Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi n'y a-t-il pas de version HTML des fics NC-17?

 

Comme il est impossible de vérifier qui lit ces fics comme pour la version php, les fics NC-17 ne sont disponibles que dans la version dynamique du site.

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 15 :: Chapitre 15

Publiée: 11-08-21 - Mise à jour: 11-08-21

Commentaires: Bonjour, voici un nouvel épisode de clap de fin. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 15 : Ryo, professeur pour jeunes filles ?  

 

- Et pourquoi je serais jalouse s’il m’avoue qu’il a sauvé cette fille quand elle avait dix ans ? C’est vrai quoi ? C’était un geste altruiste. C’était qu’une gamine. Comme si je pouvais être jalouse d’une gamine…, peste Kaori, tout en époussetant les étagères.  

 

Continuant à ronchonner, elle sort l’aspirateur et commence à le passer dans tout le séjour, déplaçant les meubles, les tapis comme s’il s’agissait de simple fétus de paille. Elle bouillonne à l’intérieur.  

 

- C’est quand même bizarre qu’il ne veuille pas en parler. Ce n’est quand même pas sorcier. Oui, Kaori, je l’ai sauvée. Non, Kaori, ce n’était pas moi. Je ressemblais juste au mec. Je ne vois pas ce qu’il y a de secret… à moins que…  

 

Elle jette un regard vers l’étage où le sujet de ses pensées dort encore après une nuit trop arrosée.  

 

- Il n’est quand même pas tombé amoureux d’elle ?, peste-t-elle, les poings serrés.  

 

Elle se gifle physiquement.  

 

- Arrête de délirer, Kaori. Elle n’avait que dix ans. On pourrait vraiment croire que tu es jalouse… ce qui n’est pas le cas… Alors pourquoi ne peut-il pas me le dire ?, maugrée-t-elle, rangeant l’aspirateur et sortant de quoi laver les vitres.  

- Peut-être qu’il ne veut pas que je m’apitoie sur son sort. Il sort peut-être d’un orphelinat et il ne veut pas le dire. Ou alors il ne veut pas casser son image.  

 

Elle se met à l’imaginer en petit garçon bien habillé, dans un costume d’une école prestigieuse. Qu’est-ce qui a fait dévier cet enfant du droit chemin ? Qu’est-ce qui l’a amené à suivre cette voie de l’illégalité ? Des rires d’enfants attirent son attention et elle baisse le regard vers la rue. Des écoliers passent dans la rue pour se rendre à leur école. Elle les fixe un long moment, attendrie, avant que son sourire ne ternisse. Elle n’arrive pas à imaginer Ryo comme eux. Non, il n’a jamais été ce petit garçon-là. Son passé n’a pas été heureux.  

 

Que s’est-il passé ? A-t-il été maltraité par ses parents ? A-t-il grandi dans la rue, dans une ruelle sombre et crasseuse, un souterrain empli de rats et de détritus, passant des hivers dans le froid et l’humidité, des étés sous une chaleur étouffante ? A-t-il été repéré par un gang de malfrats et entraîné dans ce milieu ou y est-il entré volontairement parce que c’était peut-être le seul moyen pour lui de sortir de cette misère ?  

 

Ce serait possible après tout. Comment sinon en serait-il arrivé là ?  

 

Elle jette à nouveau un regard, attristé cette fois, vers l’étage, peinée pour cet homme qui a peut-être déjà beaucoup souffert et qui n’en montre rien. Il ne parle après tout jamais de sa famille… à moins qu’il n’ait pas encore assez confiance en elle. En avait-il parlé à Hide ? A Saeko peut-être ? Après tout, ils semblent proches tous les deux… Elle chasse cette pensée désagréable de sa tête et se reconcentre sur le sujet.  

 

Peut-être qu’il ne lui en parle pas parce qu’elle ne le lui demande pas ou qu’il attend qu’elle lui parle du sien… Elle devrait peut-être ouvrir la voie, lui tendre une perche…  

 

- C’est une bonne idée, ça…, murmure-t-elle, rangeant tout son matériel et partant en cuisine.  

- Je vais mettre les petits plats dans les grands. Je vais lui préparer un petit déjeuner dont il se souviendra rien que pour lui et peut-être qu’il comprendra que je m’inquiète… que je m’intéresse… non, que je suis là pour lui… s’il veut parler, j’entends., se corrige-t-elle nerveusement.  

 

Sans plus attendre, elle se met à cuisiner, concentrée et appliquée à la tâche. Elle émince, cuit et dresse une quantité de mets sur la table et met la touche finale au moment même où Ryo arrive dans la cuisine, bâillant à s’en décrocher la mâchoire vêtu d’un caleçon et d’un tee-shirt. Elle aperçoit de suite le médaillon qu’il ne semble plus vouloir quitter depuis quelques jours et se remémore son objectif.  

