Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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C'est le nom du site. HFC = Hojo Fan City.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 48 :: Chapitre 48

Publiée: 17-08-22 - Mise à jour: 23-09-22

Commentaires: Bonsoir, bienvenue dans la saison 2 de l'anime et ce clap de fin concerne l'épisode avec Akemi, la jeune fille top modèle qui a photographié le renard d'argent. Il se place dans la suite immédiate de la fin de l'épisode lorsqu'Akemi débarque chez Ryô pour lui annoncer qu'elle va rester vivre avec lui. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^ PS chapitre modifié le 22092022

 


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Chapitre 48 : Episodes 52 et 53 : rencontre, amour et astrologie  

 

Kaori… où est Kaori ?, se demande Ryô, Akemi toujours accrochée à lui. Il regarde dans tous les sens mais ne la voit pas. Oh zut… il va devoir se débrouiller pour renvoyer la jeune fille chez elle alors qu’elle est visiblement amoureuse de lui. Kaori saurait certainement gérer la situation. Au pire, elle pourrait effrayer la petite en lui balançant une massue sur la tête, à lui bien évidemment. Après tout, elle trouve toujours une bonne excuse pour le faire.  

 

- Akemi… Akemi, tu ne peux pas rester., lui dit-il, écartant la jeune fille.  

- Mais si mon chéri. Nous allons nous marier dès que j’aurai seize ans et nous vivrons une longue vie heureuse !, lui affirme-t-elle, sautillant de joie.  

- Tu verras, nous aurons un beau mariage et de beaux enfants. Ils seront heureux comme leurs parents.  

- C’est encore ton astrologie qui te l’a suggéré ?, lui lance-t-il, un sourcil levé.  

- Mais non ! Je te l’ai dit… J’ai arrêté de me baser sur les prédictions…, lui assure-t-elle.  

- Comme ton horoscope te l’a conseillé ce matin…, lui rappelle-t-il.  

- C’est vrai… mais c’était la dernière fois. Aujourd’hui, je sais que nous sommes faits l’un pour l’autre., lui dit-elle, se jetant de nouveau sur lui.  

 

Ne souhaitant pas se retrouver en mode requin avec son rémora, il s’écarte, veillant à ce qu’elle ne se blesse pas. Imaginant ce petit poisson, il visualise Akemi avec une ventouse sur la tête se collant à lui. Si l’image le fait rire intérieurement un instant, il frissonne cependant : draguer avec une Akemi collée à lui est impensable. Vivre avec une Akemi collée à lui est impensable. Il a déjà une colocataire qui lui suffit amplement.  

 

- Kaori…, murmure-t-il, espérant peut-être un instant qu’elle apparaisse.  

- Kaori… Ne t’inquiète pas, elle pourra rester vivre avec nous… si elle le veut.  

- Et Atsushi ? Tu ne peux pas laisser Atsushi vivre seul. Il est encore jeune., objecte Ryô, espérant la ramener à la raison.  

- Peut-être qu’il voudra rentrer chez nos parents ou alors… il pourrait venir vivre avec nous et Kaori. Ce sera comme un entraînement pour nos propres enfants., s’enthousiasme-t-elle, s’applaudissant pour cette merveilleuse idée.  

 

Ryô ne peut retenir un grognement de dépit… Vivre avec Atsushi, ce sale… adorable gamin qui lui a brûlé le pied avec du thé, a renversé un seau de nettoyage des toilettes sur sa tête, lui a tiré dessus avec un fusil à billes… entre autres… Ah non ! Alors ça hors de question ! C’est encore pire que de vivre avec Akemi.  

 

- Akemi… Je dois t’avouer quelque chose…, fait-il, prenant un air dépité.  

- Quoi ? Dis-le moi, mon chéri. Je suis sûr que nous pourrons réussir à surmonter cette épreuve ensemble., lui affirme-t-elle, prenant sa main.  

- C’est que… Oh je ne peux pas briser ainsi tes rêves., soupire-t-il.  

- Mais non, voyons. Parle-moi., insiste-t-elle.  

- Je… je n’ai pas un sou de côté. J’aime sortir le soir et boire… et faire la fête avec tous mes amis… et boire… encore et encore. Je rentre tard… ou alors tôt selon le point de vue et… je dors toute la journée en ronflant… mais alors en ronflant… à en faire trembler les murs., lui assure-t-il.  

- Vraiment ?, s’étonne-t-elle.  

 

Elle réfléchit un instant, l’observant attentivement, avant de hocher la tête de manière convenue.  

