Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prose

 

Auteur: Mercury80

Status: En cours

Série: City Hunter

 

Total: 77 chapitres

Publiée: 14-04-21

Mise à jour: 17-04-24

 

Commentaires: 31 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Que se passe-t-il quand le générique de fin apparaît après la fin d'une mission ? Entrons dans ces moments cachés

 

Disclaimer: Les personnages de "Après le clap de fin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Après le clap de fin

 

Chapitre 35 :: Chapitre 35

Publiée: 16-02-22 - Mise à jour: 16-02-22

Commentaires: Bonjour, voici l'épisode suivant des claps de fin. Il se raccroche à l'histoire où une jeune fille tente de se suicider car elle pense que son beau-père a essayé de la tuer. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 35 : épisode 36 : La casse-cou de bonne famille est amoureuse.  

 

Assis nonchalamment sur le bord de la fenêtre ouverte, Ryô fume une cigarette en repensant aux retrouvailles entre Christina et son père. Il le revoit gifler sa fille qui lui a avoué avoir pensé que c’était lui qui voulait la tuer puis la jeune femme se jeter dans ses bras en réalisant à quel point il l’aimait en réalité. Il avait été touché par ce tableau, satisfait de voir la jeune femme voir enfin l’essentiel.  

 

- Tu crois qu’elle a enfin compris ?, l’interroge soudain Kaori.  

- Hmmm…, répond-il, faisant semblant qu’il ne l’a pas entendue.  

- Christina… Tu penses qu’elle a enfin compris qu’elle avait un vrai père même si ce n’est pas son père biologique ?, lui redemande-t-elle.  

- J’espère… parce qu’avec toutes ses gamineries, elle m’a sifflé mon cognac mais je n’y ai pas gagné grand-chose., soupire-t-il.  

- On a gagné un beau chèque… mais j’imagine que ce n’était pas ce qui t’intéressait., pipe-t-elle, les sourcils froncés.  

- Hmmm… Je ne vois pas de quoi tu parles…, réplique-t-il, tirant sur sa cigarette.  

- Pfff… Comme si j’allais te croire…, ironise Kaori.  

- Pourquoi tu es toujours si méfiante avec moi ?, se plaint-il.  

- Ca, on se le demande…, murmure la jeune femme.  

 

Pensive, elle s’approche de la fenêtre et observe les passants dans la rue.  

 

- Tu vas quand même pas me balancer par la fenêtre ?, l’interroge-t-il, un peu anxieux.  

- Pourquoi ? Je devrais ?, lui retourne-t-elle.  

- Je n’ai rien fait de mal., se défend-il.  

- Je sais. Je veux juste profiter de l’air comme toi, surtout maintenant que tu as fini de fumer., lui fait-elle savoir.  

- Ah… d’accord.  

 

Un moment silencieux, ils regardent les passants aller et venir, sentant l’air tiède de cette fin de journée leur caresser le visage.  

 

- Quand même, elle avait une sacrée imagination pour avoir cru que son beau-père pouvait vouloir la tuer…, laisse échapper Kaori.  

- Ca t’étonne ? Ce ne serait pas la première fois qu’un parent naturel ou adoptif veut tuer son enfant… La réciproque est vraie aussi d’ailleurs., lui fait-il remarquer.  

- Regarde, Oedipe qui tue son père, Médée qui tue ses enfants par vengeance, Abraham qui est prêt à donner son fils en sacrifice pour plaire à son dieu, j’en passe et des meilleures… Moi, ça m’étonne qu’on n’y pense pas plus souvent…, répond-il cyniquement.  

 

Il repense lui-même à sa propre expérience, à ce père qui l’a drogué, envoyé donner la mort, et contre qui il s’est retourné, prêt à le tuer. Cette histoire restera malgré tout son jardin secret. Il refuse d’en faire part à sa partenaire et de devoir affronter sa pitié, sa tristesse et surtout ses questions qui pourraient changer leur relation. Le mystère lui va bien. De plus, malgré tout et bien qu’il se fasse l’avocat du diable, son expérience personnelle n’a pas d’impact sur le présent : il a senti immédiatement que le beau-père de Christina ne lui voulait aucun mal.  

 

- Tu penses que tous les parents ou beaux-parents aiment leurs enfants ?, lui demande-t-il.  

- Je… Non… Je ne suis pas naïve à ce point…, lui oppose-t-elle.  

- Mais c’est vrai que je préfère voir le bon côté des choses en premier. Moi… Non, oublie…, fait-elle, se retirant.  

 

Elle part en cuisine et met en route le repas, repensant avec nostalgie à son père et son frère. Silencieusement, Ryô la regarde sans aller. Il sait parfaitement ce qu’elle allait lui dire et ne peut s’empêcher de repenser à la dernière conversation calme qu’il avait eue avec Hide. Elle concernait Kaori et son arrivée impromptue dans sa vie, Kaori et son adoption. Il se lève.  

 

- Tu ne t’es jamais demandé…, commence-t-il, prenant une chaise et la retournant pour s’asseoir dessus.  

- Demandé quoi ?, lui retourne-t-elle, intriguée.  

- Comment des inconnus sont-ils capables d’aimer l’enfant d’un autre ?, finit-il sa phrase, attrapant un légume qu’elle vient de couper.  

- Eh !, fait-elle, chassant sa main.  

- Alors, tu réponds, toi qui es si…, commence-t-il, s’arrêtant volontairement.  

- Si quoi ?, lui demande-t-elle, prête à tout entendre.  

- Positive ?, propose-t-il, intérieurement amusé.  

