Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 37 :: Chapitre 37

Publiée: 16-03-22 - Mise à jour: 16-03-22

Commentaires: Bonsoir, voici la suite des claps de fin. Cet épisode prend place après la mission avec la princesse amnésique. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 37 : Episode 39 : Une princesse au bord de la crise de nerf.  

 

- Suivante !  

 

La voix résonne dans la pièce, imposant le silence dans l’assistance. Des pas se font entendre et une jeune femme se présente devant le bureau.  

 

- Bonjour, moi c’est Erika. Vous êtes ?, demande une femme d’une certaine carrure aux traits virils.  

- Princesse Olga du royaume de Sergina., s’annonce la princesse à la chevelure rousse.  

- Princesse Olga… On se contentera du principal., élude la secrétaire improvisée.  

- Y a-t-il un formulaire à remplir ?, l’interroge la jeune femme.  

- Non. Tenez, vous avez le numéro 355., l’informe Erika.  

- Je ne pourrais pas avoir le numéro 357, s’il vous plaît ? Je peux laisser passer deux autres personnes si nécessaire., dit Olga.  

- Non, ce ne sera pas possible., lui fait savoir la gérante du bar transgenre.  

 

La princesse se retourne vers la file qui s’agrandit encore, comptant au moins dix jeunes femmes derrière elle, avant de revenir vers son hôtesse.  

 

- Mais il y a du monde pourtant. Je ne suis pas pressée., lui fait-elle savoir.  

- Je me doute mais le numéro est déjà pris., répond la femme, lui tendant son badge avec le numéro 355.  

- Mais si je suis le 355, comment…, s’étonne la rouquine.  

- C’est moi qui ai le numéro 357, privilège de la première arrivée., l’informe Erika, narquoise.  

- Avancez, il y a du monde qui attend derrière vous, Mademoiselle., lui enjoint-elle, lui indiquant la porte à prendre.  

 

Hésitant à essayer d’argumenter encore, la princesse finit par obéir et entre dans l’amphithéâtre où sont regroupées des dizaines de jeunes femmes. La pièce est étonnamment silencieuse au vu de la population féminine et elle prend un siège un peu à l’écart, observant les autres personnes.  

 

Quelques minutes plus tard après avoir vu passer les autres femmes qui étaient dans la file d’attente derrière elle, les portes de l’amphithéâtre se ferment et la lumière se tamise. Tendue, elle observe la scène en contrebas, attendant la suite. Elle est venue sans vraiment savoir à quoi s’attendre, juste attirée par la possibilité de revoir celui qui a fait battre son cœur pendant quelques heures et avec qui elle n’a pu conclure en beauté : partager un baiser avec Ryô.  

 

- Mesdemoiselles, bienvenue !, entend-elle soudain, voyant l’animateur de télévision Eiji Bando apparaître.  

- Vous allez toutes participer à notre émission « Tout le monde veut prendre sa place » !, leur annonce-t-il d’une voix enjouée.  

- Vous êtes bien ici pour la même raison, non ? Vous voulez LE revoir !, crie-t-il dans son micro.  

 

Des « oui » excités et impatients éclatent suivis d’applaudissements. Le présentateur sourit de toutes ses dents et le dos d’un fauteuil est soudain éclairé.  

 

- Et voici la personne que vous souhaitez détrôner : Kaori Makimura !, annonce-t-il, ledit fauteuil se retourne.  

- Qu’est-ce que je fais ici ?, s’étonne la rouquine, regardant autour d’elle en clignant des yeux.  

- Disons que toutes ces jeunes femmes voudraient bien être à votre place., lui explique Eiji Bando.  

- Quoi ? Sur ce fauteuil ? Ben, je n’ai rien demandé. On m’a emmenée ici sans que je n’ai rien demandé. Prenez-le., fait la partenaire de City Hunter, se levant.  

- Non non non, vous restez assise là. Ces dames doivent gagner la possibilité de vous battre dans un ultime duel., lui apprend-il.  

 

Kaori dévisage toutes les prétendantes pour le siège rouge et se demande pourquoi elle devrait vraiment se battre contre elles… Et d’ailleurs comment veulent-elles se battre ?  

 

- Me battre ? Mais pourquoi ? Je n’ai rien qui vaille la peine de se battre…, leur fait-elle savoir, dubitative.  

- Vos concurrentes ne sont pas du même avis que vous., lui retourne Eiji.  

