Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Qu'est-ce qu'une fanfiction NC-17 ?

 

Un fanfiction NC-17 est interdite aux moins de 18 ans. La violence est autorisée, et les scènes d'amour peuvent être descriptives. Le contenu peut être considéré comme strictement réservé à un public adulte. La façon de percevoir ce genre de choses reste subjective, donc certains seront plus vite choqués que d'autres. Nous essayons de respecter c ...

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 10 :: Chapitre 10

Publiée: 16-06-21 - Mise à jour: 16-06-21

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant de Clap de fin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 10 : Episode 10 : Un dangereux précepteur  

 

- Dis, Ryo, je ne comprends toujours pas.  

 

Kaori se plante devant lui alors qu’il est sur le divan, bâillant à s’en décrocher la mâchoire. Ils viennent tous deux de rentrer de la zone des docks suite à la rencontre avec les Blue Oysters.  

 

- Ce n’est pourtant pas compliqué. On a gagné contre les méchants., répond-il nonchalamment.  

- Mais non, idiot, pas ça. Tu pouvais devenir le mari de Gina et le futur successeur de Garmani à la tête de son organisation. Ca ne t’intéresse vraiment pas ?, lui demande-t-elle, surprise.  

- Gina est plutôt jolie même si elle est un peu agaçante.  

- Un peu ? T’es gentille. Ca aurait été ma fille, je lui aurais secoué les puces un bon coup. J’espère que son père va se montrer plus présent et la reprendre en main., réplique-t-il.  

- Pour pouvoir la retrouver dans quelques mois quand elle sera plus… sage ?, suppose-t-elle, cachant son mécontentement.  

- Dans quelques mois ? Même pas en rêves, elle est trop jeune., fait-il avec dédain.  

 

Kaori le regarde, surprise. Trop jeune ? Il lui a dit qu’elle avait dix-sept ans. C’est trop jeune pour lui ?  

 

- Parce que tu as une tranche d’âge autorisée ?, l’interroge-t-elle, sceptique.  

- Ah bah oui, quand même… Il faut au moins qu’elle soit majeure et pas trop vieille., lui apprend-il.  

- Et c’est quoi trop vieille ?, ose-t-elle demander, entendant au loin le bruissement d’une libellule en approche.  

- Je sais pas. Vingt-cinq, trente ans grand max., réplique-t-il, pensif.  

- Ca fait une tranche de cinq à dix ans… C’est plutôt réduit., lui fait-elle remarquer.  

- Que veux-tu ? Je ne peux pas prendre quelqu’un de beaucoup plus âgé que moi., muse-t-il.  

- Dix ans de différence, ça peut faire beaucoup, tu ne crois pas ?, l’interroge-t-il.  

- Ca peut. Tout dépend de la mentalité de chacun, je suppose., répond-elle.  

 

Il l’observe un instant, se demandant à quoi elle pense, se disant que même elle correspondrait à ses critères. Voyant une nouvelle coche s’afficher mentalement sur la liste des « pour Kaori », il réprime un grognement de dépit et sait qu’il doit agir.  

 

- Tu vois, même toi, je pourrais te draguer., lui fait-il savoir, lui adressant un sourire narquois.  

 

La remarque fait rougir sa partenaire qui ne sait plus trop où se mettre.  

 

- Ah bon ? Vraiment ? C’est vrai que je n’ai que vingt ans…, balbutie-t-elle.  

- Tu as l’âge… Dommage que tu ne sois pas du bon sexe…, lâche-t-il, haussant les épaules.  

 

Il sent l’aura de colère monter et se retrouve encastré sous une massue cent tonnes « Crétin fini », une coche mentale venant s’afficher sur la liste des « contre Kaori ». L’équilibre est sauf, souffle-t-il, s’extirpant de là et se glissant sur la partie non abîmée du divan. Il ne peut pas être attiré par sa partenaire.  

