Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce que les ratings veulent dire?

 

La classification des fanfictions repose sur le système américain utilisé pour le cinéma et par simplicité ce système est repris pour le classement des fanfictions. Les classifications les plus courantes sont: - G : pas de violence, pas de situation ou de référence à caractère sexuel (pas de nudité, pas de sexe, pas de drogue, ...) - Tout ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 56 :: Chapitre 56

Publiée: 04-10-23 - Mise à jour: 04-10-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Il prend place après l'épisode des catcheuses. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 56 : Episode 63 : l’inévitable combat sanglant  

 

- Dis, Ryô, tu penses ça pour… toutes les femmes ?, bafouille Kaori, les pommettes rosies.  

- Hein ? Si je pense à ça pour toutes les femmes ?  

 

Il la regarde, se demandant si elle est sérieuse et visiblement elle l’est. Pourtant, elle devrait savoir depuis le temps.  

 

- Seulement les jolies jeunes femmes qui parlent à mon cœur…, fait-il, une main sur la poitrine et un coucou bien affiché.  

- Aïe !, hurle-t-il alors qu’un maillet vient cogner le sommet de sa virilité.  

- Non ! Je n’ai pas demandé si tu pensais à ça !, s’insurge sa partenaire, rouge de colère cette fois.  

- J’ai demandé si tu pensais ce que tu avais dit de Barbara pour toutes les femmes., précise-t-elle, les poings serrés.  

 

Ca fait des jours que ça lui trotte dans la tête, une petite phrase d’apparence anodine qu’il a dite lors du rendez-vous avec le manager des filles, de Barbara. Sur le coup, elle n’y a pas réfléchi mais elle s’en est souvenue en sortant du bureau mais ce n’était pas le moment de lui demander des explications. Ca l’avait donc tarabustée pendant ces deux jours de travail et rendue peut-être un peu plus agressive à son égard. Sans cela, Barbara n’aurait peut-être pas été enlevée…  

 

- Et qu’est-ce que j’ai dit de Barbara qui t’ait interpelée ?, lui retourne-t-il, visiblement impassible.  

 

En son for intérieur, il n’est pas aussi calme. Il sent que le terrain est quelque peu glissant, qu’on entre sur le champ des sentiments, de l’émotionnel et, décidément, il n’est pas à l’aise avec cela.  

 

- Tu as dit… Tu as dit que c’était une vraie combattante sur le ring mais qu’en dehors, elle devait être très douce en temps normal., explicite-t-elle, de nouveau les joues roses.  

 

Ryô réfrène un léger sourire amusé à son attitude. Elle est gênée, ce n’est pas une question avec laquelle elle est à l’aise. Ils sont deux ainsi.  

 

- J’ai dit ça ?, fait-il innocemment, conscient de son propre mensonge.  

 

Oui, il a dit ça. Il s’en souvient parfaitement. Il admirait le portrait de Barbara, la trouvant très mokkori, et se trouvait toutes les raisons du monde pour finir au moins une nuit avec elle. Ca avait été sa manière de convaincre le manager de lui confier l’enquête. Ca n’avait probablement pas marché mais l’intervention de Kaori, sa façon de le corriger avait fait son petit effet.  

 

- Oui, tu as dit ça…, murmure-t-elle, se disant qu’elle a fait une erreur en s’engageant sur ce sujet.  

- Certainement encore une parole en l’air., soupire-t-elle.  

 

Il la regarde s’en aller, monter les escaliers et, alors même qu’elle a disparu de son champ de vision, il la voit monter jusqu’au toit. Là, elle s’arrête quelques instants, ferme les yeux et prend une profonde inspiration d’air frais. Juste après cela, elle continue son chemin et va s’appuyer à la rambarde. Et là, elle va passer un temps plus ou moins long à réfléchir, maugréer, puis se calmer et elle redescendrait.  

 

Alors il sort une revue érotique, s’allonge sur le divan et attend. Voilà, la question est résolue sans cri ni pleurs, sans colère ni sans massue. Il ne reste plus qu’à attendre qu’elle revienne et prépare le repas comme tous les soirs. Après, il s’en ira et fera le tour des cabarets. Il côtoiera quelques jolies demoiselles très peu farouches, s’enivrera raisonnablement, draguera sans réserve, et rentrera le moment venu plus ou moins directement.  

 

Tout va bien, se dit-il, tournant une page. Son sourire s’élargit, ses papilles frétillent tout comme sa virilité à la vue de la demoiselle dénudée.  

 

Finalement, Kaori redescend et la vie reprend son cours. Ils dînent en se chamaillant légèrement puis il enfile ses affaires avant de s’en aller, sentant un regard peu amène posé sur lui. Il se retrouve entouré de trois jolies jeunes filles, les complimente, les tripote. Il se laisse porter par l’ivresse du saké qu’on lui sert, des attouchements féminins, leurs compliments qui sonnent faux à ses oreilles, leurs rires enjoués, empruntés, un peu ivres également.  

 

Finalement, l’heure tournant, il les laisse toutes les trois, aucune d’elles ne lui donnant envie d’aller plus loin, et rentre chez lui. Quand il pénètre dans l’appartement, il est plongé dans le noir et le silence. Pour une fois, Kaori ne l’a pas attendu et ça lui va très bien. Il défait ses chaussures qu’il range comme sa veste dans le placard. Il passe par la cuisine et se sert un verre d’eau qu’il savoure dans la chaleur de sa maison. Il est bien là, bien mieux qu’aux cabarets.  

 

Il monte les escaliers en silence, pour une fois, et poursuit son chemin vers sa chambre. Ah… un arrêt s’impose. Doucement, la porte s’ouvre et lui permet de découvrir la silhouette de sa partenaire endormie sagement dans son lit. Avec un léger sourire, attendri même s’il ne le reconnaîtrait peut-être pas, il remonte un peu la couverture pour protéger ses épaules du froid environnant.  

 

Il sourit en repensant à sa question quelques heures plus tôt. Il ne pense pas cela de toutes les femmes. Barbara, il peut l’avouer ouvertement mais secrètement, il sait que Kaori peut être dure dans le combat ou face aux affres de la vie et se montrer tendre et douce le reste du temps. S’il la laissait faire, il le verrait certainement plus souvent… mais où cela les mènerait-il et y était-il seulement prêt ?  

 

N’ayant aucune réponse à la question, il lui jette un dernier regard et, toujours en silence, il s’en va, regagnant son antre et ses rêves pleins de lumière. 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de