Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quelques conseils pour écrire une bonne fanfiction

 

Quelques conseils de base à suivre pour les fanfictions: - Vérifier l'orthographe avant de poster vos histoires. C'est essentiel. Plus il y a de fautes d'orthographe, plus les lecteurs auront dû mal à apprécier pleinement la fanfic. Donc, relisez-vous. Cela vous donnera aussi l'occasion de rectifier les passages mal tournés par la même occasion. ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 24 :: Chapitre 24

Publiée: 14-10-21 - Mise à jour: 14-10-21

Commentaires: Bonjour, avec un peu de retard voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

Chapitre 24 : Episode 24 : Un ange en blouse blanche en danger  

 

Allongé dans le canapé et contant fleurette aux vénus dénudées sur papier glacé, Ryo se plaît à voir enrager sa partenaire qui va et vient, effectuant, inutilement mais très agréable à ses yeux, son ménage quotidien. Il adore sentir son regard furieux sur lui, signe qu’elle continue à faire attention à lui malgré le temps qui passe. Soudain, on frappe à la porte et, alors qu’il aurait pu se lever, tout oisif qu’il est, il n’en fait rien et Kaori va ouvrir, maugréant contre ce bon à rien pervers.  

 

- A… Annabelle ?, pipe-t-elle, surprise de trouver devant elle l’infirmière qu’ils avaient protégée un peu plus de trois ans auparavant.  

- Bonjour. Oui, c’est moi. Je suis surprise que vous vous souveniez de mon prénom., répond cette dernière avec un sourire touché.  

- Mon infirmière chérie !, s’écrie Ryo, s’élançant vers elle et l’enlaçant fermement.  

- Tu es revenue me dorloter comme promis. Kaori, casse-moi la jambe. Allez, vas-y…, lui demande-t-il, tendant le membre sacrifié.  

- Mais ça va pas la tête ?, réplique la rouquine, interloquée.  

- Quoi ? Pour une fois que je te donne la permission de me frapper, tu devrais en profiter., rétorque-t-il.  

- Complètement cinglé celui-là ! Je ne te frappe pas sans raison, espèce d’idiot !, s’offusque sa partenaire.  

- Ah bon vraiment ?, lui retourne-t-il, sceptique.  

 

Le duel oculaire dure un petit moment et ne s’arrête qu’au moment où Annabelle se met à pouffer de rire.  

 

- Vous avez toujours une relation aussi étrange tous les deux…, se moque-t-elle.  

- On dirait que vous ne vous entendez pas et pourtant vous êtes encore ensemble après tout ce temps., ajoute-t-elle.  

 

Les deux nettoyeurs se pétrifient puis brusquement se mettent l’un à siffloter, l’autre à rougir.  

 

- Ah mais non… On travaille ensemble, c’est tout. Il n’y a rien de plus., objecte Kaori.  

- Moi avec cette chose ? Autant aller voir Alien de suite., ironise Ryo.  

- Alien ? Non mais je vais te montrer moi, ce que c’est Alien !, se braque sa partenaire, sortant une énorme massue.  

- Yes ! Frappe là, juste là et j’irais faire un petit séjour à l’hôpital avec Annabelle., se réjouit le nettoyeur.  

 

Elle n’a pas le temps de réaliser qu’il a eu gain de cause que la massue s’abat sur lui, engendrant un craquement sinistre.  

 

- Oui, j’ai réussi. C’est parti pour trois semaines avec mon Annabelle., s’extasie Ryo, indifférent à la douleur.  

- Mais… Mais vous êtes fou, Monsieur Saeba. Vous cassez une jambe pour moi ? Kaori, appelez une ambulance., lui demande l’infirmière.  

- J’ai juste oublié de vous demander : vous avez bien fini votre formation dans l’école du vieux Manestral ?, s’inquiète soudain le blessé, peu envieux de recommencer l’expérience des erreurs à répétition de la jeune femme.  

