Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 58 :: Chapitre 58

Publiée: 08-11-23 - Mise à jour: 08-11-23

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Celui-ci prend la suite de l'histoire où Lorie une jeune fille ne croit pas en l'amour mais fait un maximum pour gagner de l'argent. Elle se retrouve aux prises avec trois prétendants qui doivent la séduire pour prendre la tête d'un clan. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 58 : Episode 65 : L’amour est plus fort que l’argent.  

 

Pourquoi ? Pourquoi ?, hurle intérieurement Ryô, fuyant les deux hommes qui le suivent en l’enjoignant de les écouter et d’accepter de prendre la tête de l’organisation que le plus vieux dirige. Il avait réussi à obtenir un rendez-vous avec la jolie Lorie, qui avait même décidé de payer leur sortie avec l’argent durement amassé.  

 

Pourquoi ? Pourquoi eux aussi s’y mettent ? Il avait déjà réussi à échapper au ragondin et voilà qu’il se retrouve avec un autre chef de clan qui le réclame comme héritier. C’est une blague ! Une mauvaise blague et, pour une fois, il n’accusera même pas Kaori d’être à l’origine de la plaisanterie… Après tout, elle est entrain de leur courir après, massue en main, leur hurlant de ne pas faire ça, de le laisser tranquille.  

 

- Vous allez le laisser tranquille ! Il ne prendra pas la tête de votre foutu clan ! Il a d’autres chats à fouetter ! Des affaires plus importantes !, leur fait-elle savoir.  

- Quoi ?! Ah non ! Moi, je veux juste continuer à me la couler douce, ne rien foutre et continuer à draguer ! Si je prenais la tête d’une organisation, on s’attendrait certainement, vu mon jeune âge, que je prenne épouse et fasse plein de gamins ! Je ne veux pas ! Je veux continuer à draguer !, répond Ryô.  

- Oh Mesdemoiselles ! Vous êtes jolies. Vous voulez aller au love hotel ?, leur demande-t-il, les yeux en cœur.  

- Monsieur Saeba…, l’interpelle le vieil homme, s’arrêtant derrière lui, essoufflé.  

- Il faut… vraiment… que vous…  

- Vos yeux sont un océan dans lesquels je me noie., continue le nettoyeur, enlaçant l’une des jeunes femmes.  

 

Il se penche vers elle mais elle le repousse sans ménagement, lui lançant un regard consterné.  

 

- Mes yeux se situent plus haut., lui apprend-elle.  

- La peau de votre poitrine est un appel au péché. On a envie d’y poser la joue., susurre Ryô, approchant la main.  

- Pas touche !, grogne-t-elle, le frappant.  

- Monsieur Saeba… Ecoutez-nous… La persuasion dont vous avez fait preuve avec la petite…, continue le chef de clan.  

- Cette séduction innée, ce pouvoir, ce charisme…, enchérit l’autre, recevant l’approbation de son chef qui lui fait signe de continuer.  

- Cette perversité !, intervient Kaori, enfin arrivée à leur niveau.  

 

Sans prévenir, elle soulève la massue qu’elle a traînée tout du long et l’abat sur le crâne de son partenaire. Ryô se retrouve immobilisé sous mille tonnes de bois, incapable de retenir les jeunes femmes qu’il séduisait.  

 

- Merci !, lui crient-elles simplement, fuyant à toutes jambes.  

- Monsieur Saeba, je vous en prie. Je me fais vieux et mes… subalternes et tous ceux qui se sont présentés pour me succéder sont loin d’être à la hauteur. J’ai vu en vous ce que je cherche, ce que j’aurais voulu pouvoir inculquer à mon fils si j’en avais eu un. Saeba… Soyez mon fils, mon héritier !, l’implore-t-il à genoux.  

- Eh ! Vous êtes sourd ou quoi ? Il a dit non ! Et moi aussi je dis non ! C’est une feignasse de première qui ne se réveille qu’à midi et se couche à pas d’heure complètement ivre ! Il n’a pas la classe de votre clan., maugrée Kaori, espérant que ça le ferait partir.  

 

Visiblement, ça ne marche pas puisqu’à part un regard mauvais, ils l’ignorent complètement.  

 

- Il prendra la mesure de ses responsabilités avec le poste. Il se lèvera avec l’aurore et se couchera à des heures raisonnables. Il trouvera chaussure à son pied, une femme bien et obéissante qui s’occupera de lui et de ses besoins., vante le chef d’organisation.  

 

Soudain, la massue vole dans les airs et Ryô se relève, le regard acéré et l’air fringant. Il approche du vieux et lui tend une main pour l’aider à se relever. Dès qu’il est debout, il entoure ses épaules d’un bras et s’éloigne avec lui, ignorant Kaori.  

 

- Une femme bien et obéissante qui s’occupera de mes besoins ?, lui demande-t-il, prenant un air très sérieux.  

- Oui, tout à fait. Un homme dans cette position n’aura aucun mal à la trouver puisqu’il lui offrira prestige et richesse., lui apprend le chef de clan.  

- Et… Est-il possible de que ce soit une femme bien et obéissante… par jour ?, l’interroge Ryô.  

- Une… par jour ?, pipe le vieil homme, fronçant les sourcils.  

- Je ne vois pas pourquoi… mais… je suppose que oui., répond-il.  

- Il veut juste profiter de la situation pour se taper tout ce qui bouge ! Il n’en a rien à faire de votre clan !, assène Kaori, abattant une massue de nouveau sur son partenaire.  

