Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 34 :: Chapitre 34

Publiée: 02-02-22 - Mise à jour: 02-02-22

Commentaires: Bonsoir, voici l'épisode suivant. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 34 : épisode 35 : le reportage secret (excitant) de Ryô  

 

- Atchoum ! C’est bien ma beine. J’ai attrabé un rhube en allant acheter des cigarettes alors que j’ai même bas réussi à en chober un en accombagnant Anita sous la neige…, chouine Ryô, se mouchant bruyamment.  

- Kaori ! Kaori !, appelle-t-il, se sentant vraiment mal en point.  

 

Avec désespoir, il regarde vers l’étage, attendant l’apparition de sa partenaire, dévouée et patiente garde-malade, mais elle n’arrive pas et il soupire de frustration.  

 

- Kaori ! Je suis bas bien…, se plaint-il, espérant qu’elle l’entende enfin.  

 

Sans succès… Et pour cause, plongé la tête la première dans son armoire, sa chère partenaire sort toutes les paires de chaussures.  

 

- Poubelle ! Poubelle ! Je garde…, grommelle-t-elle, jetant les paires d’un côté ou de l’autre.  

 

Maudit caniveau… Il avait fallu d’un maudit caniveau pour la mettre en danger et que Ryô doive à nouveau intervenir pour la sauver. Tout ça parce que le talon de sa chaussure s’était pris dans ce maudit caniveau. Il ne lui avait rien dit, lui avait tendu la main pour se relever avec un sourire amical. Il lui avait même dit qu’il avait confiance en elle, pense-t-elle en se sentant légèrement rougir.  

 

- Plus jamais !, se promet-elle.  

 

Plus jamais il n’aurait à lui rappeler le point faible d’un revolver à barillet, plus jamais elle ne se prendrait les talons dans un défaut du sol. Désormais, elle ne porterait plus que des talons plats en missions et ne garderait qu’une ou deux paires à talon pour son plaisir personnel et la prochaine fois qu’il lui ferait un compliment, il n’aurait pas à lui tendre la main pour l’aider à se relever.  

 

- Quoique… sentir sa main sur la mienne… ce n’était pas désagréable., murmure-t-elle.  

- Arrête de dire des bêtises, Kaori. C’est Ryô. Ca n’aura été qu’un geste anodin pour lui. Une poignée de mains entre potes…, soupire-t-elle.  

- Kaori… Je suis balade… Je troube bas les médicaments…, entend-elle soudain grogner à sa porte.  

- Qu’est-ce que tu fous ?, lui demande Ryô, serrant un peu plus la couverture autour de lui.  

- Du ménage. Je me suis rendue compte que…, commence-t-elle, se tournant vers lui.  

- Tu n’es pas bien ?, l’interroge-t-elle, surprise.  

- Ben oui… Je biens de te le dire. Je suis balade., répète-t-il d’un ton geignard.  

- Va t’allonger. J’arrive tout de suite avec les médicaments., lui dit-elle, bondissant sur ses pieds.  

 

Elle passe devant lui en sortant de sa chambre et il ferme un instant les yeux. Il ne s’agit pas d’un vertige mais de capter l’odeur évanescente de son parfum…  

 

- Tu viens ?, l’appelle-t-elle, étonnée qu’il n’ait pas encore bougé de l’encadrement de sa porte.  

- Tu veux que je t’aide à aller jusqu’à ta chambre ?, lui propose-t-elle.  

 

Il est peut-être trop faible pour aller jusque là et, le connaissant, il sera trop fier pour demander de l’aide.  

 

- Non… Je bais aller dans le diban. Au moins, j’aurais des occubations pour basser le temps., répond-il.  

- Je vois le genre… Cassette vidéo et magazines, n’est-ce pas ?, fait-elle, ironique.  

- Je crois que je vais rester enfermée dans ma chambre…  

- Tu ne beux bas benir abec moi ? Entre botes…, fait-il, se retrouvant incessamment sous une énorme massue « remise en place des idées perturbées ».  

- Si tu as fini de dire des bêtises, on peut descendre., grogne-t-elle.  