- Ce qu’elles veulent…, commence-t-il, se tournant et enveloppant du regard l’assemblée.  

- N’est pas d’ordre pécuniaire ni relatif à une question de prestige. Non, le prix est d’un tout autre ordre… n’est-ce pas, Mesdames ?, fait-il.  

 

Toutes les femmes présentes dans l’assemblée lancent de nouveau en chœur un grand « Oui » avant d’applaudir chaudement.  

 

- Ah bon ? Elles veulent quoi ?, l’interroge Kaori, curieuse.  

- Votre place., lui apprend-il.  

- Quoi ? Mais j’ai déjà dit que je leur donnais volontiers le fauteuil rouge., lui répond-elle, se levant à nouveau.  

 

Il la repousse sans ménagement mais avec un grand sourire avenant.  

 

- Non non non, Kaori. Vous restez assise sur ce fauteuil. Elles veulent votre place… aux côtés de Ryô…, précise-t-il.  

- Elles veulent être son assistante ?, réplique-t-elle, les yeux ronds.  

- Oui. Votre place est enviée, vous voyez…, lui fait-il remarquer, pétillant.  

- Elles veulent vraiment être à ma place ?, répète-t-elle, incrédule.  

- Tout à fait. Ne soyez pas si étonnée. C’est le nettoyeur numéro un du Japon connu pour être aussi l’Etalon de Shinjuku., explique-t-il.  

 

La rouquine le regarde et cligne des yeux avant de se gratter la tête.  

 

- Vous parlez d’un nettoyeur… Il est même pas foutu de ramasser ses caleçons pour les mettre dans le bac à linge…, lâche-t-elle, faisant rire l’assemblée.  

- Et puis au niveau ménage, c’est pas le pro du balai, encore moins du chiffon à poussière… et si je dis cela, c’est parce qu’un balai, ça lui sert tout au plus à frapper quelqu’un alors que le chiffon à poussière, je pourrais l’étouffer avec., ajoute-t-elle.  

- Ah… Ces dames sont cependant loin de rechercher un homme de ménage., fait-il, gardant son entrain malgré un certain nombre de participantes qui se lèvent et s’en vont.  

- Elles recherchent le séducteur, l’homme qui fait battre leurs cœurs., lui oppose-t-il.  

- Elles veulent le séducteur ? Elles se rendent compte que ce mec drague à tout va ? Il vole des affiches de cinéma, a des posters de femmes nues dans sa chambre, tout un tas de revues pornographiques planquées partout, trafique les cassettes vidéo pour cacher ses films X…, énonce-t-elle, déployant ses doigts au fil du compte.  

 

Elle relève les yeux et voit quelques femmes s’en aller à leur tour. Le présentateur le voit également et tente de garder la face.  

 

- Quel tableau…, pipe-t-il, riant jaune.  

- Tout de même, il sait se faire apprécier des femmes. Elles sont toutes là parce qu’elles sont tombées sous son charme., fait-il, désignant les rangs devant eux.  

- Je n’en doute pas…, répond-elle, compatissante.  

- Ryô… Ryô a ce pouvoir-là et il peut être très charmant., admet Kaori.  

- Sur ces bonnes paroles, nous allons commencer le concours. Mesdemoiselles, vous avez toutes sur votre accoudoir une petite télécommande. Nous allons vous poser une série de questions éliminatoires auxquelles vous devrez répondre en appuyant sur la lettre de votre choix., leur explique-t-il.  

- Kaori, vous pouvez vous aussi répondre si vous le souhaitez mais vous ne pouvez être éliminée qu’au tout dernier tour.  

 

Le silence se fait dans la salle et le fauteuil sur lequel se trouve Kaori pivote à nouveau, lui faisant faire face à sa propre image sur grand écran.  

 

- J’ai l’impression d’être recherchée par la police., grommelle-t-elle, très mal à l’aise.  

- Première question : quelle est la marque du revolver préféré de Ryô ? A : Smith et Wesson, B : un pistolet mitrailleur, C : Python Magnum 357, D : Colt Cobra., leur demande-t-il.  

 

Trop facile, se dit Kaori, appuyant sur le C. Le temps s’écoule et le taux de réussite s’affiche. Les jeunes femmes éliminées sont priées de quitter les lieux.  

 

- Deuxième question : quelle est la couleur du pantalon de Ryô ? A : gris anthracite, B : bleu marine, C : gris cobalt, D : noir., les interroge-t-il.  

