ses récriminations ne comportent pas un gramme de vérité. Ils sont bien à deux, d’une manière un peu particulière, mais ils sont bien… enfin elle l’est et elle espère que lui aussi. Il l’est, n’est-ce pas ?  

 

- Ryô…, l’interpelle-t-elle soudain sans vraiment s’en rendre compte.  

- Hmm… quoi ?, lui demande-t-il, jouant les obtus, le gars qui ne se rend pas compte des pensées de la femme non loin.  

- Euh… je… Alors mon arme?, l’interroge-t-elle, les joues roses de gêne.  

- Tu t’es bien débrouillée. Je te confierai peut-être un jour la mienne., lâche-t-il sur le ton de la plaisanterie.  

 

Cependant, la remarque les surprend tous les deux par son incongruité et un moment de flottement les entoure un moment, l’un nerveux, l’autre se mordillant la lèvre.  

 

- Je… j’ai fini. Tiens., fait-il, refermant son arme et la lui tendant et remballant tout son matériel sans avoir nettoyé son propre magnum.  

- M… Merci. Le film est fini. Je… Je vais me coucher., bredouille Kaori.  

- Coucher… C’est une bonne idée., apprécie-t-il, l’observant d’un regard intense.  

- Je… Bonne nuit, Ryô…, murmure-t-elle avant de s’en aller… ou plutôt s’enfuir aussi vite qu’une souris à la vue d’un chat.  

 

Le nettoyeur la regarde faire, ses pieds refusant d’avancer alors que tout son corps la suivrait bien. Volontaire ? Involontaire ? Il ne sait pas mais c’est mieux ainsi.  

 

- Assistante…, se rappelle-t-il.  

- Mon équipière… professionnelle. 

 


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