 

Et au pas de charge, elle s’éloigne et il la suit.  

 

- Attends Kaori… Tu bas trop bite… euh rabidement, je beux dire., se corrige-t-il, craignant une nouvelle massue alors qu’un mal de crâne commence à monter en lui.  

- Ca va, j’avais compris. Je ne suis pas à ce point irascible pour te frapper pour un problème de prononciation., maugrée-t-elle, vexée de son sous-entendu.  

- Ne crie bas si fort. J’ai bal à la tête…, se plaint-il.  

- Je ne crie pas du tout. C’est à peine si je parle un peu fort., répond-elle.  

- Ouais… Ben arrête…, soupire-t-il.  

 

Elle lui jette un regard et sourit face à son air fatigué. Où est-il l’homme enjoué et plaisantin qui les a amenées, Anita et elle, à découvrir la salle dans laquelle l’homme d’affaires et le yakuza négociaient ? Avec son air abattu, la goutte au nez et son regard brillant de fièvre, il fait vraiment pitié et son agacement s’évanouit.  

 

- Allez, viens., fait-elle, passant un bras sous le sien.  

- Installe-toi confortablement et mets ça sur toi…, lui préconise-t-elle, retapant des coussins pour mettre sous son dos et étendant un plaid sur lui.  

- Be baterne bas. Je suis bas un bébé., grogne-t-il, cachant son plaisir à ce qu’elle s’occupe de lui ainsi.  

- Ca, c’est sûr. Je n’entendrais pas un bébé râler autant que toi…, plaisante-t-elle.  

- Débrouille-toi. Je reviens avec un verre d’eau.  

 

Il la regarde s’éloigner et sourit légèrement avant d’éternuer un grand coup.  

 

- Saleté de rhube…, rage-t-il avant de se moucher bruyamment.  

- Je debrais be couber le nez… Oouh, un beu trop radical…, décrète-t-il, se massant l’arête nasale.  

 

Il entend soudain rire et relève les yeux, croisant le regard pétillant de sa partenaire.  

 

- Quoi ?! C’est bas drôle ! Je suis balade…, maugrée-t-il, vexé.  

- Heureusement que c’est un rhume et pas une infection urinaire…, plaisante-t-elle avec un petit sourire chargé de douceur.  

 

Elle approche et lui tend un verre d’eau et le cachet pour son mal de tête. Il lui adresse un regard noir pour lui faire comprendre qu’il n’apprécie guère son humour, en apparence tout du moins, et soudain éternue à nouveau… ce qui casse tout son effet.  

 

- Je n’attrabe bas d’infection urinaire… Cet abbendice-là est infaillible., se défend-il.  

- Ouais… C’est ce qu’on dit jusqu’au jour où…, se moque-t-elle gentiment.  

- Jusqu’au jour ou quoi ?, réplique-t-il, menaçant.  

- Tu sais que tu ne fais pas peur avec la goutte au nez ?, lui fait-elle savoir, tapant sur le bout de son nez.  

- Ben alors brofites-en bour finir ta phrase…, lâche-t-il, dédaigneux.  

- Jusqu’au jour où tu as la goutte à l’autre nez., pipe-t-elle, un léger fard aux joues.  

- Je n’aurais jabais la goutte à bon bokkori !, lui fait-il savoir.  

- On n’a bas la goutte au bokkori à bingt ans !  

 

Elle se relève avec un petit sourire en coin et l’observe en secouant la tête, faussement consternée.  

 

- Vingt ans… Ce qu’il ne faut pas entendre…, soupire-t-elle.  

- Ne bouge pas. Je vais te chercher quelque chose…, lui fait-elle savoir.  

- Quoi ?, lui demande-t-il, curieux.  

- Des couches pour adultes… A vingt ans et quelques poussières, tu pourrais avoir quelques fuites à force d’éternuer…, lui dit-elle, lui tournant le dos, un large sourire aux lèvres.  

 

Elle déploie un doigt, un deuxième et la réaction ne se fait pas attendre plus longtemps. Malgré tout, rien que le fait qu’elle n’ait pas été immédiate lui fait comprendre à quel point il n’est pas dans sa forme habituelle.  