- Oui, bien sûr. J’ai fini deuxième de ma formation., lui apprend-elle avec un sourire, fière d’elle.  

- C’est super ! Je peux me faire soigner en toute confiance alors., fait Ryo, soulagé.  

- Ah trois semaines avec vous à mes côtés aux petits soins…, soupire-t-il d’aise.  

- Les ambulanciers arrivent. Tu as mal ?, se soucie Kaori.  

 

Il se tourne vers elle et croise son regard anxieux. Il aurait bien un geste pour la rassurer mais la présence d’Annabelle l’empêche de se laisser aller.  

 

- J’ai connu pire et puis, je sais que je serai bien traité par ma petite Annabelle., lui répond-il, les mains derrière la tête.  

- C’est que…, commence la jeune infirmière.  

- Où est le blessé ?, demande une voix bourrue.  

- Ici. Attention à sa jambe., les prévient Annabelle.  

- Ben dis donc, je sais pas ce que vous avez fait mais vous n’y êtes pas allé de main morte…, fait remarquer l’ambulancier, se grattant la tête.  

 

Ryo baisse le regard vers sa jambe qui présente deux angles étranges. Effectivement, Kaori a bien réussi son coup, se dit-il. Peut-être qu’il restera finalement quatre voire cinq semaines, se réjouit-il un peu plus.  

 

- Je sais à quoi tu penses !, lui assène Kaori en même temps qu’un coup sur la tête.  

- Je ne te laisserai pas faire., le prévient-elle.  

- Rabat-joie…, grommelle-t-il.  

- Si c’est le petit nom que tu lui donnes, tout à fait., se moque-t-elle.  

 

Les ambulanciers s’occupent de sa jambe avant de l’emmener vers l’hôpital le plus proche, les deux femmes le suivant en voiture.  

 

- Saeba Ryo, double fracture de la jambe gauche…, annonce l’ambulancier à l’accueil.  

- Quel nom avez-vous dit ?, demande l’infirmier.  

- Saeba Ryo, pourquoi ?, s’étonne l’autre.  

 

L’infirmier jette un œil sur le tableau derrière lui avant de regarder le patient sur le brancard. Confirmant l’identité, il se saisit du téléphone.  

 

- Monsieur le Directeur, IL est de retour…, lui annonce-t-il d’une voix blanche.  

- C’est pas vrai…, souffle son interlocuteur, s’épongeant le front de son mouchoir.  

- Je mets le plan rouge en exécution., déclare-t-il.  

- Bon, on va bientôt s’occuper de moi ?, maugrée Ryo qui aimerait bien se retrouver seul avec sa dulcinée.  

- Oui, Monsieur. L’infirmier va vous prendre en charge., lui apprend l’infirmier de l’accueil.  

- Mais Annabelle…, objecte Ryo.  

- Elle ne travaille pas aux urgences, Ryo. Il va falloir patienter., l’informe Kaori, prenant les papiers qu’on lui tend pour l’enregistrer.  

- Pourquoi vous ne…, s’interroge Annabelle.  

- Gardons le meilleur pour la fin… Faites-moi confiance., lui demande la rouquine avec un sourire chaleureux.  

 

Patientant dans la salle d’attente, elles entendent malgré tout Ryo pester de n’être pris en charge que par des hommes dans une salle bien à l’écart du reste du personnel. Une heure plus tard, le directeur de l’hôpital descend et invite Kaori à le suivre, l’ayant reconnue.  

 

- Monsieur Saeba, nous allons vous emmener dans votre chambre. Les visites seront limitées à deux personnes par jour., lui apprit-il d’un ton sévère.  

- Combien serons-nous dans la chambre ?, s’interroge Ryo, imaginant déjà les occupations qu’il pourrait avoir avec ses camarades pour leur faire oublier ce moment pénible de leur vie.  

- Vous serez seul, sans coût supplémentaire, Madame., répond le dirigeant, se tournant vers Kaori déjà prête à objecter.  

- D’accord., souffle-t-elle.  