 

Arrivée en cuisine où elle sort un verre qu’elle remplit d’eau, histoire de se calmer, elle repense à ce qu’il vient de lui dire, fait un rapide calcul et fronce les sourcils. Il n’aurait que vingt ans ? Elle lui en donnerait au moins dix de plus. Un instant, elle est tentée de retourner au salon pour éclaircir les choses mais son agacement est encore trop fort. S’il la fait de nouveau tourner en bourrique, elle serait fichue d’encore une fois l’écrabouiller. Il y a bien un jour où il en aura assez et la mettra à la porte et elle n’en a vraiment pas envie. Elle se sent bien là où elle est malgré tout ce qu’il lui dit.  

 

- On mange quoi ?  

 

Elle se tourne brusquement vers la porte où est appuyé Ryo, se demandant depuis quand il l’observe.  

 

- Je vais réchauffer les restes d’hier soir. J’en avais fait de trop., lui répond-elle.  

 

Elle a cuisiné comme s’il était là alors qu’il était chez Gina. Elle a donc une double part au réfrigérateur qui n’attend qu’à être réchauffée.  

 

- Des restes… Bah, il faudra bien s’en accommoder…, soupire-t-il, pas ravi de la nouvelle visiblement.  

- Si t’es pas content, t’as qu’à attendre trois ans et aller épouser Gina ! Au moins, là-bas tu auras une cuisinière attitrée !, réplique-t-elle, vexée..  

- Pas intéressé… Les restes, c’est bien., lâche-t-il, se redressant et s’en allant.  

 

Elle glisse rapidement le plat au four avant de le suivre, curieuse.  

 

- Ca serait si dramatique d’être son mari ? Ca te donnerait quand même pas mal d’avantages, non ?, lui fait-elle remarquer.  

- Et par pitié, ne me parle pas encore une fois de retrouver la femme qui t’a ramené la mallette. Je te parle d’autre chose., précise-t-elle, se rappelant sa réponse sur le port.  

- De quoi alors ?, lui retourne-t-il, s’asseyant de nouveau sur le divan.  

 

Kaori s’assit là où la massue a atterri quelques minutes auparavant sans plus qu’aucune trace n’en atteste.  

 

- L’argent, le pouvoir, la vie facile…, résume-t-elle.  

- Ah le fric…, soupire-t-il, se laissant tomber nonchalamment sur les coussins, les mains derrière la nuque.  

- Je n’en aurai jamais assez, c’est sûr, mais bon, je ne veux pas de cet argent-là. Cet argent-là, je préférerais le brûler que l’utiliser., affirme-t-il, le regard dur.  

- Pourtant, tu as dépensé tout ce que tu avais reçu… en une semaine., lui rappelle-t-elle, un sourcil levé sur un regard sceptique.  

 

Il sourit à cette évocation : tout en une semaine… C’est vrai qu’il a fait fort…  

 

- C’était un cadeau et puis, finalement, j’ai bossé pour les avoir. Si c’était simplement à ma disposition parce que je ferais partie de la famille, ça ne serait pas pareil., lui oppose-t-il.  

- C’est de l’argent sale.  

- D’accord… Mais tu aurais du pouvoir, Ryo., le contre-t-elle.  

- Du pouvoir ? J’en ai déjà d’une certaine manière et je n’en veux pas plus. Crois-moi, Kaori, si j’avais voulu être puissant, cela ferait longtemps que ce serait fait mais on ne serait pas là pour en parler., lui affirme-t-il, son visage prenant un air impassible.  

- Que veux-tu dire, Ryo ?, lui demande-t-elle, surprise.  

 

Il l’observe un moment d’un regard sombre et intense qui la fait frémir. Elle ne comprend pas pourquoi mais l’instant a l’air solennel et elle s’attend à apprendre quelque chose d’important, une révélation sur lui, sa vie avant. Son cœur se met à battre fortement, ses lèvres s’entrouvrent.  

