Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 42 :: Chapitre 44

Publiée: 18-05-22 - Mise à jour: 01-06-22

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant des claps de fin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 44 : Episode 47 : La jolie joueuse de billard et la marque ronde de l’amour.  

 

- Tiens… elle est où la table de billard ?, s’interroge Ryô, rentrant dans le séjour.  

- Je l’ai revendue. Elle prenait trop de place., explique Kaori, nettoyant la table qu’elle a remontée entre temps.  

- Dommage… J’avais bien envie de m’entraîner un peu plus., répond-il.  

 

Kaori s’arrête et l’observe, les sourcils froncés.  

 

- T’entraîner ? Je ne sais même pas quand tu as pu le faire. J’ai vu comment tu as fait voler ces deux balles dans la tête des deux hommes de main., fait-elle.  

- J’ai mes petits secrets et, pour ton information, on ne parle pas de balles mais de boules… ca a toute son importance., objecte Ryô doctement.  

- Ah… Si tu le dis… Boules, balles, c’est la même chose pour moi., fait Kaori en haussant les épaules.  

- Ah non ! C’est comme si tu parlais de noix et noisettes ! Ce n’est pas du tout la même chose !, la contre-t-il, se retenant de lui faire une allusion plus… en dessous de la ceinture.  

- Depuis quand tu es aussi tatillon sur du vocabulaire ?, lui retourna-t-elle, curieuse.  

- Il faut avoir de la rigueur dans la vie, Kaori., réplique-t-il sérieusement.  

- Beaucoup de rigueur… et surtout de vigueur…., ricane-t-il plus bas alors qu’elle tourne le dos.  

- Qu’est-ce que tu dis ?, l’interroge-t-elle, l’ayant entendu marmonner sans comprendre.  

 

Ryô se reprend et affiche un air innocent, ayant très peu envie de se prendre une massue sur le crâne alors qu’ils discutent… billard.  

 

- Rien… Je n’ai rien dit… juste qu’il faut de la vigu… rigueur, il faut être rigoureux. C’est important, surtout dans notre métier., fait-il, tentant d’y mettre le plus de conviction possible.  

- Tu peux parler, monsieur je fais le clown à la moindre occasion., se moque-t-elle.  

- Eh ! J’ai été vachement sérieux pendant cette mission !, se défend-il, vexé.  

- Ah oui ? En passant en dessous de la table de billard ? Et tu ne t’es pas pris un coup de bâton dans le nez en voulant toucher les fesses de Nadia ? Ou encore une balle de billard en plein visage ?, lui rappelle-t-elle.  

- On ne parle pas de balle mais de boule et ce n’est pas un bâton mais une queue !, s’énerve-t-il.  

 

Kaori le dévisage en clignant des yeux, ne comprenant pas son emportement pour une simple question de vocabulaire.  

 

- Ouais, si tu le dis… Je ne vois pas vraiment la différence., lâche-t-elle, haussant de nouveau les épaules.  

- Tu ne vois pas la différence ?! Elle ne voit pas la différence… Je vais te montrer la différence., fait-il vexer.  

 

Il pose la main sur sa ceinture et la défait rapidement avant de baisser son pantalon et son caleçon. N’en croyant pas ses yeux, Kaori le regarde faire sans bouger avant de virer au rouge pivoine, la fumée sortant par tous les pores de sa peau.  

 

- Ca, c’est pas un bâton et des balles. C’est une q…, s’écria Ryô qui n’eut cependant pas le temps de finir sa phrase, se retrouvant écrasé sous une gigantesque massue qui fit trembler tout l’immeuble.  

- Pourquoi faut-il que tu ramènes tout à CA ?!, hurla-t-elle, horriblement gênée.  

- Ben… c’est un peu ce qui fait tourner le monde…, marmonne Ryô.  

- Ton monde, mais pas le mien., grommelle-t-elle.  

