Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 66 :: Chapitre 66

Publiée: 14-02-24 - Mise à jour: 14-02-24

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant des claps de fin. Celui-ci prend la suite du double épisode avec la comédienne déguisée en homme qui va être mise sous la garde de Ryô par l'intermédiaire de Saeko, Claude Maret. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 66 : Episodes 76 et 77 : un témoin en danger.  

 

Assis à une table d’un bar qu’il a l’habitude de fréquenter, Ryô sirote un whisky tranquillement, le regard voguant de manière oisive sur le reste de la clientèle. Après la mission qu’ils viennent de finir, il apprécie le léger bruit feutré des conversations et ce moment de solitude où il peut contempler les évènements avec un peu de calme et de distance.  

 

- Tu étais folle de lui., avait-il dit à Kaori alors que Claude venait de partir.  

 

Claude alias Claude Maret qui avait éveillé en lui quelque chose qu’il n’avait jamais expérimenté jusque là : la jalousie… Ca n’avait pas été une jalousie dévorante mais elle lui avait quand même fait perdre les pédales quelque peu… et c’est déroutant.  

 

- Oui c’est vrai que je le trouvais très beau mais pourquoi chercher un autre homme ? J’en ai un qui compte beaucoup plus pour moi, plus près., lui avait-elle répondu d’une voix gaie.  

 

Kaori et sa manière de le surprendre une nouvelle fois… Il a bien cru qu’elle était tombée amoureuse de ce client, comédien de métier, au petit côté androgyne qui plaisait à beaucoup de femmes, délicat, avec de belles manières, qui avait apprécié sa présence… Il avait bien failli s’étouffer quand il avait annoncé le premier soir qu’il préférerait passer la nuit avec Kaori. Il ne se souvient que trop bien de sa réaction.  

 

- Je ne vous aurais pas laissé dormir avec elle., avait-il répondu d’un ton dédaigneux.  

- Mais pourquoi ?, lui avait demandé Claude  

 

Il n’a pas répondu à la question. Il était hors de question qu’il se dévoile, surtout devant un inconnu… et encore moins devant Kaori, Kaori qui était devenue rouge pivoine à l’idée qu’un homme veuille dormir avec elle. Alors il avait fait la seule chose qu’il pouvait faire, hormis suggérer de dormir avec elle : il avait accepté de dormir avec un homme. Il n’avait jamais, ô grand jamais pensé que ça arriverait un jour… et ça n’arrivera plus jamais, se promit-il  

 

- Je me disais bien que je te trouverai ici.  

 

Il serre incognito les dents avant de se tourner vers la jeune femme mokkori qui vient s’asseoir à ses côtés. Ses doigts frétillent et avancent vers le décolleté avantageux mais soudain, sa mâchoire se connecte douloureusement au poing de la jeune femme.  

 

- Toujours aussi douce, Saeko., grommelle-t-il, se massant la zone endolorie.  

- Tu viens honorer tes dettes ?, lui demande-t-il, reprenant un air libidineux.  

 

Cette fois, il retente une approche mais plus discrète, passant la main sous la table pour aller toucher la cuisse de la jeune femme, cuisse qu’il sait légèrement dévoilée par la fente de sa robe violette. Il a comme le sentiment qu’elle n’est pas venue pour avoir une conversation anodine et tout est bon pour la distraire.  

 

Il sent soudain la lame métallique sur sa main qui s’immobilise. Si elle le veut, elle peut le clouer au plateau de la table sans que personne ne le voit. Aussi vite, ses dix doigts réapparaissent au-dessus de la table en terrain sauf et surtout en position inoffensive.  

 

- Mes dettes ? Quelles dettes ?, lui retourne-t-elle, un sourcil levé sur un regard narquois.  

- Quelles…, s’étrangle-t-il, semblant choqué par son air innocent.  

 

Il bondit sur ses pieds et sort de sa poche intérieure son carnet à coups, le déroulant de manière dramatique…  

 

- Celles… là., fait-il avant de voir qu’il ne reste qu’un petit ticket.  

 

Il s’étrangle à nouveau, les yeux exorbités, avant de chercher partout où le reste a disparu. Il sait pourtant que Saeko vient de les couper et les faire disparaître mais tout est encore bon pour échapper à ce qu’elle a à lui dire.  

 

- Mes coups ! Où sont mes coups ?!, s’écrie-t-il, se fichant bien des regards qui se tournent vers eux.  