- Faut pas chercher midi à quatorze heures…, murmure la rouquine, appuyant sur le D.  

- Troisième question : quel est le type préféré de femmes de Ryô ? A : les blondes, B : les rousses, C : les brunes, D : il n’a pas de préférence.  

- Il faut juste qu’elle soit dans la bonne tranche d’âge et mokkori., maugrée Kaori.  

- Oh les rangs se vident d’un coup…, annonce le présentateur alors que seules une dizaine de femmes restent.  

- La plupart ont dû se dire que seul leur type lui convenait mais notre homme est un grand amateur de femmes., plaisante Eiji.  

- Mesdemoiselles, venez. Nous allons passer à l’épreuve suivante., les invite-t-il.  

 

Les candidates restantes arrivent sur la scène et s’installent derrière des pupitres, visiblement excitées de se retrouver dans la lumière.  

 

- Plus de proposition cette fois. Vous allez devoir répondre d’après vos connaissances., leur précise-t-il.  

- Alors comment Ryô aime-t-il son café ?, les interroge-t-il.  

 

Les jeunes femmes face à elle regardent Kaori comme si elle pouvait leur inspirer la réponse avant de se pencher pour écrire.  

 

- Alors Kaori, pouvez-vous nous dire comment Ryô aime son café ?, lui demande Eiji alors que les réponses des candidates apparaissent sur les écrans.  

- Noir. Il l’aime noir., répond-elle, décevant trois candidates qui descendent du plateau.  

- Une question un peu plus intime : quel sous-vêtement porte Ryô ?, les interroge-t-il.  

 

Les candidates se mettent à rire, un peu gênées, alors que Kaori fronce les sourcils et scrute les ténèbres du regard. Elle en oublie la scène qui se déroule et ne fait pas attention aux appels du présentateur jusqu’à ce qu’il vienne tapoter sur sa main.  

 

- Kaori… Kaori…, fait-il.  

- Quoi ?! Ah pardon… J’étais ailleurs., murmure-t-elle, jetant un dernier regard dans l’obscurité.  

- La question était : quel genre de sous-vêtements porte Ryô ?, lui redemande-t-il.  

- Des caleçons… Il porte des caleçons., répond-elle distraitement.  

- Des caleçons… Désolé Mesdemoiselles, vous allez devoir nous laisser., leur annonce-t-il.  

- Il ne reste plus que deux candidates en lice.  

 

Kaori entend soudain des cris dans le hall et bondit de son siège. Elle ignore les cris du présentateur qui cherche à la retenir et défonce la porte. Elle voit toutes les candidates éliminées encore regroupées là, affolées.  

 

- Que se passe-t-il ?, leur demande-t-elle.  

- On m’a tripotée !, crie l’une d’elles.  

- On m’a volée mon soutien-gorge.  

- Et moi… ma petite culotte.  

- Ryô !!, gronde Kaori.  

 

Elle réfléchit avant de se tourner de nouveau vers l’amphithéâtre.  

 

- Tu es là-bas, saligaud. Je suis sûre que tu as profité que je sois partie pour aller voir les deux dernières candidates., vocifère-t-elle, repartant au pas de charge.  

 

Elle voit en effet du haut des escaliers son partenaire en train de faire le joli cœur auprès d’elles… et bien sûr il faut que l’une d’elles soit la princesse Olga. Seulement elle voit ce qu’elles ne voient pas : deux mains qui se dirigent incognito vers des rondeurs affriolantes.  

 

- Ryô Saeba, tu vas me payer cher cette incartade !, hurle-t-elle, sortant une massue de nulle part et la lançant.  

 

L’engin vole dans les airs, une petite lumière rouge clignotant de plus en plus rapidement alors qu’elle approche de sa cible qui se retrouve comme tétanisée incapable de bouger alors que les deux femmes s’écartent horrifiées. Tout le bâtiment tremble de l’impact qui écrabouille le nettoyeur et le fait traverser le plancher de la scène.  

 

- Bon… Si nous… continuions ?, propose Eiji, livide.  

- Allez, qu’on en finisse… Laquelle de vous deux va se charger de ce pervers ?, fait Kaori, se frottant les mains.  

- Je… La dernière question : quelle est la tenue de Ryô pour dormir ?, les interroge le présentateur.  