- Tu devrais peut-être essayer plutôt que de te diriger vers des objets de procuration., lui conseille-t-il, narquois.  

- Des objets de… procuration ?, répète-t-elle, ses joues prenant deux teintes supplémentaires.  

- Oh oh. Ne fais pas l’innocente. Pourquoi tu as soudain eu envie de jouer au billard ? Je suis sûr qu’inconsciemment tu avais envie de toucher une…  

 

Sentant l’aura de colère monter, il préfère se taire plutôt que de se prendre une nouvelle massue sur la tête. Il fait quelques pas en arrière pour se donner un peu plus de marge au cas où puis s’arrête en la sentant se calmer un peu. Comme si cela annihilait sa raison, il se demande ce que cela donnerait si la fureur que Kaori met à le punir était canalisée dans une passion sexuelle. Son esprit très imaginatif fait apparaître une Kaori qui, habillée de manière très sexy, joue au billard d’une manière très lascive tout en lui lançant des oeillades incendiaires. Il voit une des boules cogner contre la bande et revenir vers elle, se logeant dans son décolleté entre ses seins.  

 

- Ca t’a fait quoi de jouer avec une queue et des boules ?, lâche-t-il, soudain d’une voix égrillarde.  

- Ryô !!!!, se fâche-t-elle, décochant un bélier en bois qui l’envoie valser dans le mur.  

- Tu vois… fa auffi, fa reffemble à une groffe…, bafouille-t-il, encastré, crachant des dents.  

 

Une boule à piques vient compléter le châtiment et Kaori s’en va au pas de charge, maugréant contre la perversité de son partenaire, cet obsédé notoire qui ne pense qu’au sexe et que le monde tourne autour de ça. Elle a bien des envies, elle est une femme normale après tout, mais elle ne transforme pas ses désirs en réalité à travers des objets… Elle se contente de rêver, pense-t-elle, les joues rosies.  

 

Souhaitant trouver un peu d’air frais, elle monte sur le toit et observe la ville, appréciant la fraîcheur bienvenue de la brise sur ses joues échauffées. Cela calme sa colère et elle finit par pousser un long soupir. Elle n’aurait pas dû s’énerver ainsi, se dit-elle. Elle ne fait que donner du grain à moudre à Ryô et lui bien sûr, ne manque pas une occasion de la taquiner. Bien décidée à lui rendre la monnaie de sa pièce, elle redescend et le cherche, le trouvant non loin de là où elle l’a laissé, allongé dans le canapé avec une de ses revues cochonnes.  

 

- J’ai décidé d’acheter un babyfoot., lui annonce-t-elle.  

- Il y aura au moins enfin de vrais hommes dans cette maison., ajoute-t-elle, partant en cuisine, l’air de rien.  

 

Surpris par son retour et son annonce, Ryô la regarde partir sans rien dire. Réalisant soudain ce qu’elle vient de lui dire, il bondit sur ses pieds, lâchant son magazine, et fonce au pas de charge la retrouver.  

 

- Hors de question que tu achètes un babyfoot !, lui affirme-t-il.  

- Vraiment ? Et pourquoi donc ?, lui retourne-t-elle.  

- Ca va prendre de la place !, objecte-t-il.  

- Moins que le billard.  

- Tu ne peux pas jouer seule !, lance-t-il, triomphant.  

- Tu n’as qu’à jouer avec moi., lui suggère-t-elle, les bras croisés.  

- Moi jouer au babyfoot ?! Hors de question !, s’écrie-t-il.  

 

Kaori se marre intérieurement de son air offusqué, de sa moue boudeuse. Malgré tout, elle ne peut s’empêcher de le trouver sexy mais contient cet élan pour continuer sur sa lancée.  

 

- Pourquoi ? Tu as peur de la concurrence ?, lui demande-t-elle, narquoise.  

- Concurrence ?, ricane-t-il.  

- Eh ! Ce ne sont que des bonshommes en plastique !, ajoute-t-il.  

