Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Quel est le nombre minimal de mots pour qu'un chapitre soit accepté?

 

Pour les fanfictions normales, les chapitres doivent comporter plus de 600 mots. Pour les poésies, le quota est de 80 mots et pour les sonf fics, il est de 200 mots. Ces restrictions ont été établies pour empêcher les gens de poster des chapitres trop courts ou des commentaires, coups de gueule, mises au point, règlements de compte. La moyenn ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 65 :: Chapitre 65

Publiée: 24-01-24 - Mise à jour: 24-01-24

Commentaires: Bonsoir, voici un nouvel épisode des claps de fin. Il a lieu après l'épisode où Nadia, une jeune ninja, tente d'imposer son clan moribond face aux autres en provoquant dans un duel à mort Ryô. Il prend la suite directe de la fin de l'épisode où elle arrive en robe de mariée et lui saute dans les bras, lui apprenant qu'elle veut se marier avec lui et avoir un enfant... sous le regard désabusé de KAori. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 65 : Episode 75 : Une ninja dans la ville !  

 

- Euh… Je dérange peut-être ?, fait soudain Kaori, appuyée au chambranle de la porte d’entrée de l’appartement.  

 

Devant ses yeux, Nadia Torquada, l’ex-ninja, ex-cheffe du clan Torquada qu’elle a dissout, est dans les bras de Ryô, son partenaire, et elle l’a entendue annoncer son mariage avec Ryô et parler de bébé aussi. Faut dire qu’avec la porte ouverte et son manque de discrétion, elle n’a que pu entendre ce que voulait Nadia en venant ici.  

 

- C’est qui, Ryô ?, lui demande Nadia avant de se souvenir.  

- Ah oui, ton assistante ! Tu pourras lui dire qu’elle n’a plus à faire la cuisine et le ménage. Je m’occuperai de ton confort personnel et vous pourrez tous les deux vous concentrer sur le professionnel., lui annonce sa promise.  

 

Dans quel merdier s’est-il fourré ?, pense intérieurement Ryô. Enfin non, se corrige-t-il, il ne s’est pas fourré dans un merdier puisqu’il ne l’a même pas ramenée à la maison. C’est elle qui est venue le trouver et, si ça se trouve, il va se retrouver sous une giga-massue parce que Kaori sera hyper jalouse.  

 

- Kaori, je ne… je n’ai…, commence-t-il, se tournant vers sa partenaire, visiblement mal à l’aise.  

 

Il aimerait bien lâcher Nadia mais il doute qu’elle quitte son cou aussi facilement.  

 

- Nadia, tu peux descendre ?, lui demande-t-il avec espoir.  

- Oh non, mon chéri. Je reste unie à toi jusqu’à ce que tu m’amènes à ta chambre pour fêter notre union., minaude-t-elle.  

- Quoi ?!, s’étrangle Kaori face à tant d’effronterie.  

- Non mais et puis quoi encore ?, s’écrie Kaori.  

- Ca suffit maintenant. La blague a assez duré !, lui fait-elle savoir, la prenant par le bras et la tirant pour qu’elle descende des bras de son partenaire.  

- Non ! Je reste !, se défend l’ex-ninja, s’accrochant.  

 

Pendant quelques minutes, l’une tire et l’autre s’accroche, le nettoyeur passant de la douleur due à l’extension de ses cervicales au bleu de l’étouffement provoqué par le resserrement des bras de Nadia autour de lui.  

 

- Les filles… les filles !, les appela-t-il au bord de l’évanouissement.  

 

Imperméables à ses appels, les deux femmes continuent à tirer et s’accrocher et, finalement, il lâche Nadia, tombant à la renverse.  

 

- Maintenant, tu décampes ! Tu te prends pour qui à débouler chez les gens et les prendre comme époux ! C’est chez moi ici !, lui fait Kaori, les poings sur les hanches.  

- Techniquement…, commence Ryô, pointant le doigt.  

 

Face au regard noir de sa partenaire, il tire une fermeture éclair sur sa bouche.  

 

- Le seul nom sur la porte c’est celui de Ryô !, lui fait remarquer Nadia.  