- C’est pas juste…, grommelle Ryo, les bras croisés et l’air boudeur.  

- Bon, ben allons-y., lâche-t-il malgré tout, se consolant à l’idée qu’il aurait Annabelle pour s’occuper de lui.  

 

Quelques minutes plus tard, il est transporté dans sa chambre par les brancardiers, les deux jeunes femmes empruntant un autre ascenseur.  

 

- Pourquoi a-t-il ce traitement de faveur ?, s’interroge Kaori.  

- Peu après son départ de l’hôpital la dernière fois, le directeur a décidé de parer à l’éventualité qu’il revienne et remette le même bazar dans le service. Il a eu bien du mal à convaincre certaines infirmières de revenir après les coups pendables qu’il avait faits. Donc il a créé un plan rouge qui implique que seuls certains membres du personnel s’occupent de lui, une chambre individuel à l’écart de tous et des visites restreintes., explique Annabelle.  

- Je sens qu’il va vite déchanter., pipe la rouquine, un grand sourire aux lèvres.  

- Mon Annabelle… Mais vous n’avez pas passé votre jolie tenue d’infirmière…, s’étonne le nettoyeur.  

- Ah je sais… Vous n’êtes pas encore de service., affirme-t-il.  

- J’ai hâte que vous commenciez.  

 

La jeune femme s’approche de lui et s’assied sur le bord du lit, l’air légèrement coupable.  

 

- Ecoutez, je sais que j’ai dit que je m’occuperai de vous mais, pour le moment, j’ai un autre engagement., lui apprend-elle.  

- Ce n’est pas grave. On se verra demain. Nous aurons trois bonnes semaines pour faire connaissance.  

- Monsieur Saeba, je ne travaille plus ici. Je suis l’infirmière personnelle de Monsieur Manestral. Je suis venue sur mon jour de repos pour vous remercier de ce que vous aviez fait pour moi il y a trois ans. Sans vous, je n’aurais pas réussi à devenir une bonne infirmière. Je dois maintenant vous laisser. Je vous souhaite un bon rétablissement., le salue-t-elle avant de partir.  

- Mais… Mais… mon Annabelle…, geint Ryo, incrédule.  

- Remets-toi, une de perdue… Enfin non, on va éviter la suite, ça pourrait m’énerver., lance Kaori.  

- Non, tu as raison, une de perdue, dix de retrouvées. Peut-être que l’infirmière qui s’occupera de moi sera aussi jolie qu’Annabelle. Même si elle est aussi douée qu’elle à ses débuts, j’endurerai., fait-il d’un ton théâtral.  

- Si tu le dis…, murmure Kaori.  

 

Soudain, on toque à la porte qui s’ouvre dans la foulée…  

 

- Ce doit être ma douce infirmière…, minaude Ryo.  

- Bonjour, Monsieur Saeba, je suis Bertha, l’infirmière qui s’occupera de vous., se présente un mastodonte au visage fermé.  

- Je vous préviens tout de suite. Je suis allergique aux farces et blagues en tous genres et je les traite d’une manière radicale., lui apprend-elle, sortant un ciseau qu’elle fait aller et une seringue.  

- Kaï kaï kaï…, s’écrie le nettoyeur, terrifié.  

- Kaori, sors-moi de là, s’il te plaît., l’implore-t-il.  

- Tu sais bien que je ne peux pas. Je manque de douceur et de tact. Tu ne gagnerais rien avec moi., lui oppose-t-elle, intérieurement morte de rire.  

- S’il te plaît, je t’en supplie. Je me suis toujours dit que j’aurais dû t’envoyer à cette école d’infirmière. Tu aurais été douée., plaide-t-il sans réfléchir.  

 

Surprise, sa partenaire se tourne vers lui. Elle le jauge pour savoir quelle est la part de vérité ou de mensonge et comprend qu’il ne lui ment pas.  

 

- S’il te plaît…, la supplie-t-il.  