 

- Mon pauvre chéri, tu n’es vraiment pas heureux dans la vie que tu mènes actuellement mais tu vas voir comme tu t’épanouiras dans notre vie commune. Nos enfants t’apporteront beaucoup de bonheur et d’amour. Tu te plairas à leur lire des histoires le soir, à jouer avec eux, leur apprendre à faire du vélo…, fait-elle d’une voix enjouée.  

- Akemi… Tu ne me laisses vraiment pas le choix…, lui dit-il, posant les mains sur ses épaules.  

- Akemi…  

 

Il s’arrête un instant, prend une profonde inspiration tout en tournant la tête et fermant les yeux, ses traits trahissant une émotion profonde, avant de revenir sur elle.  

 

- Akemi… Je suis… Je suis stérile…, lui avoue-t-il d’une voix émue.  

- Je ne pourrai jamais te donner d’enfant… Jamais… Il n’y aura pas d’histoire le soir, pas de vélo…, se désole-t-il.  

 

Que dire sinon qu’il est fier de sa prestation de comédien… Il se ferait presque pleurer lui-même. Combien de temps mettrait Akemi à se décourager ? C’était le coup de grâce, non ? Une jeune fille comme elle devait vouloir des enfants à tous prix et des enfants naturels.  

 

- Oh…, souffle-t-elle, visiblement déçue.  

- Oh mon pauvre chéri… Je suis tellement désolée. Tu dois ressentir un manque profond.  

- Oh tu sais, je m’y suis fait., lui apprend-il, déçu de sa réaction.  

- Mais tu sais avec les techniques actuelles, on pourra peut-être y remédier et sinon on pourra adopter. Ce n’est pas grave. Alors tu vois il y aura des histoires et du vélo., objecte-t-elle avec un regard fier et un sourire chaud.  

 

Ryô la regarde sans rien dire, dérouté. Non ! Non ! Non ! Ce n’est pas ce qu’il veut entendre ! Kaori ! Kaori, où es-tu ?, se demande-t-il. Il a besoin d’elle pour jeter Akemi de là en douceur, sans briser ses rêves de jeune fille. Il ne veut pas reproduire le désastre Nagisa et devoir gérer les larmes d’une adolescente.  

 

- Non, Akemi. Il n’y aura pas d’histoires ni de vélo., fait-il d’une voix plus brusque.  

- En fait, ça m’arrange bien d’être stérile. Ca évite de devoir se soucier des problèmes de bagages non désirés quand je vais voir une autre femme. Je n’aime pas les enfants ! J’ai horreur des enfants ! Quand j’en vois un, j’ai juste envie de l’enfermer dans une pièce loin de moi ! Et alors les femmes qui ont des enfants…  

 

Il esquisse une grimace de dégoût encore plus profond.  

 

- Ah mais non ! Hors de question de les toucher ! Elles ont les seins qui pendent, elles sentent la morve, les hanches larges et on ne sent plus rien quand…, fait-il coupé en plein élan par une massue.  

 

Enfin, se dit-il soulagé. Kaori, ma sauveuse… Tu vas me débarrasser d’Akemi, pense-t-il, restant volontairement sous la massue plutôt que de s’en dégager.  

 

- Oh mon chéri ! Pourquoi avez-vous fait cela, Kaori !, s’écrie Akemi, tentant de retirer l’arme sans succès.  

- Il fallait bien intervenir. Il allait encore dire une de ses absurdités !, réplique Kaori, prenant son objet de punition préféré et le retirant de Ryô qui se retint de l’implorer de le laisser caché là-dessous.  

- Mais nous discutions de notre futur vie de couple !, lui explique la jeune fille.  

- Encore ?, s’étonne la rouquine.  

- Oui. Monsieur Saeba m’expliquait qu’il était stérile et qu’il ne voulait pas d’enfant., lui résume Akemi.  

- Je t’entends, mon chéri. Ce n’est pas grave, nous n’aurons pas d’enfant. Notre vie à deux me suffira.  

 

Ryô laisse tomber sa tête contre le sol, dépité. Il ne sait plus comment s’en sortir sans briser la petite.  

 

- En fait, Akemi…, commence Kaori.  

 

Elle ne peut pas laisser la jeune fille s’installer dans leur vie, non seulement parce qu’une jeune fille comme elle n’y est pas à sa place mais aussi parce qu’elle ne veut voir personne d’autre tourner autour de son Ryô, même pas une adolescente.  

 

- Ce que Ryô ne peut pas te dire… Tu comprends, il est gêné. Ca pourrait briser son image et lui faire beaucoup de mal., ajoute-t-elle, lançant un regard implorant à la jeune fille.  