- C’est sûr… mais eux sont fiables, savent se tenir et se taisent !, lui dit-elle.  

- Parce que c’est ce que tu attends d’un homme ? Qu’il se taise ?, lui retourne-t-il, un sourcil levé.  

- Je… Non ! Juste qu’il ne sorte pas ânerie sur ânerie !, se défend-elle, détournant le regard.  

- Ne me traite pas d’âne…, maugrée-t-il.  

- Je suis l’Etalon de Shinjuku, moi Madame !, lui rappelle-t-il avec force.  

 

Kaori le regarde prendre sa pose d’homme fort et secoue la tête de frustration.  

 

- Je devrais peut-être songer aux petits chevaux. On prend l’étalon, lui fait faire le tour et le ramène au box…, pipe-t-elle, sarcastique.  

- Il y a de belles juments ?, lui demande-t-il, intéressé.  

- Ce sont des chevaux en plastique !, lui fait-elle savoir.  

- Eux au moins ne sont pas en short…, pipe-t-il, frissonnant à l’idée de manipuler des bonshommes en plastique en short.  

- En plus, ils n’ont qu’une balle, même pas deux, et, question équipement, ce n’est pas formidable., muse-t-il, se prenant une cuillère en bois en pleine figure.  

- Argh !!! Tu ne penses qu’à ça ! Je suppose que si je te parle de jouer aux dames, tu vas sauter sur l’occasion ?!, le tance-t-elle.  

- Hmm… pourquoi pas… J’adore leur passer dessus., apprécie-t-il, avec un sourire pervers.  

 

Il la voit avec plaisir s’impatienter et froncer les sourcils et comprend que la discussion ne tourne pas comme elle l’aurait voulu. Une nouvelle fois, il a le dessus sur ses nerfs et la mène par le bout du nez. Il adore la voir furieuse, passionnée, son regard flambant… même si au final, ça lui vaut souvent une massue sur le coin du nez.  

 

- Tu es insupportable…, grommelle-t-elle.  

- Tu sais quel est mon jeu préféré ?, lui demande-t-il, bien décidé à profiter de la situation.  

- Le strip poker, je suppose., murmure-t-elle, lui lançant un regard noir.  

 

Il sourit, amusé, parce que la réponse est loin d’être fausse mais il a encore envie de la tester, de voir jusqu’où elle va résister.  

 

- Le pachinko… Tu sais pourtant que j’y joue beaucoup. Ce n’est pas pour rien., lui répond-il avec un sourire mystérieux.  

- Ca me semble un jeu plutôt… innocent pour toi., pipe-t-elle, un sourcil levé.  

 

Il voit dans son regard qu’elle attend une explication et se demande s’il a envie de lui en fournir une. Oui, il en a envie mais pas la vraie, juste celle qui devrait déclencher une réaction chez elle. La vraie n’a rien d’intéressant après tout.  

 

- Pas tant que ça., fait-il, approchant de sa partenaire.  

 

Surprise, impressionnée par sa proximité, Kaori déglutit et recule, se retrouvant coincée par les meubles de cuisine. Bien décidé à avoir gain de cause, Ryô vient près d’elle et la toise de son regard sombre brillant d’un éclat particulier.  

 

- Imagine la sensation de ces petites billes de métal. J’adore les sentir rouler entre mes doigts. C’est lisse et doux. Au fur et à mesure, elles se réchauffent et alors la sensation est différente., lui explique-t-il d’une voix sensuelle.  

 

Kaori se sent frémir touchée par le ton de sa voix, sa proximité et son regard duquel elle ne peut se détacher.  

 

- A ce moment-là, ça me rappelle les pointes de seins qui se durcissent et je dois me retenir pour ne pas glisser les billes entre mes lèvres pour leur faire… tu vois quoi…, murmure-t-il, légèrement penché, juste assez pour que son souffle effleure son oreille.  