- Tu vois…, pipe-t-il avant de se taire et refermer la fermeture éclair pour se taire face au regard encore plus noir de sa colocataire.  

 

D’ailleurs pour éclaircir la situation, Kaori balance soudainement un panneau et une massue et, après le double choc sur le mur et sur le sol, Nadia peut voir inscrit Ryô Saeba ET Kaori Makimura.  

 

- Moi aussi, je peux faire ça !, lui lance-t-elle.  

 

Elle sort un panneau de bois, y inscrit son nom et celui de son époux, et dans un geste apparemment contrôlé, lance le morceau de bois et un marteau… qui partent dans deux directions différentes. Une vitre cassée et la platine musicale hors service plus tard, les deux partenaires se lancent un regard.  

 

- Elle vise vraiment moins bien que toi. Au moins, tu fais mouche avec tes massues., pipe Ryô.  

- Mais quelle importance ?! Je ne vais plus tenter de me battre… sauf sous la couette., lui lance Nadia avec un regard séducteur.  

 

Kaori observe son partenaire, s’attendant à le voir partir en vrille à ces mots, mais il ne se passe rien.  

 

- Elle a pas froid aux yeux, celle-là., grogne Kaori.  

- Et tu penses que tu vas pouvoir rester tranquille à jouer la bobonne avec tes petits Ryô aux basques ?, ironise la rouquine.  

- N’insulte pas mes enfants !, s’offusque Nadia.  

- Ah ben non, y a pas de chance puisqu’ils n’existent que dans tes rêves !, lui balance Kaori sans aménité.  

- Intéressant…, murmure Ryô, curieux de voir ce qu’il va se passer.  

- Tu dis ?, lui lance sa partenaire, furieuse.  

- Rien ! Rien du tout !, lui oppose-t-il, refusant de se prendre une punition divine sur la figure.  

 

Elle le toise un moment avant de revenir sur sa rivale visiblement très mécontente de la présence de cette gêneuse.  

 

- Parce que Ryô est le nettoyeur numéro un du pays, alors il y en a d’autres qui comme toi veulent le tuer et tu sais à qui ils s’en prennent dans ces cas-là ?, continue-t-elle.  

- Ben… à lui, ça me semble évident., répond l’ex-ninja.  

- Ben non, banane. A son point faible, donc si tu l’épouses, toi et tes petits Ryô., lui assène Kaori, mettant les points sur les i et les barres sur les t.  

 

Elle jette un rapide coup d’oeil à Ryô pour avoir son assentiment mais celui-ci semble perdu dans ses pensées, fixant un point devant lui. Le nettoyeur tente de se représenter une ribambelle de petits lui dans cette pièce mais rien n’y fait, ça ne cadre pas..  

 

- Donc tu devras savoir te battre pour rester à ses côtés et, excuse-moi, mais de ce côté-là, t’es plutôt manche !, lui rappelle la rouquine.  

 

La dureté des paroles fait sursauter la jeune femme qui devient rouge de fureur alors que Ryô revient à la réalité. Il ne s’attendait pas à une telle réaction de la part de sa partenaire, d’habitude très douce et polie avec les personnes extérieures. Il sent un sourire étirer ses lèvres et une certaine satisfaction l’envahir : elle est jalouse. Kaori est jalouse et sort les griffes pour défendre son territoire. Il devrait être vexé de se voir comparer à un territoire, de savoir qu’elle le pense comme sa chose mais il ne l’est pas… il se sent même un peu… bizarre, mais un bizarre chaud, plaisant.  

 

- Tu vas voir si je suis manche !, lance Nadia, dégainant des étoiles à quatre griffes, prête à les lancer sur la rouquine.  

- Stop !, hurle Ryô.  

 

Une suée le prenant, il se souvient très bien des tirs imprécis de la ninja et n’a pas vraiment envie de voir son intérieur complètement ravagé.  

 

- Si vous voulez vraiment vous affronter sur ce terrain-là, on descend !, leur ordonne-t-il.  

- Si je gagne, tu t’en vas et tu nous laisses tranquilles !, lui assène Nadia, le regard plissé.  