 

- Je n’aurais bas de fuite en éternuant !, s’indigne-t-il.  

- Mais pour qui elle me prend ? Un bieux bébé (nda : comprendre pépé) ?, ronchonne-t-il dans sa moustache, se renfonçant dans les coussins.  

 

De rage, il se redresse et les lui envoie, la manquant de peu volontairement. Kaori semble l’ignorer et retourne en cuisine où elle s’éternise.  

 

- Kaori ?, finit-il par l’appeler, se demandant s’il l’a fâchée.  

 

Même si elle se moque de lui, la savoir avec lui lui fait plaisir et le distrait de son mal-être… ou peut-être que son mal-être n’est que le motif pour la faire venir à lui, qui sait…  

 

- Ce n’est pas le moment de saboir qui est arribé en premier de l’oeuf ou de la boule…, murmure-t-il.  

- Kaori ? Tu boudes ?, l’appelle-t-il.  

- C’est bas grabe. Il y a des femmes dont la combagnie est blus agréable…, lance-t-il, suffisamment haut pour qu’elle l’entende.  

 

Il sort une de ses revues de derrière le dossier du canapé et se cale dans les coussins. Il tente de se caler mais le seul coussin qu’il n’a pas lancé ne lui assure plus le même confort… Quel idiot !, se dit-il, lorgnant avec envie sur les autres éparpillés au sol. Il résiste malgré tout à l’envie d’aller les chercher. Il est un homme, un vrai, élevé à la dure…, se rappelle-t-il en soupirant.  

 

- Plus agréable peut-être mais je doute qu’elles te soignent comme il le faut., lui fait-elle savoir, posant un bol fumant répandant une bonne odeur d’épices sur la table basse.  

- A part te donner la fièvre, que font-elles ?, ajouta-t-elle, lui tendant une serviette.  

- Elles ne me rendent pas ridicule., maugrée-t-il, posant le linge sur sa tête et se mettant au dessus du bol sans qu’elle le lui demande.  

- Rends-toi utile bendant ce temps-là. Ramasse les coussins, ça fait désordre., lui fait-il savoir.  

 

Il sent son regard noir, entend son soupir d’agacement mais elle ne dit rien et va les rechercher. Il inspire profondément les vapeurs, sentant les bienfaits se faire rapidement. Que c’est bon de respirer comme il faut…  

 

- Eh !, s’indigne-t-il, recevant un coussin dans la tête.  

- Oh pardon… J’ai mal visé…, s’excuse Kaori, satisfaite de son tir à ce qu’il entend au son de sa voix.  

- Comme d’hab…, soupire-t-il, un sourire aux lèvres masqué par le torchon.  

- Dis, tu foutais quoi avec tes godasses tout à l’heure ?, lui demande-t-il soudain.  

- Du ménage, je t’ai dit., répond-elle, légèrement sur la défensive.  

 

Il l’entend prendre les coussins et les retaper avant de les remettre là où il était allongé. Il soulève un peu le torchon et l’observe faire, se frappant mentalement la main qu’il voit lever pour aller tâter la chute de reins tendue vers lui. Pas touche ! Même pas en étant un peu dans le brouillard, il y a des limites à ne pas dépasser, s’enjoint-il.  

 

- Tes chaussures étaient boussiéreuses ?, lui demande-t-il, rebaissant le tissu pour résister à la tentation.  

- Non… Je me suis juste aperçue que je n’en mettais plus certaines depuis un bout de temps…, mentit-elle, refusant de lui dire qu’elle le faisait par culpabilité d’avoir failli pendant leur mission.  

 

Elle aurait aimé être aussi infaillible qu’Anita dans son métier, que Ryô n’ait pas à la secourir une nouvelle fois…, se redit-elle. Le nettoyeur fronce les sourcils en se souvenant l’avoir vue avec deux paires qu’elle s’apprête à jeter aux pieds encore la semaine dernière.  

 

- Tu te fous de boi ? Tu les as toutes bis en boins d’un bois… Ce n’est pas cobbe si tu en avais trente-six mille paires ! Tiens, mes p sont revenus…, remarque-t-il, ravi.  