 

Les deux jeunes femmes sourient, ravies, et inscrivent leur réponse : pyjama. Kaori secoue la tête, navrée. Elles ne le connaissent vraiment pas. Eiji se tourne alors vers elle et pose un pied sur l’estrade sur laquelle se situe le fauteuil, se penchant vers elle comme pour avoir ses confidences.  

 

- Alors, Kaori… Ces demoiselles ont-elles raison ? Est-ce que Ryô porte un pyjama pour dormir ? Vous vivez avec lui depuis un moment… Vous devez pouvoir nous répondre, non ?, lui demande-t-il, comme un conspirateur.  

- C’est à dire…, balbutie la jeune femme, un peu gênée d’admettre la vérité.  

- Je vais tout vous avouer !, s’exclame Ryô d’un ton enjoué, déboulant sur la scène, semant des morceaux de bois derrière lui.  

- Je vais même faire mieux que vous le dire… Je vais vous le montrer !, leur affirme-t-il.  

 

En moins de deux secondes, le nettoyeur se retrouve nu, le mokkori dressé, et Kaori se jette immédiatement sur son dos, un bras en travers de sa gorge et les jambes ceinturant ses hanches, l’une d’elles cachant sa virilité à la vue des deux dernières candidates. Stupéfaites, elles reculent prudemment, observant la scène avec circonspection. L’homme nu, ceinturé, est soudain beaucoup moins séduisant que dans leurs souvenirs et toute cette aventure perd son intérêt.  

 

- Nos concurrentes ont perdu… ah… elles sont parties d’elles-mêmes en fait., constate Eiji.  

- Bon, c’est fini. Kaori, vous gardez… je suppose que ce n’est pas la peine de le dire. Vu comme vous êtes imbriqués, on se doute de ce qui vous unit., déclare le présentateur.  

 

Les deux nettoyeurs, entendant cela, le dévisagent ahuris et soudain se séparent, Ryô se réfugiant derrière le fauteuil.  

 

- Quoi ? Ca va pas la tête ?, hurle-t-il.  

- C’est vrai, ça ! Ca va pas la tête ! Moi avec ce dégénéré ? C’est déjà bien que je lui serve d’assistante !, se défend Kaori.  

- Ah ? Vraiment… Bon, de toute façon, vous n’avez visiblement plus de concurrente…, lui fait remarquer Eiji, désignant la salle.  

- Je m’en vais. Ma mission est finie. Bonne soirée., les salue-t-il, s’en allant.  

 

Kaori et Ryô le regardent partir et, quand il est enfin parti, la jeune femme lance les vêtements à son partenaire.  

 

- Tu peux te rhabiller., lui dit-elle.  

- Tu ne veux pas profiter de la vue ?, la taquine-t-il.  

- J’y ai le droit tous les matins ou presque…, lui fait-elle remarquer.  

- Tu aurais pu mettre fin à tout cela…, lui retourne-t-il, curieux.  

- C’est vrai… Tu aurais préféré ?, lui demande-t-elle, un peu anxieuse.  

 

Ryô referme son pantalon et se gratte le menton, l’air pensif, avant de contempler sa partenaire.  

 

- Non. Tu es parfaite pour le job., lui répond-il d’un ton chaud.  

 

Surprise, Kaori rougit légèrement, baissant les yeux. Il sourit, amusé. Ce n’est que la vérité après tout. Toutes ces jeunes femmes sont très séduisantes et il aurait peut-être pu conclure avec celles avec qui il ne l’avait pas encore fait… sauf Erika, pense-t-il un peu vert… mais aucune n’aurait pu rester à ses côtés aussi longtemps que Kaori. Il les aurait quittées bien avant, ce qu’il n’envisage pas de faire avec la petite sœur de son défunt ami… et ça n’a rien à voir avec une question d’amitié.  

 

- Bon… si on rentrait, frangin., fait-il, s’enfuyant en courant.  

- Ryôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôôô !, hurle la rouquine, le suivant massue en main.  

 

Ce qu’il peut l’énerver, lui rendre la vie impossible, pense-t-elle, traînant un nettoyeur informe dans la rue. Néanmoins, elle n’envisage pas une seconde de laisser sa place à quiconque à ses côtés. Elle est à sa place, se dit-elle, balançant son partenaire dans le divan. Ce dernier grogne un coup pour la forme et la regarde partir, bienheureux qu’elle ait gagné. La vie aurait été beaucoup moins drôle sinon. 

 


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