 

Elle lui lance un regard qui en dit long avant de laisser un sourire étirer ses lèvres, visiblement amusée.  

 

- Je ne sais pas. Je suppose que ce sont des liens qui se tissent au fil du temps. Après, c’est certainement moins facile à accepter ou imaginer quand on est plus grands. C’est moins naturel et on réfléchit beaucoup., fait-elle, réfléchissant tout en tranchant des légumes.  

- Tu ne crois pas au coup de foudre ? Je veux dire, comme dans tes films à l’eau-de-rose, ils se voient et bam ! Ca pourrait être pareil entre enfant et parent., se moque-t-il même si l’idée ne lui semble pas si risible que cela.  

 

Il ne peut pas lui laisser voir que la conversation est sérieuse pour lui. Il a une image à tenir après tout.  

 

- Je suppose que c’est tout à fait possible. C’est une question d’affinités entre deux êtres qui se rencontrent., répond-elle.  

- Si tu le dis…, laisse-t-il échapper d’un air peu convaincu bien qu’il soit d’accord avec elle.  

- Après tout, ça doit être comme l’amour entre un homme et une femme. Ca colle ou ça colle pas…, dit-elle.  

- Moi, j’aime bien quand ça colle mais pas trop longtemps…, ricane Ryô, prenant un air pervers.  

 

Fâchée, Kaori lui jette un torchon dans la figure. Elle aurait pu dégainer une massue mais elle est contente de pouvoir discuter avec lui pour une fois à peu près sérieusement.  

 

- Une autre remarque m’aurait étonnée…, pipe-t-elle.  

- Quoi ?! Tu sais bien que les conversations sérieuses, c’est pas mon truc., se défend-il.  

- Je sais mais c’est toi qui es venu ici poursuivre la conversation., lui fait-elle remarquer.  

- Bon d’accord… Je vais faire un effort., poursuit-il avec un soupir forcé.  

 

Il chipe à nouveau un légume sans qu’elle dise rien.  

 

- Donc on parlait de certaines affinités…, relance-t-il, une main sous le menton.  

- Oui., approuve-t-elle, mettant le tout dans la casserole.  

- Tu crois que ça tient à quoi ? Des goûts similaires ?, l’interroge-t-il.  

- Je n’en sais rien., avoue-t-elle.  

- Ca dépend de beaucoup de choses dont la plupart sont intangibles., ajoute-t-elle.  

- Tu n’éclaires pas beaucoup ma lanterne… Ca vaut le coup que tu me rabattes les oreilles de tes films sentimentaux…, ironise-t-il.  

- Comme si je t’en rabattais les oreilles… La plupart du temps, tu n’es même pas là., lui retourne-t-elle, repartant dans le séjour.  

- Ben ça, c’est normal… Je ne peux plus avoir accès à ma télé !, lui reproche-t-il, la suivant.  

- Pfff… Balivernes ! Déjà avant que je sois là, tu devais traîner les cabarets et les bars tous les soirs !, lui retourne-t-elle, pointant un doigt vers lui.  

 

Il regarde derrière lui avant de lui refaire face en s’ébouriffant les cheveux.  

 

- Ben oui, c’est de toi que je parle, idiot. Il n’y a que nous deux ici. Franchement…, soupire-t-elle, agacée.  

- Na na na na na !, se moque son partenaire dans un grand moment de fierté adulte…  

 

Kaori lui lance un regard noir mais ne peut s’empêcher de rire en le voyant faire le guignol.  

 

- Sérieusement…, commence-t-elle, Ryô la regardant de nouveau, heureux de la voir sourire de nouveau sans le montrer.  

- Je ne sais pas quoi te dire. Comment expliquer le fait qu’on s’aime ?, ajoute-t-elle, songeuse.  

- Hein ?! De quoi tu parles ? On s’aime nous deux ? Ca va pas la tête ? Je ne suis pas amoureux d’un travelo, moi ! Je n’aime que les vraies femmes !, s’offusque Ryô.  

 

Se réfugiant derrière l’une de ses éternelles barrières, il coupe court à une conversation qui soudain lui semble bien trop personnelle. Bien évidemment, il ne coupe pas à la punition que sa partenaire, une fois de plus blessée par ses paroles, lui inflige.  

 

- Et celle-là, tu l’aimes ?!, lui hurle-t-elle, abattant sur sa tête une massue un million de tonnes.  

 

Il s’encastre dans le plancher, douloureusement, mais son angoisse soudaine évaporée.  

 

- Je ne parlais pas de nous mais d’une généralité. Comme si je pouvais tomber amoureuse d’un dégénéré pareil !, grommelle-t-elle, s’éloignant au pas de charge.  

 

Il l’entend monter les escaliers puis la porte de sa chambre claquer fermée et ne se dégage qu’à ce moment-là. S’allongeant dans le divan, un magazine en main, il jette un regard vers l’étage, regard légèrement coupable mais surtout très sombre.  

 

- Je ne sais pas ce qui fait que des gens peuvent s’aimer mais je sais ce qui peut les conduire à se taire comme le père de Christina l’a fait… même si ça peut faire mal à ceux qui les entourent., murmure-t-il, ouvrant rapidement la revue alors qu’il entend la porte de la chambre de Kaori de nouveau s’ouvrir.  

 

Il sent soudain son regard sur lui, expectatif, mais l’ignore. Il repense à la gifle et se dit qu’il en mériterait bien une mais elle ne fera jamais une chose pareille, pas pour la même signification en tous cas. Il ne sait même pas si ça le sortirait de son silence. Chaque chose en son temps, muse-t-il avant de se mettre à rire bêtement devant la grimace coquine d’un modèle. 

 


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