- Si JE gagne, tu débarrasses le plancher et ne reviens plus jamais !, lui répond Kaori, les mains sur les hanches.  

- C’est d’accord !, accepte l’ex-cheffe d’organisation, tendant la main.  

 

Kaori la prend et la serre et elles suivent Ryô jusqu’au rez de chaussée et la salle de tir.  

 

- On va se battre au tir ?, l’interroge sa partenaire mal à l’aise.  

 

Elle sait qu’elle n’est pas douée et elle n’a pas envie de perdre sa place. Il secoue la tête négativement.  

 

- Nadia n’a jamais utilisé d’arme de sa vie. Peut-être qu’elle saurait mais on ne va pas la désavantager…, fait-il, impassible.  

- Dis… T’as envie de te marier avec elle ou quoi ?, lui lance Kaori en même temps qu’un regard noir.  

 

Elle ressent l’envie très pressante de lui balancer une massue sur la tête mais se retient… de justesse. Il esquisse un sourire ironique avant de se tourner vers les cibles déjà en place, comme si elles les attendaient.  

 

- Je pense que tu sauras te débrouiller avec des étoiles, alors…, fait-il, tendant un doigt pour leur dire de patienter un instant, disparaissant dans la salle adjacente.  

- Tu n’as jamais manipulé d’étoiles. C’est du tout cuit pour moi., la nargue Nadia, croisant les bras sur sa poitrine.  

 

Kaori serre les poings mais garde le silence, attendant le retour de son partenaire qui lui tend alors cinq étoiles.  

 

- Les filles… Que dire si ce n’est que la gagnante sera celle qui mettra le plus d’étoiles dans la cible et, si nécessaire, la tête et le cœur vous rapporteront plus de points en cas d’égalité., leur annonce-t-il sérieusement.  

- Sinon je peux aussi vous proposer un combat de catch dans la boue !, lance-t-il soudain, dégainant deux bikinis ridiculement petits.  

 

Pour le coup, la massue ne le rate pas et l’ensevelit dans la piscine de boue déjà prête.  

 

- Moi, je disais ça, je disais rien…, pipe-t-il, un peu déçu.  

- Alors ferme-la !, lui enjoint sa partenaire, furax.  

- Bon, on y va ?, demande Nadia, impatiente.  

- Allez-y, je vous regarde., leur dit-il, se faisant tout petit en prévision de la catastrophe imminente.  

 

Pourvu qu’elles ne me castrent pas, pense-t-il, resserrant les cuisses.  

 

- Yah !, hurle soudain Nadia avant de lancer les cinq étoiles à l’affilée.  

- J’ai touché la cible !, fait-elle, surprise avant de sautiller de joie.  

- Euh… C’est ma cible que tu as touchée., lui fait remarquer Kaori, un sourcil levé.  

- Le point ne compte pas., statue Ryô.  

- Quoi ?! Mais non !, se défend Nadia, offusquée.  

- Et si. C’est ta cible qu’il fallait toucher., lui rappelle-t-il.  

- Allez, Kaori. C’est à ton tour., lui apprend-il.  

 

Il ne dit rien mais la regarde faire, espérant bien qu’elle va au moins toucher la cible une fois et le débarrasser du problème Nadia. Si elle n’y parvient pas, il interviendra mais elle a pris les choses en main et il veut voir si elle arrivera au bout ou non. Après tout, ce n’est pas désagréable de se faire défendre de temps à autre.  

 

Concentrée, Kaori attrape la première étoile et la contemple, se demandant quelle est la meilleure manière de la manipuler. Elle prend une profonde inspiration et la lance devant elle, fermant les yeux en appréhendant de voir le résultat.  

 

- Ouch !, entend-elle derrière elle.  

 

Craignant d’avoir blessé Ryô, elle se retourne vivement et l’observe, soulagée qu’il ne soit pas blessé.  

 

- J’en reviens pas…, entend-elle souffler à ses côtés.  

- Joli tir… Heureusement que c’est du papier., apprécie Ryô, la faisant se retourner.  