- Je serai sage… et je ne regarderai pas mes magazines pendant au moins quinze jours…, lui promit-il.  

- Tu ferais ça ?, s’étonne-t-elle encore plus.  

- Oui, promis et je te dirai même la vérité sur la qualité de ta cuisine… S’il te plaît…, ajoute-t-il, larmoyant.  

- D’accord, tu as gagné. Si tu peux sortir, je te ramène à la maison., lui promet-elle.  

 

Elle a à peine fini sa phrase que Bertha lui tend le formulaire de sortie. Moins d’une heure après, ils sortent de là.  

 

- On l’a échappé belle., soupire le Directeur, soulagé.  

- Oui, Monsieur., approuve l’infirmier.  

- Kaori, je m’ennuie…, gémit Ryo, moins d’une semaine plus tard.  

- Le plâtre gratte… et il fait trop chaud dans l’appartement., ajoute-t-il.  

- Je n’y peux rien si tu as eu la bonne idée de te casser une jambe en plein été. Réfléchis mieux la prochaine fois., gronde-t-elle, exaspérée par ses caprices quotidiens.  

- Je pourrais avoir un verre d’eau, s’il te plaît., lui demande-t-il.  

- Oui, je vais te chercher ça., répond-elle après un soupir.  

 

Il la regarde partir avec un léger sourire aux lèvres. Il sait qu’il exagère un peu, voire même beaucoup, mais quel plaisir de l’avoir aux petits soins pour lui.  

 

- Tiens… Bon, je m’absente, je dois aller pendre la lessive. Tu as tout ce qu’il te faut ?, lui demande-t-elle, malgré tout soucieuse de son confort.  

- Oui, ça va merci., fait-il.  

 

Il l’observe monter les escaliers, détaillant chaque courbe de sa silhouette, puis disparaître à l’étage. Il guette les bruits qui lui indiquent ses mouvements : la porte de la buanderie qui s’ouvre, le clic de la machine à laver, le claquement du panier sur l’acier, le clic qui lui apprend qu’elle a fini de charger et à refermer la machine, la porte de la buanderie qui se referme, les quelques pas jusqu’à l’escalier. Il revoit le balancement de ses hanches alors qu’elle grimpe les marches jusqu’au toit-terrasse et l’air qui s’engouffre dans ses cheveux alors qu’elle ouvre la porte.  

 

- Si seulement je pouvais monter fumer une cigarette…, se maudit-il.  

 

Il ne peut que rester là à imaginer. Que doit-elle pendre aujourd’hui ? Des draps, elle pend ses draps et, si ses souvenirs sont bons, ils étaient blancs cette fois-ci. Il ferme les yeux et se laisse bercer par ses gestes rassurants de son quotidien.  

 

- Ryo…, murmure-t-on à son oreille.  

 

Il sent le matelas s’affaisser à ses côtés, un corps glisser près du sien et un souffle chaud caresser son cou. Avant qu’il ait pu ouvrir les yeux, des lèvres se posent sur les siennes. Elles effleurent sa bouche avant de la mordiller doucement. Elles se font plus gourmandes, appuient et, soudain, un appendice chaud et humide explore la pulpe veloutée avant d’en forcer l’entrée. Il se laisse faire, appréciant la fougue de son envahisseuse. Soudain, elle abandonne son entreprise et il ouvre les yeux, prêt à protester, mais il sent ses lèvres se poser sur son torse rapidement dénudé et elles descendent et descendent encore. Il observe la silhouette parée de blanc se mouvant tel un serpent sur son corps. Il ne peut s’empêcher de glisser les doigts dans la chevelure rousse qui est maintenant au niveau de son abdomen. Ce n’est pourtant pas leur destination finale.  

 

Des doigts se faufilent sous la ceinture de son pantalon de jogging et la font glisser sur ses hanches, emmenant son caleçon en même temps. Les lèvres s’égarent sur son nombril un long moment avant de reprendre leur exploration, s’égarant sur son aine. C’est alors que sa maîtresse décide de relever la tête.  