- Je parle…, fait-il, craignant de se retrouver le nez dans l’eau encore bien chaude.  

- Oui de la lettre et pas des choses odorantes que tu largues parfois voire souvent dans les toilettes…, le coupe-t-elle, levant les yeux au ciel.  

- Mais attends… tu regardes les chaussures que je mets ?, s’étonne-t-elle, se tournant vers lui.  

 

Ryô grimace en se rendant compte de sa bourde. Il résiste à l’envie de retirer la serviette pour croiser son regard certainement ahuri.  

 

- Bah ça ! Avec le nombre de bassues que je me prends sur la tête, je les bois soubent tes chaussures !, réplique-t-il, mécontent.  

- Bon allez, fin de la séance de ridicule !, lance-t-il, retirant le torchon et le lançant négligemment par terre.  

- Ryô ! Tu aurais pu simplement le poser sur la table !, lui reproche Kaori.  

- Ca te fait faire de l’exercice !, répond-il avec nonchalance avant de tomber de nouveau sur la vue de ses fesses tendues vers lui.  

 

Faire quelque chose, vite ! Les fourmis montent dans ses doigts, incontrôlables.  

 

- Tes fesses seraient peut-être moins volumineuses., lance-t-il, dédaigneux.  

 

Il voit Kaori se figer mais ça dure beaucoup moins longtemps que le temps qu’il a mis à trouver sa répartie. La massue apparaît dans sa main et dans un swing digne d’un grand golfeur, elle l’envoie voler dans les airs et s’encastrer dans le mur, sa tête ressortant à l’extérieur. Un coup de vent violent et glacial le frappe alors de plein fouet et il éternue un grand coup, rentrant à l’intérieur brusquement en éjectant la massue du mur.  

 

- Débrouille-toi tout seul ! Et tu songeras à reboucher le trou du mur !, lui lance-t-elle, s’en allant furieuse.  

 

Elle entend derrière elle un énorme éternuement et se retourne pour voir Ryô rampant jusqu’au canapé. Un instant prise de remords, elle finit malgré tout par monter dans sa chambre, se rappelant qu’il a quand même été désagréable alors qu’elle s’est montrée sympa avec lui. Ca ne dure cependant qu’un temps avant que son bon fond la ramène à de meilleurs sentiments. Elle redescend alors dans le salon et trouve son partenaire endormi sur le divan, recroquevillé et frissonnant. Malgré tout, son visage enfoui partiellement dans les oreillers qu’elle avait entassés pour lui est serein, ce qui la fait sourire.  

 

Avec tendresse, elle remonte le plaid sur lui, écarte un rebord de coussin qui pourrait le gêner avant d’aller chercher de quoi réparer le mur pour lui éviter d’attraper encore plus froid. Elle oeuvre avec le moins de bruit possible avant de vérifier qu’elle n’a rien oublié et se tourne vers Ryô qui dort toujours comme un bébé. Elle finit par le laisser et retourner dans sa chambre finir son tri, ignorant l’oeil qui s’ouvre accompagné d’un léger sourire.  

 

Deux jours plus tard, elle retrouve le sac de chaussures qu’elle a mis à la poubelle la veille devant sa porte avec un petit mot : « Ce serait dommage de jeter des chaussures encore en état. ». Surprise, elle lève les yeux vers son partenaire qui sort de sa chambre, émergeant du sommeil.  

 

- Ryô… C’est toi qui…, commence-t-elle, levant le sac pour le lui montrer.  

- Hein ? J’sais pas, j’ai pris une sacrée cuite hier soir… J’sais même pas à quelle heure je suis rentré., ment-il, feignant d’avoir une belle gueule de bois.  

 

Hors de question qu’il avoue son forfait. Il a bien compris pourquoi elle avait décidé de jeter ses chaussures et, comme elle s’occupe de lui par moments, il s’occupe d’elle à sa manière sans rien attendre en retour. Ca fait quelques temps qu’elle n’a plus rien à lui prouver. 

 


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