 

N’attendant pas qu’il s’échappe ou que l’autre s’interpose, Kaori l’attrape par le col et le traîne dans la rue jusqu’à chez eux. Malgré le poids supplémentaire, elle avance à un rythme assez soutenu pour garder les deux hommes à distance, ignorant leurs cris d’appel pour leur rendre leur futur chef.  

 

Arrivée chez eux, elle balance d’un coup sec son partenaire dans le hall et se tourne vers les hommes qui montent les escaliers.  

 

- J’ai dit non ! Et n’essayez plus de l’approcher ou je vous massacre vous aussi ! Quiconque tentera de le subvertir encourra ma colère et ma colère peut dépasser de loin les mille tonnes !, leur fait-elle savoir, son regard lançant des flammes de colère.  

 

Faisant fi des deux hommes terrifiés, elle leur claque la porte au nez avant de se tourner vers Ryô qui s’empresse de fuir les environs.  

 

- Mais vous allez arrêter ! J’ai dit non !, hurle Kaori quelques jours plus tard.  

 

Stoppé en pleine séance de drague, Ryô observe la scène, les yeux exorbités. Il part soudain d’un rire tonitruant en voyant les deux hommes qui l’avaient poursuivi pour devenir chef de clan poursuivre Kaori pour les mêmes raisons.  

 

- Mais je suis une femme ! Fichez-moi la paix ! Je n’ai aucune envie de devenir chef de clan !, leur fait-elle savoir.  

- On s’est dit qu’il fallait vivre avec notre temps ! Une femme à la tête du clan, ce serait moderne !, lui vante le chef actuel.  

- Si vous voulez plus de légitimité, nous pourrions même nous marier et je vous ferai un enfant !, crie-t-il.  

 

Une balle de magnum brise la ceinture qui retient le kimono en même temps que Kaori se retourne et lui lance une massue sur la tête, rouge de colère.  

 

- Ou vous pouvez épouser Monsieur Saeba ! Ca ferait d’une pierre deux coups après tout…, lance-t-il à l’adresse de son compère, toujours à ses côtés.  

- Mais ça va pas la tête !, crient les deux partenaires en chœur.  

 

Se rendant soudain compte de la présence de Ryô, Kaori prend deux teintes supplémentaires.  

 

- Ils ne me lâchent pas depuis deux jours…, lui apprend-elle.  

- Je sais., se contente-t-il de lui répondre, s’attirant un regard étonné.  

 

Umibozu lui avait fait savoir ce qui se passait, que deux hommes tournaient autour de Kaori pour cette étrange raison et il avait décidé de ne pas agir, que, pendant qu’elle était ainsi occupée, il avait le champ libre pour faire ce qu’il voulait puisque, de toute façon, il n’avait absolument pas à s’inquiéter du fait qu’elle partirait.  

 

- Et tu n’as rien fait ?!, se fâche-t-elle, lui lançant une nouvelle massue sur la tête.  

- Vous voyez, c’est pour cela. Vous, vous êtes capable de mater le plus fort des hommes. En plus, vous avez des principes et les gens vous aiment mais, quand il le faut, ils vous craignent., plaide le chef d’organisation.  

- Mais dis quelque chose toi !, ordonne-t-elle à son partenaire.  

- V’ai peur de refevoir une nouvelle maffue…, bafouille-t-il.  

- Je ne veux pas ! Je veux aider les personnes qui en ont besoin !, se défend-elle.  

- Mais nous avons besoin de vous !  

- Non ! Non de non ! Vous n’avez qu’à tous vous reconvertir ! Je ne sais pas moi, mettez-vous à la jardinerie !, lance-t-elle.  

- Moi, j’ai mes courses à faire., ajoute-t-elle.  

 

Ryô voit les deux hommes tenter de suivre sa partenaire mais il s’interpose leur lançant un regard noir.  

 

- Ca suffit maintenant ! Si vous continuez ainsi, je vais m’arranger pour que vous n’ayez plus à chercher de successeur., les menace-t-il.  

- Si je vous vois encore traîner autour d’elle ou de moi, je vous descends, compris ?, fit-il d’une voix froide.  

- C… Compris., bredouillent-ils.  

 

Ils le laissent s’éloigner et rentrent en grand conciliabule avant de se diriger au pas de course vers la supérette où il savent que la rouquine fait ses emplettes mais, à peine arrivés, il voit le nettoyeur nonchalamment appuyé contre le mur de la devanture et ils comprennent qu’ils n’auront pas gain de cause.  

 

- Bon, il va falloir trouver quelqu’un d’autre…, soupire le chef de clan, déprimé.  

- Et si on tentait la reconversion ? Je me verrais bien former les gens à le gestion de la colère., réplique son subalterne qui se reçoit un coup de coude dans les côtes.  

- Vous voyez, chef. On devrait peut-être essayer…, insiste-t-il avant de se taire face au regard noir qu’il reçoit.  

- Ryô ? Que fais-tu là ?, s’étonne Kaori, observant les alentours pour voir si elle doit encore se tenir sur ses gardes.  

- Il me semble que c’est l’heure à laquelle Lorie passe. Je voudrais bien aller au bout de ce rendez-vous qu’elle m’a proposé., lui vend-il, les mains dans les poches.  

- Tu arrives trop tard… Je l’ai croisée tout à l’heure., lui apprend-elle.  

 

Elle le contourne et prend le chemin de l’appartement. Ryô réfléchit un temps à ce qu’il va faire puis finalement, la suit. Un très court instant, il tend la main pour prendre le sac de courses mais se reprend, s’essuyant négligemment la manche du bras opposé avant de remettre les mains dans ses poches.  

 

- Chef de clan, hein ?, finit par piper Kaori, un léger sourire aux lèvres.  

- Tu peux parler…, réplique-t-il, malicieux. 

 


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