 

- Ca te plaît, Ryo ?, lui demande-t-elle, se redressant et dégrafant sa blouse blanche.  

- Ka… Kaori ?, s’étonne-t-il.  

- Ca te plaît, Ryo ?, lui redemande-t-elle, faisant glisser le vêtement le long de ses bras.  

- N… non…, souffla-t-il, les yeux rivés sur sa poitrine, attendant que le tissu la dévoile.  

- Menteur…, ironise-t-elle, baissant les yeux sur son mokkori fièrement dressé.  

 

Il voit sa main se diriger vers lui et attend avec impatience le moment où ils entreront en contact. Ce sera l’explosion à coup sûr, se dit-il, tendu à l’extrême.  

 

Alors qu’elle est sur le point de le toucher, Ryo se réveille en sursaut, le souffle court, mais toujours excité. Le rêve a fait son œuvre. Au même moment, il entend Kaori revenir. Elle ne doit pas voir ça, se dit-il.  

 

- Kaori…, l’appelle-t-il.  

- Oui. Tu as besoin de quelque chose ?, lui demande-t-elle.  

- Oui… de… d’un livre… Ca fait un moment que je ne l’ai pas lu…, lui dit-il.  

- Il est où ?  

- Dans ma chambre… certainement., répond-il.  

 

Il l’entend fouiller son antre, pester quand elle trouve ses petits travers mais continuer malgré tout.  

 

- Je suis désolée, je ne l’ai pas trouvé., lui avoue-t-elle, revenant une demi-heure plus tard.  

- On fait un jeu ?, lui propose-t-il.  

- Un jeu ? Je dois aller préparer le repas., lui oppose-t-elle.  

- Allez, sois sympa, je m’ennuie, moi., boude-t-il.  

- Non, Ryo, j’ai trop de choses à faire. Je dois encore aller faire les courses après et je ne peux plus retarder puisque je l’ai déjà fait trois jours d’affilée à ta demande. J’ai aussi du repassage et…, insiste-t-elle.  

- Mais je m’ennuie et c’est toi qui m’a mis là., lui reproche-t-il.  

 

Elle est prête à objecter quand elle se rend compte que ce sera sans fin. Ils sont aussi bourriques l’un que l’autre.  

 

- Bon… Je n’ai vraiment pas le temps… Prends tes magazines. Ca t’occupera…, abdique-t-elle.  

- C’est vrai ? Tu es chouette ! Merci Kaori., s’exclame-t-il, ravi de pouvoir de nouveau s’en servir pour se couvrir.  

 

Elle s’en va en faisant un petit geste de la main, soulagée d’avoir enfin un peu la paix. Elle prépare le repas et ramène un plateau pour lui un peu plus tard, soupirant en le voyant s’esclaffer bêtement face à ses revues pornographiques.  

 

- Tu poses ta revue, s’il te plaît., lui demande-t-elle patiemment, heureuse de le voir s’exécuter sans râler.  

- Tu n’as jamais pensé à devenir infirmière ?, l’interroge-t-il soudain.  

- Moi ? Non pas vraiment. Pourquoi cette question ?, lui retourne-t-elle.  

- Comme ça… Dans mes souvenirs, la blouse blanche t’allait bien., la complimente-t-il.  

- Oh… Merci., bredouille-t-elle, rosissant.  

 

Soudain, elle baisse les yeux et s’aperçoit qu’il fait mokkori. Gênée, elle détourne le regard et tombe sur la revue qu’il lisait : le mois spécial des anges en blouse blanche de la revue Hot Babes.  

 

- Tu parles ! Je vois le genre de pensées qui t’animent en ce moment !, se fâche-t-elle, lui balançant le plateau sur la tête et s’en allant furieuse.  

- Pour une fois que j’étais sérieux…, se lamente-t-il.  

 

Si seulement au dernier moment, il n’avait pas pensé à son rêve... 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de