- T’as bientôt fini ? Vu qu’il n’en reste qu’un, ça ne vaut pas le coup de se lancer., conclut-elle.  

- Kaori sait maintenant que Claude était une femme ?, lui demande-t-elle sans ambage.  

- En quoi ça te regarde ?, lui retourne-t-il d’un ton dédaigneux.  

 

Il n’a rien dit à Kaori à la fois pour ne pas la blesser et éviter de devoir affronter sa colère. Après tout, elle a bien le droit de rêver si lui a le droit de continuer à le faire, cette réponse lui revenant en tête.  

 

- Oui c’est vrai que je le trouvais très beau mais pourquoi chercher un autre homme ? J’en ai un qui compte beaucoup plus pour moi, plus près.  

 

Il réprime le léger sourire qui monte et pourrait trahir ses sentiments alors que Saeko pousse un soupir frustré tout en lui lançant un regard ennuyé.  

 

- Claude s’en veut de lui avoir menti. Elle aurait voulu éclaircir les choses., lui explique-t-elle.  

- Pourquoi faire ? De toute façon, elles ne seront plus amenées à se voir., lâche-t-il, impassible.  

- Mais si elle s’ennuie, je peux lui tenir compagnie., ajoute-t-il, prenant un air pervers.  

- Après tout, elle avait accepté de sortir avec moi et je n’ai pas eu l’occasion de le faire.  

- Tu as dormi avec elle., lui signale Saeko.  

 

Elle a appris ça… Claude a dû tout lui raconter mais la question est : tout tout ou tout juste les grandes lignes ? Saeko est-elle au courant de son esclandre sur l’histoire des lits, du fait qu’il les a suivies lorsqu’elles sont allées faire les magasins, de la remarque que lui a fait Claude alors qu’il lui apprenait à tirer, insinuant qu’il était jaloux de sa proximité avec Kaori, qu’il l’aimait.  

 

- Peuh… Je pensais que c’était un homme., lui fait-il remarquer, dégoûté.  

- Et Kaori avait mis une literie au pressing. Il ne restait que deux lits, le sien et le mien… T’aurais préféré que je mette un homme dans le lit de la petite sœur à Maki ?, lui retourne-t-il, jouant la carte de leur ami décédé sans grande honte.  

- Tu aurais pu dormir avec elle. Après tout, vous êtes colocataires., réplique Saeko, posant son menton sur ses mains croisées.  

 

Il ignore volontairement son regard appuyé, faisant signe au serveur qu’il voulait un autre verre.  

 

- Je tiens encore à la vie. Mon mokkori ne s’en serait pas remis., lâche-t-il d’un ton grivois.  

- Pourquoi ? Tu bandes pour elle ?, le questionne-t-elle, curieuse.  

 

Elle a de quoi l’être après tout. Elle reste étonnée de la manière dont il a réagi lorsqu’elle a retrouvé son témoin et les deux nettoyeurs en bas de l’hôtel désaffecté. Elle se souvient des excuses, chose inédite, qu’il a adressées à sa partenaire pour avoir mis du temps à la retrouver et surtout du fait qu’il ne l’a pas repoussée lorsqu’elle s’est jetée dans ses bras.  

 

A sa remarque, Ryô recrache sa boisson avant de se tourner vers elle, l’air vert. C’est la seule réaction qu’il peut avoir en réponse, la seule s’il veut éviter toute question supplémentaire qui serait forcément embarrassante. Il n’a pas envie d’approfondir la question, de découvrir les raisons derrière ses actes. Il s’en voulait même d’avoir été quelque part démonstratif envers Kaori devant des témoins. Il aurait peut-être dû attendre qu’ils soient seuls mais le fait était que les circonstances l’avaient poussé à se dévoiler un peu.  

 

- Ca va pas la tête de dire des trucs pareils ? De un, tu crois que je veux me faire tuer par Maki ? De deux, pourquoi j’irais bander pour elle alors que je t’ai toi ? Et de trois…, commença-t-il avant de s’arrêter, réfléchissant.  

- Et de trois ?, reprend Saeko, un sourcil levé.  

- De trois, même si tu n’es pas là, il y a plein de femmes pour lesquelles je banderais avant Kaori., conclut-il, faisant un geste autour de lui pour montrer la clientèle.  