 

Ryo la regarde. Il contemple l’idée de lui parler un peu de lui, chose qu’il n’a jamais faite ou juste effleurée en surface avec des personnes de confiance, des hommes qui pouvaient imaginer ce que ça avait été mais jamais, ô grand jamais, avec une femme. Là, il voit les images remonter à la surface, dures, violentes, des blessures encore profondes pour certaines et, un moment, il se sent prêt à lui parler. C’est plus fort que lui jusqu’à ce qu’il voit ses pupilles se dilater et son regard noisette s’agrandir, son teint de porcelaine. Il se rappelle alors sa jeunesse, son innocence, sa foi en l’humanité… et, pour une raison qu’il préfère ignorer, il se sent incapable de briser cela.  

 

- J’aurais déjà pu me marier cent fois ! Dans le lot, il y avait même quelques demoiselles bien fortunées !, finit-il par sortir, prenant un air vantard.  

- Ah… Ah bon…, lâche Kaori, surprise par le changement soudain d’ambiance.  

- Mais… pourquoi tu ne l’as pas fait alors ?, l’interroge-t-elle, pas vraiment sûre de vouloir savoir.  

- Voyons, Kaori, pourquoi me coltiner la même femme pour le restant de ma vie alors qu’il y en a des millions sur Terre à contenter ? Il est là mon pouvoir !, s’exclame-t-il.  

 

Il bondit alors sur ses pieds et, un pied sur le divan tel un chevalier triomphant, désigne son entrejambe où un coucou a fait son apparition. Revenant rapidement de sa stupeur, la rouquine attrape un fil qui tombe du ciel comme par magie et tire dessus, faisant tomber un kompeito un gigatonne « mon pouvoir à moi est là » qui propulse l’homme dans le mur derrière lui.  

 

- Comment ai-je pu imaginer avoir une conversation sérieuse avec toi ?, gronde-t-elle, serrant les poings et montant dans sa chambre où elle s’enferme.  

 

Le kompeito se dégage enfin du mur et laisse apparaître un Ryo édenté.  

 

- Il faudra vraiment que je comprenne comment elle fait…, agonise le nettoyeur qui tombe au sol où il gît pendant un moment avant de se relever.  

 

Ne voyant pas sa partenaire revenir, il en déduit qu’elle est partie se coucher et décide de l’imiter, faisant un détour par le toit avant. Accoudé au garde-corps, il sort une cigarette et l’allume. Silencieux, il contemple le ciel étoilé de Tokyo. Il est encore un peu surpris des confidences qu’il était prêt pendant quelques secondes à lui faire. Pourquoi ?, se demande-t-il. Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle ? Il secoue la tête pour chasser ces questions importunes et refait défiler les images de sa vie pendant un long moment. Tout n’est que cris, sang et violence. Tout n’est que douleurs, ravages et désolation. Non, ce n’est pas une histoire pour elle.  

 

Il ne veut pas voir son regard changer. Il n’a pas promis à Maki de s’occuper de sa sœur pour ensuite briser ses rêves et ses convictions. Il lui a dit qu’il la protégerait et il englobe en cela la personne et son esprit. Il en a peut-être même déjà trop fait en décidant de la garder près de lui. Il a néanmoins fait une promesse et il tient toujours ses promesses. Est-ce que celle-ci en est une qu’il devrait briser ?  

 

- Trop de réflexion pour ce soir…, coupe-t-il court ses pensées, jetant son mégot par dessus la rambarde.  

- Direct dans la benne. Toujours aussi doué, Ryo…, plaisante-t-il avant de se tourner et de rentrer chez lui, les mains dans les poches, la brise effleurant ses cheveux noirs.  

 

Il passe devant la chambre de Kaori, s’y arrête quelques instants avant de poursuivre sa route. Certaines choses ne doivent pas être profanées comme toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire… Sûr de son fait, il referme la porte de sa chambre, se déshabille et se glisse sous les draps, prêt à rejoindre ses miss mokkori en rêves. 

 


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