 

En effet, l’étoile est plantée dans la cible, sa cible, en plein dans l’entrejambe d’où le cri de douleur compatissant de Ryô.  

 

- Tu en as encore quatre. Voyons si c’était un coup de chance., lui indique-t-il, curieux.  

 

Kaori se concentre de nouveau et lance les quatre autres étoiles qui atterrissent elles aussi dans la cible à divers endroits.  

 

- En plein cœur., annonce-t-il à la dernière.  

 

Il se sent fier d’elle mais ne peut rien en dire ni montrer.  

 

- Kaori a gagné, Na… dia., conclut-il, se tournant vers l’ex-ninja qu’il trouve pleurant à chaudes larmes.  

- Je voulais juste me marier et avoir une famille !, s’écrie-t-elle.  

- Tu trouveras certainement un meilleur parti ailleurs, un homme qui t’aimera et pourra te donner ce que je ne peux. Kaori a raison, vous ne serez jamais en sécurité avec moi et je n’ai ni l’intention d’avoir des enfants ni de me marier., lui annonce-t-il.  

 

Il plonge un regard sérieux dans le sien pour bien lui faire comprendre qu’il ne compte pas changer d’avis.  

 

- Mais… mais… elle !, fait Nadia, pointant vers Kaori dans l’incompréhension.  

- Elle ? Elle n’est pas ma compagne. C’est ma partenaire., lui répond-il, haussant les épaules.  

- Mais si tu veux vraiment rester…, commence-t-il, faisant remonter l’espoir de la jeune femme.  

- Je peux te proposer qu’on passe la nuit ensemble., lui fait-il savoir, se jetant sur elle en caleçon avec un air libidineux.  

- Kyyyyyyyyyyaaaaaaaaahhhhhhhhh !, hurle Nadia, fermant les yeux jusqu’au bong qui fait vibrer le sol.  

 

Elle les rouvre, trouvant une massue juste devant elle, deux bras et deux jambes tressaillant en sortant.  

 

- C’est un professionnel mais alors côté privé, c’est un vrai pervers., gronde Kaori, soufflant comme un bœuf, rouge de colère.  

- Je… Je crois que je vais m’en aller… Après tout, j’ai perdu…, fait Nadia, se souvenant de son combat avec Ryô et toutes les fois où il en a profité pour la tripoter…  

 

Ce n’est définitivement pas le type d’homme qu’elle veut épouser. Elle recule sur les mains et les pieds avant de bondir et de s’enfuir en courant.  

 

- Elle est partie ?, entend soudain grommeler Kaori de dessous la massue.  

 

Elle la soulève et la pose sans ménagement sur le côté.  

 

- Oui, comme tu peux le voir., fait-elle.  

- Parfait, bien joué, partenaire., la félicite-t-il, se relevant et s’époussetant.  

- Si on retournait là-haut ?, suggère-t-il.  

- Avec plaisir., accepte-t-elle.  

 

Côte à côte, ils remontent les escaliers, Kaori légèrement derrière lui.  

 

- Dis… tu crois qu’un jour je serai aussi douée au tir qu’au maniement d’étoiles ?, lui demande-t-elle soudain.  

 

Ryô esquisse une légère grimace, se rappelant une série de pensées qu’il a eues dernièrement.  

 

- A force d’entraînement… on ne sait jamais., pipe-t-il, légèrement mal à l’aise.  

- Au fait, la dernière étoile… en plein cœur… c’était un message ?, lui demande-t-il, curieux.  

- Un message ? Un message de quoi ?, lui retourne-t-elle en toute innocence.  

- Je ne sais pas… Peut-être que tu veux ma mort ?, plaisante-t-il.  

- Je ne veux pas ta mort, Ryô. Mais peut-être que je voudrais m’en prendre à ton cœur !, lui lance-t-elle, se mettant à courir soudainement.  

 

Passant à ses côtés, elle lui tire la langue et s’enfuit en riant. Il la laisse faire, ne cherchant pas à la rattraper ni à la fustiger… parce qu’au fond… peut-être qu’il la laisserait faire et le prendre. Peut-être qu’un jour il serait même prêt à accepter qu’elle l’avait déjà fait…  

 


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