 

L’inspectrice observe la foule et se tourne vers lui, l’air dubitative.  

 

- Il n’y a que des hommes., lui fait-elle remarquer.  

- Vois plus large, en dehors des murs., maugrée-t-il.  

- Avant Kaori, ça veut dire que tu pourrais bander pour elle ?, finit-elle par relever alors qu’il a pensé y échapper.  

- Mais t’es sourde ou quoi ? JE NE BANDE PAS POUR KAORI !, lui hurle-t-il, rouge de colère.  

- En tout cas, tu perds facilement tes nerfs pour quelqu’un qui se prétend indifférent., pipe-t-elle.  

- Tu l’aimes ?, lui demande-t-elle.  

 

Il lâche un long soupir agacé avant de se lever, jetant quelques billets sur la table.  

 

- Puisque tu as décidé d’être désagréable, je m’en vais. J’ai mieux à faire de mes soirées., lui fait-il savoir avant de partir.  

 

Les mains dans les poches, il erre un moment dans les rues de Tokyo, envisageant de passer quelques heures dans les cabarets du Kabuki Cho avant de changer d’avis et de rentrer chez lui. Il sait, il sent qu’il pourrait prendre une décision idiote, du genre draguer et finir la nuit avec une bunny, pour leur montrer à tous qu’il n’est pas attaché à Kaori et cette phrase lui revient encore une fois en tête, faisant battre son cœur un peu plus vite :  

 

- Oui c’est vrai que je le trouvais très beau mais pourquoi chercher un autre homme ? J’en ai un qui compte beaucoup plus pour moi, plus près.  

 

Quelque chose le retient cependant, un sentiment encore une fois relativement inconnu de lui dans ce genre de situation : la culpabilité. Il n’a pas envie de blesser la femme qui lui a avoué l’aimait, celle qu’il veut protéger de tout ce qui peut lui faire du mal sauf lorsque ça vient de lui. Il doit garder cette distance entre eux, distance qu’il sait diminuer progressivement au gré des missions, de leur vie commune, des discussions ou coups échangés. Il ne sait pas comment ça finira, si la situation se stabilisera ou si ça continuera ainsi et combien de temps il tiendra encore mais il sait qu’elle entre de plus en plus dans son cœur.  

 

- Kaori, vous l’aimez., lui avait dit Claude pendant la séance de tir.  

 

Elle pensait, à juste titre s’il osait se l’avouer, qu’il était jaloux de lui, du fait que Kaori semblait éprouver des sentiments pour lui et que son comportement dur était sa manière à lui de se venger. Il y avait peut-être un peu de cela mais il y avait autre chose. Un moment, il s’était dit que, si c’était durable, si Kaori était vraiment amoureuse de Claude et qu’il répondait à ses sentiments, dans l’éventualité qu’ils finissent ensemble – il fronce les sourcils encore maintenant à cette pensée -, Claude devait être capable de se défendre et de la défendre.  

 

Arrivé au pied de l’immeuble, Ryô s’arrête et lève les yeux, ressentant un certain soulagement en voyant que toutes les lumières sont éteintes. Il ne veut pas avoir à répondre aux attentes éventuelles de sa partenaire suite à son aveu. C’est la raison qui l’a poussé à quitter l’appartement à peine rentré après le départ de Claude. Il a craint que Kaori lui demande des comptes, de s’avancer, se dévoiler et il est parti. C’était lâche de sa part mais c’était peut-être mieux que de lui lancer des vacheries alors qu’elle venait de faire battre son cœur et poser une pierre de plus entre eux.  

 

Ryô monta les escaliers et rentra chez lui, s’immobilisant un instant sur le seuil en voyant la télévision encore allumée. Retenant un soupir, prêt à affronter une conversation sérieuse, il avança dans la pièce avant d’esquisser un sourire. Kaori dormait à poings fermés allongée sur le fauteuil. Il approcha et l’appela doucement mais elle ne répondit pas. Il la prit dans ses bras et l’emmena dans sa chambre, la mettant au lit avec précaution. Ca lui vaudrait des questions le lendemain, le genre de questions qu’il avait voulu éviter mais il n’avait pas réfléchi. Il serait quitte à se lever tôt le lendemain matin… ou assumer. Tout dépendrait de l’heure à laquelle il se réveillerait… qui dépendrait de sa volonté ou de la force qu’il se sentait à répondre par le silence à Kaori. 

 


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