 

Il peut constater qu’il fait de l’effet à sa partenaire et que lui-même doit fournir un effort supplémentaire non négligeable pour rester visiblement impassible.  

 

- En avoir dans mes poches, ça permet de retrouver plus vite cette sensation., lui confie-t-il, lui offrant un mensonge plausible.  

 

Satisfait du résultat obtenu, de savoir qu’elle est toujours aussi sensible à sa personne, il se recule brusquement et se retourne, attrapant une pomme dans laquelle il croque bruyamment.  

 

- Finalement, tu aurais peut-être dû garder le billard : tu aurais pu éprouver des sensations similaires avec la queue et les boules., se moque-t-il.  

 

Kaori redescend brusquement du petit nuage sur lequel elle était montée sans le vouloir et sa colère ressurgit à l’allusion sexuelle qu’il lui prête. Elle dégaine une massue et l’abat sur la tête de son partenaire qui sait qu’il a fait mouche.  

 

- Je ne suis pas obsédée comme toi. Je n’ai pas besoin de substitut phallique pour satisfaire mes pulsions !, crie-t-elle.  

- Et après tout, peut-être que tu as arrêté de jouer au billard parce que tu étais jaloux que ce soit plus gros que tes propres attributs !, lui lance-t-elle, une certaine audace la prenant.  

 

La massue vole alors dans les airs et Ryô se relève, le visage rouge de colère. Fâché, il l’attrape par le poignet et l’entraîne dans les escaliers.  

 

- Plus gros ? Plus gros ?! Tu vas voir si c’est plus gros que mon mokkori !, lui lance-t-il d’une voix furieuse.  

 

Sans ménagement, il la fait entrer dans sa chambre avant de lui lancer un mètre et de baisser de nouveau son pantalon, son mokkori fièrement dressé. Rouge de confusion, Kaori détourne les yeux, serrant les doigts sur le mètre.  

 

- Ah non ! Tu vas prendre ce mètre et mesurer la bête en action sous toutes ses coutures : longueur, largeur, périmètre, à la base, au milieu et au bout et après on ira comparer avec…, commence-t-il avant de se retrouver avec le mètre dans la bouche.  

- Je l’ai déjà vu assez souvent pour savoir qu’il est plus gros. La seule chose que je ne sais pas, c’est son état en action !, hurle-t-elle sans réfléchir.  

 

Se rendant compte de ce qu’elle vient de dire, elle pose une main sur sa bouche et s’enfuit en courant, de nouveau rouge pivoine.  

 

- Eh bien voilà ! Au moins, la vérité est rétablie., apprécie Ryô.  

- Quant à l’action… tu mérites mieux qu’un obsédé notoire., murmure-t-il, se rhabillant.  

 

Redescendant quelques temps plus tard, il trouve Kaori les yeux rivés sur un magazine, crayon en main.  

 

- Tu n’es pas partie chercher un babyfoot ?, s’étonne-t-il, ne pensant pas qu’il aurait réussi à la décourager.  

- Non… J’essaie les mots fléchés. C’est plus… sûr… Enfin, c’est ce que je pensais., maugrée-t-elle, lançant un regard noir au feuillet.  

 

Intrigué, il va derrière elle et regarde l’endroit où est pointé son stylo, un sourire étirant ses lèvres.  

 

- Accessoire de billard en cinq lettres… Si tu veux un peu d’aide, ce n’est pas un bâton…, lui dit-il avant de se mettre à rire en voyant ses pommettes se teinter de rouge.  

 

Il ne peste même pas au coup de maillet qui provoque une douleur aiguë dans son crâne, le rire léger de Kaori l’accompagnant.  

 

- Si tu veux, on testera les échecs. Ca devrait te convenir un jeu où la femme est plus forte que l’homme. C’est ton cas, non ?, lance-t-il, lui adressant un clin d’oeil avant de sortir.  

 

Elle fronce les sourcils avant de sourire : c’est bien le seul à réussir à la faire passer de la rage à la détente en un regard…  

 


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