 

Etonné, le nettoyeur regarde la table élégamment dressée et toutes les victuailles exposées.  

 

- On attend quelqu’un ?, demande-t-il, regardant sa partenaire en clignant des yeux.  

- Non. C’est… C’est pour toi., lui annonce-t-elle.  

- Pour moi ? Ah j’ai compris. C’est le dernier repas du condamné. En fait, tu as décidé de m’achever par la bouffe, c’est ça ?, se moque-t-il.  

 

Kaori fronce les sourcils mais prend sur elle pour ne pas s’énerver. Elle parvient même à rire légèrement de sa boutade.  

 

- Te tuer ? Uniquement si tu manges à t’en faire exploser l’estomac. Bon appétit, Ryo., lui souhaite-t-elle.  

 

Encore sous le choc, il s’assoit et commence à s’empiffrer sans aucune élégance, vidant les plats les uns après les autres. Il fait tellement peu attention, pour ne pas dire aucune, qu’il envoie même des grains de riz de l’autre côté de la table, aspergeant sa partenaire qui s’époussette discrètement en poussant un soupir de frustration.  

 

- Eh bien… C’était pas mauvais. Tu as même su cuire le riz à peu près correctement cette fois., la complimente-t-il.  

- Merci…, lâche-t-elle du bout des lèvres, commençant à regretter d’avoir pris cette peine.  

- C’était sympa mais j’ai à faire maintenant. Salut !, lance-t-il, se levant et se dirigeant vers le fauteuil.  

 

Il se jette négligemment dedans et sort une de ses revues. Ne pas s’énerver, se dit Kaori.  

 

- Tu sais, Ryo, si tu as envie de parler… je suis là., ose-t-elle lui dire.  

- Tu veux qu’on discute des mensurations de Miss Juillet ?, lui propose-t-il, tendant le magazine érotique ouvert sur la page centrale.  

 

Une massue se matérialise dans la main de la jeune femme qui parvient néanmoins à se maîtriser et elle disparaît.  

 

- Non, je voulais dire d’autres choses, de choses sérieuses, plus personnelles., précise-t-elle.  

- Si tu veux apprendre à embrasser, il faudra aller voir ailleurs parce que je ne suis pas attiré par les mecs., lance-t-il, sans même un regard.  

 

La massue réapparaît dans ses mains et elle peine vraiment à reprendre le dessus sur la colère et éviter de la lui lancer sur la tête.  

 

- Je parlais de choses personnelles, pas de trucs débiles et sans intérêt., grogne-t-elle.  

- Embrasser sans intérêt ? Ca se voit que tu n’as pas eu beaucoup de rencarts dans ta vie…, plaisante-t-il.  

- Argh ! Tu m’énerves ! Je voulais dire si tu as envie de me parler de ton passé, je ne te jugerai pas. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne veux pas me dire si c’est toi qui a sauvé cette fille !, crie-t-elle, frustrée de ne pas avoir su rester calme.  

 

Impassible, Ryo se redresse et s’assied sur le bord du divan. Il l’observe un moment et Kaori finit par se calmer, se sentant dans ses petits souliers face à ce regard.  

 

- Mon passé n’a rien de bien intéressant., lui répond-il.  

- Vraiment ?, s’étonne-t-elle.  

- Mais alors comment…, commence-t-elle.  

- En fait, il n’y a qu’un point vraiment important., la coupe-t-il, prenant un air très sérieux.  

- On… on peut en parler si tu veux., suggère-t-elle, heureuse de trouver une ouverture.  

- Je ne sais pas si tu pourras accepter., soupire-t-il.  

- Je te l’ai dit, je ne te jugerai pas., lui rappelle-t-elle d’une voix douce, approchant du divan.  

- Ca me ferait certainement du bien., admet-il.  

 

Il baisse les yeux, croise les mains, paraissant soudain nerveux et un peu angoissé, et, touchée, Kaori s’assied à ses côtés.  

 

- Je t’écoute, Ryo. Tu peux me parler en toute confiance., lui assure-t-elle.  

- Je sais. Voilà, je… c’est vraiment important pour moi, tu sais., lui redit-il, vraiment très sérieux.  

- J’ai compris. Je t’écoute, Ryo., lui affirme-t-elle de nouveau.  

- Je dois encore coucher avec cent soixante-neuf femmes pour égaler le record du monde. Tu veux bien m’aider à trouver…  

 

Il n’a malheureusement pas le temps de finir sa phrase qu’il finit écrabouillé par une massue. Enervée, Kaori s’en va au pas de charge, les poings serrés.  

 

- Jalouse, moi ? Laisse-moi rire, je suis juste allergique à la bêtise et, avec lui, je suis bien servie…, ronchonne-t-elle.  

- Ca m’apprendra à m’inquiéter pour lui.  

 

Gisant sous la massue un gigatonne, Ryo supporte la douleur. Il la supporte beaucoup mieux que ses regards peinés… 

 


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