- Je peux tout entendre. Je ne dirai jamais rien., lui promet cette dernière.  

- D’accord… Je compte sur toi, Akemi., insiste Kaori, voyant la jeune fille acquiescer avec conviction.  

- Ryô… Ryô est gay. Il aime les hommes., lui apprend la rouquine.  

 

Entendant cela, le nettoyeur bondit sur ses pieds, furieux, et se dirige vers sa partenaire, se postant devant elle.  

 

- Ka… Kaori ! Comment…, commence-t-il à vociférer.  

- Je sais, Ryô., fait-elle d’une voix douce, posant les mains sur ses épaules et plongeant un regard décidé dans le sien.  

- Je sais que ce n’est pas facile mais… c’est la seule solution. Comprends-moi… On ne peut pas laisser Akemi se bercer d’illusions. Il faut lui dire la vérité… même si c’est pénible.  

 

Les dents toujours serrés, la larme à l’oeil, Ryô l’observe, se battant entre sa raison et sa virilité bafouée, mais finit par baisser la tête, se résignant à accepter son plan.  

 

- Il… Il aime les hommes ?, bafouille Akemi, livide.  

- Oui, Ryô aime les hommes mais il ne peut en faire étalage., ajoute Kaori, très sérieuse.  

 

Intérieurement, elle se roule à terre en riant de cette mauvaise farce qu’elle fait à son partenaire. Ca, ça s’appelle une vengeance, une très belle vengeance même pour toutes les fois où il l’a faite passer pour un homme.  

 

- C’est vrai, Monsieur Saeba ?, l’interroge Akemi.  

- O… Oui…, admet-il du bout des lèvres, refusant d’affronter son regard.  

 

Que c’est dur de rentrer dans cette farce-là, se dit-il. Après ça, il va aller courir tous les cabarets, peep-show et parcs publics pendant des semaines…  

 

- Mais pourtant, vous vivez avec Kaori… Vous aimez les femmes, Kaori ?, lui demande la jeune fille avec ingénuité.  

- Non…, commence à s’exclamer la rouquine.  

- En fait, Kaori est un homme., lâche Ryô, voyant là une bonne occasion de se venger.  

 

Sa partenaire lui lance un regard noir mais il ne recule pas d’un pouce, lui renvoyant même un petit regard narquois. Ah c’est ainsi, se dit la jeune femme, sentant la massue lui démanger la main mais se retenant… encore un peu .  

 

- C’est vrai, je l’avoue… Je suis un homme. Ca explique ma grande taille, mes cheveux courts et l’absence de courbes…, réplique-t-elle, sûre d’elle.  

- On… On ne dirait vraiment pas., murmure Akemi, déçue.  

- Merci, c’est gentil. Pour tout te dire, Akemi, Ryô et moi nous sommes en couple !, lui annonce la rouquine, lançant un regard de défi à son partenaire.  

 

Celui-ci lui lance un regard incrédule, incapable de répondre. Comment ose-t-elle dire qu’ils sont… Et pourquoi ne nie-t-il pas automatiquement ?  

 

- D’accord. J’ai compris., soupire Akemi.  

- Merci d’avoir été honnête avec moi. Je n’essaierai pas ainsi de vous persuader… Bon, il ne me reste qu’à partir. Au revoir et merci d’avoir joué le jeu malgré… malgré votre dégoût des femmes., les salue la jeune fille, se retirant.  

- Au revoir., font-ils en chœur, soulagés de la voir partir.  

 

La porte se fermant enfin, Ryô se tourne vers sa partenaire.  

 

- Alors comme ça…, commence-t-il, narquois.  

 

Kaori ne sait pas comment gérer la suite des évènements et préfère couper court à la conversation. Elle dégaine sa massue et l’expédie tout droit sur le crâne de Ryô sans autre forme de procès.  

 

- Ca, c’est pour m’avoir fait encore une fois passer pour un homme !, hurle-t-elle avant de s’en aller.  

 

Ryô met un certain temps à se remettre de la frappe atomique et se dégager de sa prison de bois.  

 

- Et moi, je peux te mettre un coup de massue pour m’avoir fait passer pour un homme gay ?, marmonne-t-il.  

- Quoique… tu m’as sauvé la mise…, admet-il dans le silence de la pièce.  

 

C’est ça un travail d’équipe après tout : se serrer les coudes et se sortir des situations compliquées à deux. Et la blague, même si difficile à digérer, pourrait bien finir par le faire rire d’ici quelques temps… Après tout, elle arrive à lui faire accepter beaucoup de choses…  

 


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